Aujourd’hui, je me sens de bonne humeur alors je vais vous parler du projet D-Run ! Le projet D-Run, n’est pas n’importe quels randoms projets que l’on peut trouver sur les internets. D’une car j’ai un très bon ami qui bosse dessus et surtout parceque le projet est complètement novateur dans son domaine.
D-Run est jeu crée par une bande de 8 geeks, tous déterminés à percer dans le milieu du jeu vidéo et surtout à proposer quelque chose de rafraîchissant dans cette industrie du jeu vidéo hélas bien terne (à quelques exceptions prêt hein, je vais me faire démonter moi sinon :l). Vous l’aurez compris, D-Run est leur projet de fin d’année à l’école Isart Digital (école spécialisée dans le JV) sur lequel ils bossent tous avec acharnement comme des Worgens sortis de leur cage.
Mais qu’est ce que D-Run ?
D-Run est un jeu de fléchettes… Nan ok je déconne, on recommence. :’)
D-Run est un jeu de course à pied demandant réflexes et timing au joueur. Le but est d’être le premier à finir la course. Pour cela le joueur devra établir une stratégie et coopérer à certains moments de son parcours pour profiter des capacités de ses rivaux qui l’aideront afin de progresser plus efficacement en duo. Ce qui est intéressant, c’est que les joueurs qui t’auront aidé en début de partie peuvent très bien devenir dangereux en fin de partie et pour gagner, tu seras obligé de les éliminer.
Car tous les geeks, le savent bien. Il ne peut qu’en rester qu’un.
Je vais éviter de tout raconter ici, car les petits gars auront plus rien à dire sur leur blog sinon. :’)
Ok, D-Run à l’air cool ! Mais qu’est ce qu’il fait ton pote dans tout ça ?
Cher lecteur, tu es toujours aussi vif d’esprit. En effet, j’ai parlé de mon pote en début d’article, sachez qu’il gère… pas grand chose ! Nan, encore une blagounette ! En vérité, il est Game Designer et donc s’occupe de pratiquement tous les méchanismes du jeu.
Si le jeu est mal pensé et pas inuitif, c’est lui qu’il faut fouetter à sang et dans la boue. Je vous filerai son adresse si il faut 😉 (Raclure spotted)
Des liens cools pour des geeks cools.
Bien évidemment, il y a énooooormément de choses à dire sur ce jeu. Mais au lieu d’en faire trop je vais faire court, net et précis ! Si vous souhaitez en savoir plus sur D-Run c’est sur leur blog qu’il faut aller et pour supporter leur projet et avoir des news bien frâiches c’est bien sur leur page qu’il faut aller Facebook !
Je compte sur vous pour les encourager sur ce projet, ça vaut réellement le coup et pour une fois qu’il y a des petits frenchy qui se motivent pour monter un game intéressant, on va pas leur cracher dessus 😉
Dès qu’il y a du neuf et surtout du jouable, j’en parlerai sur KMG !
Messages destiné à la D-Run Team : I did my job guyz. Je veux tout le pactole en petites coupures là ou vous savez. Et respectez les délais cette fois, bitches.
La St-Valentin ! Officiellement, fête des amoureux. Dans les faits, c’est plutôt la fête des aigris, qui se manifestent plus spontanément pour maudire les couples/le côté commercial/peu importe.
Mais, ICI, foin de romantisme dégoulinant ou d’aigreur mal déversée. On va plutôt partir à la découverte de l’Amour (avec un A en capslock) chez les zombies. Prometteur, hein ?
Retenez donc ceci : plus on est mort, et plus il y a de canons à notre portée !
Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler brièvement d’un jeu qui selon moi, mérite d’être plus connu qu’il ne l’est actuellement, « Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 2 ». Jeu qui, je dois l’avouer, m’était inconnu jusqu’au moment où me frère me l’a offert. J’avais lâché les jeux de bastons de ce genre depuis DBZ Budokai ce qui remonte à un certain temps et c’est donc avec beaucoup d’appréhension que j’insérais le jeu dans ma bobox, d’autant plus que je ne suis pas un fan en particulier de l’univers de Naruto.
Le mode histoire se déroule assez simplement sur une trame principale qu’est celle de la série, trame jalonnée de combats classiques ainsi que de combats contre des « boss ». Ces combats contre ces boss qui sont en fait des personnages ennemis un peu plus mis en valeurs sont rythmés entre baston standard et phases de QTE. Grâce à ce système les combats sont vraiment très intéressants et très spectaculaires.
De plus, en complément de la trame principale, il est possible de remplir des objectifs qui même s’ils ne sont pas obligatoires à faire sont tout de même intéressants à réaliser et rallongent considérablement la durée du jeu qui reste très correcte (16h personnellement pour finir ne serait-ce que les chapitres principaux).
Entre les combats, le personnage qu’on contrôle à x moment de l’histoire peut se balader dans le monde tel qu’à Konoha ou Suna même si l’on doit se contenter de plans fixes aux décors figés, ce qui n’est concrètement pas si mal tellement ces mêmes décors sont très jolis et agréables à l’œil. Le tout réalisé sous forme de cel-shadding qui donne au final un très bon résultat.
Mais l’élément le plus réussi du jeu est sans aucun doute sa réalisation. Sans être fan en particulier de manga on doit admettre que le jeu est magnifique. Les combats sont vraiment rythmés pas les attaques toutes plus spectaculaires les unes que les autres. L’univers est parfaitement respecté que ce soit au niveau des voix, des lieux ou encore des attaques respectives de chaque personnage. On relève tout de même un point négatif à ce jeu qu’est la censure effectuée sur certains passages mais qui pour un non-fan absolu n’aura pas de conséquences réelles.
Je me suis également essayé au mode online et je dois dire que celui-ci est particulièrement sympathique. Les combats en ligne nécessitent une réelle maitrise de son personnage et un gros sens tactique à coup de phases d’observations afin d’arriver au mieux à caser ses attaques. Ce n’est pas une simple histoire de donner des coups. En effet on possède en plus de notre personnage deux autres personnages de soutien auxquels on peut faire appel ainsi que des objets utilisables eux aussi quand on le souhaite pouvant changer considérablement le cours du combat. Et il existe également un mode éveil dans lequel il est possible de rentrer lorsque notre barre de vie atteint un seuil critique.
En somme « Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 2 » est le jeu du moment à posséder dans son genre. Un bon mode histoire et un monde online stratégique très passionnant font de ce jeu le meilleur dans sa catégorie à l’heure actuelle. Pour seulement 60 euros neuf ce serait bête de s’en priver. Disponible sur Xbox 360 et PS3. Et je vous laisse avec une petite vidéo fortement alléchante qui vous donnera un aperçu du gameplay.
Le grain de pixel d’Eskarina :
[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.
Plus le temps passe, et plus on voit apparaître des bombes en terme de création visuelles. Autant dire que la scène Machinima/Fan films explose avec tous les moyens qu’elle possède maintenant. Vous me direz ça l’a toujours été. Oui mais non, là on passe vraiment un cran au dessus de l’awesomeness et le statut professionnel est uniquement déterminé par le nombre de zéro qu’il y a dans la case budget.
Ce que j’adore avec les fan-films c’est que les réalisateurs savent de quoi ils parlent. A la base, ces mecs sont comme nous, c’est à dire des passionnés. En théorie, on ne peut qu’avoir un résultat plus que satisfaisant… En l’occurrence, avec ces deux fan-films ci-dessous nous avons dépassé la théorie et ce sont de véritables bombes à retardement que nous avons devant nos yeux. 😉
Beyond the Black Mesa
Mention spéciale pour le flip low kick en fin de séquence… SO HAWWWWT !
Fight the Foot
Apparemment, Fight the Foot serait une webserie. Je demande à voir au niveau de l’évolution des épisodes mais pour le peu qu’on voit sur ce trailer, je suis déjà convaincu ! (Ouai ok, mettez moi une tortue avec des katanas qui saute et c’est réglé)
Alors, c’était bien ce nerdgasm ? Comme d’habitude, n’hésitez pas à exprimer vos avis dans les commentaires de l’article ! PEACE OUT !
Passage obligé, vous n’y échapperez pas : la Saint Valentin.
Alors oui j’en entends déjà de loin : « C’est une fête commerciale, quand on aime, c’est 7j/7 » Oui mais c’est pour moi l’occasion de marquer le coup dans Sociologeek.
Tron c’est un peu « le » phénomène qui a marqué toute une génération de geeks. Aujourd’hui encore, malgré un scénario un peu étrange, l’esthétique et l’univers font mouche.
Quelle bonne idée donc de reprendre le tout transposé en 2011 avec les effets spéciaux qui vont avec ! Ajoutez à ça une OST (sublime) de Daft Punk et vous avez le gros buzz cinématographique du moment.
Déjà sorti partout sauf en France, autant dire qu’on a les crocs avant même de l’avoir vu !
Tron l’héritage porte bien son nom puisque c’est le fils du héros du premier film que l’on suit ici : Sam Flynn. En cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, tout comme ce dernier il va se retrouver « aspiré » dans un monde fait de programmes redoutables et de jeux mortels. Il va alors faire la rencontre de son paternel qui y est coincé depuis… 20 ans. Comme dans le premier film, c’est à trois et avec la fidèle confidente de Kevin que les héros vont tenter de s’extirper de ce cyber-univers, bien entendu devenu beaucoup plus avancé technologiquement et plus dangereux qu’antan…
Réalisé par le so geek Joseph Kosinski (qui a travaillé sur le remake de L’Âge de Cristal et sur Gears of War), on retrouvera à nouveau Jeff Bridges dans le même rôle qu’il y a 30 ans. Dans l’ensemble les premiers échos sont plutôt positifs, même s’ils sont plus élogieux au sujet de la claque visuelle qu’intellectuelle.
Une prouesse technique qu’il me tarde de voir de mes propres yeux !
Si j’étais un mec, je serais amoureux de Natalie Portman. En fait, je suis déjà amoureuse d’elle, mais faut pas le dire.
Darren Aronofski n’est certes pas un réalisateur très productif, mais à chaque fois il nous propose une jolie surprise au casting atypique : Requiem for a dream, The Wrestler ou encore The Fountain en sont de très bons exemple.
Dans son nouveau thriller fantastique Black Swan, il évoque le monde de la danse classique et de ses rivalités. Le personnage central de l’histoire, incarné par Portman, fait partie de la troupe du New York City Ballet. Elle est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes dirigé le chorégraphe ambigu Thomas. Tout n’est pas si simple bien évidemment puisqu’elle va se trouver bientôt confrontée à la toute nouvelle recrue : Lily. C’est de la tension entre ce triangle de personnage que découle toute l’histoire.
Allez-y tant pour la performance du réalisateur que de l’actrice : l’impressionnante liste de prix raflés par le film devrait vous rassurer quant à la qualité d’un tel titre !
Nous vous l’avions promis, et c’est chose faite. Avec la 2.0 nous (re)lançons officiellement notre campagne de recrutement pour agrandir le staff de Kiss My Geek.
Nous avions fait un premier appel sur Facebook et Twitter histoire de tâter un peu le terrain, et voir si les gens motivés étaient nombreux à répondre. Ce fut le cas ! A ce jour, nous avons une grosse dizaine de candidatures sérieuses à considérer. Bien évidemment, nous ne pourrons pas agrandir la team aussi vite, aussi devrons-nous faire des choix.
C’est pour cela qu’aujourd’hui nous lançons la campagne de recrutement de manière officielle, afin de relancer les gens qui s’étaient déjà présentés la première fois, mais aussi d’établir nos critères de recherche quant aux profils désirés dans le staff.
Voici donc les exigences que nous posons pour les futures candidatures :
Être sérieux et impliqué dans le projet, c’est-à-dire régulier dans ses publications, et fiable dans la teneur de ses propos (toujours vérifier ses sources, etc.),
Être disponible et joignable en tout temps,
Avoir un français écrit irréprochable ou presque (j’annonce d’avance que ce sera éliminatoire),
Avoir des notions de retouche d’image (Photoshop, Gimp, ou autre) et de mise en page WordPress,
Avoir de la culture générale, et de la curiosité pour la l’actualité geeke,
Avoir de la personnalité.
Peu importe votre âge, votre sexe, votre provenance, ou les hobbies geeks que vous pouvez avoir, si vous vous sentez concerné par ces critères, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Si vous vous reconnaissez dans ce profil, envoyez-nous un mail à eskarina[at]kissmygeek[dot]com et oujiz[at]kissmygeek[dot], présentez-vous en quelques mots (âge, passions, motivation, etc.) et joignez-nous un article écrit par vos soins.
Si vous vous étiez déjà proposé, nous vous invitons tout de même à refaire la démarche, mais nous tiendrons compte de vos précédents envois. Eh ouais, on teste aussi votre persévérance 😉
En espérant que vous soyez nombreux à vous proposer, et que Kiss My Geek puisse également grandir grâce à vous ! 🙂
Maintenant que vous savez pourquoi un geek est le parfait compagnon dans vos vies mesdames, il me faut lever le voile sur la manière et l’art de draguer un geekou.
Alors comment draguer le geek qui manque à votre vie ?
Leçon no1. Lieux.
Le geek ne fréquente pas les mêmes lieux qu’un être humain normal, mais il sort quand même, il aime socialiser contrairement aux nolifes. Mais socialiser sous certaines conditions. Vous le trouverez certainement dans une soirée bargaming ou dans n’importe quel bar ou café Manga. Oui le geek choisit ses endroits pour fraterniser.
Leçon no 2. L’approche.
Ca y est vous en êtes sures, vous avez trouvé un geek. Viens maintenant la période de l’approche, du premier abord, et attention, oubliez les techniques de drague classiques, avec le geek ça ne marche pas. Pour une première bonne phrase d’accroche, n’hésitez pas à balancer quelque chose comme : «Salut ! tu saurais pas ou je peux acheter un DVD de Karaté Boy ? » Vous mettrez le geek en face de vous dans les meilleurs conditions pour espérer le capturer.
Leçon no3. Harponnage
Malheureusement, si vous êtes chiante, vous aurez beau avoir attiré l’attention du geek, il ne projettera aucun projet de coït (ou copulation frénétique) avec vous. Ayez donc de la conversation, un geek est ouvert d’esprit vous pouvez parler de tout et n’importe quoi, tant que c’est un sujet qu’il pourrait aimer. Une grande et longue discussion sur la trame de The Big Bang Theory vous aidera certainement.
Leçon no4. Chez moi.
Ne posez pas la question « Chez toi ou chez moi ? » car vous pourrez peut-être vexer un peu le geek. En effet, ne s’attendant pas a être dragué et à devoir ramener une fille chez lui le soir, il y a de grandes chances pour que son antre soit légèrement bordélique, de quoi vous couper l’envie. Donc prenez les devants et proposez directement d’aller chez vous. Ca peut être le bordel le plus monstre de l’histoire de la location d’appartements, il ne vous en voudra pas et souhaitera coïter malgré tout.
Leçon no5. Les amis.
Voilà ça y est vous possédez un geek, maintenant vous vous devez de tout faire pour ne pas le perdre ! Lorsque vient le terrible moment de devoir le présenter à des amis à vous, soyez prudente. Le geek socialise certes, mais pas avec n’importe qui, veillez donc a ne pas inviter chez vous le stéréotype de la brute qui pourrait rappeler des mauvais souvenirs dans la cours de récré étant petit. Au contraire, proposez-lui une sortie entre amis dans un endroit où lui se sentira supérieur à la masse d’incultes qui vous sert d’amis. Vous aurez largement le choix entre le cinéma, une soirée manga, ou jeux en réseau.
Leçon no6. Les parents
Très bien, vos amis acceptent votre geek et le tolèrent désormais. Mais là c’est pas du gâteau. La présentation avec vos parents.
Non je ne parlerais pas de votre présentation à vous avec ses parents à lui, car ils seront tellement contents qu’il ait trouvé quelqu’un que vous pourriez être Chewbacca qu’ils vous accepteraient quand même.
Passage obligé quand une histoire devient sérieuse, la présentation à vos parents mesdames, et là il vous faut faire attention !! Généralement, le geek sait jouer le gendre idéal, donc tout reposera sur votre capacité à présenter le fait que votre chéri est un geek à vos parents, et qui sait à leur expliquer aussi qu’un geek n’est pas un nolife.
Leçon no7. Le mariage.
Vous êtes avec votre geek depuis suffisamment longtemps pour qu’une demande en mariage pointe le bout de son nez. Vous avez accepté, bravo, super achievement « Marry geek »
Mais attention, ils faut que vous le sachiez, lors de votre mariage, il sera peut etre habillé en Luke Skywalker, et vous en Leila. Les convives seront peut être habillés en Storm Trooper.
C’est une chose à laquelle il faut être préparé.
Leçon no8. 1+1=3
Hé oui, mariés, heureux, vous avez décidé de procréer. Sheldon Cooper aurait fortement désapprouvé, mais vous allez faire ça par voies naturelles. Quel bonheur ! Mais encore une fois, faites gaffe ! Votre geek de mari cherchera à tout prix à faire de son bébé son digne descendant dans la lignée geek, et l’influencera dès sa naissance, avec qui sait, un bavoir Star Trek, un costume taillé bébé de Dark Vador, ou un abonnement Wow. D’ailleurs, le papa sera très heureux de monter une guilde avec son fiston, et de le laisser GM, pour qu’il aime ça !
Félicitations, vous avez tout fait pour obtenir votre geek, et vous avez fait votre vie avec lui. Ca reste l’achievement le plus dur, mais quand même le meilleur de tous les temps !
Ceux qui suivent assidument le blog sauront que parmi les 10 évènements geeks de l’année 2010 qui m’avaient le plus marquée figurait en quatrième place la publication du tome 3 de Freaks’ Squeele en janvier de l’année dernière. Il y a quelques jours, le tome 4 « Succube Pizza » est sorti. Un an que j’attendais ça, et Florent Maudoux a une fois de plus confirmé sa place de Dieu vivant dans mon top 3 des divinités à vénérer absolument en 2011.
Prenez l’ambiance de Harry Potter, les pouvoirs des X-Men, l’humour des Monthy Python, et un dessinateur aussi doué que Clara Morgane pour filer la trique aux ados en pleine découverte de leur corps : voilà, vous avez Freaks’ Squeele.
Couverture du Tome 4.
Freaks’ Squeele est une saga de bandes dessinées frôlant tantôt le comics, tantôt le manga par son style artistique. Écrite, dessinée et colorisée par le très talentueux Florent Maudoux, elle raconte l’histoire de 3 losers qui vont intégrer une école française de mutants et de super-héros : la F.E.A.H. (Faculté d’Etudes Académiques des Héros). Ces trois péquenauds sont Chance (une démonette maladroite), Ombre (un lycanthrope au grand cœur) et Xiong Mao (une experte en arts martiaux un peu coincée). Malgré leur charisme, au début de l’histoire ils n’apparaissent pas vraiment comme les étudiants qui ont la côte… C’est même plutôt l’inverse. Au fur et à mesure des trois premiers tomes toutefois, les aventures qu’ils vont vivre vont les projeter aux rangs de modèles vis à vis des autres élèves.
Le début de la saga plante le décor : on va suivre l’évolution du trio dans la F.E.A.H., en pleine compétition avec une autre école qui, elle, a la grande classe ; Saint-Ange. Là où la F.E.A.H. représente l’université des mauvais élèves et des mutants bidons, Saint-Ange est le giron de super-héros méga classes.
Et c’est là que Maudoux a du talent. En plus d’un scénario et d’un univers cohérents et plein de rebondissements, la galerie de personnages qu’il dresse est tout simplement génialissime. Non seulement le chara-design est à tomber par terre, mais il sait faire de ses héros à la fois de gros losers, et d’énormes figures cultes.
Toute la force de Freaks’ Squeele réside dans son humour, ses milliers de clins d’œil à la culture geeke, la constance dans le rythme de ses histoires auxquelles on devient vite accroc (commencer un Freaks’, c’est le terminer dans l’heure), la parodie évidente des univers fantastiques, comics et films de série Z dont l’auteur (et son lectorat !) est un grand fan et connaisseur, mais SURTOUT le talent de dessinateur de ce petit bout de mec… Chaque case de chaque page est une véritable bénédiction visuelle alors un seul conseil : préparez le Coalgan. Le style est fouillé, le jeu d’ombres et de lumières rend les pages en noir et blanc aussi plaisantes à lire que celles en couleur, et surtout on dénote un énorme travail sur le cadre et la mise en scène. On ne compte plus le nombre d’arrière-plans fourmillant de comique de situation, un peu à la Y’a-t-il un pilote… ou encore Hot Shot. L’exercice est très cinématographique, et il ne fait aucun doute quant au fait que Maudoux a su tirer le meilleur de son passif professionnel dans le monde du cinéma. Quand on découvre Freaks’ Squeele, on a l’impression de lire un film (si, si : vous avez très bien compris !). Y’a du mouvement partout, ça pète, et pinaise qu’est-ce que c’est beauuuuu*tt*(<- ceci est un smiley halluciné qui saigne du nez.)
Extrait des premières pages du Tome 4.
Bon vous l’aurez compris, je suis totalement fan.
En plus de ça, le format du livre en lui-même est d’une qualité plus qu’honorable : épaisse couverture cartonnée, feuilles en papier presque Canson, passages en couleur, et près de 150 pages de folie pour un prix défiant toute concurrence ; 14,50€ le tome.
J’ai eu la chance de pouvoir me procurer à l’avance la version collector qui, pour 34,90€ contient un coffret en carton avec le tome 4 (et une couverture spéciale) ainsi qu’un jeu de plateau qui reprend l’univers déjanté de la BD. Je n’ai pas encore pu le tester, mais il est de très jolie facture, avec ses pions en plastique à l’effigie des trois héros, et son package en forme de boîte de céréale qui en fait un coffret très ingénieux. En effet, une fois la boîte retirée, le coffret a pile la taille pour accueillir vos 4 tomes de Freaks’ Squeele !
Contenu du coffret collector.
Avec tout ça j’en oublie l’intrigue de ce tome 4. Dans le tome précédent, on atteignait le climax de la rivalité entre les deux écoles puisqu’une rixe énooorme relayée par tous les médias éclatait en plein milieu des locaux de la Faculté dans le but d’arracher le titre de « meilleure école de héros »… Le tome 4 reprend in medias res le combat affrontant Chance (qui représente la F.E.A.H.) à Ange et Claidheamor (de Saint-Ange). L’issue de tout ça va déterminer des choses d’importance pour l’école gagnante… Mais bientôt une nouvelle intrigue vient se greffer ; il semblerait en effet que la vie du directeur de la F.E.A.H. soit en danger ! De nouveaux personnages vont faire leur apparition au sein d’une course poursuite rocambolesque…
Tout. BON OK JE DÉTAILLE ! Alors on va commencer par le dessin, parce que c’est vraiment ce que j’aime le plus dans Freaks’,
L’humour,
Les références tellement geekes,
Le scénario, jamais à bout de souffle,
La galerie de personnages hallucinante,
Le rapport qualité-prix,
L’agencement ingénieux du coffret collector.
C’est vraiment trop court ! J’en veux encoooore ! Bon ok ça n’est pas une vraie critique. Le seul point négatif de cette série est le rythme de parution : un tome par an, il en faut de la patience face à un ouvrage d’une telle qualité ! Mais c’est aussi cette attente qui fait la qualité du livre et qui crée l’addiction.
Me demander d’être objective face à Freaks’ Squeele est un exercice presque impossible. Cette saga est mon hydromel dans un océan de Kronenbourg. C’est beau, c’est drôle, c’est passionnant… A mi chemin entre la BD franco-belge, le comics et le manga, Florent Maudoux a tout compris et capte le meilleur de chacun pour en faire un tout unique. Freaks’ Squeele est un must have dans la bibliothèque de n’importe quel fan de romans illustrés. En plus de ça, son auteur est adorable et doué, alors vous faites une méga bonne action en achetant ses bouquins.
Je termine cet article dégoulinant de fan-girlitude en vous disant qu’en plus de la BD, un dessin-animé est prévu, ainsi qu’un spin-off centré sur Valkyrie, l’un des seconds rôle de la série (ma préférée ♥). Et puis si vous êtes incapables d’attendre, ruez-vous que ce qui va paraître sous très peu : Doggybags, un « condensé de série B en bande dessinée » auquel Maudoux a participé et qui parle des origines de la mère de Xiong Mao ! Ayant eu la chance de mettre la main dessus également, j’en parlerai très certainement sur KMG puisque là encore le label 619 nous a pondu un petit bijou.
Je vous laisse sur cette interview du Maître faite par Manga World lors du Japan Expo 2010 :
Freaks’ Squeele Tome 4 ~ Succube Pizza de Florent Maudoux est une bande dessinée du Label 619, édité par Ankama, au prix de 14,90€. Un coffret collector sera bientôt disponible au prix de 34,90€. Vous pouvez feuilleter quelques pages juste ici.