Cette bannière vile n’a pour but que de vous attirer vers mon article (che suis diabolique !). Oui parce que je n’ai pas trouvé de titre plus sexy pour vous dire que, quand même, cette semaine il ne s’est pas passé un jour sans qu’une news geeke de OUF nous tombe sur la figure. A chaque fois je voulais en faire un article, et je n’ai jamais eu le temps ! Du coup histoire de me rattraper, je vous fais ici un condensé des infos les plus importantes de la semaine. Ha vous voyez, ça valait la peine de cliquer !
Côté cinéma :
La trilogie du Seigneur des Anneaux sortira en Blu-ray version longue le 28 juin. Le coffret proposera 3 Blu-Ray ainsi que 12 DVD avec les quelques 26 heures de suppléments déjà présents dans l’ensemble des précédents coffrets. Il ne faudra donc vous attendre à aucun bonus inédit, ou à aucune exclusivité. Pas non plus de scènes supplémentaires… Bref : la même chose, mais en plus beau, et en un seul coffret ! Attendez-vous à un prix avoisinant les 100€, Amazon proposant déjà des pré-ventes à 120$.
Toujours du côté de Peter Jackson, ne passons pas à côté de la super nouvelle de la semaine : le tournage de Bilbo le Hobbit a enfin commencé en Nouvelle-Zélande ! Voilà deux des dernières photos publiées pour l’occasion :
Sucker Punch de Zack Snyder sort la semaine prochaine mais continue d’alimenter le buzz, notamment avec ses courts-métrages essaimés de-ci de-là pour attiser l’attente chez les fans. Voici le dernier en date !
Akira va être adapté au cinéma, comme vous le savez déjà certainement. Autant dire que tous les accrocs au cultissime manga de Katushiro Ôtomo sont au taquet ! Le scénario est adapté par Steve Kloves (Harry Potter) et le tout sera réalisé par Albert Hugues. Le but : s’échiner à restituer le New Manhattan créé de toute pièce par l’imagination du papa de la saga. La plus grande crainte réside donc dans le choix des acteurs pour les rôles principaux et c’est autour de ça que les forums se sont déchirés cette semaine : pour incarner Tetsuo sont envisagés Robert Pattinson, Andrew Garfield et James McAvoy. Pour Kaneda, on pense à Garrett Hedlund, Michael Fassbender, Chris Pine, Justin Timberlake ou encore Joaquin Phoenix. En somme, aucun asiatique là-dedans ! Bon à savoir aussi : le tournage devrait commencer en août.
Côté séries :
Futurama va reprendre ! Et c’est Maurice LaMarche, le doubleur de Kiff, qui l’a annoncé à tous les fans… en robe de chambre. Lebowski style !
Une autre série qui reprend : Doctor Who. Je ne la suis personnellement pas, malgré le fait que je sois une fan de Joss Whedon et qu’elle attire sacrément ma curiosité (oui, vous l’aurez saisi, elle est sur ma to-see list). Du coup je me suis dit que ça vous ferait plaisir que j’en parle un peu ici ! C’est donc le 23 avril que la saison 6 reprend sur la BBC (et la BBC America). Trois prequels seront dévoilés un peu avant (et pendant) la diffusion sur petit écran afin d’expliquer les circonstances qui amène les héros à replonger dans les années 60. Voici les deux trailers :
Petite rumeur pour finir avec les séries : il semblerait que Stephen King collabore à la rédaction de la saison 2 de The Walking Dead ! C’est en tout cas ce qui a échappé à Laurie Holden (Andrea) qui a sous-entendu que le maître de l’horreur et du fantastique serait en pourparlers avec Frank Darabont, le réalisateur qui a déjà mis en scène 3 de ses romans : La Ligne verte, Les Evadés, et The Mist.
Côté jeux vidéo :
La mauvaise nouvelle de la semaine (mais comment aurait-il pu en être autrement ?) : Duke Nukem Forever a été repoussé d’un mois. Le jeu de 2K et Gearbox prévu pour mai ne sortira donc pas avant juin ! Le 10 plus précisément. Le passif de ce jeu particulièrement chargé à ce niveau là (14 ans de retard, c’est un record), n’ont pas tenu à annoncer cela sans une petite vidéo pleine d’humour. On ne leur en voudra donc pas trop ! Et puis on n’est plus à quelques semaines près…
Je termine du coup avec une excellente nouvelle (la meilleure de ces derniers jours selon moi, mais je ne suis pas objective !) : le mois de sortie de Warhammer 40.000 Space Marine a enfin été annoncée ! Et ce sera pour août, sur PC, PS3 et 360 ! On a aussi appris qu’en plus des Orcs, les forces du Chaos seraient bien représentées en jeu. Pour l’Empereur !
Ce fut long mais voici la suite du Loading dans lequel je parlais de Papy Golden Axe premier du nom. Après plusieurs péripéties et l’intégration de mes nouveaux pouvoirs, voici donc la suite ! Second volet donc, le troisième viendra cette fois moins tard, c’est promis.
Golden axe II
Après le succès de Golden Axe en version arcade et ses multiples portages, Sega décide de poursuivre l’aventure. La recette du beat them all semble encore bien fonctionner en ce début des années quatre vingt dix qui voit se côtoyer Streets of rage 1 (1991) et 2 (1992), Alien Storm (1990) ou encore Splatterhouse 2 (1992). C’est aussi à cette époque qu’on voit l’adaptation de Final Fight sur de multiples plateformes. Néanmoins Golden Axe conserve une certaine originalité par le fait que le jeu se passe dans un monde fantastique contrairement aux autres titres qui se déroulent plus souvent dans des environnements urbains.
C’est donc en décembre 1991 (janvier 1992 en Europe) qu’apparaît une suite au premier volet de la série, sur la borne d’arcade Mega Tech de Sega. Il est également porté dans la même année sur Mega Drive.
Le jeu reprend exactement les mêmes bases que son aîné. Les trois héros de la série sont toujours présents, à savoir Gilius Thunderhead, Tyris Flare et Axe Battler. Le scénario est également identique, hormis qu’il s’agira d’un certain « Dark guld » qu’il faudra combattre cette fois-ci. Le chara-design de ce dernier n’est en fait qu’une copie de celui du Death Adder d’origine, ce qui l’assimile de suite au Super Vilain de la série. On se demande d’ailleurs pourquoi l’équipe à l’origine de cette suite a voulu modifier les noms de personnages qui pourtant sont presque identiques !
On prend les mêmes et on r'commence
Déjà vu à gogo
On se rend vite compte que ces petits changements subtils ne sont qu’une raison de justifier le fait que Golden Axe II est bel et bien une suite et non un remake. La palette des coups disponibles n’a pas augmenté, aucun nouveau personnage n’est apparu, on ne peut jouer qu’à deux joueurs au maximum. Pire, les ennemis sont presque tous des copies en plus moches des premiers Henchmen et Big Guy du titre.
Les chevaliers ont perdu la têteA l'ouest, rien de nouveau
On a donc du mal à apercevoir une quelconque amélioration graphique ou une nouvelle réflexion sur le chara-design ou pour alimenter le Gameplay du premier. Les sprites ont été agrandies mais les décors sont moins soignés tandis que l’ambiance générale semble bien plus moche. A noter un léger changement tout de même, les potions peuvent désormais être utilisées par degrés, c’est-à-dire que l’on est plus forcé de vider sa barre à tous les coups. Pas vraiment une révolution…
Une suite en moins bien en gros ?
Oui en effet ! C’est une suite qui n’apporte rien de neuf et qui sent à plein nez le vite fait pour exploiter le succès du premier opus. Même si le jeu reste dans l’ensemble sympathique et qu’il ne retire rien aux joies du premier (montures, jeu en coopératif). Il n’en demeure pas moins que son manque d’ambition et sa réalisation graphique contestable fait de lui l’un des titres les plus à bouder de la saga (en mettant bien sûr de côté les reprises de licence sur Xbox et Playstation, bien plus tard).
Les farfadets disparus, des sorciers qui drop des livres les ont remplacés.Mouais bof
On pourra rétorquer qu’il existe quand même une nouveauté : les lézards. Soit, mais se sont hélas les seuls personnages qui ne font pas reprise. De plus les méchantes amazones du premier ne refont pas surface, ce qui en soit, est un ajout pour un retrait…
Quant au Sound design et aux musiques du jeu, ceux-ci ne viennent pas rehausser la tendance générale de Golden Axe 2. Les bruitages demeurent un peu identiques au premier, voir plus pauvres tandis que certaines musiques agacent.
En bref, il n’y a guère besoin de rentrer dans les détails pour ce Golden Axe II, même si cela reste un avis personnel, le jeu est si similaire au premier qu’il n’y a pas grands choses à ajouter. Contrairement à Street of Rage qui, du premier au second, ajoutera de nombreux ennemis, de nouveaux coups et personnages et se verra en partie transformé graphiquement et ceci un an après le premier du nom, Golden Axe 2 ne fait qu’enfoncer la série. Si certaines chroniques actuelles préfèrent parfois le second volet au troisième qui fait très changement, je suis au contraire plus mitigé sur cette suite.
On a affaire là à une valse qui ressemble parfois à la succession des Street Fighters (Street fighter IV, Super Street Fighter Iv, Street Fighter IV arcade). A noter que pour un jeu de combat, le rééquilibrage et l’ajout de nouveaux personnages reste tout de même important, il n’empêche que ce Golden Axe 2 au goût de Remake fait penser à une politique commerciale s’appuyant sur les fans pour racheter une nouvelle boîte avec un contenu identique. Politique qui existait donc depuis bien plus longtemps qu’on veut parfois bien le croire aujourd’hui. « Non non rien n’a changé » hein, comme disaient les poppys dans les années 70 !
Golden Axe III
This is the end…
Tout dernier rejeton de la série sur Mega drive, Golden Axe III sort en 1993 uniquement au format cartouche sur mega-drive (nous avons passé The Revenge of Death Adder, suite arcade du premier golden axe dont nous parlerons plus tard). Le titre s’expose hélas, d’emblée, à une mode des beat them all déjà passée. Les joueurs d’arcade se tournent désormais davantage vers les jeux de combat, avec des titres comme Street Fighter II, Mortal Kombat voir Virtua Fighter. Plus encore, l’arrivée de la jonction vers la 3D se fait terriblement proche avec la Playstation et la Saturn (1995).
Bordel commercial
Golden Axe III est sans doute peu connu du fait qu’il ne fut commercialisé que sur le marché Japonais. Pourtant le jeu est entièrement en anglais et très import friendly, mais Sega Usa refuse à mettre ce dernier sur le marché. Le jeu serait trop médiocre pour être vendu. Même si le manque de sources pose la question de ce refus de l’époque, on a du mal à comprendre la raison du refus. Malgré les défauts du jeu, il demeure une licence connue de Sega et n’est franchement pas si mauvais…
Du changement, pour une fois
Si le titre propose, une fois encore, un scénario sur post-it et ne révolutionne pas non plus le genre, on note tout de même que ce troisième et dernier volet a subi de nombreux changements.
Si l’on retrouve les montures caractéristiques et le style « Conan » du premier opus, les ennemis sont désormais plus variés et le jeu se voit ajouter deux nouveaux personnages. Un homme panthère et une espèce de géant. Gilius thunderhead, lui, n’apparait que brièvement et n’est plus jouable, dommage. Enfin,Axe Battler devient Kain Blade et Tyris Flare devient Sarah Vane.
Alors maintenant ton nom c'est Sarah et tu fais du Bodybuilding ?
On se demande encore une fois pourquoi les devs ont voulu changer les noms en faisant des clones. Même chose pour ce qui est du Death Adder qui est une fois encore remplacé par un clone, Damud (Gros muscles + bout d’armure + casque à cornes). Bordel, ce n’est pas en changeant les noms à tous les coups qu’on peut assurer un suivi des Fans.
T’as voulu du changement de gameplay, tu l’as.
Golden Axe III se caractérise par une innovation du côté des coups que l’on peut réaliser, mais aussi sur la réaction de l’Ia. Jugé parfois trop difficile en raison de certains combos hasardeux (genre faire le tour du pad Mega drive), il n’en demeure pas moins que la richesse est plus grande. Au programme : Double saut, projections, super attaque, combos de magie et de coups en mode coopératif et bien d’autres petites choses.
La possibilité de se protéger ajoute un peu de dynamisme aux affrontements
Les ennemis ont également été revus. Désormais ils sont capables de se protéger, d’effectuer des croches pieds, des coups de tête et des sauts (très fréquents). De fait les stratégies qui payaient systématiquement auparavant (comme la charge) ne fonctionnent plus toujours, augmentant la difficulté mais aussi l’aspect technique du jeu. Même si celui-ci ne peut atteindre le niveau d’un véritable jeu de combat, toutes ces nouveautés font souffler un vent de fraîcheur sur le titre.
Ces deux boss sont véritablement des plaies, capables de contrer les charges et les sauts et de vous balancer, ils font parti des big guys les plus redoutables du jeu.Le Chara design des géants fut entierement revu. Un fait qui marqua certainement Sebastien Chabal, tant ceux-ci semblent lui ressembler.
Autre nouveauté, le jeu permet désormais de choisir plusieurs chemins différents pour arriver au dernier niveau. Fait rare à l’époque, ce système permet de varier les plaisirs d’une partie à l’autre, même si, selon les standards actuels, on en voit vite le bout.
Le jeu introduit également la possibilité de récupérer des bonus, sous la forme de prisonniers qu’il faut libérer afin d’obtenir une vie (pour cinq libérations). Ainsi que des cœurs qui permettent d’agrandir sa barre de PV. C’est aussi le grand retour des farfadets, avec cette fois des scènes bonus différentes qui font un peu penser à du mini-jeu, bien que l’idée ne fut vraiment pas poussée pour être véritablement notable.
Les farfadets optent parfois pour une autre strategie, ici la strategie “Tarzan”
Pour ce qui est du système de magie, on revient aux traditionnelles potions. Le fait de pouvoir gérer les degrés des sorts, ajout de Golden Axe 2, n’est cependant plus présent. On note également que désormais, tous les personnages peuvent atteindre le même niveau maximum de sortilèges. Ce qui est bien dommage et rétrograde, il aurait été plus intéressant d’avoir des personnages avec davantage de traits caractéristiques comme dans Streets of Rage ! Ici donc, seuls quelques coups spéciaux et l’allonge des armes permettent de remarquer une réelle différence entre les personnages. Erreur.
Il n’est plus aussi jouissif de lancer le sort du Dragon, vu que tout le monde a desormais accès à ce niveau de puissance.
Conception graphique
Pour un jeu de 1993, il est clair que Golden Axe 3 ne fait rien d’exceptionnel au niveau graphismes. Les sortilèges, fait de semi 3d, sont d’une manière générale moches et « pixel world » ou « jaggies land » bref pourquoi ne pas être resté sur du bon vieux Sprite bien efficace façon Golden Axe arcade ? Quant on se remet dans le contexte de 1993, on comprend pourquoi ce choix fut fait, je vous parlais de Mortal Kombat et de l’arrivée des consoles 3D en 1995, eh bien c’est sans doute tout cela qui a conduit à cette espèce de « mode » d’introduire un peu d’effets de ce type dans les jeux tardifs sur les consoles de la génération précédente.
C'etait mieux avant non ?
Quant aux sprites, elles furent retravaillées pour un rendu plus petit et parfois un peu plus détaillé. Ce qui rend à mon sens le jeu parfois plus agréable, mais cela donne aux Big Guy un côté moins imposant.
Les chevaliers restent classieux, mais ils sont bien moins flippants.
Ce choix de restructurations semble d’ailleurs n’avoir pas plu aux fans. Le jeu paraît moins violent, ce qui le rend parfois ennuyeux tandis que les choix de chara design rendent la plupart des ennemis moins charismatiques et effrayants, exception faîte de certains Boss (et je ne veux pas parler des Chabals).
Quant aux décors des niveaux, ils sont pauvres et vides. Souffrants eux aussi du mélange avec la 3D. On se sent moins dans du Conan et dans l’ambiance classic fantasy. Bref si les graphismes et animations ne sont pas des éléments à ranger au musée des horreurs, il n’en demeure pas moins qu’ils ne parviennent pas à convaincre.
Le fait de modifier les noms, d’affaiblir le côté iconique de certains ennemis et de réduire l’ambiance originelle du titre a contribué à son oubli et, sans doute,à sa commercialisation uniquement Japonaise.
Le desert est vraiment un desert de level design.
Le Sound Design ne restera pas en mémoire… ENCORE !
Si le second volet était particulièrement agaçant au niveau sonore, Golden Axe III souffre un peu moins du problème. Cependant les thèmes musicaux n’ont rien de spécialement entrainant et ils restent la plupart du temps voués à l’arrière plan, façon musique d’ascenseur.
Quant aux sons à proprement parler, ceux-ci ne reprennent pas la fantaisie du premier qui introduisait carrément des reprises du film Conan et Rambo…
Même s’ils ne sont pas si pourris que ça, ils demeurent, comme la musique, anecdotiques.
En résumé et pour conclure
Souffrant d’un second volet sans évolution et d’un troisième qui introduit des changements intéressants de gameplay mais une perte totale de l’ambiance originelle, Golden Axe II et III ne vont pas faire entrer la série au panthéon des plus cultes. Même s’il existe encore des fans de la saga, ceux-ci sont bien moins actifs que pour d’autres séries.
Cela est certainement dû à une carence de personnages iconiques et à un suivi ne répondant pas à celui d’une véritable série (même si un méchant qui revient tout le temps paraît parfois lassant, on s’en souvient : Robotnik ou encore Bowser sont de bons exemples). Enfin le passage à la 3D se fait très mal pour le Beat’Them All, très (trop) adapté au paralax scrolling(avancer de gauche à droite avec des fonds derrière qui suivent). Il est également complexe d’afficher à l’écran un grand nombre d’ennemis dans les premiers jeux en 3D (ça bouffe de la ressource ces choses là !). Aussi, Golden Axe, comme d’autres licences basées sur ce style, sombrera peu à peu dans l’oubli. Il faudra attendre Devil May Cry, Dinasty Warriors ou encore God of War pour que le genre revienne à nouveau sur nos écrans.
Au prochain article, nous parlerons de « The Revenge of Death Adder » une suite arcade particulièrement réussie mais qui n’eut pas le succès escompté. Nous parlerons aussi des reprises ratées de la licence sur Ps3 ou Xbox, et des échecs du passage du genre Beat Them all au genre combat avec Golden Axe the duel.
Sources pour ce billet: Death Adder Castle, Arcade History , Moby Games, Screenshots persos.
La chaîne américaine SyFy a dévoilé son « summer line-up » il y a 2 jours à la presse américaine, et notamment le trailer d’une de ses nouvelles séries: Alphas.
Alphas, kézako ?
L’histoire, c’est celle de citoyens américains ordinaires, qui ont développé des super-abilités, qui se retrouvent au sein de la Section 8 (sous le couvert de la NSA) pour combattre le crime (comme de bons vieux superhéros de comics) et surtout mener l’enquête sur des affaires concernant d’autres cas « alphas », affaires dont ni la CIA, ni le FBI ou le Pentagone n’ont réussi à boucler (ou voulu vraiment le faire !) Évidemment ces superhéros issus du commun des mortels, vont devoir accorder leurs personnalités excentriques & leurs passés très différents, en maitrisant leurs super-abilités (pas si évidentes à porter) et le tout, sous la houlette du Dr. Lee Rosen (interprété par David Strathairn)
Alphas, itinéraire d’un enfant… gâché ?
À la vue du synopsis, comment ne pas s’écrier: plagiat à la série Heroes !!!
Et bien pour la petite histoire, Alphas (qui à la base s’appelait Section 8) a d’abord été refusée par la chaîne NBC, en 2007, car elle avait déjà signée avec Tim Kring et sa série Heroes (programmée à l’automne 2007 sur leur grille)
Après ce premier coup dur, Alphas a continué son bonhomme de chemin pour finalement atterrir sur les bureaux d’ABC, qui voulait en faire une saison pilote (et test) de 6 épisodes, avec l’ambition de la programmer en duo avec leur série-prodige de l’époque: Lost (!)
Nul doute qu’Alphas aurait connu un bel avenir avec une base de lancement pareille !
Mais c’était sans compter le désastre qui allait suivre: la grève de la Guilde Américaine des Écrivains/scénaristes, qui laissa Alphas retomber dans les limbes…
Comme pas mal de shows, la série ne se remettra pas de cette grève, et ce, malgré un enthousiasme certain de la part de la chaîne ABC (succursale de Disney) Ce seront véritablement des « divergences créatives » qui bloqueront en amont la production d’Alphas, avant même que le script du premier épisode soit achevé !
SyFy, la machine à rêves
SyFy, chaîne bien connue des fans de séries basées sur le surnaturel & la science-fiction, a donc annoncé le lancement d’Alphas sur sa grille de programme estival.
Et la série fait d’hors et déjà parler d’elle, puisque le pilote est réalisé par un vétéran de Lost : Jack Bender, et comptera un ex de BSG au casting de ce premier épisode : Callum Keith Rennie (Cylon Leoben). Parmi les acteurs on trouve : Warren Christie (October Road), Malik Yoba (New York Undercover), Laura Mennell (Watchmen), Ryan Cartwright (Bones) et Azita Ghanizada (Castle).
L’été étant généralement le moment choisi par la chaîne US pour injecter du « sang neuf » niveau séries, mais aussi pour lancer les nouvelles saisons de certains de ses « chouchous », Juillet 2011 verra donc débarquer la saison 4 d’Eurêka, la 3ème saison de Warehouse 13 et la très attendue saison 2 d’Haven.
Alphas est à mon avis, à suivre de très près cet été, en sirotant un cocktail les pieds dans l’eau 😉
(surtout si vous aussi, vous étiez fans d’Heroes, avant sa chute vertigineuse dans l’oubli…)
A chaque Ankama Convention, c’est devenu une tradition, Inside Ankama organise des tables rondes pour débattre autour de sujets divers.
Cette année, lors de la sixième édition, j’ai été invitée à débattre aux côtés de Tiris (Lead Game Designer d’Arena Confrontation) et Tonio (Game Designer de Wakfu) autour du sujet sur lequel nous avions déjà débattu ici : La dématérialisation du jeu vidéo.Seul regret : nous n’avons pas parlé de l’importance du marché de l’occasion… A vous d’en (re)discuter ici ! 🙂
Je vous laisse regarder cette deuxième et dernière vidéo (la première est juste là) et me donner vos impressions :
J’avais JURÉ que je me laisserai pas re-avoir par ces nouvelles versions de Pokémon, mais voilà, voilà… Un peu comme SEGA, c’était plus fort que moi, j’ai craqué, et j’aime bien. Aucun honneur, aucune dignité.
DISCLAIMER : le stirp qui suit ne contient pas de spoiler, j’en suis au début du jeu et j’ai brodé d’après ce qu’on peut lire dans la notice.
Et je suis donc parti pour resetter devant Victini :/
Non ce Sociologeek ne traitera pas des Spices girls, mais plutôt de l’ascension de l’âme avec un grand A, comme dans âne.
Je m’explique.
Nous sommes un soir des plus classiques et je vague aux grés de mon humeur sur Twitter, insultant tel cloporte ayant osé faire une twitcam inintéressante pendant que des hordes de groupies pré-pubaires lui demandent d’enlever son t-shirt pour pouvoir mettre en pratique les paraboles de la délicieuse Colette Renard.
En arrière plan tourne la dernière chronique de l’excellent, délicieusement misogyne polémique et bon auteur Nicolas Bedos, valsant entre les révolutions arabes et les incidents nucléaires japonais. Rafraichissant alors mes oreilles par une punchline digne d’un rappeur du 16eme bien habillé, je m’attarde sur le vouloir devenir mieux des gens.
Affalé dans son canapé, le français moyen a regardé le fameux « Carré VIP »
Et j’en viens à me demander ce que les gens se reprochent pour s’infliger une telle souffrance, tels des sados masos de la culture.
Qu’est ce qui vient à la tête du Français moyen se disant « ha ça a l’air bien Carré VIP, on va regarder tiens ».
NON MAIS HO ! « Ca a l’air bien » ??????
Mais que fait la police ? Mais que font les autorités ? Comment en sommes-nous venus à ça ?
Sur ce, je m’en vais, allant moi-même me béliner le mien, de joyau.
Pour tous ceux qui n’auraient pas encore vu passer le nouveau spot tv de Portal 2, c’est un must !
En effet, même si ce n’est qu’un teaser commercial, je n’ai pas pu m’empêcher, il fallait que je le partage ici !! (i *heart* robots)
Un clic sur l’image (et voilà !)
Et pour les fans de la saga Portal, plus qu’un tout petit mois à attendre, puisque le nouvel opus de Valve sortira en France le 21 Avril prochain (sur PC, MAC, PS3 et Xbox 360)
Fort du succès de l’édition précédente avec des invités tels que Robert Picardo (Star Trek Voyager), Richard Woolsey (Stargate) et David Hewlett (Stargate Atlantis), l’équipe d’Arcadia Events réitère les 16 et 17 avril avec la Sci-Fi Convention 1.5 qui aura lieu au Théâtre du Gymnase à Paris.
Et cette année la barre est placée plutôt haute avec comme invités : Micheal Shanks, l’énorme Daniel Jackson de Stargate SG-1, John Noble qui incarne Walter Bishop dans Fringe ainsi que Collin Ferguson et Jordan Hinson de la série Eurêka (quelqu’un connaît ? C’est bien ?). Du lourd donc ! L’on pourra aussi rencontrer quelques comédiens de doublage ayant travaillé sur ces différentes licences comme Odile Cohen (Olivia Dunham / Fringe), Patrick Messe (Walter Bishop / Fringe), Bruno Rozenker (Ba’al / Stargate) et William Corryn (Daniel Jackson / Stargate).
Au programme : séance de questions / réponses entre le public et les invités, photos, autographes et même cocktail avec les invités pour ceux ayant acheté une place Prestige !
Alléchant non ?
J’y serai la journée du samedi accompagné de mon fidèle bloc-note pour vous rapporter le moindre détail.
Les prix, le programme complet et les dernières news sur le site officiel !