Kiss My Stirp 6

Kiss my Stirp #11 : A peu près Science

Kiss my Stirp #11 : A peu près Science

Kiss my Stirp #11 : A peu près Science

We do what we must, because we can.

Kiss my Stirp #11 : A peu près Science
For the sake of all of us… Mouais bon, je connais vraiment pas les paroles.

Stirp un peu plus court que d’habitude. Là, je vous écrit du passé (donc, je parle aux vous futurs, trop bien), puisque je ne pourrai pas faire un stirp la semaine prochaine. Enfin, cette semaine-ci pour vous, gens du futur. Heu, enfin… … ENJOYEZ !

Kiss my Stirp #11 : Épilogue
Épilogue
Cinéma 3

[Trailer] Conan the Barbarian


Quand j’ai vu ce trailer, un seul mot m’est venu à la bouche : OMFG !!!

Ça fait deux ans qu’on en parle, et pourtant le scepticisme au sujet de la reprise de la licence avait fait retomber le buzz. Nul doute que cette bande-annonce va savoir raviver l’intérêt que l’on porte à Conan.

Alors OK tout le monde se dit « Un Conan sans Schwarzi ne peut pas être un vrai bon Conan » et on a bien envie d’y croire puisque dans le fond c’est plutôt vrai. Il semblait tout aussi normal que les doutes soient au rendez-vous lorsque fut annoncé le casting, avec Jason Momoa en icône barbare, décrié pour ses rôles dans Stargate : Atlantis et Alerte à Malibu. Même traitement pour Marcus Nispel qu’il est facile de porter au bûcher lorsque l’on sait qu’il est le réalisateur pro des remakes, notamment avec Massacre à la tronçonneuse et Vendredi 13.

Toutefois si l’on creuse un peu, ces deux films à préjugés sont loin d’être les bouses qu’elles pourraient laisser croire, tout autant que Momoa qui a su se racheter une image récemment avec son rôle de Khal Drogo dans Game of Thrones. Ajoutez aux castings les deux gros atouts Ron Perlman et Rose McGowan pour commencer à faire passer la balance du côté du « NEEED !!! ».

A vous les  suspicieux et les mauvaises langues, osez donc me dire après visionnage du trailer qui suit que ce film va être la grosse daube que vous pensiez !




Conan c’est un peu la nostalgie, le souvenir immuable de deux films légendaires (que je vous invite à (re)voir) ayant fait de Schwarzenegger le héros du cinéma hollywoodien qu’il est devenu, à tel point que l’égérie de Robert E. Howard et le politicien californien sont devenus deux personnages indissociables, presque symboliques. Conan, c’est une musique, une ambiance, des décors, du Franck Frazetta à l’état brut… C’est un gros morceau de la culture fantasy, autant littéraire que cinématographique (surtout cinématographique, ne nous leurrons pas) : il est donc normal que les fans aient peur.

Néanmoins, tout porte à dire que l’on peut laisser sa chance à Nispel. En tout cas moi j’ai très envie !

Et ça débarque dans nos salles et en 3D le 29 août !


Site officiel.

Sources et images via Allociné.


Cinéma Divers

[Animation] ParaNorman

ParaNorman

 

Encore un petit bijou d’animation tout en « stop-motion » (et en 3D!) verra le jour en 2012, il s’agit de ParaNorman, la nouvelle collaboration entre Focus Features et le studio Laïka, qui avaient réalisé en 2009, le très chouette Coraline.

 

L’annonce presse est tombée hier, Focus Features & le studio Laïka sont entrés en production pour nous pondre un nouveau bijou en stop-motion et en 3D, après l’énorme succès remporté par leur adapation du Coraline de Neil Gaiman en 2009 (Academy Award & nomination aux Golden Globes pour meilleur film d’animation, et compté parmi les 10 Meilleurs Films de 2009 par l’American Film Institute)

 

ParaNorman - première image

 

Le synopsis:

Un garçon incompris, qui peut parler avec les morts, décide d’affronter fantômes, zombies, sorcières et autres créatures mythiques… mais aussi le pire de tout, des adultes débiles, et ce afin de sauver sa ville d’une malédiction vieille de plusieurs siècles.

Norman Babcock est un paria dans sa petite ville Nouvelle-Angleterre. Jusqu’au jour où une horde de zombies se déchaîne sur la population, Norman apprend alors qu’il doit utiliser ses pouvoirs paranormaux pour remettre encore une fois, les choses à l’endroit. Et ce n’est pas chose facile quand on a que 11 ans… et que vos parents viennent de vous priver de sortie !

 

Le casting:
Tout comme pour Coraline, le casting du voice-acting est assez impressionnant, puisqu’on y retrouve, entre autres: Kodi Smit-McPhee (The Road), Casey Affleck (Gone Baby Gone, Ocean’s Eleven), Anna Kendrick (Up in the Air, Twilight), John Goodman (Monsters, Inc., The Big Lebowski), Tempestt Bledsoe (The Cosby Show), Bernard Hill (Titanic) and Alex Borstein (Family Guy)

La production du nouveau bébé de chez Laïka est chapotée par Sam Fell (La Légende de Despereaux, Souris City) et tiré d’un scénario original de Chris Butler. Butler n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’au préalable il a travaillé en tant que superviseur du storyboard sur Coraline, et a été storyboarder pour Tim Burton sur Les Noces Funèbres !

Côté équipe technique on retrouve Nelson Lowry (Fantastic Mr. Fox, Les Noces Funèbres) en tant que concepteur de prod, Arianne Sutner (La Vie aquatique) & Travis Knight sont eux chargés de prod. Brian Van’t Hul (King Kong, Coraline) est au poste de superviseur des effets visuels du film, et enfin Tristan Oliver (Fantastic Mr. Fox, Wallace & Gromit: Le Mystère du Lapin-Garou) en est le directeur de la photographie.

 

On peut donc s’attendre à une bien belle surprise le 17 Août 2012 (date annoncée pour la sortie du film en salles) mais d’ici là, bien sûr, on vous tiendra informés sur KMG !! 😉

 

(Sources)
Site officiel du studio Laïka

BAD Lectures

[BAD] Episode #41

[BAD] Episode #41


Et c’est parti pour ce quarante-et-unième épisode de votre podcast préféré sur l’actualité BD, comics et manga : BAD !

Dans cet épisode présenté par Boidin et son jumeau maléfique on trouvera :

  • du Bimbo vs. Chatons Tueurs (Mathieu),
  • du Pokémon et Zoroark le Maître de L’illusion,
  • du Sombre Blog !
  • et du Thor en carton !


Voici sans plus attendre ce BAD #41 :




Vous avez aimé ? Filez vite sur la fanpage Facebook de BAD !

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !


Cinéma Dans Ton Cinéma 2

[DTC] Sorties de la semaine


Cette semaine, Baboulinet reprend du service.



Baboulineeet !

Fast & Furious 5 (Justin Lin)

Il est des films dont on a du mal à comprendre la raison d’être. Mais quand on regarde le casting, on se dit qu’après tout sans eux de nombreux acteurs au charisme indubitable seraient au chômage.

J’avais envie de vous parler de F&F5 pour vous dire que s’il y avait un film à voir cette semaine, ça n’était pas lui. D’ailleurs je n’ai jamais vu les 4 précédents, et je ne verrai certainement pas celui-là non plus.

Le pitch (oui car il y en a un) : Brian, Mia et Dom (Vin Diesel) sont de retour (vous noterez l’importance de donner des noms monosyllabiques aux héros, faudrait pas perdre les fans). Fugitifs, ils se sont retranchés à Rio. Mais puisque ce sont de faux badass, des méchants gentils quand même, juste un peu sales gosses sur les bords histoire d’être cools, ils vont se retrouver à nouveau dans la merde contre leur gré. En effet, pour regagner leur liberté et se blanchir ils doivent monter un « dernier » sale coup : braquer un poste de police. Pour ce faire, ils vont bien évidemment devoir s’entourer des meilleurs pilotes du coin, et se confronter au businessman crapuleux qui aimerait les voir un pied sous terre (le fan de F&F ne sait pas compter jusque 6). Ils sont aussi traqués par Luke Hobbs (The Rock) du FBI (faut toujours quelqu’un du FBI dans un film testostéroné) qui va fouiller tout le Brésil pour les capturer.

Des bombasses, des dialogues qui vont te retourner le cerveau et des cascades de oufs : c’est ça la magie de Fast & Furious.


Site officiel




A voir également :


Nan parce qu’en vrai sinon y’a un film bien qui sort demain, et c’est L’Aigle de la Neuvième Légion de Kevin Macdonald (rien à voir avec Ronald). Lui qui avait déjà sévi avec Le Dernier roi d’Ecosse (qui a d’ailleurs financé ce projet-ci) et qui aime particulièrement les fresques historiques et politiques, il nous revient ici avec une adaptation du roman de Rosemary Sutcliff qui nous propulse en 140 après J.-C. . On y suit l’histoire du centurion Marcus Aquila qui veut plus que tout restaurer l’honneur de son père, disparu il y a plus de 20 ans avec toute sa Légion, après quoi le mur d’Hadrien fut érigé. A noter qu’en plus du casting sympatoche (Jamie Bell, Donald Sutherland, Tahar Rahim, Mark Strong), c’est l’islandais Örvarsson (assistant d’Hans Zimmer) qui s’occupe de la musique.


Site officiel


Sources et images via Allociné

Jeux Vidéo 6

[Unboxing] Gears of War 3 Betakit


Le voilà : le kit presse pour la bêta multi de Gears of War 3 est arrivé ! Rien que pour vos mirettes, voilà son contenu en photo et les réactions de l’équipe !

Un coffret Gears of War qui sent la cerise, j’avoue que je ne m’y attendais pas  ! Laissez-moi vous montrer grâce à ces quelques photos la façon dont les petits gars de chez Epic Games ont voulu nous gâter…



Le kit presse porte le doux nom de Betakit de Survie et vous est livré sous la forme d'une malette... Je sais pas vous mais moi ça m'a rendue super curieuse ! Allez hop, on ouvre...



Le premier objet (qui couvre le reste du kit pour ne pas dévoiler la surprise ?) est un livret avec tout ce qu'il vous faut savoir pour mener la bêta à bon terme.



On notera le papier cartonné et les illustrations en partie glacées. Du très joli travail et des finitions sypatoches. On a presque l'impression d'avoir un mini artbook entre les mains !



Tout un encart du livret est réservé à Cliff Bleszinski, "la" vedette de chez Epic Games, papa de Gears of War. C'est leur Peter Molyneux à eux, en quelques sortes.



Voilà ce que nous cachait donc le livret ! Trois objets de collection protégés par une plaque de mousse matelassée.



Un stylo-seringue avec du vrai sang de locuste dedans, et un porte pansements à emporter partout en cas de petit bobo. Ou de carrotide explosée à coup de pistolet tronçonneuse BWAHAHA !



L'arme du crime à la senteur cerise : cette poche de sang... de gel douche pardon ! Moi, j'adore. (Le message est-il : les geeks devraient se laver plus souvent ?!)



Voilà la totalité du kit presse sous vos yeux ébahis, on est prêts pour le champ de bataille : manuel, de quoi se laver, se panser, et prendre des notes ! A vos manettes, maintenant...


En quelques mots donc, un kit presse soigné, surprenant, et plein de second degré, à l’image des créations d’Epic Games. ENCORE !!!


Le grain de pixel de Koroeskohr :

Assez surprenant je dois dire pour mon premier kit presse. On sent que Epic a souhaité bien rester dans le thème de la guerre avec ses items assez particuliers, comme ces pansements, cette poche de sang (qui s’avère être du gel douche oô) et cette seringue-stylo estampillés GoW3, rendant ainsi jaloux mon entourage geek 360, ce qui est un atout non négligeable dans la vie en société. Le dossier de presse aurait dû, pour moi, être plus complet, en rappelant par exemple les épisodes précédents, et en mettant un peu plus le pied sur le futur mode solo, auquel il n’est pratiquement pas fait référence. Je reste tout de même très content, 3 mois de XBLA gratuit on crache pas dessus (:D), un accès à la bêta (évidemment), et des goodies originaux et recherchés, on en redemande.


Le grain de pixel de Chase :

Bordel, comme il est beau ce kit presse, ils ont complètement craqué ! Le jeu, j’en parle même pas, retourner contrôler Marcus et défoncer du Locuste, ça me fait un bien fou ! Par contre je le trouve un poil plus facile que les précédents, c’est assez simple de finir premier de sa team.


Comptez sur Kiss My Geek pour vous donner du béton sur la bêta d’un jeu qu’on attend(ait) avec grande, grande impatience.

Cinéma 6

[Trailer] The Prodigies

The Prodigies - L'affiche

Petite bande-annonce à gros effets pour ce film d’animation en 3D, The Prodigies / La Nuit des Enfants-Rois, dont la sortie est prévue le 8 Juin prochain sur nos écrans français. Prodige ? ou juste tape-à-l’oeil ?!

 

The Prodigies - Where Are You ?

Le synopsis

Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis…
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchainement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…

 

The Prodigies - Scènes du film

 

The Prodigies - Scènes du film

 

The Prodigies - Scènes du film

 

CG, 3D & friends…

Inspiré du roman de Bernard Lenteric, “La Nuit des Enfants-Rois”, paru en 1982, le film est distribué par Warner Bros France, et produit par le Studio 37 (Orange) sous la houlette d’Antoine Charreyron (qui avait notamment travaillé sur Babylon A.D..)
The Prodigies a beaucoup fait parlé de lui dans le monde de l’animation depuis un an, surtout qu’il est développé en 3D natif (et pas de la vulgaire superposition comme on peut en avoir sur nombres des films sortis récemment !) et a été réalisé tout en motion-capture. 



Contrairement à ce que le style graphique peut laisser penser, le film est décrit comme assez “noir”, et n’a résolument rien à voir avec un opus de chez Buena Vista-Disney.
Certes, on parle certes de gamins surdoués, et oui, il s’agit bien d’animation, mais l’ambiance semble bien jouer sur le côté obscur des personnages, et les effets dévastateurs de leur décalage avec le monde dans lequel ils vivent (et qui ne les comprend pas.)

Côté casting, c’est Matthieu Kassovitz qui s’est chargé du voice-acting du héros, Jimbo Farrar.

 

The Prodigies - Artworks
The Prodigies - Artworks

 


Pour le reste, et bien, il faudra attendre sa sortie en salles, le mois prochain, pour se faire notre propre avis !! 😉 Vu d’ici, ça semble alléchant (trop pour être honnête?!), mais puisqu’une prod’ française veut jouer ouvertement sur le terrain des géants américains, autant leur laisser une chance de se défendre !

À suivre, donc !

 

The Prodigies - L'affiche

 

 

(Sources)
Le site officiel du film
Fiche Allociné
Le site officiel de Studio 37

Interviews Séries 6

[ITW] Ludo & Oliv de WAKANIM


Aujourd’hui nous recevons deux jeunes créateurs d’entreprise qui ont mis en place il y a quelques mois WAKANIM.tv, une offre de simulcast qui vous permet de zyeuter vos épisodes de manga en même temps que leur diffusion au pays du soleil levant ! Ludovic et Olivier nous racontent leur parcours, et comment leur passion pour les anime leur a permis de concrétiser ce qu’aucun service de streaming français ne proposait jusqu’alors.


Kiss My Geek : Olivier, Ludovic ; bonjour, et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions ! Vous êtes tous les deux les fondateurs de Wakanim, dont les locaux sont aujourd’hui situés à la Plaine Images de Tourcoing (59). Pourriez-vous nous expliquer en quelques mots les services que vous proposez ?

  • Oliv & Ludo : Hello !
  • Ludo : WAKANIM est un éditeur indépendant de séries d’animation asiatiques.
  • Oliv : On diffuse et on distribue des séries quelques heures après le Japon (jusqu’à 1 heure après).
  • Ludo : On propose un modèle « freemium » c’est-à-dire avec une partie gratuite qui fonctionne de pair avec une autre payante. Chaque épisode diffusé est disponible pendant 30 jours gratuitement et en HD, essentiellement financé par la publicité. Quant au modèle payant, il est là pour assurer la continuité de la chaîne de production classique (diffusion TV, DVD, etc.), il permet également aux personnes de voir un épisode sans publicité, en streaming et en téléchargement.
  • Oliv : On propose aussi de l’ actu en direct du japon via Denys notre rédacteur qui est sur place.
  • Ludo : Et les séries que nous diffusons seront proposées bientôt en DVD sur notre site.
  • Oliv : Très prochainement on proposera d’autres services, mais on ne peut rien dire pour le moment…


KMG : Quels sont vos parcours personnels et professionnels respectifs ?

  • Ludo : Programmation depuis mes dix ans, je me suis vite retrouvé à en faire mon métier ^^ Ayant fait toutes mes études en alternance, je suis passé respectivement du rôle ingénieur dév, expert technique, responsable sécurité/qualité, chef de projet technique et maintenant chargé d’études et méthodes dans une agence web sur Lille. Je m’occupe de la partie technique de WAKANIM ainsi que de la présence web.
  • Oliv : Parcours dans l’audiovisuel (avec un BTS) puis une spé dessin-animé (à l’école « les Gobelins » à Paris). Des petites expériences professionnelles à droite à gauche avant de vraiment se lancer à pied joint dans l’expérience WAKANIM.


KMG : Comment vous est venue l’idée de créer cette plateforme ?

  • Ludo : WAKANIM est notre réponse en tant que fans d’animation, ne trouvant en 2007/2008 aucune offre adaptée à notre passion. Après quelques soirées et surtout quelques verres, nous avons pu en sortir une idée de concept qui serait réalisable. Le plus compliqué était de préparer le terrain pour se lancer dans l’aventure. Olivier et moi avons travaillé chacun de notre côté pour faire évoluer notre idée d’une telle entreprise. En janvier 2009 nous avons créé la structure, en mars, nous nous présentions au Japon afin de rencontrer les producteurs avec juste un dossier ! Et il aura fallu près d’un an et demi avant d’arriver à ce que l’on voulait : notre premier simulcast en octobre 2010.
  • Oliv : Puis on en est vraiment qu’au début, on a plein d’idées et de chantiers pour remettre au goût du jour l’exploitation des séries d’animation japonaises.


KMG : La mise en place d’un tel projet a dû représenter quelques difficultés ? Comme résumeriez-vous votre expérience de jeunes créateurs d’entreprise ?

  • Ludo : Si l’on a rencontré des surprises, assurément oui. Si l’on a rencontré des difficultés, un grand OUI. D’une part notre inexpérience nous a mené à de mauvaises pistes et à de nombreux faux espoirs (oui, il faut savoir qu’il y avait déjà des éditeurs en place, mais aucun avec notre modèle à cette époque). Ensuite nous sommes passés de nombreuses déceptions à quelques petits succès : une reconnaissance auprès des producteurs japonais, un soutien très fort de notre région (oui le Nord !) ainsi que de notre partenaire wat.tv, et des fans contents de découvrir des séries gratuitement et légalement. Nous avons pas mal appris, et surtout nous nous sommes rendu compte qu’il était difficile en tant que nouvelle entreprise de se faire une place face à des mastodontes qui ont plus de dix ans d’existence. Maintenant que tout est en place, nous remarquons que les choses ont pas mal évolué en France, même si forcément tout n’est pas de notre fait, nous pensons avoir contribué à l’émergence de nouvelles offres permettant aux fans de trouver une alternative aux systèmes plus classiques.
  • Oliv : Quand on veut innover, il faut prendre le temps de convaincre. Et comme au démarrage on était comme beaucoup d’étudiants en fin de cursus, un peu fauché, il a fallu trouver des personnes prêtes à investir dans nos idées. La jeunesse n’aide pas dans ces démarches on a vraiment dû forcer le passage à différents niveaux pour avancer. Finalement le plus simple et le plus rapide a été de convaincre les japonais, le marché français est vraiment frileux sur l’innovation.


KMG : Expliquez-nous comment un épisode d’anime arrive du Japon jusqu’à chez vous, puis chez nous.

  • Oliv : On travaille en partenariat avec les studios, généralement on reçoit les scripts 1 à 2 mois avant la diffusion, puis les épisodes une semaine avant. On traduit dans un premier temps le script, puis dès l’arrivée de l’épisode on se lance dans l’adaptation des sous-titres. On attend ensuite sagement la diffusion de la série au japon pour commencer notre propre distribution. Ce qui est plaisant c’est qu’on a un accès direct à l’équipe de réalisation pour poser nos questions sur des éléments de traduction (sur ce type de diffusion, comme on ne connaît pas l’histoire complète avant de commencer, c’est essentiel d’avoir un interlocuteur qui sait vers quoi aller). On vit avec eux les bonnes et les mauvaises surprises liées à l’audience et on échange sur les feedbacks des fans entre les différents pays.


KMG : Pourriez-vous donner quelques exemples des séries que vous proposez au visionnage ?

  • Ludo : Du plus déjanté (Trapèze), au plus « romantique » (Que sa volonté soit faite), en passant par des séries un peu orienté action (C – Control : The money of Soul and Possibility)…
  • Oliv : On propose aussi de l’heroic fantasy avec Slayers, du fantastique humoristique avec Rosario+vampire, et de la science-fiction avec Fractale… On essaie de proposer des séries pour tous les goûts…Et pleins d’autres titres sont en préparation.



KMG : Où en êtes-vous aujourd’hui ?

  • Ludo : Nous débutons notre mois d’avril avec 4 nouvelles séries (le double de séries diffusées depuis octobre ^^). Maintenant il reste à assurer toute la chaîne d’exploitation, avec la production des DVD/Blu-ray et la diffusion TV et nouveaux médias. Nous commençons à avoir une petite communauté qui est très demandeuse en service et évolution de l’offre. Nous commençons à industrialiser certains processus pour nous permettre de gagner du temps.
  • Oliv : Aujourd’hui on a un très fort soutien de la part du Japon (il y a même certains producteurs qui sont venus nous voir à Tourcoing et on a dû refuser de traiter des séries, vu la taille de notre structure), ils aimeraient voir des initiatives comme WAKANIM décoller.


KMG : Il y a quelques jours, vous êtes devenus lauréats LMI (Lille Métropole Initiative), qu’est-ce que ça représente à vos yeux ?

  • Ludo : Tout d’abord, une fierté personnelle, car cela nous permet de garder le contrôle sur notre société. Et encore une fois, un soutien sans faille de la région et de ses entrepreneurs qui s’intègre avec tous les autres dispositifs existants. Nous espérons en retour leur apporter notre brique à la nouvelle orientation Innovation de LMI car WAKANIM est plus qu’un défi technologique, il est surtout un défi de marché.
  • Oliv : Ce sont les initiatives de soutien comme LMI qui nous ont permis de concrétiser nos idées. Quand comme nous on n’a pas d’historique dans la création d’entreprise, LMI permet de trouver plus facilement des investisseurs, et d’avoir un dossier solide auprès des banques.


KMG : Quels sont vos projets à court et long terme ?

  • Ludo : Dans le court terme : adapter notre offre avec de nouveaux moyens de paiements, développer le côté social et intégrer les nouveaux médias. Nous souhaitons également renforcer notre équipe (aujourd’hui, chaque personne est un pilier de la structure). Pour ce qui est du futur, nous voulons nous étendre géographiquement, ne plus limiter le simulcast à Internet et surtout avoir plus de séries !
  • Oliv : Et pourquoi pas pouvoir proposer des œuvres un peu moins grand public, il y a des perles dans l’animation provenant de Chine, d’Inde et de Corée qui ne demandent qu’à trouver son public.


KMG : Attardons-nous maintenant sur les geeks qui sommeillent en vous… Mais d’abord : vous considérez-vous comme tels ?

  • Ludo : Si par geek on entend passer de nombreuses heures derrière le pc, ça oui c’est sûr. Mais féru de nouvelles technos et renouvellement d’appareils high-tech tous les 6 mois non. Je pense que je suis un geek modéré 😀 Par contre mon inscription récente à Twitter risque de me faire basculer dans le côté geek.
  • Oliv : Oui, dans le sens où je suis très bon public pour tout ce qui est produit culturel. Puis j’aime beaucoup les nouvelles technologies, surtout liés à l’imagerie.


KMG : Racontez-nous comment vous êtes tombés amoureux des manga et des anime !

  • Ludo : Le cliché voudrait que je dise « Par le club Dorothée mademoiselle ! », mais en fait c’est l’animation en général que j’apprécie, j’ai toujours préféré les dessins-animés aux séries quand j’étais jeune (jamais été fan de « Sauvés par le gong » etc. ^^). Pour ce qui est des mangas / anime, j’aime surtout le fait que ce soit très éloignés de ce que l’on pouvait faire en France (ceux qui ont aimés « Hé ! Arnold » savent de quoi je parle).
  • Oliv : J’ai toujours été scotché devant le dessins-animés, c’est quand même incroyable de se dire qu’il n’y a pas de limite dans l’imaginaire et dans les histoires qu’on peut raconter. C’est ce qui me plaît dans les animes, ils sont décomplexés… en France on est bloqués par les diffuseurs sur le stéréotype des dessins-animés pour enfant.


KMG : L’un de vous préfère-t-il d’ailleurs le support papier au support écran ?

  • Ludo : Le support papier pour moi est réservé à mes livres (principalement info / voyages) et à quelques mangas d’exception. Je préfère vraiment le support écran.
  • Oliv : J’aime la magie de voir des dessins bougés sur un écran, mais le charme du support papier me touche aussi


KMG : Quelles sont vos références dans le domaine ? Vos séries ou mangaka préférés ?

  • Ludo : Isao Takahata, Miyazaki, Production IG et par-dessus tout Eiichiro Oda ! Côté séries : Kaiba, One piece, Wolf’s rain, Basilisk, Samurai Champloo, Samurai 7, FMA, …
  • Oliv : Même liste en ajoutant les œuvres de Daï Sato, Cowboy Bebop, Ergo Proxy et les œuvres issues du studio Madhouse… Et une autre série qui m’a fait tomber de ma chaise : Noein, un petit bijou d’animation.


KMG : Est-ce qu’il y a un évènement consacré à la Japanimation en France que vous attendez particulièrement ?

  • Ludo : Le WAKANIM Tour ! Plus sérieusement, dans l’idéal nous aimerions descendre dans toutes les conventions, surtout pour participer aux actions de soutien au Japon.


KMG : Avez-vous d’autres passions geekes ?

  • Oliv : Les grandes sagas de science-fiction ! Les jeux de rôle PC avec un scénario (style Baldur’s Gate), les comics, les films pop-corn, les zombies, les aliens
  • Ludo : Le dev, les nouveaux médias, lire les blogs :p


KMG : Avant de nous quitter, vous n’échapperez pas à notre question rituelle… Quel est votre super-pouvoir de geek ?!

  • Oliv : Je peux déboiter et faire pivoter mes pouces à 180°, je suis donc imbattable aux combats de pouces.
  • Ludo : Je réussis à participer autant à mes passions qu’à garder une vie sociale !


KMG : Y a-t-il un endroit où nos lecteurs peuvent vous contacter s’ils ont des questions au sujet de WAKANIM ?

  • Oliv & Ludo : Pour nous contacter c’est très simple, il suffit de nous envoyer un mail à contact[at]wakanim[dot]tv, on répond à tous les mail, ça nous fait toujours plaisir d’avoir des feedbacks.


KMG : Merci à tous les deux, ainsi qu’à Jérôme Remoiville de la Plaine Images qui nous a mis en contact et à qui j’adresse un clin d’œil tout particulier !


Cinéma 2

Detective Dee & le Mystère de la Flamme Fantôme

Detective Dee et le Mystere de la Flamme Fantome

 

Le nouvel opus de Tsui Hark, sorti le 20 Avril dernier: Detective Dee & le Mystère de la Flamme Fantôme, est un must-see !! Ami fan d’arts martiaux, et toi petit geek pour qui le cinéma du genre n’a pas ou peu d’attrait, je vous assure que Mr Hark nous a sorti le grand jeu encore une fois ! Retour sur ce blockbuster chinois, entre cinéma fantastique et enquête de Miss Marple…

 

Le pitch façon Petits meutres entre ennemis au sein de la Cour Impériale
L’histoire se déroule en l’an 690, à Luoyang, en Chine, sous le règne de la Dynastie Tang, à la veille du couronnement de l’Impératrice Wu Zetian. Plusieurs dignitaires, dont le maître d’oeuvre d’une gigantesque statue commandée par la dirigeante elle-même, sont victimes de morts étranges et pour le moins fantastiques: transformés en torche humaine, et littéralement consumés de l’intérieur, ils meurent sous le regard ébahi du public, sans qu’aucune explication en soit trouvée.
Inquiète du retard causé par de tels évènements sur sa cérémonie d’intronisation, l’Impératrice Wu Zetian décide à contre-coeur de faire appel au seul homme capable d’élucider ces mystérieux meurtres: l’ancien Juge Dee Renjie, appelé aussi Detective Dee, homme qu’elle avait fait emprisonné 8 ans plus tôt, car il s’était opposé à elle…

 

Detective Dee

 

To Dee or not to Dee ?!
Que dire à part: film à grand spectacle et chorégraphies d’arts martiaux à couper le souffle ?!! 😀
(quoi, ça vous suffit pas comme résumé?!)
Les décors sont somptueux, entre les ateliers de ce grand Bouddha érigé en l’honneur de l’Impératrice, la seconde capitale, Luoyang, reconstituée en 3D (on se croirait dans Dynasty Warriors ^^), le Marché Fantôme et le Pavillon Interdit, bref: on voyage et on est transporté dans un monde vraiment bien reconstitué.

Quant aux héros, ils ont une vraie profondeur, notamment la terrible Impératrice (Carina Lau) et le juge Dee (Andy Lau) et son humour décalé, puis les personnages secondaires, Shangguan Jing’er, bras droit de la régente, interprétée par la jolie Li Bingbing, Pei Donglai (Chao Deng), un officier mandaté pour enquêter aux côtés du juge Dee, et enfin Shatuo, un des ouvriers du chantier du Grand Bouddha (Tony Leung Ka Fai) et ancien ami du juge avant son exil.

 

Detective Dee - Le Marché Fantôme

 

Wu Zetian

 

Shangguan Jing'er

 

Pei Donglai

 

Detective Dee & & le Mystère de la Flamme Fantôme reste dans la grande tradition chinoise du « wu xia pian » (film de sabre chinois), c’est un Hark classique, super-brossé visuellement, mais aussi un peu plus personnel, l’affection qu’il porte au personnage de Dee ressort bien dans le film.
Pour le reste, tant le scénariste, que le chef costumier et le reste de l’énorme équipe d’Hark ont fait d’intensives recherches sur la période qu’ils souhaitaient recréer, et pour le coup, s’il y a bien une chose qu’on ne peut reprocher au cinéma chinois, c’est son soucis du détail !!

Les chorégraphies des combats défient toute gravité (comme d’habitude !) mais c’est vraiment pour notre plus grand plaisir. D’ailleurs, si Hark a choisi Sammo Hung (IP Man), grand maître en la matière (et époustouflant chef d’orchestre sur ce film) ce n’est pas une coïncidence: pour ce film, des records ont été battus,  surtout en matière de scène d’action câblée (pas moins de 70 câbles pour une seule scène !)
De plus, Andy Lau et la belle Li Bingbing n’avaient aucune formation en arts martiaux, Sammo Hung est donc parti de zéro pour travailler avec eux (ça n’a pas dû être évident tous les jours ! surtout quand on sait qu’une fois le tournage d’une scène a duré plus de 16h !!)

 

Si on en vient aux effets visuels, décors et autres spécialités du film, on peut dire que ce genre de cinéma ne lésine pas sur les moyens, pas moins de 20 millions de dollars de budget ! Le plus étonnant reste la construction de la fameuse statue du Grand Bouddha (qui a coûté la modique somme de 12 millions de dollars) qui, dans le film est censé faire 120m de haut, et pour les besoins du film n’en fera en réalité « que » 80m !! (oui, vous avez bien lu !)

 

Andy Lau en suspension

 

Pour résumé, le film claque, les 2 heures de temps sont largement remplies d’action, de mystère et d’entertainment. On passe un très bon moment à chercher le pourquoi-du-comment des crimes, d’où vient cette mystèrieuse flamme meutrière, et qui est le méchant de l’histoire. Andy Lau incarne à merveille le juge Dee (et est vraiment :3), rien que pour lui et la réalisation de Mr Hark, cela mérite un passage au ciné le plus proche de chez vous !

 

Après Judge Dredd, Judge Dee !

 

Mais qui est donc le Juge Dee ?!
Le Detective Dee de Tsui Hark est une vision romancée et idéalisée d’un personnage ayant réellement existé: Di Renjie.
Un des officiels les plus reconnus sous le règne de la Dynastie Chinoise des Tang, il a notamment assisté en tant que grand chancelier à deux reprises, l‘Impératrice Wu Zetian pendant son règne. Homme très respecté pour son honnêteté et son esprit critique et franc, l’histoire lui attribuera le mérite d’avoir su modérer le règne de répression de Wu Zetian, en un règne plus juste.

Tsui Hark pour ce film, comme pour la majorité de ses réalisations, a compilé plusieurs années de recherches, lectures et documentation sur le personnage de Di Renjie. C’est lorsqu’il a reçu le scénario écrit par Chen Kuofu, qu’Hark a décidé de lancer un film historique à gros budget, basé sur ce personnage qu’il affectionne particulièrement. Lors d’une conférence de presse en 2009, Tsui Hark confiait d’ailleurs, de façon touchante, sa vision de Di :

C’était quelqu’un de très spécial, il possédait un intellect exceptionnel, suivait un code de bonne conduite et disposait d’une grande clairvoyance. Sa mentalité et sa philosophie sont très différentes de celles de Sherlock Holmes ou de James Bond. Il restera toujours un de mes personnages préférés, c’est pourquoi j’ai une vision très romantique de lui, vision qui doit restée immaculée.

Bien que le juge Di ait vécu assez vieux, Hark voulait l’incarner par un acteur romanesque:

Qui a dit que Di Renjie devait être dodu et vieux ?! Il pouvait très bien être plutôt beau gosse. Un mélange de sagesse et d’allure.

Outre le personnage historique, le juge Dee est aussi devenu héros de fiction, grâce aux romans policiers du hollandais Robert Van Gulik, puis grâce au français Frédéric Lenormand, avec sa série « Les nouvelles enquêtes du juge Ti« .

 

Le juge Dee = The Lau
Charisme, sagesse, humour… c’est ainsi qu’il va choisir Andy Lau, acteur célebrissime HK, et beau gosse attitré !
Andy Lau c’est un peu un héros, justement: non seulement acteur énormissime (Le Flic de Hong-Kong, As Tears Go By, Nos années sauvages, Running Out of Time, Fulltime Killer, Infernal Affairs, Le Secret des poignards volants, etc.), mais aussi hyper connu à Hong-Kong grâce à ses talents de chanteur (on appelle ça de la CantoPop là-bas! ^^) mais également producteur de films à ses heures perdues ! (c’est un peu l’équivalent de Robert Redford avec Sundance, en Chine, il est un peu découvreur de nouveaux talents dans l’industrie du cinéma HK)

Tout naturellement, quand Hark lui a proposé d’incarner le personnage de Dee, Andy Lau a accepté, très attiré par les abilités psychiques exceptionnelles du détective:

C’etait un psychologue judiciaire qui savait ce à quoi vous pensiez, juste en osbervant vos yeux, votre respiration, les pauses dans votre discours, il savait la moindre chose que vous cachiez, et c’était un détective mélancolique.

Du coup, Lau a pris son rôle au sérieux et a même suivi des cours de psychologie criminelle pour s’immerger à fond dans le personnage du juge (font pas les choses à moitié nos amis hong-kongais!).
Durant la conférence de presse, quand on lui a demandé comment l’incarnation du Dee a changé sa vie, il a répondu avec humour:

Maintenant, lorsque quelqu’un me dit que je suis vraiment adorable, je pense juste qu’on me ment !

 

Maître Hark en action

 

Maître Tsui Hark sur son arbre perché…
Tsui Hark, grand maître des films à effets spéciaux et cinéma grandiose « made in Hong-Kong », c’est le réalisateur de génie derrière d’immenses titres comme Zu, les guerriers de la montagne magique (1983), Shanghai Blues (1984), la série des Il était une fois en Chine (1991-94), Green Snake (1993), The Blade (1995), Time and Tide (2000), et dernièrement Seven Swords (2005)

Producteur, entre autres, de films tout aussi flamboyants, avec son ancien compère John Woo: Le Syndicat du Crime, The Killer,  ainsi que deux titres avec le réalisateur Ching Siu-tung: Histoire de Fantômes chinois (3 & 4)

Actuellement en post-prod, son prochain film intitulé The Flying Swords of Dragon Gate, film avec un budget de 35 millions de dollars, sera en 3D (une équipe HK a été spécialement formée pour l’occasion, par Chuck Comisky, le superviseur des effets visuel d’Avatar) Le casting du film promet puisqu’on  compte Jet Li et la belle Zhou Xun !

 

D’ici la sortie du prochain Hark en Europe (date inconnue pour l’instant, probablement 2012), ça vous laisse largement le temps de vus refaire quelques chefs-d’oeuvre du maître des films à grand spectacle (et de « qualitay ») lors d’une soirée entre potes, histoire de se détendre un peu, après ces fêtes de Pâques bien chargées en chocolat ! 😉

 

 

NDR: Detective Dee & le Mystère de la Flamme Fantôme a été nominé pas moins de 13 fois aux 30èmes Hong-Kong Awards (le 17 Avril dernier) et obtenu 6 récompenses, dont celles de Meilleur Réalisateur (Tsui Hark), Meilleur Actrice (Carina Lau), Meilleur Costume (Choo Sung-Bong), Meilleurs Effets Visuels (Phil Jones)

 

(Sources)
– Photos © 2011 Wild Side Films
Site officiel du film
Page Facebook

Article Wikipédia
Detective Dee Press Conference in Hengdian
Tsui Hark: Di Ren Jie / AndyLauSounds