Cinéma 3

[Trailer] Rise of the planet of the apes

Hein que quoi ? Un nouveau film basé sur l’univers de la Planète des Singes va sortir, vous le saviez ? Non ? Bah moi non plus.

Rise of the planet of the apes est une préquelle au film de Tim Burton sorti en 2001, et qui n’avait pas fait grande impression. Réalisé par Rupert Wyatt (who ?) et avec James Franco, le film révèle l’origine de la guerre qui a conduit à faire de notre bonne vieille Terre, la Planète des singes. Les effets spéciaux sont effectués par Weta, à qui l’on doit ceux du Seigneur des Anneaux et d’Avatar, autant dire qu’on peut leur faire confiance.

Le pitch :

Un jeune chercheur  mène des travaux scientifiques sur la maladie d’Alzheimer, et via un singe, il cherche un remède. Afin d’y parvenir, il fera évoluer un singe nommé César.  Ainsi élevé au rang des hommes, César se trouve en capacité d’amener son peuple (les singes) à dominer la Terre et à en faire une planète des singes.

C’est marrant, j’ai l’impression que tout le film y est résumé.

Sortie en salle le 10 août, on verra bien.

youtube=http://www.youtube.com/watch?v=rqyKYrDta_E&

Cinéma Dans Ton Cinéma 4

[DTC] Sorties de la semaine


Cette semaine, le geek va lâcher son bout de torrent et bouger ses fesses ankylosées jusqu’au cinéma le plus proche.



Si ça ne vous excite pas encore plus pour The Avengers...

Thor (Kenneth Branagh)

Ça fait des mois et des mois que toi, le petit fan de Marvel, tu attends ça. Des mois qu’avec quelques secondes d’un marteau planté dans le sable, Iron Man 2 avait fait le buzz. Des mois que les images, le casting sans cesse soumis aux rumeurs les plus folles, l’intrigue se dévoilent petit à petit, rendant à la fois sceptique et rêveur.

Ça y est, la longue attente est terminée car dès ce soir (si tu es un chanceux), tu vas pouvoir aller te faire ta propre opinion de ce que Kenneth Branagh a fait de la licence Thor, le super-héros créé des mains de Stan Lee et de Jack Kirby, ce qui en a notamment fait toute sa popularité. Quant au choix du réalisateur, on avoue qu’il laisse curieux… Mais d’abord… C’est qui, Thor ?

C’est l’un des guerriers les plus puissants d’Asgard, mais son arrogance et ses décisions téméraires vont provoquer une guerre parmi les siens (les Dieux germaniques, vous l’avez bien saisi). Jusque là on a de quoi se demande si on est bien devant un Marvel, et pas un énième repompe du Choc des Titans… Je vous rassure, on se rend compte rapidement que ça n’est pas le cas. En effet, pour le punir, son père Odin (Anthony Hopkins) le bannit et le renvoie sur Terre où il est condamné à vivre parmi les humains… C’est quand même pas mal la lose si l’on omet la rencontre qu’il fait avec une jolie scientifique du nom de Jane Foster (Natalie Portman ♥) qui va changer sa vision des choses… Heureusement,  Thor (Chris Hemsworth) va pouvoir se racheter lorsque les forces du mal de son royaume vont à se déchaîner sur la Terre : cela signe alors le moment parfait pour lui pour jouer à nouveau aux héros et, qui sait ?, se racheter.

Notez que Stan Lee fera une petite apparition dans le film, on vous laisse deviner où ! Ah et un conseil, comme pour Iron Man 2 : restez bien le cul vissé à votre siège jusqu’à la fin du générique 😉



Site officiel



A voir également :


A côté du géant Thor il passe presque inaperçu, néanmoins je voulais lui faire un clin d’oeil : Animal Kingdom, le premier long-métrage de David Michôd. Ce drame australien croule sous les récompenses (notamment le Grand Prix du Jury du Festival de Sundance) et met en avant un casting peu médiatisé si l’on omet la présence de Guy Pierce (Memento). L’histoire se passe à Melbourne et retrace la vie la famille Cody, constituée de  criminels. Un jour, un neveu éloigné fait son apparition, ce qui permet à la police de les infiltrer. Joshua devra alors choisir son camp… Je vous laisse zyeuter le trailer qui, moi, m’a faite saliver.


Site officiel



Sources et images via Allociné

High-Tech 1

Lifehacker le podcast qui t’upgrade le cerveau


Sup kissers ! Si vous êtes friands des DIY, HOW TO, WIFI BOOST, HACKIN LIFE  alors ce podcast est fait pour vous. Sinon, les autres il n’est jamais trop tard pour bien faire. Je suis le blog Lifehacker depuis environ 1 an et des poussières et je dois avouer que si je devais avoir un top 5 des blogs que je dois absolument visiter chaque jour, il en ferait clairement parti !

En plus du contenu écrit de LH, leur podcast vidéo apporte une réelle valeur ajoutée à leur blog. Ils ont su créer leur propre style visuelle et même si parfois, on a l’impression que ce sont des robots qui sont en face de la caméra, ce podcast reste très intéressant. Pourquoi ? Car ils arrivent à rendre le monde du « hack » / tech plaisant à regarder et surtout, ils donnent envie de bidouiller notre propre matos. Les fans du DIY (Do it yourself) auront déjà leur propre source (La grotte du barbu entre autre…) mais rien ne vous empêche de regarder ce qu’il se fait ailleurs. C’est toujours plus enrichissant !

Voici le dernier épisode en date, j’ai bien aimé le passage du disque dur direct dans le freezer, j’espère ne jamais tester cette expérience. 😉






Et en bonus, le premier épisode qui reste quand même très cool ! Mention spéciale pour le sweat transformé en sac pour son laptop !





N’hésitez à poster vos avis sur LH et surtout à visiter leur chaine Revision 3 !

Enfin bref tout ça pour dire que je ne me lasse pas de regarder tous les Lundis un nouvel épisode de LH et puis ça me donne pas mal d’idées pour Coups Critiques… Stay tuned 😉

Lifehacker est un podcast vidéo de Revision 3 en anglais sur le Hacking, DIY, Tech… Geek stuff. Tous les lundi sur Revision3.com /Lifehacker.com

Jeux Vidéo 3

[Nintendo] Le successeur de la Wii enfin daté !

Projet café controleur sortie en 2012


[MAJ!] Du neuf ! (voir liste des rumeurs)

Après toutes les rumeurs concernant le fameux Project Café, le contrôleur présumé (voir header), les dates de sorties imaginées, etc, Nintendo a finalement lâché l’info. Project Café sortira donc en 2012, vers Avril selon Kotaku.

Project Café est un hybride de Wii et de console next-gen, proposant une architecture puissante, dépassant apparemment les deux consoles tenant la tête du marché au niveau hardware. Cela reste encore une rumeur, et peut encore être infirmé, mais Nintendo en a besoin afin de se relancer, vu la défaite de la Wii, réservée à un public plus familial (sauf rares exceptions @ Madworld), face à ses concurrents qui étaient tout de même plus axées core gaming.

Pour rappel, voilà les différentes rumeurs :

  • elle s’appellerait Stream
  • une manette  half-pad, half-écran tactile qui permettrait de streamer la console directement dessus, donc de jouer sans télé !
  • une puissance incontrôlaaaaable
    • Processeur : IBM PowerPC trois cœurs custom
    • Puce graphique : AMD (ATI) – une série R700, avec shader, plus récent que sur la Xbox 360
  • une rétro-compatibilité Wii, voire Gamecube (?)
  • un percolateur 13 bars
  • probablement de la même taille qu’une Xbox 360
  • ressemblerait à une Super Nintendo améliorée
  • des jeux au format Blu-Ray (source)
  • un passage (enfin !) au 1080p

On attend avec impatience la présentation du Project Café à l’E3 de cette année afin de pouvoir vous en dire plus, restez aware des nouveautés, et si vous avez du complément, hésitez pas à me contacter sur koroeskohr@kissmygeek.com !

Source : Kotaku et Jeuxvideo.fr

Sociologeek 8

[Sociologeek] : Mozafucking word !

Il était temps dans Sociologeek de faire le tour de toutes ses expressions qui forment notre patrimoine oral, à nous, les geekous.

Vous avez c’est sur vos gimmicks, piochant dans moultes références, mais certaines expressions peuvent être dégainées comme des colts pour trouer la peau d’un Dalton refractaire, et ces expressions sont généralement magiques.


WHAT THE FUCK ! ==> Véritable institution chez le geek qui se respecte. WTF c’est un mode de vie, un état d’esprit, presque une spécialité, une signature. Mattez d’énormes fails de cosplays et vous vous surprendrez à lacher un magnifique WTF bien placé. S’accompagne généralement d’une moue à avaler les mouches, ou à sucer des Mister Freez d’une taille Lexington-ienne


WHAT THE HELL ! ==> Version polie du WTF, pour ne pas avoir à lacher un énorme « FUCK » lorsque vous êtes accompagné. A utiliser donc dans les soirées de l’ambassadeur


POWNED, POUNEUDE, OWNED, OUNED ==> De quoi affirmer sa supériorité, par la démonstration d’un fait simple, énoncé à un esprit faible.


EPIC ! ==> Peut être suivit d’un « FAIL » ou « WIN », ou utilisé tout court, démontre une certaine envie, presque un besoin de reconnaissance, d’un fait accomplit ou raté, par un pair ou par soi-même.


DTC ==> Action de remballer, par l’orifice rectal, un méchant vilain. Comparable à OWNED. Attention toutefois. Le DTC n’est pas à placer entre toutes les mains. Un DTC mal placé, peut se révéler être un EPIC FAIL, pensez au timing, aux combos possibles


RTFM ==> READ THE (ou DA) FUCKING MANUAL. Magique. Une aura d’énervement entoure cette expression, celui qui la prononce se voit propulser directement  au rang de MAITRE CONNAISSEUR DE L’UNIVERS. A utiliser pour faire comprendre à un Kikou qu’il est un Kikou. Ou à un Kevin qu’il est un Kevin. A utiliser cas de question débile de votre interlocuteur uniquement, ne vous exposez pas à un DTC violent.


FINISH HIM ==> A utiliser après un magnifique combo DTC -> OWNED pour achever définitivement votre interlocuteur. A prononcer avec une voix de gros bucheron.


FAKE ou FAIQUE ==> C’est un peu le « J’ACCUSE » de Zola à la sauce moderne. L’envie de démontrer à son interlocuteur que « Damn dude, you’re doing it wrong »


Et vous quelles sont vos expressions préférées ?

VULCAIN !

Cinéma Divers 9

[Dossier] La Vague Ninja des années 80/90 Part I

ninja

Ils sont partout et sont arrivés en masse lorsque la plupart d’entre nous étions gosses ou pas encore nés. Ils sont devenus peu à peu des personnages récurrents dans l’univers des jeux vidéos…  Non je ne parle pas des Kebabs bœufs, mais de ces personnages souvent vêtus de noir et doués pour les acrobaties et la magie : Les ninjas !

On les utilise aujourd’hui dans de nombreuses vidéos humoristiques et comme un terme du vocabulaire des mmos(se faire « Ninja » un loot). Ils sont si populaires qu’ils viennent squatter dans les livres de règles de donjons et dragons et dans la biographie de Frank Dux. Déclinés à l’infini dans de nombreux films d’actions des années 80, vendus en figurines plastiques et devenant même parfois un métier de rêve pour les gosses (qui écrivent sur la fiche pour le prof que, plus tard, ils veulent devenir Ninja) ils sont devenus des icônes à part entière.

C’est une bonne raison pour faire un dossier sur eux et sur leur apparition massive dans les années 80 et 90. On commencera par une sorte de point culture afin de les replacer dans leur contexte historique. Bien évidemment tout cela ne sera qu’un vaste résumé (mais ça fait quand même un putain d’pavé) mais celui-ci servira à déterminer le « véritable » ninja à titre de comparaison avec la figure pop dont nous parlerons plus tard.

Guerrier en position mudra entouré par de nombreux génies. Kuniyoshi (1843)

Foutoir originel

Lorsqu’on se penche sur les ninjas, on se rend vite compte qu’ils ont finalement bien caché leur histoire. On en sait peu sur leurs premiers pas et sur l’origine historique de ces personnages.  Néanmoins plusieurs hypothèses et influences ont été retenues pour expliquer l’origine et l’apparition des ninjas.

Ils furent mentionnés pour la première fois lors de la période Muromachi (1378- 1489) comme des hommes venant des régions d’Iga et de Koga capables de s’introduire dans les châteaux et de se faire passer pour des alliés aux yeux des ennemis. Néanmoins on ne sait pas précisément depuis quand ce type de mercenaires existaient puisque l’art de l’infiltration et de l’espionnage était déjà mentionné dans l’art de la guerre de Sun Tzu, importé au VI ème siècle au Japon.

On peut cependant comprendre un peu mieux l’arrivée des ninjas en observant de plus près les régions d’Iga et de Koga. Celles-ci sont naturellement entourées de montagnes avec au sud la région de Kumano réputée pour ses pirates qui utilisaient des techniques de grappins pour aborder les navires (similaires à celles des ninjas donc).

Aussi, les régions montagneuses du Japon accueillaient des moines et des ascètes (Yamabushi) qui voyaient ces zones de relief comme un endroit idéal pour s’isoler et se rapprocher de la nature. Les Yamabushi recherchaient à maîtriser le Shugendo, concept ésotérique visant à développer des pouvoirs spirituels, mystiques voir magiques.  Cette pratique du Shugendo allait également de pair avec une pratique des arts martiaux quotidienne. Il est donc très probable que les Yamabushi eurent une influence  sur le développement du Ninjutsu.

Yamabushi armé d'une Naginata

Les régions d’Iga et de Koga étaient indépendantes et n’étaient pas soumises aux taxes ou au contrôle d’un daimyo ( Gouverneur de province ou seigneur). Celles-ci attiraient donc des guerriers sans maître (les fameux ronins) et des étrangers en exil (surtout Chinois et Coréens) qui apportaient avec eux des techniques de combats.

On peut ajouter à cela le fait que les ninjas étaient vu comme des eta (parias ) ou hinin (les non humains) bref comme des sous merdes liés aux métiers du cuir et du sang ou touchant de près ou de loin à la mort (bourreaux par exemple, croque mort) ou à la mendicité et autres activités . On peut aussi voir l’origine du ninja comme ayant été influencé par ces classes sociales, en particulier lorsque l’on sait que celles-ci incluaient des gens du spectacle et donc éventuellement des « magiciens » et vagabonds.

Jiraya attaquant le serpent Orochimaru, personnage de conte japonais repris par le kabuki , Jiraya est décrit comme un magicien et un ninja. Il inspira le personnage éponyme de Naruto. (Utagawa Kuniyoshi)

Qui étaient-ils, quel était leur rôle ?

Le terme ninja et la tenue noire sont tout particulièrement récents. On appelait davantage les Ninjas par le terme Shinobi ou  par celui d’hommes d’Iga et de Koga. Pour ce qui est de la combinaison noire, celle-ci n’apparaît qu’à partir de 1780 en des peintures pour illustrer des chroniques militaires et plus tardivement au XIX ème siècle pour illustrer des personnages légendaires,encenser une histoire passée voir carrément les utiliser comme personnages diaboliques pour des illustrations érotiques. Les véritables Shinobi étaient d’abord des mercenaires employés pour des sièges ou des assassinats mais aussi en des gardes du corps et des espions. Ce qui explique qu’ils furent à leur apogée lors des périodes de guerre et en particulier pendant la période Kamakura ( 1192-1333) et la période Sengoku (1400 – 1603 ).

Tentative d'assassinat sur Oda Nobunaga par Manabe Rokuro déguisé en ninja. Tayonobu publication en 1883

Malgré cette idée préconçue de tenue noire et de super espion on sait que les ninjas utilisaient en effet des outils diverses et variées : grappins, shurikens (armes de jets), sabres courts (Ninjato) , diverses griffes et fléchettes, voir même des sortes de petits clous qu’ils lançaient derrière eux et qui s’enfonçaient dans les sandales de leurs poursuivants. Mais,bien souvent, le ninja se cantonnait à investir un château à l’aide d’un déguisement pour ensuite l’incendier et s’enfuir (ce qui ne se faisait pas sans perte). Il arriva aussi que ceux-ci furent employés à détruire des digues pour inonder une province adverse ou à renforcer celles de leurs employeurs.

Entrainés aux tactiques de guérilla, les ninjas n’avaient donc que peu d’utilité lorsqu’il s’agissait de s’affronter dans une bataille rangée classique. L’exemple le plus frappant est lorsqu’Oda Nobunaga (personnage influent dans la réunification du Japon pendant l’ère Sengoku) décida d’en finir avec l’indépendance de la région d’Iga (entre 1579 et 1581) , ses generaux essuyèrent deux échecs face aux stratégies de guérilla adverse. Lors de la troisième tentative, Oda Nobunaga serait intervenu lui même en dispersant ses armées sur tous les chemins d’accès possibles à la région d’Iga. Face à un trop grand nombres de soldats et ne pouvant agir en tous côtés, les ninjas d’Iga ne purent utiliser leurs tactiques de guérilla et furent vaincus. Les survivants durent s’exiler (bon nombre d’entre eux iront d’ailleurs trouver refuge auprès des Tokugawas)mais la plupart des familles de ninja furent massacrées, ce qui porta un coup féroce aux écoles de Ninjutsu de la région qui ne s’en remettront jamais complétement.

Contrairement aux personnages de la classe guerrière (les samouraïs), les ninjas, issus de régions indépendantes ou de sous castes, n’étaient pas tenus de respecter le code du guerrier, le Bushido.  Ce qui se traduit par le fait que ceux-ci n’hésitaient pas à s’enfuir, à éviter le combat direct et qu’ils étaient capables de se déguiser et de commettre des assassinats commandés. Il n’est pas non plus question de loyauté chez les ninjas, il arriva souvent en effet que ceux-ci se retournèrent contre leurs employeurs à causes de disputes. Et même si certains clans avaient leurs propres ninjas comme les Takeda, ceux-ci prenaient la précaution de retenir femmes et enfants des espions en otage par sécurité. Les ninjas employés par les Takedas participèrent également à l’extraction minière de quartz et de cristal : cela démontre qu’ils étaient capables d’utiliser leurs compétences en dehors d’une situation guerrière.

Une des premières illustrations d'un ninja vêtu de noir, réalisée par Okada Gyokuzan en 1802

Une singulière doctrine, le ninpô :

On retrouve le caractère nin dans Ninjutsu , Ninja et Ninpô, dont on doit en faire la lecture comme shinobu ou shinobi on peut traduire le terme comme l’endurance, la persévérance, la vigilance constante mais aussi l’application du tranchant du sabre à ses pensées et à son égo.  Le ninpô, c’est donc un ensemble de techniques de combat qui est tourné vers la survie et l’adaptation en toutes circonstances ce qui implique une profonde connaissance de la nature, une discipline constante, et une importante ouverture d’esprit. C’est pourquoi le Ninjutsu comprend des techniques vastes qui comprennent évidemment plusieurs styles de combat mais également de la psychologie et des tours de passe passe.

Le caractère nin peut cependant aussi se lire shinobaseru qui se traduit par furtif, secret, dans ce sens le ninjutsu est la pratique de celui qui agit en secret.

Par le sens de ces deux termes liés aux apprentissages des ninjas de nombreuses interprétations affirment qu’il s’agit donc dans le Ninpô d’apprendre à endurer mais pas seulement dans le cas des dangers concrets mais aussi dans ceux plus spirituels de la pensée. Le pratiquant se doit de lutter pour la survie mais aussi contre son égo afin de conserver un éveil sur les choses qui l’entoure.  Il n’est donc pas question d’orgueil et de faits d’armes dans le ninjutsu.

Hatsumi Masaaki Soke, héritier de l’école Togakure ryu et fondateur du Bujinkan (le ninjutsu moderne), affirme qu’il est nécessaire d’avoir l’esprit similaire à celui d’un enfant et que la pratique du Ninjutsu est fortement liée au néant et à la fluidité naturelle. De fait, il est particulièrement difficile de montrer des choses spectaculaires lorsqu’on observe des pratiques de Ninjutsu par l’intermédiaire d’un appareil photo ou d’une caméra. Hatsumi parle également de l’importance de la pratique des arts. Un état d’esprit qui rappel le personnage de Musashi Miyamoto, célèbre escrimeur Japonais qui était doué pour la peinture et qui affirma l’importance d’un état d’esprit qui se devait de compléter la simple technique.

Si l’on peut se poser la question de la part spirituelle plutôt gentillette de la pratique du Ninjutsu lorsque l’on sait leur implication dans des assassinats, on peut  néanmoins voir l’influence de l’évolution des familles d’Iga et de Koga dans un milieu en montagne avec une nature forte et inhospitalière .  La tonalité plus spirituelle et pacifique du Ninjutsu moderne démontre également que celui-ci n’est pas une pratique avec une doctrine fixe mais que celle-ci a su évoluer au cours du temps et de l’histoire du Japon.

Les ninjas furent en effet présents encore fortement durant la période Edo, du fait de leurs liens privilégié avec Ieyasu Tokugawa (notamment du fait de son lien avec Hattori Hanzo, survivant d’une grande famille de la région d’Iga  et de l’aide que celui-ci lui apporta lorsque Ieyasu Tokugawa du fuir les armées de Mitsuhide Akechi suite à l’assassinat d’Oda Nobunaga), ils devinrent alors des gardes du corps du Shogun les Oniwaban ou des agents du gouvernement employés pour surveiller les seigneurs éloignés. Du fait de la peine de mort pour les duels ou à l’interdiction de dégainer un sabre dans l’enceinte du château d’Edo, les ninjas ont su adapter leurs techniques vers le désarmement d’un adversaire et le combat à main nue afin d’éviter de causer la mort.

Pour conclure :

Si les ninjas étaient bel et bien des experts dans les domaines de l’infiltration et de l’espionnage, ils n’avaient pas les pouvoirs surhumains et l’aspect diabolique qu’on leur prête.  La tenue noire et le port de la cagoule demeurent également sujet à caution, même s’ils portaient des tenues et une armure particulière ils l’enlevaient bien rapidement pour se déguiser et se confondre avec les gardes ennemis. C’est donc l’image romancée et poétique du ninja qui fut transmise dans la culture pop, ce qui donne un caractère humoristique fort au Ninja des jeux vidéos et des bons vieux films de baston lorsqu’on connaît un peu plus leur histoire. Cela n’a cependant pas empêché la présence de jeux et de films intéressants, et malgré les erreurs de ceux-ci la vague des années 80 et 90 a permis de reconstruire l’image des ninjas et d’en savoir plus sur eux par l’intervention des historiens et des héritiers des écoles classiques d’arts martiaux.

Attendez vous donc à voir déferler dans le prochain épisode de ce dossier des affiches bidons, des extraits de films bourrés de scènes de violence gratuite et d’exploits improbables et enfin des jeux vidéos qui ont bercé l’enfance de certains !

Sources :

Ninpô ninjutsu, l’ombre de la lumière, Kacem Zoughari, Guy trédaniel éditeur.

L’essence du ninjutsu, les neuf traditions, Masaaki Hatsumi, Budo éditions

Histoire du Japon, Danielle Elisseeff, éditions du Rocher

Wikipedia(ben ouais !)

Vintage Ninja



Kapow! Lectures

[Kapow!] Goldfish

Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler d’une sortie mensuelle, faut dire qu’on a pas grand chose à se mettre sous la dent, mais d’un véritable coup de cœur : Goldfish de Brian Michael Bendis.

Je crois qu’on ne doit plus présenter le bonhomme, son boulot chez Marvel avec Alias, Daredevil, ou les crossover House of  M et Secret Invasion sont de véritables must-have. Mais il était un temps où Bendis n’était qu’un simple auteur indépendant et c’est à cette époque qu’il a pondu Goldfish, un véritable polar dans la veine des Sin City de Miller.

Goldfish était un petit arnaqueur et un joueur hors pair qui a du quitter Cleveland pour échapper à Lauren, sen ex-femme qui est devenue la reine du crime. Il est maintenant de retour, prêt à se venger et par la même occasion récupérer son fils.

Si on aime le boulot de Bendis, c’est majoritairement pour le traitement de ses personnages et leurs dialogues. Goldfish n’y échappe pas , les personnages sont on ne peut plus humain et charismatiques. Bendis nous plonge avec une étonnante facilité dans ce polar psychologique qui aura une fin lourde de conséquences. Tous les codes du genre sont respectés et donnent une ambiance cinématographique avec des dialogues aux petits oignons. Et quand il n’y en pas, ce sont des grandes cases silencieuses mais très dynamiques qui prennent le pas et qui semblent être tirées d’un bon vieux polar des familles.

Comme je vous disais, ça sent bon le Sin City, et cette impression est renforcé par des dessins en noir et blanc faits par Bendis lui-même. On se demande même pourquoi l’auteur n’a pas continué à illustrer tant les planches sont étonnantes de réalisme. Le travail sur les ombres y est par exemple extraordinaire.

Un vrai polar à l’ancienne, des personnages charismatiques, des dessins sublimes, il n’en faut pas plus pour vous laisser tenter. Alors foncez, surtout qu’il ne coûte plus qu’une misère (5e sur Amazon).

Interviews 4

[ITW] John Noble

Vous le connaissez sûrement pour son rôle de Walter Bishop dans Fringe, ou encore de l’intendant Denethor dans Le Seigneur des Anneaux, je veux bien entendu parler du génial John Noble ! Dimanche dernier, j’ai eu le privilège de pouvoir l’interviewer lors de la Sci-Fi Convention, ce fut un des plus beaux moments de ma courte vie et je vous le fais partager aujourd’hui. Enjoy !

KissMyGeek : Qu’est ce qui vous a intéressé dans Fringe ? Pourquoi avoir voulu rejoindre le casting ?

John Noble :  Ce que je savais de Fringe, c’est que J.J. Abrams qui produit la série a une grande réputation et que le rôle de Walter Bishop semblait avoir été fait pour moi. Avant même que je le sache, ma fille m’a contacté et m’a dit « Papa, ce rôle est fait pour toi ! ».  Donc j’ai appelé mon manager qui m’a dit « Non non non, tu es bien trop jeune pour ce rôle, ils ne voudront pas de toi !» mais après ils m’ont rappelé pour le faire. Donc ce rôle était fait pour moi, voilà la raison.

KMG : Walter est quelqu’un d’assez d’instable, est-ce que ça a été difficile pour vous de jouer quelqu’un comme lui ? Est-ce que c’était un challenge ?

JN : Oui bien sûr que c’était un challenge, parce que j’ai du faire deux sortes de recherches. La première concernait l’histoire de ces scientifiques des années 80 qui faisaient des choses extraordinaires ou durant la Guerre Froide par exemple, parce que Walter en faisait partie. Et je devais potasser toutes ces théories scientifiques contemporaines. Je devais aussi m’informer sur les séquelles que laissent certaines drogues et les répercussions sociales de l’enfermement, de l’isolement. Donc j’ai du faire énormément de recherches sur ce qui peut se passer dans la tête de quelqu’un  qui a besoin de drogue, de  quelqu’un qui a subit une électrothérapie et jusqu’à quel point cela peut vous enfoncer.

KMG : En quoi Walternate diffère du Walter que nous connaissons ? Pensez-vous que sa cause est justifiée ?

JN : Oui, totalement. En 1985, ces deux hommes étaient très semblables, puis Walter a volé le fils de Walternate. Celui qui a volé le fils doit payer pour sa faute. Et il a payé pour ça, sa femme s’est suicidée et il est devenu fou. L’autre doit chercher à se venger  donc il prend un autre chemin. Ce sont deux hommes très intelligents, très puissants. Donc je comprends Walternate, je comprends pourquoi il est devenu ce qu’il est. Je serais comme lui si quelqu’un volait mon fils.

KMG : Trouvez-vous que Fringe reflète les problèmes de notre société, en particulier les mauvais effets de la science ?

JN : Je crois que la science n’est ni mauvaise ni bonne,  la science est magnifique,  c’est une recherche d’une part de vérité. La science est parfaite et pure. Mais comment vous l’utilisez bien entendu… La fusion  nucléaire est une chose extraordinaire, mais si vous l’utilisez mal, vous pouvez fabriquer des bombes. Donc c’est notre usage de la science qui peut être mauvais. Non la science est pure, il n’y a pas de moralité, c’est juste magnifique d’être suivi, d’être examiné, parce que c’est nous et nous sommes une part du cosmos, chaque cellule de notre corps est une part de ce cosmos. J’aime la science.

KMG : Pouvez-vous nous parler de la saison trois, devons-nous nous attendre à un gros cliffhanger ?

JN : Oh oui, un énorme cliffhanger ! Vous savez à la fin de la saison 2 nous avons introduit l’univers parallèle et il y a une sorte de conflit entre les deux mondes. Durant la saison trois, nous passons beaucoup de temps dans cet univers alternatif, pour approfondir les personnages et comprendre leur vie. Ils pensent incorrectement qu’un seul des univers doit survivre. Ce n’est pas vrai, la science vous dirait qu’il y aurait une balance, mais pas une destruction obligatoire. Mais ils l’ont oublié. Et donc ils se préparent à une guerre. Toutes les guerres sont ridicules, sérieusement. A la fin de la saison trois, nous voyons tout cela monter en puissance, jusqu’à la limite d’un armageddon, et là arrive le cliffhanger. C’est ce qui va se passer.

KMG : Quelle a été votre réaction en apprenant que Fringe avait été déplacé en deuxième partie de soirée le vendredi ?

JN : C’est une très bonne initiative. Le jeudi n’était pas une bonne plage horaire pour nous, nous étions au milieu de la « télévision populaire » comme Grey’s Anatomy, CSI…  Ce n’est pas le genre de séries avec lesquelles nous pouvions cohabiter. Nous avions des bonnes audiences, mais nous n’aurions jamais du nous trouver là. Donc oui, le vendredi soir est très bien pour nous, c’est une plage où X-Files a eu ses très bons résultats et c’est la plage où nous en aurons. [Ndlr : la série continue néanmoins à avoir de très faibles résultats]

KMG : Un de mes épisodes est Brown Betty de part son atmosphère très film noir et ses moments de comédie musicale. Est-ce que cela a été compliqué pour vous de chanter devant la caméra ?

JN : Non, pas du tout ! [rire] Ecoutez, tous les jours dans Fringe on nous demande de faire des choses incroyables du genre « oh mon dieu, je dois chanter, je dois danser » ! Vous n’avez pas à penser à tout ça, vous devez juste le faire et c’est une chose extraordinaire à propos de la télévision. Par exemple, on peut me dire « Ecoute John, nous avons besoin que tu chantes dans l’épisode de demain, pourrais-tu choisir entre ces deux chansons ? » et je suis là « Oh ? Okay» [rire] Tout est vraiment très rapide.  Ou alors ils m’ont dit « oh, tu dois inventer une danse pour demain », c’était dans la saison 1. Comme je n’avais aucune idée j’ai appelé ma fille et lui ai dit « mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? ! » alors je lui ai passé un morceau de musique et elle m’a dit « oh fais ça fais ça ! » et je l’ai fait le lendemain ! C’est vraiment fou, vraiment rapide.

KMG : Je sais que vous interprétez un personnage dans le jeu à venir L.A. Noire, pouvez-vous nous parler de cette expérience ?

JN : Bien sûr, je pense que L.A Noire innove énormément d’un point de vue technologique. Je ne sais pas si vous avez vu les premières images  mais la possibilité de montrer les expressions sur les visages est quelque chose que l’on n’a jamais vu auparavant. Et cela créé un énorme intérêt dans le monde entier, c’est le premier jeu vidéo qui a été invité dans un festival cinématographique par exemple. Et c’est vraiment énorme parce que cela introduit le jeu vidéo dans le monde du cinéma et de la télévision. Vous savez les gens disent que la télé réalité enlève tout, peut être oui, mais ce jeu, c’est un drame [Ndlr : le genre hein…] mais c’est aussi de la réalité en un sens puisque ce sont vos choix qui influenceront l’histoire. C’est très intéressant.

KMG : Dernière question, pourquoi les gens doivent regarder Fringe ?

JN : Fringe est la meilleure série que j’ai jamais vu. Je crois que les gens doivent d’abord regarder les saisons précédentes en DVD avant de se lancer parce qu’ils seraient complètement perdus en prenant en cours de route. Ensuite ils pourront rattraper la diffusion en cours et comprendre ce qui se passe. Pour moi, Fringe est vraiment la meilleure série à la télévision.

Et voilà ! Oui, je sais, on en voudrait encore, mais mon temps était limité. Je vous conseille donc de suivre cette excellente série qu’est Fringe et vous dit à plus tard pour d’autres nouvelles croustillantes !

English Version :

KMG : What interested you in Fringe and why did you want to join the cast ?

JN : What I knew about Fringe what that J.J Abrams who producing has a very strong reputation and that the role of Walter Bishop seem like it was made for me. Even before I knew about it, my daughter contacted me and said “Dad, this role has been made for you !” and so I called my manager who said “No no no, you’re ay too young for this role they don’t want to see you !”. But then later they called me to do it. So that’s the reason.

KMG : Walter is quite unstable, what was the most difficult part playing someone like him ? Was it a challenge ?

JN : Yes of course it’s a challenge because I needed to do two bodies of research. One body of research into the history of the scientists of the 80’s who were doing extraordinary things, or during the Cold War and anything. And he was part of that Walter. I needed to read up extensively, as I do anyway, on contemporary  theories. And I needed to research the after effects of certain drugs, and the social after effects of carceration, isolation. So I did a quite a lot research into what main reasons will exist for someone who had use to that need drugs, someone who had been subjected to electric shock therapy. That was my researchs.

KMG : How does Walternate differ from Walter ? Do you think his purpose his fair ?

JN : Yes, totally, I think so. You know, in 1985, these two men were very similar. One steals the child, one has the son stolen. The one who steals the son must pay for his sin and he pays for his sin, his wife commit suicide and he goes mad. The other one must seek revenge so he’s driven in another way. They’re both very smart men, very powerful. So I understand Walternate, I understand why he is like he is. I will be like that if someone stole my son.

KMG : Do you think Fringe reflect the problems of our society, especially with the bad effects of science ?

JN : I think science isn’t bad or good. No science is beautiful, science is an investigation into find a bit of truth. Science is perfect, it’s pure. But how we use it of course… Nuclear fusion is a beautiful thing, but if you use it incorrectly you could make bombs. Because, science is pure, there is no morality in science. It is just beautiful to be followed, to be examined. Because it is us and we are in, and we are a part of the cosmos, every cells in your body is a part of this extraordinary cosmos. So I love science.

KMG : Can you talk about the season three and where the show is heading at the end, can we expect a huge cliffhanger ?

JN : Oh yeah, huge cliffhanger ! Because at the end of season two, we introduced the alternative universe and they is a sort of a conflict. In the season three, we spent a lot of time in the alternative universe, meeting the characters and understanding there lives. And then eventually, they believe incorrectly that only one could survive. That’s not correct in science, science would tell you that they will be a balance, not a destruction. But they forget this and they go to war. All war is ridiculous, seriously. At the end of season three, we see this come together into almost an Armageddon, and then we cliffhangered.

KMG : What was your reaction to the show being moved to the friday night ?

JN : Good move, it’s a really good move. thursday was not a good night for us, it was in a middle of popular tv : Grey’s Anatomy, CSI… These are not the show that we acquit with. We did very well but we shouldn’t have been there. So Friday night is a great night for us, it’s a night The X-Files made great and it is the night we will made great.

KMG : One of my favorite episode is Brown Betty because it mixes a noir atmosphere et musical moments. So do you like to sing ? Was it a challenge for you to sing in front of the camera ?

JN : No ! No no no ! [laugh] Look, everyday one Fringe we get presented to things like “oh my god, I have to sing, I have to dance, whatever !” You don’t think too much about It, you just do them and it’s an extraordinary thing about television.  Or they said to me “Oh John, we need you to a song in this episode starting tomorrow, could you chose between these two ?” and I said “oh, okay !”.  [laugh] I mean it’s really fast. Or for example they said to me “Oh you have to invent a dance for tomorrow !”, this is in season one. So I called my daughter and I said “What do I do ?!” and I played a piece of music and she said “Do this dad, do this !”. And so, this is crazy, very fast.

KMG : I know that you play a character in the upcoming videogame L.A Noire, can you told about this experience ?

JN :  I think L.A Noire is groundbreaking the technology. I don’t know if you see the shorts, but the ability to show expression on the faces never been seeing before. It’s created an enormous interest around the world, it’s the first ever game to be invited to a film festival. This is really big. It’s really big because it introduces games into the world of film and  television . I think it’s very much a part of the future. You know because people say reality television is taking away, well maybe, but what this is, it’s drama ! That’s reality in a sense that your choices will affect the story. Very interesting.

KMG : Last question, why people must watch Fringe ?

JN : Fringe is the best produced show I ever saw. I think it helps if people watch the previous seasons in DVD’s because it’s quite difficult to step in now. So I really recommend to people who haven’t watch it before to get the DVD’s and watch more; and then they’ll catch up and they will understand. In my opinion, Fringe is the best show on television.

Jeux Vidéo 4

The Last Guardian & Ico Collection repoussés !

The Last Guardian

Triste semaine en effet, puisque il y a 3 jours, Fumito Ueda annoncait le report “à une date ultérieure” du tant attendu The Last Guardian sur PS3.. en 2012 !! :insérer ici des cris de douleur d’une fan qui y croyait à son Trico de Noël: T__T

 

La sortie prévue pour le dernier trimestre 2011, avec celle d’Ico & Shadow of The Colossus (Ico Collection avec gestion de la 3D) est donc déplacée à… on se sait quand (en 2012 donc)  :bummer:

  🙁
Ueda-san a quand même eu la gentillesse d’écrire une note personnelle à l’attention des fans de la série, où il s’excuse platement pour ce retard, et déclare qu’il a pris la responsabilité de décaler la sortie du jeu pour mieux en enrichir le contenu, et y apporter le soin et la qualité auxquels les joueurs s’attendent, de la part de la Team ICO.

 

The Last Guardian screens

 

C’est triste en un sens, de devoir attendre si longtemps un jeu qui avait suscité un grand émoi chez les fans d’Ico, lors de l’apparition du premier trailer en mai 2009, puis lors de la présentation à l’E3 suivante. 
Annoncé par Ueda-san lui-même, pour une arrivée dans les bacs pour Noël 2011, lors dernier Tokyo Game Show, il faudra donc encore patienter pour pouvoir tâter de ce nouveau joyau, produit par l’équipe qui nous avait offert 2 superbes jeux: Ico & Shadow of The Colossus, opus autant artistiques que décalés, tant au niveau du chara-design que du gameplay.

 

The Last Guardian screens

 

Interviewé il y a quelques jours par le site EDGE, Fumito Ueda admet volontiers que son but est non seulement de pousser la PS3 à ses limites en terme de gameplay, mais aussi de rendre le personnage du héros de The Last Guardian aussi réaliste et humain que possible, afin que le joueur puisse vraiment s’identifier et s’immerger à fond dans le jeu.
Quand on lui demande s’il a l’impression d’être limité à cause des possibilités offertes par la PS3, il répond que non, qu’il ne s’agit en aucun cas d’une limitation en terme de pouvoir hardware, et de ce que la machine a à offrir, car c’est une excellente plateforme (de développement)

Il s’agit plus de la façon de créer des émotions avec un personnage virtuel. 
Tous mes jeux partent d’un mur (une barrière.) Dans le premier (Ico), il s’agissait de la barrière du langage, dans le second (Shadow of the Colossus) il s’agissait plus d’une barrière de réflexion, de questionnement. Cette fois, cela va au-delà, avec cette créature (Trico) qui ne peut parler et qui possède son propre comportement. (…)  j’aimerais arriver à un point où l’on pourrait communiquer de façon totalement naturelle (réelle) avec un personnage.

 

The Last Guardian screens

 

En attendant, tout ce que l’on espère, c’est que malgré le report de la sortie du jeu, nous n’aurons pas droit à un “mur” de non-sortie, avec The Last Guardian !!

Car, rappelons-le, si Ico & SOTC ont su conquérir le coeur d’une très fidèle fan-base, amatrice de gameplay hors-normes et artistiquement bluffant, parallèlement, ces jeux ont connus un succès très relatif en Occident.



 

The Last Guardian screens

 

Perso, je veux y croire à ce Last Guardian !! Certes c’est long et douloureux cette attente, mais connaissant bien le travail de la Team Ico et la motivation d’Ueda pour nous délivrer des jeux magiques, il y a de fortes chances pour qu’on ne soit pas déçus à l’arrivée… l’année prochaine, donc !
(espérons tout de même que la date de sortie de ce messie vidéo-ludique, ne tombera pas le 21 décembre 2012 !

)

 

Patientons en serrant les dents, avec ces vidéos, s’il en est, sublimes… -__-’

 

 

(Sources)
Le site officiel du Projet Trico (JP)
ITW de Fumito Ueda par le magazine/webzine EDGE (ENG)

L’annonce d’Ueda sur le Playstation Blog US (ENG)


 

Kiss My Stirp 8

Kiss my Stirp #10 : Bigger better more badass

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Tout commençait de façon complètement classique, Oujiz m’interpelant de la sorte :

« – Hé, fresh boy (classique, vous dis-je), Gears of War 3 est en bêta cette semaine. Tu fais un truc spécial ?
– Bah, heu, je pourrais faire un stirp dessus… Le souci, c’est que je connais pas bien le jeu.
– C’est un petit peu décevant, jeune homme.
– Tu sais, pour moi, les TPS/FPS ont à peu près autant de pouvoir d’attraction qu’une simulation de tiercé. »

Donc, ce stirp sent l’inculture, toutes mes confuses (merci quand même à Oujiz de m’avoir aiguillé).

Kiss my Stirp #10 : Bigger better more badass

Dans deux semaines, je vous parlerai d’Hyperdimension Neptunia, dont je ne sais rien non plus.

Kiss my Stirp #10 : Bigger better More badass
Épilogue