
Ce Sociologeek s’adresse non pas aux lecteurs geeks, mais à ceux de votre entourage qui ne comprendraient pas la passion qui nous anime pour une majorité : les jeux vidéos. Passez leur ce message.
De nos jours, le mâle moyen est confronté lors de son adolescence à tournant décisif dans sa vie : le boobz.
Rond, moelleux, tendre, il est beau et rappelle tellement de formes familières, comme le ventre d’une maman dans lequel on a passé 9 mois ( ou 2 pour les kikous), un ballon de foot dans lequel on tapait frénétiquement (comme dans les kikous), une belle rondeur comme une pizza dégustée entre amis. Bref le boobz, qu’on le morde, qu’on le tête, reste collé dans ta mémoire sans possibilité de l’en sortir.
Hé bien chers néophytes de la culture geek, imaginez vous que vous ressentiez ce genre d’émotions en face d’un beau jeu vidéo, pas une de ces bouses surproduites sans concept bien sur. Un monde qui vous emplit de joie, de plaisirs diverses. Notre boobz a nous, c’est bel et bien nos manettes, nos consoles, nos écrans.
Dites vous que le geekou qui vous a fait lire ces quelques lignes est tout émoustillé devant un écran. Alors non, chers parents affolés, le jeu vidéo n’abrutit pas, n’embrigade pas, ne ruine pas la vie de votre proche geek. C’est tout l’inverse, imaginez vous pour vous l’attente d’un RDV galant avec une demoiselle, vous imaginez d’ici la soirée que vous allez passer, avec un diner romantique, un cinéma, quelques niaiseries, pour au final espérer le coït. Hé bien dites vous que le plaisir du coït, le geek le ressent en permanence lorsqu’il joue,sans frustration, sans attente interminable. Il est presque orgasmique de jouer à un beau jeu, bien fait. Il est presque orgasmique de terminer un jeu réputé difficile. Il est presque orgasmique de refaire une centaine de fois un jeu qui vous a marqué.
Un peu comme cette fameuse expérience où un bouton est relié au centre du plaisir dans le cerveau d’un rat, le bouton posé devant lui, lui permettant de se shooter au plaisir jusqu’à en crever. Hé bien c’est à peu près comparable dans les jeux vidéos, mais avec d’autres sensations.
Prenez Dead Space 2, tapez donc « Your mom hates Dead Space 2 » dans google, vous trouverez une suite de vidéos qui ont pour but commercial de montrer que « Ta maman déteste ce jeu, donc toi tu va l’adorer« . Pourquoi ? Tout simplement parce que le monde du jeu vidéo provoque chez le geek un sentiment d’être vivant. Il est impossible de vivre avec autant d’intensité, d’émotions et de passion la vie réelle !
N’allez pas imaginer un geek content de sa vie monotone et redondante, aller au travail, rentrer chez soi, dodo, se lever, etc … Qu’y a t’il de passionnant là dedans ? Alors qu’à portée de main, une manette, un clavier, vous permettent de voyager, de vivre des histoires folles, avec de vrais gens, de pouvoir comme après un bon livre, en discuter avec des amis !!
Pensez donc à ce que va ressentir un geek qui se verra entendre dire « les jeux vidéos sont violents, nazes, sans intérêt ! » C’est non respectueux, c’est sur, mais cela témoigne de votre manque d’imagination, un manque de volonté de s’envoler, de se voir conter de magnifiques histoires, ou au contraire, des terrifiantes !
Un moyen légal et sans danger de pouvoir s’évader ! Avez vous l’opportunité de conduire une F1 ? D’être un chevalier valeureux dans un monde fantastique ? D’être un plombier Italien lançant des carapaces rouges dans une voiture de kart ? D’être un Dieu contrôlant des Sims ? De se battre dans un monde post-apocalyptique ? Dans la vraie vie ? Il faudrait 100 vies pour explorer et découvrir tous ces délices, en ayant la capacité de voyager dans le temps.
Un geek messieurs dames, c’est avant tout un passionné, un curieux, quelqu’un qui n’aspire qu’à l’enrichissement de soi-même, qui ne veut qu’assouvir son envie de découvrir des univers tous plus différents les uns que les autres, le tout en se divertissant, et en y prenant gout.
Alors s’il vous plait, ne nous cataloguez pas. Ne blâmez pas votre fils qui passe quelques instants magiques et enivrants devant sa console, ne blâmez pas le passionné de tel ou tel jeu vidéo.
Asseyez vous plutôt avec lui, empoignez une manette, et partez redécouvrir avec lui les plaisirs de l’âme.
VULCAIN !
