Dans Ton Cinéma 3

[DTC] Sorties de la semaine

Cette semaine, Clint Eastwood revient d’entre les morts !

Cécile de France fait aussi partie du casting !

Au-delà (Clint Eastwood)

Après Gran Torino et Invictus, Eastwood revient derrière (et devant, le coquin) la caméra nous livrer son dernier long-métrage ; Au-delà.

S’il reste dans le drame et dans le thriller, il penche cette fois-ci du côté du fantastique puisque le film aborde le sujet de la vie après la mort. Quand on sait que Steven Spielberg est le producteur exécutif, on s’en étonne moins !

Le pitch reprend l’histoire de trois personnes hantées par la mort ; George (Matt Damon) un médium américain, Marie (Cécile de France) une journaliste française confrontée à une expérience de mort imminente, et Marcus un jeune londonien qui vient de perdre son frère jumeau. Ces trois-là sont guidés par le même besoin de savoir ce qui se passe après le grand saut, et c’est ce qui va les réunir.

Les échos sont très bons, et j’avoue être toujours un peu curieuse des créations de ce monstre du cinéma. J’irai donc très certainement faire un tour dans les salles obscures pour me faire mon avis !

Petite anecdote ; si jamais vous trouviez la musique envoûtante, sachez que c’est aussi tonton Clint qui l’a faite ! Décidément, il aime le home-made 🙂


Site officiel

Sources et images via Allociné

Jeux Vidéo 4

Quand rien ne va, y’a GTA !


On poursuit le lundi avec cette vidéo complètement WTF !

Retenez bien ce nom : dot12321, car c’est celui du Dieu que vous allez vénérer pour les 3 prochaines minutes.

Ce fan de GTA IV s’est amusé à recoder la version pc de son jeu préféré pour faire en sorte que l’adhérence des pneus de tous les véhicules soit placée en valeur… négative ! Alors dit comme ça, ça ne vous évoque peut-être rien mais jetez un oeil à cette apologie du chaos complètement lolesque ; promis, ça (re)donne le sourire pour tout le reste de la journée !




Un gros merci à Sept qui m’a mise sur le tuyau !


Sociologeek 2

[Sociologeek] : Feed the geek inside

Sociologeek

Il y à peu de temps, j’avais a mes cotés une geekette des plus rare. Jolie, drôle, intelligente. La totale jvous jure. Mais mais mais mais, pour une raison qui m’échappe encore, il a fallu que son chemin diverge du mien, sans trop me demander mon avis. Bref that’s life. Le fait est que cette séparation m’a forcé à prendre soin de moi (parce que je le vaux bien)

Ma dulcinée savait cuisiner, contrairement à moi.


J’ai du donc, me refaire l’intégrale des Mange mon geek, avec l’excellent Mr Poulpe. Mais cela ne suffit point. Mon estomac n’étant point repus de riz au coca, il me fallait apprivoiser une nouvelle map dans ce grand MMORPG qu’est la vie : le supermarché.


Peuplée de PNJ inconnus avec un stuff bleu, cette map me faisait, il faut le dire, assez peur. Pourtant bien stuffé, avec mes baskets +10 agilité (pour me faufiler entre les allées), mon patalon +8 force (pour porter tous ces fameux loots) et mon t-shirt crade et son Fear qui tue, me permettant d’éloigner les filles, véritables PK ambulants. J’avais en plus dans ma besace moultes PO à dépenser afin de pourvoir à mes besoins (carnivores) de geek. Toute façon, un rôdeur lvl 21 (ans) ça peut que bien se passer.


Utilisant mon regard perçant, j’aperçois parmi les allées un ami fidèle s’approchant : « Hey mon ami, veux-tu te joindre a moi pour faire tes courses ? » Chose à laquelle je réponds : « Dégage, connard, je partage pas mes loots, je need tout, va pexer alone, grosbill de mes deux. »

Réalisant que cet ami ne me reparlera certainement jamais plus, je m’enfonce dans les méandres de la map, à la recherche de l’instance VIANDE. J’ai grand faim. En temps normal je me serais assis à une taverne américaine, beuglant « TAVERNIER ! JE NE SUIS POINT REPUS ! ». Mais là fallait que ça change.


Enfin l’entrée de cette foutu instance. Le PNJ stuffé bleu me confirme « Oui ici, c’est bel et bien le rayon boucherie ».

Ainsi voila comment s’appelait réellement cette instance : là Ray Hillion Bouk Cherry. J’avoue volontiers qu’un petit frisson a parcouru mon corps. Ce nom me faisait peur. Allais-je y croiser des boucs furieux ? Des cerises transgéniques ? Un pianiste aveugle ? Un quelconque risque de me faire téléporter en Bretagne ? (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hillion)


Je reprends mes esprits, bien décidé à aller fraguer du mob en veux tu en voila. Apres tout, je suis ici pour ma survie, et ça, ça n’a pas de prix. Je suis dans l’instance. Ca y est. Je peux sentir une certaine animosité autour de moi. Les gens me regardent. Ils ont peur. (Bon ok, j’avoue c’est un peu normal, barbe de 3 mois, t shirt crado cheveux de punk, pas lavé, mais j’ai une excuse, je me suis refais rapidement un petit Baldur’s gate qui a duré 2 ans.)


Je tourne encore et encore dans cette instance qui me fait peur. Eclairage au néon, digne des plus grands films d’horreur. J’avance doucement. Je saisis alors un gros quartier de viande. Quand je dis gros, c’est un quartier encore plus gros que le 15ème arrondissement de Paris.


La sortie


Enfin


Mais avant, je me devais de passer à la caisse. Franchement le système monétaire de ce MMO me déplait beaucoup ! Quand je vois les grosbill qui roulent en Mercedes, je me demande comment ils ont pu cheater comme ça sans être punit par un MJ.


Bref, je m’avance direction une PNJ toujours stuffée bleu (franchement les chara design sont dégueu). Je paye la demoiselle de mes PO si durement gagnés.


Vient l’affrontement final.


Certains l’appellent Robert. D’autres Rob Hert. Et il fait peur. Très. C’est le boss de l’instance. Et il faut à tout prix lui passer sur le corps pour sortir vivant de ce merdier.

Ne vous fiez pas a son badge d’agent de sécurité, il n’est pas là pour vous protéger, c’est un leurre ! C’est un boss jviens de vous le dire (non mais faut suivre là un peu quand même)

J’y cogne direct une mandale et le pauvre Rob Hert se retrouve a terre. Bon bah c’était facile. Je ramasse sur lui un sacré butin : Tazzer, matraque SM, tokiwolki. Je les revendrais bien à l’hôtel des ventes Hibe Hay.


Ne me reste plus qu’à rentrer tranquillement chez moi déguster ce magnifique quartier de viande que j’ai bien mérité. Apres tout, pour une fois que je sors, il me faut bien une récompense.


Seul problème quelques jours plus tard, j’ai eu la visite de quelques MJ, se nommant tous « Police Nationale ». Paraitrait que le boss de l’instance n’en était pas un.


Bof, va savoir…


VULCAIN !


Rodrigo

Cinéma

[Film] Arrietty le petit monde des Chapardeurs


Le Ghibli nouveau est là et c’est toujours un évènement en soi. Quoi de mieux pour commencer l’année que de se ruer dans les salles obscures pour le voir ?



Karigurashi no Arrietty, littéralement Arrietty qui vit en se faisant prêter des choses, traduit Arrietty le petit monde des Chapardeurs, est le dernier film d’animation du Studio Ghibli après Ponyo sur la falaise. Le studio japonais devant sa réputation au très grand Hayao Miyazaki nous honore environ tous les deux ans de l’une de ses nouvelles productions et c’est toujours avec beaucoup de curiosité qu’on les découvre. Arrietty le petit monde des Chapardeurs a été réalisé par Hiromasa Yonebayashi sur un scénario de Hayao Miyazaki, qui s’inspire du roman de fantasy pour enfants Les Chapardeurs, de Mary Norton.

Si vous vous demandez ce que sont les Chapardeurs, ne vous creusez pas les méninges trop longtemps. En effet, ces petites créatures ont déjà été transposées sur le petit et le grand écran ; vous les connaissez forcément. La version que vous connaissez le mieux est sûrement le dessin-animé Les Minipouss ! Mais il y a aussi eu un film sur le même sujet en 1997 avec John Goodman ; Le Petit Monde des Borrowers.

Maintenant vous savez ce que sont les Borrowers ; de petits humains de la taille d’une dizaine de centimètres vivant dans les murs de nos maisons et confectionnant leurs chez-eux avec des objets qu’ils viennent « chaparder » (d’où leur nom) chez les humains alors qu’ils ont le dos tourné.


La chambe d’Arrietty.


Arrietty est l’une d’entre eux et vit avec ses deux parents dans une maison d’apparence plutôt calme. Tous les jours, le père de la jeune Chapardeuse sort de leur petit foyer en quête de nourriture, ou d’objets pouvant améliorer leur quotidien. Mais un jour, deux évènements viennent bouleverser leur vie. D’abord, c’est la première fois qu’Arrietty va accompagner son père en séance de chapardage ; elle s’y est durement entraînée et attendait ce jour avec impatience. Ensuite, c’est l’arrivée d’un petit garçon du nom de Shô dans la maison qui va bousculer Arrietty ; en effet, dès son arrivée, il l’aperçoit dans le jardin.

Horreur ! L’une des premières règles des Chapardeurs est de ne jamais, jamais, JAMAIS se faire voir des humains qui sont leurs pires prédateurs, auquel cas ils se verraient dans l’obligation de déménager. Et déménager pour un Chapardeur est une catastrophe en soi car la confection d’un foyer prend énormément de temps et représente beaucoup de dangers. En effet, ils doivent toujours chaparder les objets en petite quantité pour faire en sorte que les humains ne se rendent pas compte de leur présence en leurs murs…

Toutefois, Arrietty est très curieuse envers Shô. Même si elle le craint énormément, elle sent que ce petit garçon n’est pas un humain comme les autres et qu’il ne représente peut-être pas le danger dont sa mère l’a toujours mise en garde. C’est autour de la rencontre entre le garçon malade et la petite chapardeuse intrépide que va naître une amitié et que va tourner l’histoire


Une fois de plus, le film de Ghibli s’oriente autour de l’amitié entre un enfant et une créature extraordinaire.


Je ne m’étalerai pas plus ; ce Ghibli est une véritable réussite. Le monde des Chapardeurs est retranscrit avec énormément de poésie visuelle ; les animateurs du Studio Ghibli ont pris un soin infini à recréer un monde à l’échelle de ces petites créatures. Les objets de notre quotidien apparaissent en taille gigantesque et le tout est rendu avec une minutie rare. Les reliefs de la tapisserie, les choix des objets, les coups de pinceau (ou de stylet) donnent vie à ce petit monde plus vrai que nature. Les décors fourmillent de détails ; de la faune riche du jardin en passant par l’intérieur de la maison des Chapardeurs et la retranscription de la maison où vit Shô en taille humaine, tout a été pensé et retranscrit avec beaucoup d’intelligence et de poésie, faisant de ce film un grand moment de sérénité.



  • La poésie, la sensibilité et l’humanisme qui se dégagent du film, autant scénaristiquement, qu’esthétiquement et auditivement parlant,
  • L’identité Ghibli unique, ici très bien représentée,
  • La beauté de l’animation et du dessin, et tous les détails visuels donnant une véritable cohérence à l’ensemble du film,
  • Le fait que les adultes prendront tout autant de plaisir à voir ce bijou que les enfants,
  • Ce studio d’animation traditionnelle qui arrive à faire la nique aux films de synthèse hyper médiatisés.



  • Heuuu… Non, je ne vois pas, vraiment !
  • Allez je fais un effort ; la légère petite mollesse aux trois quarts du film…



Arrietty le petit monde des Chapardeurs est visuellement magnifique et c’est un réel plaisir de redécouvrir notre monde depuis les yeux d’un Chapardeur.

Comme à son habitude, le Studio Ghibli nous ouvre la porte d’un monde merveilleux qui porte au rêve. Tout est plus vrai que nature, la beauté de l’animation traditionnelle ferait rougir n’importe quel long-métrage de synthèse 3D au budget survitaminé, la musique (faite par la harpiste française Cécile Corbel, cocorico !) transporte, les personnages sont attachants… Il n’est pas un doute, et Arrietty le petit monde des Chapardeurs le prouve une fois de plus ; les productions Ghibli ont une âme, et une personnalité unique que l’on ne retrouve qu’à travers leurs créations. Une très belle réussite de plus à voir au plus vite.




Kiss My Stirp 7

Kiss my stirp #3 : Achievement unlocked – 2011 G

Achievement unlocked : 2011 G

Par la magie du rythme bi-mensuel, je vous souhaite la bonne année avec 13 jours de retard.
Alors, pour me faire pardonner, le stirp de cette fois-ci contiendra une astuce galactique pour réussir vos bonnes résolutions. Car vous en avez des tonnes, hein ?

Astuce pour vos achievements de 2011

En tout cas, ça a marché pour moi en 2010. Mais je suis peut-être pas normal.
Et vous, ça vous motive ? On va tenter un truc : que ceux que ça intéresse fassent leur liste d’achievements 2011, et on se donne rendez-vous dans un an, voir si vous avez platiné/débloqué les 1000G de 2011.

Séries 5

De la bonne Came(lot) ?


L’histoire du Roi Arthur Pendragon fait certainement partie de celles les plus interprétées dans tous les domaines, et notamment le 7ème art. Alors quand j’apprends qu’une série se nommant Camelot va bientôt sortir dans les bacs, forcément la fada de légendes arthuriennes  qui sommeille en moi montre les crocs… Notamment après l’échec monumental du précédent Merlin sur le même média.

Avant d’aller plus loin, voilà le trailer tout frais qui fait le tour du net (avec une sublime musique de 30 Seconds To Mars, une fois de plus ♥) :






Cela va bientôt faire neuf mois que la nouvelle traîne sur le net, et s’égraine peu à peu de nouveaux indices. La première saison est produite par la chaîne Starz (qui s’était aussi chargée de Spartacus) et compte 10 épisodes. A n’en pas douter la série historique est un filon qui marche en ce moment ; toutes les boîtes de prod’ surfent sur la vague. On se rappelle forcément les cartons de Rome et des Tudors, mais aussi les gros échecs comme Robin des Bois… Il est donc évident qu’il faut trier le bon grain de l’ivraie… Camelot saura-t-il sortir son épingle du jeu ?

Plusieurs nouvelles réconfortantes peuvent déjà nous le faire croire. D’abord, le scénario se base sur « LE » livre de référence au sujet du Roi Arthur, à savoir Le Morte d’Arthur de Thomas Malory (c’est du vieux français, cqfd : le premier kévin qui me dit que je l’ai mal orthographié s’en prend une), une compilation de romans arthuriens datant du XVème siècle. Autant dire, donc, que les sources ne sont pas kikoulol.

En outre, Chris Albrecht (le président de Starz), s’est bien entouré pour ce projet puisque l’équipe de production est dirigée par Graham King et les patrons de The Tudors : Morgan O’Sullivan et Michael Hirst. Le scénario quant à lui a été remis entre les mains du scénariste principal de Torchwood : Chris Chibnall.

Ajoutez à tout cela que le tournage s’est déroulé dans les merveilleuses contrées de l’Irlande (au même endroit que pour The Tudors) pour se douter qu’on s’en prendra sûrement plein les mirettes niveau paysages. En outre, comme on peut le voir dans les premières images et le trailer, les costumes sont particulièrement soignés… un plaisir des yeux supplémentaires !

En ce qui concerne le casting, c’est sûrement ce qui me rend le plus sceptique pour l’instant. Si du côté des bonnes nouvelles on retrouve Joseph Fiennes dans le rôle de Merlin, j’avoue avoir été déconfite en apprenant la présence d’Eva Green dans la peau de Morgane (c’est d’ailleurs sa première fois à la télévision)… J’ai du mal à imaginer comment elle va réussir à mettre son petit côté catho-bien-pensant de côté pour jouer la sensuelle et machiavélique sorcière…



Ha bhein vous voyez je vous l'avais bien dit, s'pas pour rien qu'ils la mettent avec les bonnes soeurs !


Le Roi Arthur sera quant à lui incarné par Jamie Campbell Bower, et Guenièvre par Tamsin Egerton. J’avoue que pour ces deux-là j’ai un peu de mal à me projeter et que l’interprète d’Arthur me semble un peu fétiche et bien peu viril face à l’image que je me faisais du porteur d’Excalibur. Mais soit… Wait & see !



Vu ses bras de crevette, va-t-il savoir porter Excalibur ?


Claire Forlani et Peter Mooney viennent également fleurir le casting en tant qu’Igraine et Kay. Le Roi Lot d’Orcanie, mari de Morgause, est lui joué par James Purefoy, le perfide Marc-Antoine de la série Rome. Il incarnera donc une fois de plus un sombre et méchant personnage du petit écran !



Lot & Igraine.


Pour reprendre les termes des critiques, Camelot s’annonce comme étant une série « réaliste, violente et sexy« , à l’image des autres séries historiques à la mode ; j’espère de tout cœur que celle-ci saura tirer son épingle du jeu…

La diffusion commence le 1er avril prochain aux États-Unis, on ne va donc pas trop tarder à pouvoir se faire un avis !


Sources et images via Allociné


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[Loading] Gnat : Vocaloid, Hatsune Miku ou l’Apocalypse selon Sainte Nunuche


Bien que ce soit le premier [Loading] de Gnat, ça n’est pas la première fois qu’il nous inspire un WTFJAPAN en nous soufflant malicieusement les facéties des habitants du pays du soleil levant ! Quand il m’a parlé de Vocaloid une chose était sûre ; ça méritait plus qu’une simple news ! On ouvre grand les oreilles, parce que ça roske du poney, et je suis certaine que les amateurs de JPop vont faire dans leur froc.


Ce billet n’aurait pu être qu’un simple WTFJAPAN mais le sujet abordé mérite de plus amples explications pour les néophytes, dont je faisais partie il y a quelques semaines encore.
Commençons tout simplement par la petite vidéo qui m’a donné envie de présenter ce phénomène à Eskarina pour un WTFJ :




Les plus profanes ont sans doute été subjugués par cette foule déchaînée devant une star virtuelle et, qui plus est tout droit sortie d’un manga. Mais comment diable est-ce possible d’aduler une icône virtuelle ? penseraient sans doute les plus pieuses familles de France ! Et oui, c’est assez déroutant mais les japonais savent nous surprendre, le fameux effet Galapagos, mais passons. Et tentons de développer un peu ce phénomène que nous venons de découvrir.

La chanteuse virtuelle qui fait son show a pour identifiant Hatsune Miku qui signifie « Premier son du futur » . Jusque là pas de quoi en faire tout un plat me diront certains, ces petits malins de japonais ont pris un voiceCoder et ont déformé le chant d’une de leurs innombrables Pop-Idol pour avoir une voix un peu électronique puis ils ont animé un personnage sorti de nulle part mais au charac design remarquable afin de le projeter sur scène en même temps que la voix !
Que nenni braves gens ! Tous ceci n’est que préjugés et déductions attives.

Il me faut donc expliquer un peu plus en détails la génèse de ce phénomène. Tout d’abord, avant d’être une star virtuelle, Hatsune Miku et ses comparses sont nés de Vocaloid. Vocaloid est un logiciel crée par Yamaha avec l’aide d’une université espagnole. C’est un logiciel de synthèse vocale : on prend donc en entrées une partition, des paroles et le logiciel synthétise la chanson avec la voix sélectionnée qui a été généré à partir de la voix d’un chanteur humain. Le logiciel est présenté en 2003 et les premiers chanteurs vocaloid apparraissent en 2004. Le succès commercial est au rendez-vous notamment avec le premier vocaloid de Crypton Future Media : Meiko. En 2007 le logiciel évolue et devient Vocaloid 2 duquel naitra notamment Miku Hatsune (à partir de la voix de Fujita Saki), toujours produit par Crypton Future Media ou encore Gackpoid par Internet.co, Ltd dont la voix a été fournie par Gackt. Il y a aujourd’hui 7 entreprises produisant des Vocaloids, dont certains chantent en anglais, la majorité étant encore pour le moment en japonais bien évidemment.

En sachant maintenant qu’un logiciel de synthèse musicale est à l’origine de tout ça, on commence à imaginer sans peine que l’immensité des possibilités, combiné au succès du produit et donc à l’importance de la communauté vont aboutir à une production complètement énorme. Avec bien sûr du bon et du moins bon, mais en tout cas beaucoup de choses et sûrement pour tous les goûts, tout dépendra de l’utilisateur du programme. Notre star Miku devient donc bien plus que le simple avatar numérique d’une chanteuse en chair et en os, comme on l’imaginait dans un premier temps. Elle est le produit d’une communauté d’amateurs de J-pop à qui on a fourni un outil de création puissant et innovant. Toutes ces personnes ont donc par la qualité de leur travail contribué à faire de Miku ce que l’ont peut voir aujourd’hui.

Maintenant que nous en savons un peu plus, observons avec amusement les commentaires d’une professionnelle de la pop culture ayant fait, début Octobre, un bref sujet sur le concert live des vocaloid :




Hé oui mes amis ! Les Archanges de l’Apocalypse ! Les Cavaliers du Désespoirs ! Ces avatars de la chansons sont les sbires de notre fieffé René. Hatsune Miku, Megurine Luka annoncent le glas de notre ère musicale… J’espère que vous pouvez encore lire ces lignes, que vous n’avez jeté aucun objet contondant sur votre écran devant ce triste exemple de professionnalisme journalistique. Bon après tout pour un sujet d’une petite minute, pourquoi se casser le cul à appronfondir son sujet pour ne pas dire de conneries… au pire ça passera inaperçu, personne le saura. Et bah c’est raté !
Si vous avez bien regardé la première vidéo vous avez sans doute remarqué que dans le sujet de Tania, la chanteuse qu’elle présente comme étant Miku Hatsune ne l’est pas, en effet il s’agit de Megurine Luka une autre Vocaloid de Crypton.
Elle parle aussi d’un « hologramme 3D […] les gens sont devant, il y a un espèce de film projeté » pour faire genre c’est trop hyper virtuel le futur venu du Japon, malheureusement elle se mélange un peu les pinceaux car d’après ce que j’ai pu lire il n’y a là aucun hologramme en 3D, il s’agit plutôt comme le dit la seconde partie de son commentaire d’une projection sur un écran transparent. L’holographie étant un procédé utilisant les interférences entre un couple de faisceaux laser.
On peut voir l’écran transparent un peu mieux sur cette vidéo du même live :




Et oui c’est donc raté, ce n’est pas passé inaperçu pour la pauvre Tania qui a subi un lynchage international de la part des fans de vocaloid, dont on peut voir une partie dans la vidéo Youtube de son sujet, pour les plus curieux il y en a aussi par ici.

Atroce n’est ce pas ? Et elle n’est pas la seule à en prendre pour son grade les français en général se retrouvent couverts des clichés les plus communs…

Enfin bref, passons donc maintenant à quelques exemples de ce qui peut se faire de tout à fait sympathique dans l’univers des Vocaloids :




Cette première vidéo est l’occasion pour moi d’aborder succintement un autre point tout à fait étonnant de cet univers. Je veux bien sûr parler du logiciel MikuMikuDance sans doute utilisé dans la réalisation ce clip. Ce logiciel libre a été développé par Yu Higuchi et permet d’animer des modèles 3D des Vocaloids.

Pour le deuxième exemple j’ai envie de montrer une réalisation dans un autre registre musical et en anglais de bonne facture, c’est assez amusant on a vraiment l’impression d’entendre l’accent japonais en anglais :




Je vous laisse le soin de regarder d’autre vidéos de cette chanson, elle ne sont pas toutes aussi bien réussie. La dernière vidéo que j’ai envie de présenter aujourd’hui est pour moi très réussie techniquement, que ce soit au niveau de la musique ou au niveau du clip :




Et pour conclure en beauté, je pense qu’une petite présentation du 4ème Cavalier de L’Apocalypse selon Sainte Nunuche serait de bon goût. Il s’agit en réalité d’une autre utilisation du logiciel Vocaloid :




Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vocoder
http://en.wikipedia.org/wiki/Vocaloid
http://en.wikipedia.org/wiki/MikuMikuDance
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/hologramme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hologramme
http://www.youtube.com/
http://futurefrenzy.blog-idrac.com/
http://hachim0n.netne.net/
http://www.sankakucomplex.com/


Pour plus de Vocaloid :
http://www.nicovideo.jp/tag/VOCALOID
http://www.vocaloidotaku.net/index.php


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.