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[Compte-rendu] Paris Games Week 2012

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Du 31 octobre au 4 novembre s’est déroulée la Paris Games Week, et Kiss My Geek y était ! Cet article sera divisé en deux parties : mes impressions, sur la semaine, puis celles de Chase, dont le séjour fut bien plus court.

Koroeskohr Koroeskohr :

J’ai eu la chance d’avoir le temps d’aller à la préouverture blogueur le mardi soir, où nous avions la possibilité de tout essayer sans la foule entre nous et les jeux. Je vous donne un avant-goût : j’ai très vite fait le tour.

Peu de stands ont d’ailleurs attiré ma curiosité, beaucoup de titres présentés étaient déjà sortis, comme Sleeping Dogs ou Assassin’s Creed 3, ils n’avaient pas trop leur place sur ce salon.

Première déception : sur le stand Square Enix, malgré les superbes figurines présentées dans les vitrines, les artworks de chacun des Final Fantasy pour l’anniversaire de la saga et le staff très sympathique, on a buté sur le fait que les grandes affiches Tomb Raider n’étaient qu’un vaste mensonge. Pas de démo jouable, juste des démos de gameplay sur écran géant sur des séquences complètement distinguables dans les trailers.

J’ai profité de ma présence sur le stand Square Enix pour tester Hitman : Absolution. J’ai été désagréablement surpris par la linéarité du jeu, tout du moins dans les 20 minutes de démo que j’ai pu faire. Je n’ai à vrai dire pas trouvé beaucoup d’intérêt au jeu.

Après ça, je me suis dirigé vers le stand de la Wii U, j’avais déjà joué à la plupart des jeux en juin dernier (voir l’article)

Peu de nouveautés, juste une démo jouable de Darksiders II, ainsi que du nouveau Ninja Gaiden, que j’ai testé : c’est magnifique. La difficulté est toujours au rendez-vous (j’en ai chié), des combos longs, beaux à voir, une rapidité d’exécution étonnante, la qualité est là. Je n’ai par contre pas pu jouer à Darksiders II, mais de ce que j’en ai vu, c’est beau et fluide.

Petit changement pour Project P-100, qui s’appelle désormais The Wonderful 101, mais sinon je vous invite à lire ce que j’en ai dit sur l’article linké ci-dessus, aucun changement.

Ensuite, God Of War : Ascension. M’étant arrêté à la PS1 du côté de chez Sony, je n’avais jamais joué à un opus de la licence : j’ai été surpris par la fluidité du gameplay, la grande vivacité du jeu, et puis les bons Beat’em All ne sont pas monnaie courante, ça m’a bien plu. Je ne saurais par contre pas vous le comparer avec les anciens…

Et voilà. J’ai déjà fait le tour des jeux présentés, c’est dire à quel point ce salon ne mérite pas son nom.

Je ne parlerai pas des conférences, puisqu’il n’y en avait pas, simplement remplacées par des showcases de Lâam et de Mozart l’Opéra Rock (et Big Ali, qui est devenu Slim Ali depuis la dernière fois qu’il s’est montré) sur la scène de l’ESWC que j’ai évitée comme la peste. C’est pour ça que je me suis isolé pour le reste de la semaine sur le stand ASUS qui hébergeait le tournoi ESL de League Of Legends, magnifiquement gagné par Fnatic.mix. Si vous avez suivi le stream vendredi, il se peut que vous m’ayez vu gagner une GTX680 😀

Un compte-rendu plutôt court pour un salon dont le contenu s’approche à peu de choses près du néant, on s’est donc retrouvé avec une Paris Games Week 2011 v2 qui m’a fortement déçu malgré l’effort qui a été fait pour ENFIN laisser du passage entre les stands, on respirait enfin.

Je laisse maintenant la parole à Chase qui va vous exposer ses ressentis sur le salon !

Chase Chase :

Deuxième édition pour moi que ce Paris Games Week 2012. Après un salon en demi-teinte l’an dernier, je me suis tout même laissé tenter par celui de cette année. A la vue des jeux présentés, on pouvait s’attendre à quelque chose à la hauteur, et pourtant, ce fut loin d’être le cas.

Bien sûr, les stands avaient de la gueule, du moins de l’extérieur parce que si vous vouliez y entrer et tester n’importe quel jeu, il vous fallait en moyenne 2 heures d’attente. En soit, ça ne poserait pas vraiment de problème si c’était le cas uniquement des gros hits qui sortent l’année prochaine,mais c’était la même pour les jeux qui sortent dans les semaines à venir, et même pour ceux déjà sortis. Un comble. Donc premier point négatif, pas assez de bornes pour tester.

Deuxième point négatif, la taille du salon. En comparaison aux autres événements du genre, le Paris Games Week fait bien pâle figure. Il me semblait d’ailleurs que l’espace alloué aux jeux était plus petit que celui de l’an dernier. Il m’est d’avis que c’est plutôt dans le sens inverse que ça doit aller, mais bon… Ajoutez à ça un nombre de goodies donnés aux visiteurs en chute libre, énormément de bruit sur les stands (c’est à celui qui braillera le plus fort pour rameuter du monde) et du monde, excessivement de monde. Pour vous frayer un chemin, apprenez à jouer des coudes, c’est comme ça que ça marche là-bas.

Bien entendu, tout n’était pas si noir et j’ai quand même pu poser la main sur certains jeux. La WiiU qui était en quelque sorte l’attraction du salon (non, ce n’était pas Black Ops 2 et ses 4h d’attente) était fort bien représentée et j’ai pu prendre mon pied sur l’excellent Rayman Legends à venir l’an prochain ou encore Tekken Tag Tournament 2 qui se manie plutôt bien à la mablette (avec laWiimote, c’est une autre histoire).

L’ESWC m’a paru d’avantage mis en avant que l’an dernier et j’ai pu assister à des matchs d’anthologie de CS:GO, un vrai régal. Concernant les jeux indé, ils étaient encore une fois sous-représentés, mais bien là, c’est déjà ça !

Alors voilà, une édition 2012 du Paris Games Week qui tire plus vers le négatif qu’autre chose. Messieurs, quand on se vante d’avoir rameuté 212 000 visiteurs lors du salon, on devrait plutôt penser à augmenter sa taille ainsi que le nombre de bornes, le souvenir des visiteurs ne se résumera pas alors qu’à de nombreuses heures d’attente.

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