Séries 7

[Série] The Walking Dead


Depuis quelques jours c’est officiel, on sait quand et où sera diffusée la série The Walking Dead en France. Ce sera le dimanche en prime time sur Orange Ciné Choc, à partir du 20 mars ! Il est donc désormais temps pour moi de vous dire ce que j’ai pensé de cette série en 6 épisodes qui a fait un véritable carton aux States.


The Walking Dead


Ce qu’il faut savoir avant toute chose (au cas où on ne vous l’aurait pas assez rabâché sur KMG) c’est que The Walking Dead est l’adaptation du comics du même nom de Robert Kirkman. Elle développe une histoire d’invasion de zombies « classique » ; le monde a été ravagé par une épidémie qui a transformé la quasi-totalité de la population en morts-vivants… Les survivants restants se regroupent quant à eux pour tenter de faire face à cette situation apocalyptique.

Le héros est un policier du nom de Rick Grimes (interprété par Andrew Lincoln). Exactement comme dans 28 jours plus tard, il se rend compte de la situation apocalyptique en sortant d’un coma qui a été provoqué alors qu’il a reçu une balle sur le terrain. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, tout n’est que désolation. Il se confronte très vite aux premiers infectés et son premier réflexe est de rejoindre, en blouse d’hospitalisation, sa maison. Une fois qu’il y parvient, c’est le cauchemar ; il n’y a plus personne. Toutefois, tout porte à croire que sa femme Lori et son fils Carl s’en sont sorti en fuyant… et en le laissant derrière eux dans son lit d’hôpital. Dès lors, Rick n’aura plus qu’un but ; retrouver sa famille par tous les moyens. C’est ainsi qu’il décide de faire un détour par son poste de police pour se blinder d’armes avant de rejoindre la grande ville la plus proche où tous les survivants ont certainement été se réfugier : Atlanta.



Braiiiiiin !


Bien entendu, tout n’est pas aussi simple. Une fois arrivé à Atlanta, Rick déchante. La ville est ravagée, et apparemment l’armée n’a été d’aucune efficacité. Rapidement, il va faire la rencontre d’autres survivants et se faire aider d’eux. Bien entendu, il se rendra vite compte que le plus grand danger ne provient pas forcément de ceux auxquels on pourrait s’attendre… Parfois, l’Homme est bien plus cruel qu’un zombie assoiffé de chair fraîche.

Jusque là, l’adaptation télévisuelle du comics est plutôt fidèle et se tient, bien que j’aie trouvé le lancement de l’intrigue bien plus mou que dans le comics. C’est ensuite que ça se corse. En ce qui me concerne, j’avais lu les comics de Kirkman avant d’en regarder l’adaptation télé de Frank Darabont. Je pensais me retrouver avec une adaptation fidèle alors qu’en fait pas du tout ! En effet, la première chose à savoir pour les fans de l’oeuvre originale de Kirkman est que la série est une adaptation libre (très libre) du comic book ! Aussi, les lecteurs seront très certainement perturbés par les choix scénaristiques de Darabont qui diffèrent parfois grandement de l’histoire papier.


The Walking Dead


  • Les effets spéciaux,
  • La photographie,
  • L’OST.


The Walking Dead


  • Le casting
  • L’ensemble est bien plus fade que ce que l’on peut trouver dans le comics,
  • La fin de saison totalement… WTF ?!


The Walking Dead


En ce qui me concerne, la série The Walking Dead a été une déception au moins aussi énorme que le plaisir que j’ai eu en lisant les comics. Je pensais retrouver l’esprit de la version papier dans l’adaptation télévisuelle et ça n’a pas vraiment été le cas. Là où le comics est speed et trash, la série est lente et politiquement correcte. Là où le scénario du comics nous tient en haleine, celui de la version télévisuelle m’a tiré quelques bâillements et autres « WTF ?! ». Le rythme s’approche parfois du mou et s’épanche beaucoup plus sur les relations entre les personnages que dans le comics, où la problématique humaine est traitée de façon plus concise (du moins si on la compare à la version TV), mais intelligente. Autre énorme déception ; le casting. Là où certains personnages de Kirkman ont un putain de charisme, Darabont nous donne juste envie de leur coller des baffes… Les personnages de Shane et de Carol sont à mon avis les exemples les plus frappants des divergence entre les deux versions de The Walking Dead…

Toutefois, en suivant chacun de ces 6 épisodes de 40 minutes, j’ai toujours essayé de me mettre dans la peau de quelqu’un n’ayant jamais touché au comics. Et j’imagine que pour un fan de zombies ou de Romero, The Walking Dead sera très plaisant à voir. Malgré les défauts que j’ai précédemment cités et qui viennent d’une fan de la version papier, la série reste de bonne qualité. Ce qui marquera surtout les mémoires sera la qualité des effets spéciaux. Le maquillage des zombies est bluffant ! L’OST est aussi une belle surprise. Quant au rythme des épisodes, bien qu’il soit en dents de scie, il parvient à maintenir la curiosité du spectateur et le pousse à connaître la suite. The Walking Dead reste donc une série à voir pour les curieux, les fans de zombies, et pour les lecteurs de Kirkman qui voudront se faire leur propre avis. Je regrette toutefois amèrement que les deux épisodes terminant cette première saison aient été aussi médiocre au niveau du scénario. Cela a définitivement noirci le tableau que je m’étais fait de l’ensemble.

Quoi qu’il en soit, la série a eu un tel succès aux Etats-Unis sur la chaîne câblée américaine AMC (jusqu’à 6 millions de téléspectateurs) qu’une deuxième saison est déjà en cours. Je reste curieuse de savoir ce que cela donnera, et croise les doigts pour qu’elle soit plus respectueuse du comics, à mon avis bien en-deçà de la version télé !






Sociologeek 4

[Sociologeek] : Les Zombis

Sociologeek

C’est après avoir refait un nouveau joueur dans NBA 2K11, fait quelques matchs PES online, fumé l’équivalent d’une botte de foin en tabac, le tout écoutant l’album tonitruant de Beat Torrent, qu’il est vachement bien, et qu’il faut aller les voir en concert, que je me suis demandé sur quoi porterait ce nouveau billet d’humeur.


J’ai longuement réfléchit sur le sujet, sur l’angle d’attaque, sur la trame, le développement, bref jme suis creusé le cerveau.

Creusé le cerveau ? Creusé le cerveau ? Non mais attendez, creusé le cerveau ?

Mais bon sang c’est bien sur ! Qui a un cerveau bien creusé, bien vide ?

Nos amis les zombis !


« Je vais mettre une belle citation de zombi en introduction de ce billet d’humeur tiens » (l’auteur de cet article)


« zghfghzgfzhghzgfhbaaaaaaaaaaaaaaaarg » (le zombi en question)


Que nous dit Wikipedia à propos de nos zamis les zomb ?

« Un zombie, ou zombi, est un mort-vivant, notamment dans la mythologie Vaudou et les mondes imaginaires. »


Houuuuu mondes imaginaires, ça fait peur franchement ! Et je me suis demandé. Et si nos amis zombis débarquaient ? Je sais pas moi, ils seraient venus en vacances en France, parce qu’après tout, la France, c’est cool pour le tourisme, y’a des beaux trucs a voir, Paris, la Tour Effeil, l’Arc de triomphe, les Champs, y’a aussi Lyon qu’est sympa, là fête des lumières et tout ce tintouin. Bref en plus y’a du monde dans ces villes là, donc de quoi bouffer un sacré bout de temps


Et c’est là que je serais content. Sur ce dernier point : y’a beaucoup de monde dans ces villes ! Bah ouais après tout nous ne sommes que des plateaux repas sur pattes pour nos amis. Et bin chez moi ils n’y fouteraient pas les pieds. Y’a personne ici.

Pourquoi ?

Bah disons que l’Auvergne, c’est l’Auvergne quoi !


J’ai fait 2 ans d’études à Paris avant de revenir dans mon Auvergne natale. Je peux vous dire que ça n’a rien a voir, ça c’est certain. Mais je suis pas ici pour enfoncer des portes ouvertes pour montrer les différences entre 2 villes qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre.


Ce qui est cool à Clermont Ferrand, c’est que les zombs n’y mettraient pas les pieds, car primo, la bouffe y est awsome, à quoi bon bouffer alors des humains ? Aucun intérêt. En plus niveau tourisme t’as assez vite fait le tour, la place de Jaude et ses bars, Gaillard et ses bars, St Alyre et ses bars, la copé et ses afterworks, le B-Complex (Discotheque + Bowling) bon pour les gamines de 14 ans à la recherche d’action et d’aventures, et tout ça c’est pas folichon.


Mais après tout, il faut bien que les autres subsistent. Bah oui franchement, faut se serrer les coudes !


–    Premier conseil donc pour survivre à une vague de zombis venus vous déchiqueter la tête : souriez

Bin oui réfléchissez, nous les geekous on a joué à Dead Rising ou Left 4 Dead ! Si vous n’y avez pas joué, vous avez certainement touché de vos doigts experts un certain Zombie Revenge sur Dreamcast, ou tout autre beat them all zombi que je ne connaîtrais pas.

Donc vous avez déjà une longueur d’avance sur les Kevin, Jessica et Vanessa qui peuplent ce bas monde (quoique eux ont l’avantage d’avoir la cervelle bien vide, et c’est pas du premier choix pour un zombi)


–          Deuxième conseil : Groupez.

Bin ouais franchement vous le savez bien, que ce soit dans les MMO, ou tout autre jeu coop, groupez vous, vous serez plus efficace.


–          Troisième conseil : Ne campez pas !

Vous êtes pas dans CSS franchement, ils seront nombreux, très nombreux (environ 1 zomb par m²) ça ne sert a rien de vous planquer, profitez surtout du conseil no 4


–          Quatrième conseil : Courez !

Matez vous Forest Gump si vous ne savez pas comment faire, mais restez pas sur place en vous disant : « Hooo mais qu’il est kawaii ce petit zombi bébé ! » Cherchez pas, il est peut être bébé, mais il sait ce qu’il veut, et ce qu’il veut c’est votre cerveau, bande d’ignares.


–          Cinquième conseil : Avant le fight, la préparation !

Qui ne se prépare pas avant un raid dans wow ? On ne le répétera jamais assez les enfants, la préparation c’est pri-mor-dial. Donc pour vous préparer face aux zomb, allez faire un tour ici ça roxx du poney è http://www.zombiesurvivalwiki.com/?t=anon


–          Sixième et dernier conseil : Apprenez à voler

Ça reste le conseil qui tue quand même : les zombis, ça vole pas. Donc apprenez à voler.


VULCAIN !


Rodrigo

BAD 1

[BAD] Episode #30

Et c’est parti pour ce trentième épisode de votre podcast préféré sur l’actualité BD, comics et manga : BAD !

Dans cet épisode présenté par Boidin et son jumeau maléfique on trouvera :

  • du Steve Estatof,
  • du Animal Lecteur (Libon & Salma) ,
  • du Bigger Than Life ,
  • et une interview d’Agnès Maupré !

Voici sans plus attendre ce BAD #30 :

Vous avez aimé ? Filez vite sur la fanpage Facebook de BAD !

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

Dans Ton Cinéma 3

[DTC] Sorties de la semaine

Cette semaine, Clint Eastwood revient d’entre les morts !

Cécile de France fait aussi partie du casting !

Au-delà (Clint Eastwood)

Après Gran Torino et Invictus, Eastwood revient derrière (et devant, le coquin) la caméra nous livrer son dernier long-métrage ; Au-delà.

S’il reste dans le drame et dans le thriller, il penche cette fois-ci du côté du fantastique puisque le film aborde le sujet de la vie après la mort. Quand on sait que Steven Spielberg est le producteur exécutif, on s’en étonne moins !

Le pitch reprend l’histoire de trois personnes hantées par la mort ; George (Matt Damon) un médium américain, Marie (Cécile de France) une journaliste française confrontée à une expérience de mort imminente, et Marcus un jeune londonien qui vient de perdre son frère jumeau. Ces trois-là sont guidés par le même besoin de savoir ce qui se passe après le grand saut, et c’est ce qui va les réunir.

Les échos sont très bons, et j’avoue être toujours un peu curieuse des créations de ce monstre du cinéma. J’irai donc très certainement faire un tour dans les salles obscures pour me faire mon avis !

Petite anecdote ; si jamais vous trouviez la musique envoûtante, sachez que c’est aussi tonton Clint qui l’a faite ! Décidément, il aime le home-made 🙂


Site officiel

Sources et images via Allociné

Jeux Vidéo 4

Quand rien ne va, y’a GTA !


On poursuit le lundi avec cette vidéo complètement WTF !

Retenez bien ce nom : dot12321, car c’est celui du Dieu que vous allez vénérer pour les 3 prochaines minutes.

Ce fan de GTA IV s’est amusé à recoder la version pc de son jeu préféré pour faire en sorte que l’adhérence des pneus de tous les véhicules soit placée en valeur… négative ! Alors dit comme ça, ça ne vous évoque peut-être rien mais jetez un oeil à cette apologie du chaos complètement lolesque ; promis, ça (re)donne le sourire pour tout le reste de la journée !




Un gros merci à Sept qui m’a mise sur le tuyau !


Sociologeek 2

[Sociologeek] : Feed the geek inside

Sociologeek

Il y à peu de temps, j’avais a mes cotés une geekette des plus rare. Jolie, drôle, intelligente. La totale jvous jure. Mais mais mais mais, pour une raison qui m’échappe encore, il a fallu que son chemin diverge du mien, sans trop me demander mon avis. Bref that’s life. Le fait est que cette séparation m’a forcé à prendre soin de moi (parce que je le vaux bien)

Ma dulcinée savait cuisiner, contrairement à moi.


J’ai du donc, me refaire l’intégrale des Mange mon geek, avec l’excellent Mr Poulpe. Mais cela ne suffit point. Mon estomac n’étant point repus de riz au coca, il me fallait apprivoiser une nouvelle map dans ce grand MMORPG qu’est la vie : le supermarché.


Peuplée de PNJ inconnus avec un stuff bleu, cette map me faisait, il faut le dire, assez peur. Pourtant bien stuffé, avec mes baskets +10 agilité (pour me faufiler entre les allées), mon patalon +8 force (pour porter tous ces fameux loots) et mon t-shirt crade et son Fear qui tue, me permettant d’éloigner les filles, véritables PK ambulants. J’avais en plus dans ma besace moultes PO à dépenser afin de pourvoir à mes besoins (carnivores) de geek. Toute façon, un rôdeur lvl 21 (ans) ça peut que bien se passer.


Utilisant mon regard perçant, j’aperçois parmi les allées un ami fidèle s’approchant : « Hey mon ami, veux-tu te joindre a moi pour faire tes courses ? » Chose à laquelle je réponds : « Dégage, connard, je partage pas mes loots, je need tout, va pexer alone, grosbill de mes deux. »

Réalisant que cet ami ne me reparlera certainement jamais plus, je m’enfonce dans les méandres de la map, à la recherche de l’instance VIANDE. J’ai grand faim. En temps normal je me serais assis à une taverne américaine, beuglant « TAVERNIER ! JE NE SUIS POINT REPUS ! ». Mais là fallait que ça change.


Enfin l’entrée de cette foutu instance. Le PNJ stuffé bleu me confirme « Oui ici, c’est bel et bien le rayon boucherie ».

Ainsi voila comment s’appelait réellement cette instance : là Ray Hillion Bouk Cherry. J’avoue volontiers qu’un petit frisson a parcouru mon corps. Ce nom me faisait peur. Allais-je y croiser des boucs furieux ? Des cerises transgéniques ? Un pianiste aveugle ? Un quelconque risque de me faire téléporter en Bretagne ? (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hillion)


Je reprends mes esprits, bien décidé à aller fraguer du mob en veux tu en voila. Apres tout, je suis ici pour ma survie, et ça, ça n’a pas de prix. Je suis dans l’instance. Ca y est. Je peux sentir une certaine animosité autour de moi. Les gens me regardent. Ils ont peur. (Bon ok, j’avoue c’est un peu normal, barbe de 3 mois, t shirt crado cheveux de punk, pas lavé, mais j’ai une excuse, je me suis refais rapidement un petit Baldur’s gate qui a duré 2 ans.)


Je tourne encore et encore dans cette instance qui me fait peur. Eclairage au néon, digne des plus grands films d’horreur. J’avance doucement. Je saisis alors un gros quartier de viande. Quand je dis gros, c’est un quartier encore plus gros que le 15ème arrondissement de Paris.


La sortie


Enfin


Mais avant, je me devais de passer à la caisse. Franchement le système monétaire de ce MMO me déplait beaucoup ! Quand je vois les grosbill qui roulent en Mercedes, je me demande comment ils ont pu cheater comme ça sans être punit par un MJ.


Bref, je m’avance direction une PNJ toujours stuffée bleu (franchement les chara design sont dégueu). Je paye la demoiselle de mes PO si durement gagnés.


Vient l’affrontement final.


Certains l’appellent Robert. D’autres Rob Hert. Et il fait peur. Très. C’est le boss de l’instance. Et il faut à tout prix lui passer sur le corps pour sortir vivant de ce merdier.

Ne vous fiez pas a son badge d’agent de sécurité, il n’est pas là pour vous protéger, c’est un leurre ! C’est un boss jviens de vous le dire (non mais faut suivre là un peu quand même)

J’y cogne direct une mandale et le pauvre Rob Hert se retrouve a terre. Bon bah c’était facile. Je ramasse sur lui un sacré butin : Tazzer, matraque SM, tokiwolki. Je les revendrais bien à l’hôtel des ventes Hibe Hay.


Ne me reste plus qu’à rentrer tranquillement chez moi déguster ce magnifique quartier de viande que j’ai bien mérité. Apres tout, pour une fois que je sors, il me faut bien une récompense.


Seul problème quelques jours plus tard, j’ai eu la visite de quelques MJ, se nommant tous « Police Nationale ». Paraitrait que le boss de l’instance n’en était pas un.


Bof, va savoir…


VULCAIN !


Rodrigo

Cinéma

[Film] Arrietty le petit monde des Chapardeurs


Le Ghibli nouveau est là et c’est toujours un évènement en soi. Quoi de mieux pour commencer l’année que de se ruer dans les salles obscures pour le voir ?



Karigurashi no Arrietty, littéralement Arrietty qui vit en se faisant prêter des choses, traduit Arrietty le petit monde des Chapardeurs, est le dernier film d’animation du Studio Ghibli après Ponyo sur la falaise. Le studio japonais devant sa réputation au très grand Hayao Miyazaki nous honore environ tous les deux ans de l’une de ses nouvelles productions et c’est toujours avec beaucoup de curiosité qu’on les découvre. Arrietty le petit monde des Chapardeurs a été réalisé par Hiromasa Yonebayashi sur un scénario de Hayao Miyazaki, qui s’inspire du roman de fantasy pour enfants Les Chapardeurs, de Mary Norton.

Si vous vous demandez ce que sont les Chapardeurs, ne vous creusez pas les méninges trop longtemps. En effet, ces petites créatures ont déjà été transposées sur le petit et le grand écran ; vous les connaissez forcément. La version que vous connaissez le mieux est sûrement le dessin-animé Les Minipouss ! Mais il y a aussi eu un film sur le même sujet en 1997 avec John Goodman ; Le Petit Monde des Borrowers.

Maintenant vous savez ce que sont les Borrowers ; de petits humains de la taille d’une dizaine de centimètres vivant dans les murs de nos maisons et confectionnant leurs chez-eux avec des objets qu’ils viennent « chaparder » (d’où leur nom) chez les humains alors qu’ils ont le dos tourné.


La chambe d’Arrietty.


Arrietty est l’une d’entre eux et vit avec ses deux parents dans une maison d’apparence plutôt calme. Tous les jours, le père de la jeune Chapardeuse sort de leur petit foyer en quête de nourriture, ou d’objets pouvant améliorer leur quotidien. Mais un jour, deux évènements viennent bouleverser leur vie. D’abord, c’est la première fois qu’Arrietty va accompagner son père en séance de chapardage ; elle s’y est durement entraînée et attendait ce jour avec impatience. Ensuite, c’est l’arrivée d’un petit garçon du nom de Shô dans la maison qui va bousculer Arrietty ; en effet, dès son arrivée, il l’aperçoit dans le jardin.

Horreur ! L’une des premières règles des Chapardeurs est de ne jamais, jamais, JAMAIS se faire voir des humains qui sont leurs pires prédateurs, auquel cas ils se verraient dans l’obligation de déménager. Et déménager pour un Chapardeur est une catastrophe en soi car la confection d’un foyer prend énormément de temps et représente beaucoup de dangers. En effet, ils doivent toujours chaparder les objets en petite quantité pour faire en sorte que les humains ne se rendent pas compte de leur présence en leurs murs…

Toutefois, Arrietty est très curieuse envers Shô. Même si elle le craint énormément, elle sent que ce petit garçon n’est pas un humain comme les autres et qu’il ne représente peut-être pas le danger dont sa mère l’a toujours mise en garde. C’est autour de la rencontre entre le garçon malade et la petite chapardeuse intrépide que va naître une amitié et que va tourner l’histoire


Une fois de plus, le film de Ghibli s’oriente autour de l’amitié entre un enfant et une créature extraordinaire.


Je ne m’étalerai pas plus ; ce Ghibli est une véritable réussite. Le monde des Chapardeurs est retranscrit avec énormément de poésie visuelle ; les animateurs du Studio Ghibli ont pris un soin infini à recréer un monde à l’échelle de ces petites créatures. Les objets de notre quotidien apparaissent en taille gigantesque et le tout est rendu avec une minutie rare. Les reliefs de la tapisserie, les choix des objets, les coups de pinceau (ou de stylet) donnent vie à ce petit monde plus vrai que nature. Les décors fourmillent de détails ; de la faune riche du jardin en passant par l’intérieur de la maison des Chapardeurs et la retranscription de la maison où vit Shô en taille humaine, tout a été pensé et retranscrit avec beaucoup d’intelligence et de poésie, faisant de ce film un grand moment de sérénité.



  • La poésie, la sensibilité et l’humanisme qui se dégagent du film, autant scénaristiquement, qu’esthétiquement et auditivement parlant,
  • L’identité Ghibli unique, ici très bien représentée,
  • La beauté de l’animation et du dessin, et tous les détails visuels donnant une véritable cohérence à l’ensemble du film,
  • Le fait que les adultes prendront tout autant de plaisir à voir ce bijou que les enfants,
  • Ce studio d’animation traditionnelle qui arrive à faire la nique aux films de synthèse hyper médiatisés.



  • Heuuu… Non, je ne vois pas, vraiment !
  • Allez je fais un effort ; la légère petite mollesse aux trois quarts du film…



Arrietty le petit monde des Chapardeurs est visuellement magnifique et c’est un réel plaisir de redécouvrir notre monde depuis les yeux d’un Chapardeur.

Comme à son habitude, le Studio Ghibli nous ouvre la porte d’un monde merveilleux qui porte au rêve. Tout est plus vrai que nature, la beauté de l’animation traditionnelle ferait rougir n’importe quel long-métrage de synthèse 3D au budget survitaminé, la musique (faite par la harpiste française Cécile Corbel, cocorico !) transporte, les personnages sont attachants… Il n’est pas un doute, et Arrietty le petit monde des Chapardeurs le prouve une fois de plus ; les productions Ghibli ont une âme, et une personnalité unique que l’on ne retrouve qu’à travers leurs créations. Une très belle réussite de plus à voir au plus vite.