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[Test] Bioshock Infinite

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La licence Bioshock a toujours ravi les joueurs grâce à la qualité du scénario, de l’ambiance et du gameplay. Irrational Games remet ça avec Bioshock Infinite, le nouveau bijou sorti mardi dernier sur PS3, Xbox 360 et PC. Dis nous tout, Koro, il est bien ?


Avant-propos

Je tiens à signaler que je n’ai pas joué aux précédents Bioshock (honte à moi, je sais). Je connais leurs histoires et mécaniques malgré tout, vous aurez donc le point de vue d’un bonhomme qui découvre la licence. Pas de comparaisons, donc. Toutes les images illustrant l’article sont des images tirées du jeu même, prises par moi, en qualité élevée. Le spoil sera inexistant.

Un scénario DES ENFERS

Bioshock Infinite, à l’instar de ses prédécesseurs, restera mémorable grâce à son scénario. L’univers est extrêmement complet et bien construit, articulé autour de la trame principale de l’histoire, et complété comme dans les précédents par des extraits audio, les Voxophones, qui viendront vous apporter des informations complémentaires sur l’histoire.

Vous incarnez donc Booker DeWitt, envoyé sur Columbia, une ville flottante dans le ciel, afin de ramener Elizabeth, une mystérieuse jeune femme, dans le but d’éponger vos dettes. Vous découvrirez alors qu’elle n’est pas une fille comme les autres.

Elisabeth Bioshock Infinite
Elisabeth nous accueille

Il est relativement peu aisé de vous exposer à quel point le scénario est géant sans lancer du spoil à la pelle, mais quelques points importants ressortent tout de même : tout d’abord, le scénario va crescendo. Le début vous troublera, la compréhension ne sera pas spontanée et il vous faudra attendre la suite afin que tout se mette en place. On en vient ainsi au point suivant, puisque de très nombreuses questions se posent dès les premières scènes et d’autres encore viendront s’ajouter au cours de l’histoire, pour ne recevoir leurs réponses qu’à la fin du jeu. Le suspense est conservé pendant toute l’aventure et vous tiendra en haleine pendant au minimum 8h si vous êtes un rapide, jusqu’à 12h si vous vous arrêtez pour regarder le paysage et récupérer tous les éléments cachés.

 

Un character design hors du commun

Elisabeth surprise

Ce jeu m’a impressionné par son scénario, mais également par le charisme infini de ses personnages. Je suis tombé amoureux d’Elizabeth dans sa façon d’être, ses expressions, son allure, qui en font un personnage vraiment réussi et mémorable. Elizabeth est surprenante. On ne pourra jamais réellement s’attendre à ses réactions, d’autant plus qu’elle évoluera au fur et à mesure de l’aventure. Les épreuves à endurer aux côtés de Booker en feront une femme différente et de plus en plus intéressante. Elizabeth est marquante, peu de personnages dans le jeu vidéo ont un caractère aussi bien défini, des émotions aussi bien retranscrites, un design aussi parfait, un décolleté aussi grand, bref, une unité parfaite. Elizabeth est LE point fort de ce jeu, sans hésitation.

Booker DeWitt est le personnage que l’on incarne. Je l’ai personnellement trouvé un peu vide à côté d’Elizabeth, bien que son histoire soit la composante majeure du scénario. Ancien membre d’une force de répression servant autrefois à contenir les grèves, Booker est devenu détective privé. On aurait aimé un personnage plus existant, il manque éminemment de vie et de sentiments, ce n’est qu’un proton dans le scénario autour duquel tourne l’océan d’électrons intéressants.
Booker DeWitt

Songbird et Elizabeth
Songbird est un « personnage » qui mérite également beaucoup d’attention. Son rôle est assez peu défini dans le jeu, mais il reviendra quelques fois au cours de l’aventure en apportant à chaque fois sa dose d’adrénaline. Mention spéciale au sifflet avec lequel il est contrôlé, qui possède un son juste magnifique. Sa relation avec Elizabeth est riche. Il est à la fois son protecteur et son geôlier, et fonctionne grâce à des mélodies. J’ai beaucoup aimé cette originalité, d’autant plus qu’il faut avouer que le volatile a quand même un sacré charisme.

De très nombreux autres personnages viennent parsemer l’histoire, bien entendu, mais j’estime qu’en parler donnerait trop d’informations sur le scénario, ainsi vous dirais-je simplement que Bioshock Infinite mérite un prix pour son character design.

Des graphismes ahurissants

Je vous en avais déjà parlé dans mon compte-rendu de la présentation presse du jeu, je me répéterai autant de fois que nécessaire : ce jeu est beau ! Les couleurs passent du vif, éclatant, puissant au sombre, pâle et angoissant le tout dans un cadre sublime et un style graphique qui m’a emballé par son intensité et son originalité. Quelques petites images qui vous aideront peut-être à vous faire votre avis ! (ingame screenshots, encore une fois)

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 Un gameplay classique, mais efficace

On compte les FPS par centaines de nos jours, mais on y retrouve toujours les mêmes mécaniques. Bioshock Infinite ne déroge pas à la règle : on vise, on tire. Cependant, vous aurez accès à des toniques, nécessitant des cristaux pour être utilisés, nouveaux noms respectifs des anciens plasmides et Eve. Leur utilité est relativement limitée, à l’exception de certains contre des ennemis particuliers.

Vous aurez ensuite la possibilité d’utiliser l’aérotram, rail suspendu sur lequel vous pourrez vous accrocher avec votre Skyhook afin de traverser les champs de bataille ou passer d’une zone à l’autre. On y retrouve également des interactions avec les ennemis : vous pourrez effectuer des assassinats aériens ou déstabiliser les ennemis les plus gros en vous jetant sur eux, faisant tourner une bataille perdue d’avance en votre faveur.

Un autre point mineur est l’apparition d’équipements qui amélioreront certaines de vos compétences en vous octroyant par exemple un bonus de puissance à basse santé, ou encore de régénérer votre vie sur des exécutions au Skyhook. Ils sont très peu nombreux et vous aurez le choix entre 4 objets par slots disponibles : tête, corps, jambes et pieds.

Les munitions et autres améliorations d’armes et de toniques vous attendront de nouveau dans des distributeurs, dans lesquels vous pourrez dépenser tout votre argent durement rassemblé afin de pouvoir continuer l’esprit apaisé. Il faudra faire attention à vos munitions, même si Elizabeth sera à peu près toujours là pour vous en dégoter, de même que de la vie et des cristaux si vous en manquez. Elle a une agréable tendance à trouver ce dont on a besoin au moment parfait ! Libre à vous d’accepter ce qu’elle vous envoie, on reste dans l’optique traditionnelle de nos jours de casualisation du jeu. Si vous vous perdez, vous pourrez d’ailleurs toujours vous retrouver en appuyant sur N, qui vous indiquera la direction à suivre jusqu’au prochain objectif.

En bref, le gameplay, même s’il est très classique, reste bien ficelé et s’intègre parfaitement à l’ambiance et au style de jeu qu’est Bioshock Infinite.

En conclusion, Bioshock Infinite est en lice pour devenir un des plus grands jeux de cette année 2013. Un cocktail détonnant et merveilleux qui vous fera vivre le plus beau des voyages. Ce jeu rentre à titre personnel dans mon top 3, c’est dire 🙂

C’est d’ailleurs l’occasion de participer à notre grand concours en partenariat avec Idealo France pour gagner une copie de Bioshock Infinite sur la plate-forme de votre choix ! Vous en avez de la chance !

Bioshock Infinite est un jeu développé par Irrational Games et édité par 2K Games, disponible sur PC, Xbox 360 et PS3

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7 Comments

  • Reply
    Eskarina
    03 Avr 2013 12:50

    « ce n’est qu’un proton dans le scénario autour duquel tourne l’océan d’électrons intéressants. » Koro épouse-moi.

    Bon sinon, ça m’a grave donné envie d’y jouer 🙁 Notamment pour Elizabeth ! Un personnage secondaire, féminin qui plus est, qui donne tout son intérêt à un jeu, y’a de quoi éveiller la curiosité !

    Merci pour ce super test Koro ^^

  • Reply
    Alain
    08 Avr 2013 1:19

    /spoiler….enfin pas trop…

    Seul défaut de cette perle : sa durée de vie…
    Bien que ce défaut soit compensé par l’utilisation du principe de double détente,
    (Ce qui pousse sérieusement à le refaire).

    Le lien avec le reste de la série…. est juste génial pour un fan de la série comme moi…

  • Reply
    Maxime
    13 Avr 2013 2:54

    Pour moi, la note que tu donnes est la bonne. Le scénario est trop bon. Le jeu exceptionnel. Même si c’est moins lugubre, l’esprit du jeu reste le même. En résumé, Bioshock Infinite est un jeu a avoir entre les mains pour cette année 2013.
    Maxime

  • Reply
    Aurionis
    20 Avr 2013 1:13

    J’ai attendu d’avoir suffisamment retourné le jeu pour commenter ce joli test, que j’approuve complètement ! Alors oui, Infinite a des défauts un peu dommages quand on le compare au premier (une liberté de mouvement réduite, des armes moins customisables…), mais je suis carrément tombé amoureux de l’univers du jeu qui, sans être aussi oppressant que Rapture en son temps, met plus en avant le côté « cité utopique ». On en prend plein les yeux (peut-être trop au début du jeu, même, le soleil tape fort !) et le gameplay est nickel, même à la manette.

    Par contre je nuance un peu le ton concernant le scénario. Si vous voulez éviter le SPOIL, n’allez pas plus loin les copains.
    J’ai vraiment été emballé jusqu’à la moitié du jeu grosso modo, mais tout a commencé à partir en sucette avec l’apparition des « dimensions parallèles », un principe très casse-gueule et pas forcément maîtrisé comme il pourrait l’être. On perd petit à petit le fil d’une histoire qui partait vraiment bien, pour arriver à un final qui provoquera une demi-molle aux fans du genre, mais qui laissera les autres en quête de réponses. Et ça, c’est presque un aveu d’impuissance de la part de l’ami Levine, dont on sent qu’il n’a peut-être pas pu boucler son scénario de la meilleure des façons.

    Malgré tout, Bioshock Infinite est un putain d’indispensable, ne serait-ce que par son ambiance vraiment originale et le plaisir que l’on prend à y jouer, ce qui n’est pas rien. Sur ce, je retourne faire sa fête au mode 1999 ! 🙂

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