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[Test] Spider-Man Dimensions : mensions

Spider Man Dimensions


Ante-Scriptum : Avant toute chose je tiens à préciser que tout le mérite de ce titre ne me revient pas. Mais il était beaucoup trop naze (ou beaucoup trop bon, je vous en laisse seuls juges) pour que je ne vous en fasse pas part. Par contre je m’autorise de laisser le nom de ma source (qui doit se fendre d’un « niark niark » en lisant ces lignes) dans l’ombre. Merci.

Développé par Activision et Beenox, Spider-Man Dimensions est dans les bacs depuis septembre 2010. Ce jeu mêlant action et plates-formes nous plonge dans l’univers de Marvel initié par Stan Lee. Nous avons la possibilité d’y incarner 4 des Spider-Men de la licence ; Spider-Man « Amazing » que l’on connaît tous (celui des films, si vous préférez), Spider-Man Noir (dans un univers steam-punk des années 30), Spider-Man 2099 (au sein d’un monde futuriste) et Spider-Man « Ultimate » (qui revêt pour l’occasion son symbiote noir très caractéristique).




Un pitch léger pour un gameplay varié.


La première chose que l’on remarque dans Spider-Man Dimensions, c’est qu’il s’agit d’un jeu qui ne s’encombre pas d’un scénario ampoulé pour justifier l’utilisation de 4 Spider-Men d’univers différents. Le pitch apparaît comme une excuse qui permet au joueur de passer d’un monde à l’autre de façon décomplexée, sans trop se poser de questions.

On nous plante ainsi dans la cinématique de départ l’histoire du super vilain Mysterio qui veut s’emparer de la Tablette de l’Ordre et du Chaos qui repose dans le Metropolitan Museum of Art de New York. Mais au moment où il pense repartir pépère pour s’en servir à des fins reprochables, Peter Parker débarque dans son costume en lycra et… brise la Tablette en voulant la lui reprendre. Ouais, c’est balot ! Une fois en morceaux, elle se retrouve dispersée parmi plusieurs dimensions. C’est alors que Madame Web apparaît pour rassurer le maladroit et lui expliquer qu’elle a déjà prévenu ses homologues dans leurs trois dimensions respectives (Noir, 2099 et Ultimate) ; elle va les aider à remettre la main sur tous les fragments afin de reconstituer la tablette et empêcher d’autres super-vilains de les utiliser pour accroître leurs pouvoirs. C’est ainsi que vous vous retrouvez aux mains des différents Spider-Men pour accomplir votre mission.



Spider Man Dimensions
C


Je me permets d’en parler maintenant parce que je n’y reviendrai pas ensuite ; ce qui frappe lors de cette première cinématique, c’est la beauté des graphismes, mais aussi la pauvreté des dialogues et doublages français. On a juste envie de secouer Spider-Man quand on entend sa voix, et on se fait un beau facepalm quand on écoute ses blagues à deux balles. Et pourtant la cinématique d’intro est courte. Certes, le héros de Stan Lee est réputé pour sa maladresse et son humour potache, malheureusement ici c’est un peu trop. Le jeu d’acteur médiocre de Spider-Man Amazing est d’autant plus regrettable quand on sait que c’est l’awesome Neil Patrick Harris qui le double en anglais ! Heureusement, cette faiblesse est bien variable d’un personnage à l’autre, et certains dialogues et / ou voix françaises (notamment celle d’Ultimate) viennent sauver la mise d’un départ qui nous met bien mal à l’aise ; se demander si on est devant un navet dès les premières minutes du jeu influence forcément notre jugement pour la suite !

Une fois l’intro terminée, on se frotte les mains ; l’aventure commence enfin. J’ai toutefois vite déchanté quand j’ai vu que finalement les 4 dimensions n’auraient aucune interaction entre elles pendant le jeu (ce à quoi je m’attendais, ne me demandez pas pourquoi). Dans SMD (permettez-moi le raccourci), on joue un Spider-Man après l’autre au sein de missions indépendantes qu’on lance depuis le menu principal. Autant dire que ça donne un aspect décousu à tout ça au cœur d’une interface bien peu sexy, le tout étant regrettable pour l’immersion.

Si l’on omet le didacticiel, le jeu est ainsi divisé en 4 x 3 missions (une pour chaque héros, sur trois chapitres) qui se débloquent une fois seulement qu’on a remporté chaque mission de chaque Spider-Man. Alors, et alors seulement, vous aurez accès aux 4 suivantes, cela jusqu’à affronter Mysterio en personne dans la 13ème et dernière d’entre elles.



Spider Man Dimensions
Voilà le menu où vous devrez sélectionner votre mission.


Dès le départ, on nous impose donc une certaine linéarité et un cadre fixe. Si le cheminement a un semblant de variété puisqu’on est à chaque fois forcé d’y incarner un Spider-Man différent (j’y reviens dans le point suivant), il est néanmoins dommage de constater qu’au final la liberté du joueur est nulle ; il est impossible de parcourir le jeu comme on l’entend. En effet, hors de question de ne faire que les missions de Spider-Man Noir avant de vous attaquer aux autres, puisque vous ne pourrez toutes les débloquer qu’en jouant chacune des autres qui vous sont imposées. Quand on sait que chaque personnage incarne un gameplay différent, si l’un d’entre eux vous rebute il faudra vous y faire puisque pour progresser dans l’aventure, vous n’aurez pas d’autre choix que de le jouer quand même…




Des missions éclectiques… ou pas.


Cette première déception passée, le jeu peut commencer. Le grand attrait de SMD est son semblant d’éclectisme. Je vais expliquer mon qualificatif péjoratif, mais avant cela penchons-nous sur ce qui fait l’originalité et la variété du jeu. On pourrait diviser cet « éclectisme » en quatre points. Ainsi chaque mission a :

  • son Spider-Man propre et le gameplay qui l’accompagne
  • son type de mission
  • son super-vilain attitré et sa façon de combattre bien à lui
  • son univers graphique et son level design

Combinés différemment, ces quatre éléments font de chaque niveau une expérience de jeu unique.

Le premier gros point de gameplay de SMD est bien évidemment la possibilité d’incarner 4 Spider-Men différents. Chacun d’entre eux a son visuel propre et particulièrement fouillé. Par exemple, Ultimate est en cell-shading, et 2099 en 3D plus « classique » et lisse, ce qui donne un certain attrait supplémentaire. Il est très agréable d’avoir l’impression de jouer à des mini-jeux différents au sein d’un seul et même soft, pas seulement par le gameplay, mais surtout par l’esthétique. Le fait que chaque héros ait son ambiance visuelle propre et unique est ici utilisé à très bon escient.

Bien évidemment, ils ont aussi leur gameplay attribué :

  • Spider-Man Amazing : le plus classique d’entre tous, c’est celui que l’on peut s’imaginer et dont la jouabilité est très proche de celle des autres jeux de la licence. Il se balance dans les airs grâce à ses toiles et combat à force d’acrobaties et de blagues vaseuses. Sa jauge de vie ne se régénère pas, sauf quand il tue des ennemis et absorbe leur essence (Vous voyez Onimusha ? Pareil.). Ce sera le même fonctionnement pour 2099 et Ultimate.



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Spider-Man Amazing ; le Peter qu'on connaît Parker.


  • Spider-Man Noir : c’est le Sam Fisher du groupe. Il fait uniquement des missions d’infiltration et a des pouvoirs de « finish » lorsqu’il s’approche d’un ennemi dans l’ombre, exactement comme Batman dans Arkham Asylum. Sa jauge de vie est en fait une jauge de perception de l’ennemi. A la façon d’un Metal Gear, quand un ennemi vous aperçoit il déclenche une alarme qui ne se désactivera qu’une fois que vous aurez réussi à vous faire oublier. Cela fait, votre vie remontera à son maximum.



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Spider-Man Noir ; pour le coup, il porte plutôt bien son nom.


  • Spider-Man 2099 : c’est le plus bourrin de tous, avec des pouvoirs dignes de Matrix puisqu’il peut percevoir le temps au ralenti pour éviter les coups. Il doit ainsi manier une double jauge vie et de vision accélérée. Le gameplay de 2099 est beaucoup plus violent ; ça cogne dans tous les sens.



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Spider-Man 2099 ; le roi de la piste aux airs de Spawn.


  • Spider-Man Ultimate : avec son symbiote, il peut passer en mode furie et doit alors gérer une double jauge, comme son homologue du futur. Plus vous tapez, plus votre furie augmente. Une fois le mode activé, vous devenez bien plus puissant, mais pour un moment relativement court. Autant dire que c’est indispensable en cas de surnombre. Comme pour 2099, on sent qu’Ultimate dépend d’un gameplay beaucoup plus viral et rapide. En ce qui me concerne, c’est celui avec lequel j’ai pris le plus de plaisir à jouer. Et voir sa combinaison se déformer pour frapper ses ennemis est un vrai plaisir (maintenant vous savez de qui tient Bayonetta).



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Spider-Man Ultimate ; et non, ça n'est pas Venom.


Si Noir se résume à des missions d’infiltration où il faudra essayer de vous faufiler au mieux dans un long couloir jusqu’à dénicher le boss en se faisant le moins repérer, pour les trois autres Spider-Men la diversité des objectifs (bien qu’interchangeables) se résume tout de même facilement ; du dézinguage en règle, du sauvetage de civils, du saut de plateforme en plateforme, et quelques éléments interactifs à actionner par-ci par là. Voilà en gros ce que l’on demandera de vous avant que vous n’affrontiez le super-vilain qui détient votre fragment de Tablette.

Il faut quand même souligner les quelques phases de gameplay « uniques » qui ajoutent un peu de piment au cheminement et qui apparaissent sous la forme de mini-jeux intégrés à la trame de gameplay principale ; des scènes de chute libre avec Spider-Man 2099 n’allant pas sans rappeler Wipeout en passant par les courses-poursuite sur les échafaudages en pleine mer, ou encore par les étapes en QTE dignes d’un Punch-Out contre les boss, ces entractes ludiques ne vont pas sans ajouter un peu de piment et sont autant de clins d’œils qui font forcément plaisir aux gamers que nous sommes !



Spider Man Dimensions
On se croirait dans Wipeout, et pourtant vous jouez bien à Spider-Man !


Quoi qu’il arrive, on a tout de même vite fait le tour des objectifs proposés puisqu’ils se répètent d’un niveau à l’autre, bien que dans un level design différent. Autant dire qu’après mon troisième sauvetage de civil qui constituait toujours à aller pêcher une victime innocente à un point A pour la ramener à un point B, je commençais à me sentir moi-même la victime de l’histoire. Et le fait qu’il se fût d’abord agi d’un ingénieur, puis d’un ouvrier et enfin d’un new-yorkais n’a rien changé à mon expérience de jeu.

C‘est plutôt la combinaison des personnages à leurs objectifs de missions qui crée ce « semblant » d’éclectisme. En somme, si les objectifs sont souvent les mêmes, en les plaçant dans des univers et aux manettes d’un personnage différents, on cherche à vous donner l’impression de ne pas répéter sans cesse des scénarios semblables. Même si l’on se rend compte en creusant un peu que tout ça n’est qu’une façade, au final ça reste « suffisant » et l’aspect répétitif reste bien camouflé. Malgré cela ne cachons pas qu’au bout de la ixième mission de sauvetage de civil et d’infiltration, j’avoue que j’ai baissé les manettes en me disant qu’au final je m’apprêtais à refaire ce que j’avais déjà fait dans une mission précédente, mais avec un Spider-Man ou un contexte autre. Seul intérêt de répéter la chose ; le boss en fin de stage qui, lui, est unique.

En effet, chaque chapitre est doté de son super-vilain charismatique très différent d’une mission à l’autre, avec un univers et un level-design travaillé et réellement varié, ce qui étoffe véritablement l’aspect unique de chacune d’entre elle. Autant dire que les fans de l’univers seront ravis de retrouver 13 des bad guys les plus populaires de la licence. C’est « le » point fort du jeu. Chacun des boss a sa faiblesse qu’il faut comprendre afin de pouvoir l’exploiter et gagner le niveau. Pas un seul d(entre eux ne ressemble à l’autre, que ce soit par son background, sa personnalité ou le gameplay qui l’accompagne. Si l’on met de côté une IA proche de 0 (le boss répète sans arrêt les mêmes actions et une fois qu’on a compris le truc, il devient vraiment aisé de finir le chapitre), il reste plaisant de combattre chaque nouveau super-vilain puisqu’aucun ne ressemble au précédent. Et puis y’a pas à dire, mettre sa misère au Corbeau, au Fléau ou à Carnage, c’est du pur plaisir !



Spider Man Dimensions
Votre premier boss ; mettez-lui sa raclée comme dans Punch-Out !


Je termine avec l’autre grand plaisir que m’a procuré le soft ; les univers graphiques et les level-designs variés de chaque mission. A chacune d’entre elles on se retrouve propulsé dans un endroit totalement différent, à exception près de 2099 et de Noir qui au final sont toujours dans des environnements très semblables mais exploités sous des angles variés. Sinon, attendez-vous à voir de la jungle, des gratte-ciels, de la plateforme marine utilisée comme lieu de tournage d’un jeu de télé-réalité, de l’exploitation minière en plein désert, et j’en passe ! Chaque mission s’accompagne également de son lot d’ennemis qui lui est propre et qui varie du coup à chaque fois (ou presque). Bien qu’au final on distingue peu de types de monstres niveau gameplay, et que l’IA là-aussi soit proche de 0, la variété graphique suffit à elle-seule à donner une impression de diversité qui satisfera les joueurs hyper-actifs peu scrupuleux et en quête d’un fun simple mais à la façade agréable.




La collectionnite aigüe, vous connaissez ?


Comme tout bon jeu d’action qui se doit, et à la façon d’un God of War, dans SMD vous pouvez « personnaliser » vos personnages et les faire progresser en leur achetant de nouveaux pouvoirs ou en améliorant leurs capacités.

Ceux-ci ne se débloquent pas au fur et à mesure des niveaux du jeu, mais en fonction des trophées que vous gagnez. Ils sont cachés et vous ne savez pas exactement quels sont les objectifs à atteindre pour les remporter (ne vous inquiétez pas ça reste plutôt classique, comme par exemple « Rester plus de 5 secondes dans les airs »). Mais plus vous gagnez de ces trophées, et plus vous débloquez des améliorations pour vos personnages qu’il vous faudra alors acheter avec des points.

Pour les capitaliser il va vous falloir vous livrer à un exercice plutôt peu amusant, à savoir une course au loot. A vous de dénicher les petits emblèmes Spider-Man disséminés dans les niveaux pour vous constituer un fond qui vous permettra d’attribuer vos nouveaux pouvoirs. Cet aspect du gameplay nuit à l’immersion mais puisqu’on peut finir SMD sans véritablement nécessiter ces nouveaux pouvoirs, et qu’en plus si vous réussissez une mission dans les temps vous gagnez de points supplémentaires bonus en fin de niveau, le joueur ne souhaitant pas s’attarder à la chasse à l’emblème pourra s’épargner ce labeur.



Spider Man Dimensions
Voilà l'endroit où vous pourrez acheter le dernier super-pouvoir à la mode... Ou les costumes cachés !


Je suis toutefois certaine qu’une tranche du public trouvera satisfaction dans l’aspect « découverte » de ce choix de gameplay ; il faudra forcément fouiller les niveaux de fond en comble -et sûrement plusieurs fois- pour trouver tous les emblèmes ! Soyez rassurés, la plupart d’entre eux sont placés sur notre chemin et il est difficile de passer à côté ; sans se forcer à fouiner, donc, la progression des héros reste largement raisonnable.

Quant aux nouveaux pouvoirs à acquérir grâce à un système de points, on ne peut pas vraiment dire qu’ils changent l’expérience de jeu ou qu’ils permettent une véritable personnalisation de nos avatars. Hormis le fait qu’ils proposent des costumes supplémentaires, les aptitudes achetables sont plutôt facultatives pour le mode facile, voire normal, et apparaissent donc sans réelle utilité. J’imagine toutefois que les coups spéciaux et autres boosts de vie peuvent avoir leur importance en difficulté accrue.

Pour les gros fans de l’univers, à noter également toutes les biographies, figurines 3D, fonds d’écrans et autres artworks à débloquer au fur et à mesure de l’aventure. Ça fait toujours plaisir.




Un jeu soigné, mais pas trop.


Au niveau des choses que je regrette le plus et qui sont réellement venues gâcher mon plaisir de jeu, je ne peux pas ne pas évoquer les trop nombreux bugs ; problèmes de collision forçant à recommencer une mission, boss à l’IA défectueuse et level design parfois bancal sont autant de tâches qui nous empêchent d’admirer un tableau pourtant agréable à l’œil.

J’ai jeté l’éponge par deux fois à cause d’un bug de collision et d’un bug d’IA alors que j’en étais au combat final du niveau. Il m’est aussi arrivé d’avoir à faire à un boss fonçant tête baissée dans un mur au sommet duquel j’étais suspendue. Il n’y avait alors plus qu’à attendre qu’il enchaîne sa série d’attaques (répétées inlassablement à l’identique) avant de lui tomber dessus pour l’achever. Je vous laisse imaginer la grimace blasée sur mon visage De même, si certains boss ont une mécanique de jeu plaisante à découvrir (par exemple, j’ai beaucoup aimé mon combat contre Carnage), d’autres forcent à un gameplay frustrant loin d’être fun qui vous oblige, contre Kraven par exemple, à sauter de pilier en pilier pour esquiver ses attaques, et à attendre le moment propice pour lui fondre dessus. Au bout d’un quart d’heure de combat ça devient vite lassant d’appuyer à répétition sur la même gâchette, et la crampe digitale (et cérébrale) finit forcément par se faire ressentir…

Autre point fâcheux ; l’ambiance musicale reste très discrète, sûrement trop. Pour un jeu Marvel où justement on est en droit de s’attendre à une bande-son caractéristique, dynamique et kitsch, forcément la déception est là. En outre, pour ne pas me répéter, les doublages français sont d’une qualité très inégale ; agaçante chez certains personnages, très réussie chez d’autres. Je déplore surtout les « taunts » vocaux et phrases automatiques de nos héros ou de leurs ennemis qui se répètent beaucoup trop et qui nuisent eux aussi à l’immersion… pour ne pas dire qu’ils agacent franchement au bout de la 15è vanne identique balancée à tour de bras pendant la même mission.

Heureusement, l’ensemble de ces gros défauts sont bien camouflés par les autres qualités du soft. Résumons ; graphismes honnêtes et cell-shading fidèle à l’esprit comics, univers bien respecté, level design ludiquement appréciable (malgré les quelques hics mentionnés ci-avant), jouabilité agréable et à portée de tous, difficulté plutôt bien équilibrée, gameplay varié. Ce sont autant de points forts qui font que Spider-Man Dimensions reste un jeu amusant à découvrir.

Avec une petite dizaine d’heures de jeu, beaucoup plus si vous comptez trouver tous les emblèmes et remporter l’ensemble les trophées, SMD offre tout de même un repos bien mérité à cette licence vidéoludique souvent malmenée. Les phases de « vol » et de combat sont funs, les cut-scenes étoffent le background général du jeu (pourtant faible) et sont surtout autant de concessions plaisantes au fan service.

Pour conclure ce bilan en demi-teinte, je dirais que si vous êtes plutôt bon public et fan de Spider-Man, Dimensions saura vous satisfaire. Au contraire, si vous êtes exigent en matière de gameplay et ignorant de ce pan de l’univers Marvel, passez votre chemin. Si vous êtes un peu des deux ; essayez, vous pourriez être surpris !

La version de Spider-Man Dimensions ici testée est disponible sur PS3, Xbox 360 et Wii pour 50 à 60€ environ.



Images : JVCom

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1 Comment

  • Reply
    Ikkilerme
    24 Nov 2010 2:52

    J’ai entendu pas mal de bien du jeu, du moins pendant son développement, et il apparaît plutôt soigné dans l’ensemble, j’entend au niveau univers retranscris et fidélité graphique.
     
    Mais je ne suis pas assez fan de Spidy ( Mon Top 1 est et restera Iron Man même si les jeux ne lui font aucun honneur ), bien que m’étant récemment mis au comics, s’est apparitions sont toujours loufoques et accompagnés d’une casserole d’humour ( notamment dans les Avengers ou c’est Jouissif )

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