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[Test] Octodad : Dadliest Catch

Octodad-Dadliest-Catch

De projet étudiant à véritable jeu indépendant, en passant par l’E3 2013 où il avait réussi à attirer l’attention, Octodad: Dadliest Catch est enfin téléchargeable et prêt à livrer son histoire complètement loufoque.

C’est l’histoire d’un poulpe…



Octodad suit donc l’histoire d’un poulpe qui tente de se faire sa petite place au milieu des humains. En retard à son propre mariage, comme toujours, il doit retrouver son costume, l’enfiler promptement et rejoindre sa dulcinée afin de lui passer la bague au doigt. Oui mais voilà, c’est un poulpe, et rien que ce petit périple ne sera pas de tout repos. Ceci fait, la vie de famille peut enfin commencer. Servir le café à sa femme, faire cuire des burgers à ses enfants, passer la tondeuse, faire les courses, tant de petits événements du quotidien qu’il vous incombera d’effectuer tout en se gardant d’éveiller les soupçons sur votre vraie nature. Parce que oui, personne n’a encore remarqué que vous êtes un poulpe ! Mais alors, comment a-t-il pu avoir des enfants ? Et qui est cet étrange chef cuisinier qui semble vous poursuivre jour et nuit ? Toutes ces réponses seront dévoilées dans cette très chouette courte aventure.





… qui galérait à faire tout et n’importe quoi

Parlons gameplay maintenant, parce que c’est là dessus qu’est basé tout le jeu. Le principe est simple, vous maîtrisez chacun des membres. Si vous jouez à la souris, le clic gauche dirige la jambe gauche, et le clic droit, la jambe droit. On reste appuyé et le membre se lève. Une simple pression sur la molette, et on passe aux bras selon le même principe. Il reste juste ensuite à bouger la souris pour faire avancer le poulpe. A la manette, ce sont les gâchettes qui remplacent les clics et les sticks pour le mouvement de souris, et c’est bien plus maniable ainsi. Clairement, il faut un temps d’adaptation, et on s’y fera, ou pas. En fait, on sait comment faire, mais on arrivera rarement à le faire. On n’est pas vraiment maître de nos mouvements. Étrangement, cela ne dérange pas plus que ça et colle parfaitement à l’idée du titre. Ce poulpe maladroit ne devra pas se faire trop remarquer. Et le truc cool, c’est que les objectifs du jeu collent parfaitement avec la physique et le gameplay bancal du personnage. Aller récupérer une pizza en se déambulant à travers des étagères, seul un poulpe pourrait le faire. Par contre, il arrive que certains passages soient source d’énervement tant ils sont difficiles gratuitement. Par exemple, monter un escalator en sens inverse ne semble pas ultra compliqué. Et pourtant, j’y ai passé une bonne dizaine de minutes, à m’agacer parce que ce poulpe ne faisait pas ce que je lui demandais.

L’autre particularité d’Octodad, c’est que l’on peut interagir avec presque tout et n’importe quoi. Ce qui peut rajouter du loufoque à des situations déjà bien barrées. Mais, bon, franchement, on n’y passe pas des heures, même si on se marre bien à le faire au début. Par contre, cela peut s’avérer utile à certains moments. Comment ne pas se faire voir des scientifiques qui discutent dans ce couloir alors qu’on doit leur passer devant ? Eh bien, essayons de mettre cette caisse au dessus de nous, à la Metal Gear Solid, ou prenons ce gros panneau pour le mettre devant nous ! A noter un mode co-op à 4 où chacun des joueurs maîtrise un des membres. Bonne tranche de rigolade en vue.





Une jolie histoire, pas dénuée de défauts

L’histoire d’Octodad est très sympa, pas vraiment surprenant, mais un peu touchante, souvent drôle mais terriblement trop courte ! Il ne faudra que trois bonnes heures pour la terminer. A 15€ le jeu, ça commence à piquer un peu. Oui d’accord, le jeu offre une possibilité de speedrun pas négligeable (enfin bon courage les mecs hein), les succès sont plutôt fun et poussent au challenge, mais tout de même. Deuxième défaut, qui peut ne pas en être un, le jeu est intégralement en Anglais. Les Anglophobes passeront donc forcément à côté de ce jeu sympathique. On espère un patch de langue d’ici peu, tout de même, ne serait que pour les sous-titres. Enfin, la caméra fixe posera quelques problèmes, notamment sur la fin où il faut être très très précis.


En Bref

Octodad: Dadliest Catch est un bon petit jeu, avec une bonne histoire, et un concept de gameplay très intéressant. Le soucis est que chacun de ces points possèdent un gros défaut. L’histoire est trop courte pour le prix, et le gameplay peut devenir très lourd lors de passages obligés gratuitement difficiles. A prendre en solde !

Octodad: Dadliest Catch / PC / 15€

 

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