Lectures 2

[Review] Scarlet



Oui je sais ce que certains d’entre vous ont pensé. « Yes une review sur Scarlett Johansson ! »,  bande de coquins. Mais non, je lui ai promis de ne pas divulguer certains pans de notre vie commune, je vais donc aborder un tout autre sujet.

Un sujet d’actualité d’ailleurs en ces temps de : crise / lutte armée / H@cked by Anonymous / période électorale / ras le bol général / etc etc* (*vous pouvez rayer les mentions qui vous paraissent inutiles).

Ainsi, le 15 février débarquait dans nos vertes contrées le dernier bébé du tandem Brian M. Bendis & Alex Maleev : Scarlet (premier tome regroupant les épisodes 1-5 US) édité par Panini Comics.


Si vous êtes un habitué de ce duo, alors vous savez qu’ils font du travail de qualité (je ne citerai que leur run sur Daredevil pour Marvel en exemple). Ici, nous sommes avec un comic du même niveau.



Du Maleev dans toute sa splendeur


L’histoire commence par un meurtre. Mais pas n’importe lequel, celui d’un inspecteur de police. En une page, le ton est donné : ce sera violent. Le tueur est en fait une tueuse : Scarlet, notre « héroïne ».
Bien vite, Bendis nous apprend que Scarlet est Mademoiselle Tout le monde. Jeunesse plutôt heureuse, famille et éducation tout ce qu’il y a de plus normal.

Mais comment passer du statut de simple jeune fille à tueuse de flics ?

En étant confrontée à la pire des injustices.

Scarlet réalise bien vite que la société dans laquelle nous vivons est corrompue jusqu’à la moelle, et qu’il n’est plus temps de se demander pourquoi. Celle-ci ne pourra être changée que d’une seule manière : en prenant les armes.



Je ne vais pas m’attarder sur la partie graphique de ce livre, Maleev nous fait encore de l’excellent travail et le côté Thriller bien sombre se ressent amplement.

Ce qui fait la force et l’intérêt de Scarlet, c’est la manière dont Bendis nous présente les choses. On pourrait croire qu’il est difficile de se ranger du côté d’une femme qui tue des flics et pourtant… Scarlet nous prend constamment à parti, nous obligeant à assister à ce qu’il se passe, nous amenant à réfléchir sur ce que l’on voit ou ne voit pas. Et dès les premières pages, l’on se retrouve à apprécier cette tueuse, et même à comprendre ses actes, voire à les encourager. Elle devient un symbole d’espoir.

Bendis arrive à nous amener volontairement là où il le veut bien : lutte armée, dernière des solutions?

C’est bien simple, je suis tombé amoureux de cette série. J’attends désormais la suite avec impatience. Ok, je suis fan de Bendis donc ça aide, mais Scarlet est violent, politique, intelligent. En fait pour résumer, c’est excellent et c’est sans aucun doute pour moi LA série à lire en ce moment !


« Pourquoi », c’est le nuage. La diversion. Le bonneteau. « Pourquoi » , c’est de la merde. « Pourquoi » c’est pour vous sentir mieux rien que parce que vous vous posez la question.
La vraie question c’est… Qu’est ce que je vais y faire ? – Scarlet


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2 Comments

  • Reply
    Chase
    05 Mar 2012 8:28

    Ouaip, faut vraiment que je pense à me l’acheter.

    • Reply
      Empathy
      05 Mar 2012 10:59

      Je sais que tu as apprécié V for Vendetta.

      Du coup Scarlet ne devrait pas te laisser indifférent 😉

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