Sociologeek

[Sociologeek] : Habitude de consommation

J’ai récemment remarqué que ma consommation en terme de télévision augmente depuis quelques mois. Et c’est bizarrement un phénomène web qui en est responsable.

Devant ma réticence à allumer ma télévision, elle est venue me chercher là ou j’était : sur mon ordi.

Et c’est d’autant plus surprenant que je me suis rendu compte que ce phénomène n’était pas qu’une simple évolution de la part des chaines de télé, mais bel et bien un bon moyen d’aller chercher le geekou et de lui faire consommer de la télé en veux-tu en voilà.
TF1, M6, Canal +, tous ont leur service « replay » qui vous permettra de regarder une émission passée quelques jours plus tôt.
Et c’est petit à petit que je me suis mis à re-regarder la télé. Commençant, bon enfant, par Groland.con je me suis pris au jeu et me suis mis à décortiquer le moindre programme susceptible de m’intéresser.

Déjà adepte du streaming, possédant un compte Megavidéo, je me prélassait devant l’illimitée de mes séries préférées. Mais la télévision à réussit à venir, tout doucement, tel un début de romance en été, me chercher là ou je me réfugiais pour lui échapper. C’est en paniquant que je me suis rendu compte de l’impact qu’avais également le monde de la radio (dans lequel je bosse) sur le net.
De tout temps, les webradios ont toujours été considérées comme amateures en France, exception faite d’une d’entre elles (Fréquence3). Mais j’ai vu l’arrivée de nombreuses webradios thématiques autour d’une même radio.


Je m’explique.


Si vous êtes un auditeur de Oui FM, vous trouverez sur leur site internet un mini bouquet de webradios, avec Oui FM Alternatif, Collector, Blues et Indé.
De même chez NRJ, avec 31 webradios thématiques portant toutes les couleurs de la panthère (on citera par exemple NRJ Shakira, NRJ New York, NRJ Pop …..)
En fouillant un peu vous vous rendrez compte que toutes les grandes radios nationales diffusent sur leur site des webradios divergeant un peu de leur ligne musicale habituelle.

Et à votre avis, qui sont les consommateurs no1 de flux vidéos et radios sur le net ? Et bien pouf dans le mille : nous.
C’est après en avoir parlé avec un ancien collègue de boulot, en charge des webradios d’une radio parisienne, que m’a été révélé ce fait. Pensant d’abord jouer la carte de la prudence, estimant que la cible « geek » n’était pas pleinement assumée, mon interlocuteur m’a directement avoué que les geeks n’étaient que très peu atteints par le média dit traditionnel, et que tout le monde essayait de s’accaparer ce public.


Messieurs dames, nous sommes des cibles.

VULCAIN !

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