Cinéma 2

Confinement : nos conseils cinéma !

Movie at home

Ça n’est pas parce qu’on ne peut plus sortir de chez soi qu’on ne peut pas se payer un bon film… à la maison ! Mais tout comme pour les séries, l’offre est tellement large qu’on a vite fait de se perdre… Alors quels sont ces films ou ces sagas que l’équipe vous conseille absolument de voir ?! Autant profiter de ces quelques jours de tranquillité pour mettre à jour votre backlog de films cultes, non ?

 

Le conseil de Chase : le Marvel Cinematic Universe

MCU

Une semaine de confinement, déjà. Enfin « déjà », on s’en sort tous plus ou moins bien pour s’occuper l’esprit ma foi. Et il reste du temps, beaucoup de temps à combler avant de pouvoir retourner vagabonder dehors. Plutôt que de vous conseiller un film, je vous conseille une saga cinématographique. La plus longue d’ailleurs, la plus connue aussi : le Marvel Cinematic Universe. 23 films. Une multitude de super-héros. Un final en apothéose dans les deux derniers Avengers. De l’action. De l’humour. Est-ce qu’on aurait pas là le cocktail parfait pour survivre à la fin du monde ? Du moins, pendant 23 jours à raison d’un film par jour. Ça vaut bien le coup de tous se les revoir en famille non ? Bon le seul problème c’est que Disney+ n’arrive désormais que le 7 avril. Encore quelques jours à patienter pour replonger avec Iron Man et ses potes. Et on oublie pas pendant ce temps là que les vrais super-héros sont en ce moment même dans les hôpitaux à sauver des vies.

Disponibles sur Disney+ dès le 7 avril et en VOD un peu partout.

 

Le conseil de NoTy : La trilogie du Hobbit

The Hobbit

Lorsque l’on reste enfermé trop longtemps, on ne rêve que de pouvoir gambader pieds nus dans la forêt. Bilbon Sacquet le sait très bien, et c’est cette soif de liberté qui le pousse à partir à l’aventure avec une horde de nains après être resté enfermé toute sa vie dans sa hutte/caverne soigneusement aménagée. Partir vers l’inconnu, à la recherche d’un trésor gardé par un dragon, n’est peut-être pas la façon dont vous envisagez la fin de votre confinement. Mais en tant que spectateur, c’est un véritable régal. Surfant sur le succès du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson adapte ici le livre de Tolkien à l’origine de tout, Bilbo le Hobbit. Décliné, comme le SdA, en trois films, l’histoire de Bilbon est ici enrichie et rendue bien plus épique. En version longue, vous pourrez profiter encore plus du dépaysement en passant près de 9 heures dans votre canapé. Ne me remerciez pas, c’est pour la bonne cause ! Conseil: enchaînez ensuite avec la trilogie du Seigneur des Anneaux en version longue, et vous aurez ainsi passé trois jours en dehors de chez vous, perdu en pleine Terre du Milieu.

Disponible en VOD (entre autres) sur Amazon

 

Le conseil d’Eskarina : La trilogie du Seigneur des Anneaux

LOTR

(Promis, on ne s’était pas consultés avec NoTy !) Trilogie culte si elle en est, elle aura l’autre avantage de vous occuper sur 2 jours si vous visionnez les versions longues d’environ 4 heures (à mon goût, les meilleures). Sortis successivement en 2001, 2002 et 2003, les 3 films de Peter Jackson (Braindead, Créatures célestes…) sont une adaptation très réussie de l’une des œuvres fondatrices de la fantasy : le Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien. Malgré quelques libertés prises (cinéma oblige), l’ouvrage initial est respecté et traité avec amour par une troupe de passionnés. Il faut dire que Jackson a mis le paquet pour cette trilogie et qu’il s’est entouré des meilleurs (notamment Alan Lee et John Howe, illustrateurs « officiels » de Tolkien). Le résultat : des effets spéciaux, costumes et décors de toute beauté (encore aujourd’hui), une bande-son envoûtante, un casting incroyable, et une force de narration merveilleusement mise en scène… Le tout donne une fresque fantastique épique qui accrochera les amoureux du genre, tout comme ceux qui l’ont découvert par ce biais. Attention toutefois, bien que culte, cette trilogie n’est pas à mettre devant tous les yeux. Déjà, certaines scènes peuvent impressionner les enfants. Mais il faut aussi avouer qu’un public pas du tout acquis à la cause du fantastique risque de s’ennuyer sévère… Le Seigneur des Anneaux est une série de film parfois contemplative et poétique qui pourra faire bâiller les plus férus d’action… Mais ces derniers seront servis par des scènes de guerre d’anthologie qui sont restées dans les esprits ! Succès commercial et populaire le Seigneur des Anneaux fait partie de ces films que l’on voit, revoit et re-revoit pendant des marathons cinéma annuels inscrits dans nos rituels de cinéphiles un peu geeks… Nous, quoi.

Disponible en VOD (entre autres) sur Amazon

 

Le conseil de Gizmo : Le Voyage de Chihiro

Chihiro

On a de la chance : Netflix met petit à petit l’intégralité des films du studio Ghibli dans son catalogue français. Cela inclut évidemment l’exhaustivité des longs métrages de Hayao Miyazaki, véritable dieu vivant de l’animation japonaise dont je vous conseille tous les films (sauf peut-être Ponyo sur la Falaise). Je vais tout de même en conseiller un en particulier, mon préféré juste devant Nausicaä de la Vallée du Vent, j’ai nommé Le Voyage de Chihiro. Je vous épargne mon petit laïus sur cette traduction de titre qui fait perdre tant de subtilités pour me concentrer sur ce qui compte : le film.

Chihiro est une petite fille de 10 ans, très éveillée mais un brin capricieuse. Alors que ses parents et elle font route vers leur nouvelle maison afin d’emménager, ils découvrent une ville qui semble abandonnée. Tombant sur un mystérieux restaurant, les parents se mettent à s’empiffrer et se transforment rapidement en cochons. Prise de panique, Chihiro prend ses jambes à son cou et pénètre dans une mystérieuse cité, s’effaçant progressivement du monde « réel ». Dans ce monde fantastique peuplé de créatures farfelues, l’enfant trouvera l’aide de Haku, un jeune homme énigmatique, afin d’affronter la sorcière Yubaba, responsable de l’état de ses parents. Un voyage initiatique que vous n’êtes pas prêt d’oublier.

Comme toujours avec Miyazaki-sensei, il est impossible de rendre justice à la magie qui se dégage de son oeuvre par le truchement de simples mots. C’est une expérience à vivre. Celle-ci précisément vous emportera facilement grâce à son inspiration évidente venue des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, augmentée du folklore japonais et de la sensibilité poétique du maître. L’attachement particulier de ce dernier à construire un personnage enfantin crédible et intéressant à la fois saura conquérir immédiatement votre cœur et permettra aux éventuels enfants qui accompagnent votre visionnage de s’identifier sans peine. Mais n’allez pas croire que c’est un film réservé aux bambins ! Véritable ode mélancolique empreinte de merveilleux et de philosophie orientale, c’est une oeuvre dont je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux dès le premier visionnage (à part si vous êtes allergique à l’animation japonaise évidemment mais là… Bisous, femme de ma vie !).

Disponible sur Netflix (ainsi que Princesse Mononoke, Nausicaä de la Vallée du Vent, Mon Voisin Totoro, Porco Rosso… De quoi vous occuper longtemps !)

 

Le conseil de Skrinabs : Her

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Sommes-nous, en tant qu’êtres humains, autre chose que des machines de chair habitées par les algorithmes les plus puissants qui soient ? C’est la question que pose Her, en racontant une histoire d’amour entre Theodore Twombly, écrivain public vivant au travers des émotions des autres. Et Samantha, son système d’exploitation, une intelligence artificielle surpassant la conscience humaine, capable d’évoluer grâce au machine learning. Œuvre d’anticipation, héritier romantique de l’Homme bicentenaire d’Asimov, il ne dépeint rien de plus, sous ses airs de dystopie, qu’une romance ordinaire entre deux personnes, artificielles ou non, dans ses moments de joie et de douleur. En empruntant la fragilité et la tendresse de The Eternal Sunshine of the Spotless Mind, il raconte la solitude, l’abîme de la rupture et le dur chemin de la reconstruction. Il raconte, aussi, que les êtres changent au fil de leur expérience, quitte à abandonner le confort d’une relation au bord du chemin.

Disponible en VOD (entre autres) sur Arte Boutique

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2 Comments

  • Reply
    Parmentier
    26 Mar 2020 7:00

    Sur Disney + il n’y aura que la moitié des films MArvel il n’y aura pas tout désolé chronologie des médias en France oblige 😉

    • Reply
      Eskarina
      27 Mar 2020 9:56

      Merci pour la précision ! 🙂

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