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[Test] Le jeu de plateau Steam Park

Steam Park

Combien existent-ils de groupes facebook consacrés au jeu de rôle aujourd’hui ? Des milliers ! Et tous publient des photos dites steampunk, cyberpunk, dieselpunk ou post-apocalyptiques car ces univers nous parlent et nous inspirent. Dans le jeu de rôle (Steam Shadows, Royaumes d’Acier, Uchronia 1890), les films (Numéro 9, Steamboy), la littérature (La Lune seule le sait, Le Nomade du temps), la culture steam est partout !

Quel plaisir de découvrir la ville de Robobourg dans le jeu de gestion Steam Park. Pour deux à quatre joueurs, il s’agira pour chacun de développer son parc d’attractions à vapeur en vue de la fête foraine annuelle. Attendu avec impatience par les robots de la ville, cet événement est l’occasion idéale pour vous en mettre plein les poches. Mais comment attirer la clientèle ? En construisant le plus époustouflant des parcs !

 

Oh, que c’est beau !

 

Visuellement d’abord Steam Park est épatant. Il permet de monter, au sens littéral du terme, des attractions à l’aide de tuiles magnifiquement illustrées par Marie Cardouat, connue pour son travail sur Dixit. Ce jeu en 3D vous donnera la réelle impression de voir des parcs d’attractions s’élever au fur et à mesure de la partie. La boite est remplie de cartes, meeples, dés, marqueurs… Une profusion de matériel faisant de Steam Park un jeu de société mais aussi un jeu de construction. Vous envierez le parc de votre voisin, jalouserez ses attractions, son grand-huit, son château ou encore son manoir hanté.

 

Comment ça se joue ?

 

Loin de la difficulté de Dungeon Petz ou de Dungeon Lords, Steam Park n’en reste pas moins un jeu qui ravira les fanatiques de gestion car il leur faudra gérer des automates à vapeur, extraire du charbon ou encore aménager des stands comme un poste de sécurité, des toilettes ou encore un casino. Il faudra quoiqu’il arrive attirer la clientèle et être le plus rapide à construire un parc rentable. Au début de la partie, vous commencerez avec un terrain, un plateau cochon et six dés. A partir de là, votre but est simple : être le joueur ayant gagné le plus d’argent une fois les six tours achevés. Chaque tour est découpé en quatre phases : phase de lancer de dés, phase de saleté, phase d’action et phase de revenu, puis un nouveau tour commence. Durant la première phase, l’aspect bordélique favorise la création d’une atmosphère chaleureuse. En effet, durant la première phase les joueurs lancent simultanément leurs six dés (qu’ils peuvent relancer à l’infini si le résultat ne leur plait pas) et placent ensuite les dés qui les intéressent sur leur plateau cochon.

Mais pourquoi ne pas simplement relancer les dés jusqu’à obtenir le résultat souhaité nous direz-vous ? C’est là que le mécanisme du jeu s’avère intéressant. Celui qui place en premier un ou plusieurs dés sur son plateau cochon (qui y resteront pour le reste du tour) prendra immédiatement la première tuile « Ordre du tour », puis le deuxième joueur le plus rapide à s’être décidé prendra la deuxième tuile, etc. Ainsi, plus vous serez rapide à vous décider et plus tôt vous jouerez, ce qui offre des rabais sur le cout de vos actions. A savoir qu’un joueur qui ne peut payer le coût de ses actions récoltera des malus. Durant la deuxième phase, chaque dé saleté se trouvant sur votre plateau cochon vous rapportera un marqueur saleté (placé à côté de votre parc). A la troisième phase, chaque joueur dépensera la totalité des dés placés sur son cochon. En fonction de vos dés, vous pourrez durant cette phase construire (attractions, stands), attirer des visiteurs, nettoyer la saleté, jouer des cartes bonus (qui apporteront quelques renversements de situation) ou agrandir votre parc. Puis, la dernière phase, celle du revenu, vous rapportera des Danaris (la monnaie locale). Et un nouveau tour pourra débuter. Voyez, c’est rapide, fluide, instinctif. Si vous craignez que le jeu soit trop simple pour vous, sachez néanmoins qu’il propose deux modes de difficulté et dans un mode comme dans l’autre le jeu a l’avantage de ne durer qu’entre une et une heure et demie. Ce qui vous permettra de jouer plusieurs parties en une soirée !

On aime

 

– les règles : courtes et faciles à comprendre

– le rendu visuel 3D et les illustrations de Marie Cardouat

– l’accessibilité du jeu à deux types de joueurs (deux modes de difficulté)

 

On aime moins

 

– la fine épaisseur du manuel de règles (papier froissé au bout d’une partie). Il fallait bien trouver un point négatif…

 

Informations pratiques

 

Auteurs : Lorenzo Silva, Lorenzo Tucci Sorrentino et Aurélien Buonfino
Editeur : Iello
Prix : 39.90 €

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2 Comments

  • Reply
    Eskarina
    12 Sep 2014 1:09

    Ha tiens c’est plutôt original comme concept, et ça fait envie !

  • Reply
    Kyra
    12 Sep 2014 1:15

    Et en plus, au delà du concept, se cache vraiment un bon jeu. Ce n’est pas que « joli » et inhabituel. Les joueurs occasionnels comme les gamers assidus en sont fanatiques autour de moi. Moi qui avais peur qu’il ne soit que « beau » justement. Eh non !

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