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Le F.A.C.T.S. : mes impressions




Comme je vous en parlais fin octobre, j’ai eu l’occasion d’aller au F.A.C.T.S. à Gand, au Pays de la Frite. Et comme on dit : mieux vaut tard que jamais ! Voici donc les photos que j’ai pu y prendre, et mes impressions…

Pour éviter à ceux qui ne l’auraient pas fait de relire mon premier article, le F.A.C.T.S. c’est la plus grosse convention belge réunissant les amateurs de Fantasy, Anime, Comics, Toys et Science-Fiction ; d’où son acronyme. Cette année, c’est dans plus de 12.000 m² que le millésime des geeks du Benelux et autres fans de space opera ou de cosplay ont pu se rassembler.

Le gros plaisir quand on va au F.A.C.T.S. c’est l’ambiance ; sur des centaines de mètres, c’est un véritable paradis pour nerds. Stands de comics et de goodies pour nous les nolifes, dioramas Star Wars et répliques grandeur nature d’AT-AT ou de droïdes téléguidés, associations de cosplay au complet (se retrouvant sur la grande scène pour le concours du salon), étals de comics, bière et jeux vidéo… Faut-il que j’en rajoute ? Voilà quelques photos pour témoigner du climat :


C’est toujours pratique d’avoir un Stormtrooper sous la main quand les enfants refusent d’obéir…


On dirait pas comme ça, mais ils sont téléguidés, bougent, s’allument et en plus ils font du bruit !


Vous connaissiez sûrement la mini Chun-Li ; connaissiez-vous le mini Dark Vador ?


Fuuuuuuuuuuuuuuu !!!


Iron Man Mark 2 en personne !


Perso, l’Ewok m’a faite craquer !


Un joli cosplay de Lightning qui prouve que le jeu vidéo aussi avait sa place au F.A.C.T.S. !


N’oublions pas l’autre énorme atout de ce festival ; les invités ! Cette année on a pu par exemple croiser Kristanna Loken (Terminatrix dans Terminator III), Dwight Schultz & Dirk Benedict (Looping & Futé de L’Agence tous risques), Billy Dee Williams (Lando Carlissian de Star Wars), Robert Picardo (connu pour ses rôles dans Stargate, Star Trek, Castle, etc.), Noah Hathaway (L’histoire sans fin) et de nombreux illustrateurs, dont Dave Gibbons (MONSIEUR Watchmen)… Bref, autant vous dire que se retrouver devant ces personnages, ça fait quelque chose ! Allez, pour le plaisir je vous laisse une deuxième sélection de photos…


Noah Hathaway qui jouait Atreyu dans l’Histoire sans fin. ♥_♥ (Rappelez-vous mon top 3×3)


Dirk Benedict & Dwight Schultz, a.k.a. Futé & Looping de l’A-Team !


Billy Dee Williams, notre Lando Calrissian qui maintenant ressemble plus à un chanteur de blues qu’à autre chose, MAIS QUAND MÊME, LANDO FTW !


MONSIEUR Dave Gibbons… Franchement, ça fait bizarre de se dire qu’on est à 1 mètre d’une légende du comics.


Du F.A.C.T.S. je ne retiendrai pas la « game zone » à l’entrée du salon qui se résumait à des consoles et des plateformes de jeu présentes pour égayer le public, « sauvées » par le stand de danse animé par quelques babes un peu défraichies (passer tout un salon à animer un jeu de danse… respect). Annoncée comme quelque chose d’énorme, elle était au final plutôt décevante et on avait vite fait de la laisser derrière nous pour passer au reste du salon qui, à mes yeux, vaut largement le déplacement.

Hormis tout ce que j’ai déjà pu citer précédemment, il faut avouer que l’espace impressionnant réservé aux quelques 150 exposants est un véritable plaisir des yeux. Autant dire que le porte-monnaie en prend vite pour son grade, mais rien que pour le spectacle, parcourir tous ces stands de goodies, t-shirts, figurines, DVD, comics et autres choses surprenantes, c’est un véritable délice de gosse.

Ensuite, et surtout : LES COSPLAYS ! Je sais, j’en ai déjà parlé et montré, mais j’en remets une couche tellement ça m’a mis une claque. J’en ai rarement vu autant et d’aussi belle qualité au même endroit. Alors par contre que l’on s’entende tout de suite. Les cosplays du F.A.C.T.S. n’ont rien à voir avec ceux d’autres salons comme le Japan Expo pour la simple raison qu’ici les fans de manga sont rares, face aux accrocs de sci-fi qui, eux, sont légion. Toi petit courageux qui voudrais venir avec ton costume de Naruto l’année prochaine, tu seras sûrement surpris d’être entouré par autant de sabres lasers et autres bilingues en klingon !

En résumé, à 10€ par jour, on rentabilise largement les souvenirs inoubliables, les franches rigolades et les heures à baver devant les stands de grossistes et autres cosplays totalement démentiel. Autant vous dire que l’année prochaine j’y retourne, et que j’espère vous y voir ! Et puis franchement, se faire prendre en photo avec un vrai Sith, ça n’a pas de prix.


Ouais, je sais, je sais… IL A LA CLASSE (et encore vous n’avez pas vu son sabre) !!! :3


PS. Je tiens à m’excuser pour les tags KMG foireux en plein milieu des photos verticales, c’est une erreur de manip de ma part. Autant vous dire qu’on ne m’y reprendra pas !

Divers 4

The Umbilical Brothers : à (re)découvrir de toute urgence !



Connaissez-vous le duo de comiques australien formé par David Collins et Shane Dundas ; les Umbilical Brothers ? C’est ma redécouverte de ces derniers jours et puisqu’ils ont eu la force de me faire marrer au moins autant que la première fois que j’avais vu leurs sketchs, j’ai eu envie de vous faire partager cette grosse tranche de rigolade…

Depuis 2003, ces deux mimes jouent avec nos zygomatiques grâce à leurs spectacles bourrés d’humour (souvent noir) et de références teeeellement geekes. C’est un vrai plaisir de voir et de revoir leurs créations complètement géniales, jouant à la fois sur les illusions d’optique, les effets vocaux, et les méninges !

Il s’agit à mes yeux d’un duo vraiment à part entière, notamment parce qu’il a l’intelligence et la créativité nécessaire pour se prêter à des jeux d’une ironie cinglante, détournant les pré-requis de l’humour de son public pour mieux s’amuser avec (ou de) lui.

Leur talent a d’ailleurs été récompensé par deux fois par le Logie Awards en 2007, et l’Aria Awards en 2008.

Dignes successeurs d’un Courtemanche puissance dix, je n’arrive pas à m’arrêter de rire, même après le dixième visionnage de la même vidéo… Mais les concernant ; mieux que les mots, rien ne vaut les images ! Voilà une sélection de leurs meilleurs moments (je vous laisse trouver les autres sur le net).

J’espère que la (re)découverte vous plaira !












Divers 8

Le JT de votre B-Day ; il s’est passé quoi le jour où vous êtes né ?



Les archives de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), on connaît tous, que ce soit parce qu’on est un féru de documentaires, un incollable des Enfants de la Télé, ou juste un gros curieux (cqfd ; un geek).

Toutes les productions radiophoniques et télévisuelles françaises qui y sont archivées sont en grande partie disponibles gratuitement sur le site officiel de l’INA depuis son ouverture. En tant que première banque d’archives numérisées en Europe, vous imaginez la quantité patrimoniale accessible pour nos yeux et pour nos oreilles !

Parmi celle-ci, les journaux télévisés qui sont pléthore (un par jour, multiplié par le nombre de chaînes, je vous laisse compter). J’imagine qu’aucun d’entre nous (ou très peu) n’avait eu la merveilleuse idée de se rendre sur ce site web pour consulter le JT du jour de sa naissance.

Et pourtant, cela fait un petit buzz depuis quelques jours puisque Dailymotion a créé un partenariat avec l’INA pour proposer les archives des JT remontant jusqu’au 1er janvier 1971

Vous pouvez trouver le JT de votre naissance juste ici et (ré)apprendre tout ce qui s’est passé le jour où vous avez fait hurler votre mère de douleur (ceci est un message subliminal à l’adresse de mon collègue gay qui veut que je sois sa mère porteuse). Hormis la mode plutôt curieuse, et le discours un peu dicté des présentateurs, ça reste amusant de se remettre dans le contexte socio-historique de nos parents à l’époque !

En ce qui me concerne par exemple, le 19 janvier 1986 on parlait :


  • encore en Francs
  • du tunnel sous la manche qui n’était alors qu’en projet, et dont la décision sur la mise en travaux devait être rendue le lendemain à Lille
  • d’un crash d’avion au Guatemala ; aucun survivant
  • des réfugiés Yéménites en Ethiopie, victime du renversement du pouvoir politique et des combats des rebelles dans leur pays
  • du Master de New York à Madison Square Garden
  • ou encore de la campagne présidentielle de Mitterrand


Et vous, il s’est passé quoi le jour de votre naissance ?


Séries 3

NerdZ Saison 4 : voulez-vous en savoir plus ?

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Pour ceux qui suivent notre Twitter (et si vous lisez ces lignes, j’espère que c’est le cas !), vous saurez je me suis rendue ce samedi aux locaux d’Ankama Paris pour assister à la projection privée « blogueurs » des premiers épisodes de la saison 4 de Nerdz ! Juste pour vous, voici donc un résumé des informations, de mes impressions, ainsi que les photos prises sur place ! Tout ça sans spoil, bien entendu…

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Dans Ton Cinéma 2

[DTC] Sorties de la semaine

DTC 16 Novembre 2010



Cette semaine on parle des retraites, de Darwin et du sans-abrisme… mais nan partez pas !


Création (Jon Amiel)
L’affiche semble indiquer que Jennifer Connelly soit le singe…

Création (Jon Amiel)

Si le britannique Jon Amiel peut sembler inconnu, il nous a pourtant habitué à des films très plébiscités et à gros budget, où l’action prend le penchant sur tout le reste : Haute Voltige et Fusion en sont le parfait exemple. Mais dans un style totalement différent, je ne peux pas non plus ne pas vous citer l’excellent Copycat. Tout ça pour dire que si ce Monsieur reste discret, ses films ont néanmoins marqué les esprits.

Avec Création, il se penche sur le genre de la biographie en s’intéressant à la vie de Charles Darwin et la façon dont il a mis au point sa théorie sur l’évolution, l’une des plus importantes qui a changé la face de l’Histoire et la vision de nos ancêtres sur le monde. Encore aujourd’hui, le créationnisme est un sujet très sensible, notamment aux États-Unis dans certains cercles de pensées -très restreints je vous rassure-. Si j’étais vilaine je vous renverrais vers ce superbe épisode de South Park ou celui de The Big Bang Theory. Tout ça pour vous dire que si un tel long-métrage peut sembler plutôt anodin ici, il l’est moins Outre-Atlantique.

L’histoire de Darwin est justement intéressante à cause de la polémique qui l’a entourée, tiraillé entre ses découvertes et le mode de pensée de son époque. C’était notamment le cas avec sa femme, très pieuse et en opposition totale avec ses recherches.

Ce film est une adaptation de la biographie intitulée Annie’s Box, écrite par l’arrière-arrière petit fils de Darwin, Randall Keynes, et qui s’était alors servi des correspondances et journaux intimes des membres de sa famille pour écrire son récit.

Ajoutons que ce sont Paul Bettany et Jennifer Connelly qui donnent vie au couple. Pour l’anecdote, ils en sont aussi un dans la vraie vie !


Site officiel


RED (Robert Schwentke)
C'est moi ou Malkovitch a vraiment une tête malsaine ?

Red (Robert Schwentke)

Toi le fan de Bruce Willis, tu es resté sur ta faim après sa trop brève apparition dans Expandables ? Tu commences à en avoir marre de te remater la trilogie de Die Hard pour la trois-cent quatre-vingt-septième fois ? Oui, toi qui me souris parce que je parle de trilogie en évinçant volontairement le 4ème opus de la série. Toi qui ne te rassasies plus du rythme d’un navet par an que nous offre Willis depuis maintenant une paire d’années. Hé bien sois jouasse, car c’est demain que sort Red !

Qu’est-ce que ça veut dire ? Retraités Extrêmement Dangereux.

Non, non ne fuis pas ! Car derrière ce titre annonçant un nanar de plus se cache en fait un film d’action tinté de comédie comme on les aime et pour lesquels notre Bruce est le meilleur. Ne pars pas non plus perdant car tu pourras compter au casting de superbes têtes d’affiches comme Helen Mirren, Morgan Freeman, John Malkovich ou encore Karl Urban (Eomeeeeeeeeeer ♥_♥) !

Le pitch du film ? D’anciens agents secrets mis au placard avec l’âge et qui veulent revenir sur le devant de la scène. Explosions et scènes décalées sont donc au menu !

Toi le fan de blockbusters décérébrants mais dont l’humour et la mise en scène rocambolesque, les cascades à gogo ou encore les dialogues débiles donnent du charme ; Red ne te décevra pas !


Site officiel




A voir également :

No et moi de Zabou Breitman est inspiré du roman du même nom écrit par Delphine de Vigan et pourrait être une jolie surprise. Ce film retrace la rencontre entre Lou, une enfant plutôt précoce du haut de ses treize ans, et une jeune femme sans-abri de 18 ans du nom de Nora sur laquelle elle doit faire un exposé pour son école. Un lien étroit se tisse entre elles, à tel point que Lou décide d’aider No en lui proposant de vivre chez elle. Pour une fois, c’est un film français que j’aurais bien envie de voir !




Sources et images via Allociné

Dans Ton Cinéma 4

[DTC] Sorties de la semaine



Cette semaine, ne loupez pas le train !


Cette affiche me fait définitivement trop penser à celle de Fast & Furious…

Unstoppable (Tony Scott)

Malgré des films de légende comme True Romance ou Le Flic de Beverly Hills 2 (bhein quoi ?), Tony Scott a toujours été plutôt discret, notamment en ce qui concerne la promo de ses longs métrages.

C’est donc de façon plutôt inattendue que son nouveau film à suspense débarque sur les grands écrans.

Unstoppable c’est en quelques sortes un remix de Speed mais sur chemins de fer . Il  raconte en effet la collaboration d’un ingénieur (Chris Pine) et d’un chauffeur de train (Denzel Washington) qui vont devoir arrêter à travers une course contre la montre un train lancé à pleine vitesse et transportant des produits toxiques menaçant une ville tout entière…

On peut s’attendre à 90 minutes de grand spectacle avec un rythme soutenu qui vous tendra comme un string !

Pour les fans de sensations fortes encore dubitatifs et qui trouveraient que ça manque de sexe à pile, la présence de la très iconique Rosario Dawson (Sin City, Boulevard de la mort) dans le rôle de la superviseure des travaux finis devrait les convaincre…

Et pour la ménagère de 50 ans qui nous lit très certainement, ajoutons que c’est inspiré de faits réels ! De très loin, mais quand même (oui parce qu’à la base c’était juste une histoire de train sans conducteur qui a traversé 3 contés avant d’être arrêté.



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Un remake du Boulet ? Peut-être...

Date Limite (Todd Phillips)

Si comme moi vous avez aimé Very Bad Trip, allez donc jeter un œil à la nouvelle facétie de Todd Phillips.

Il donne cette fois le beau rôle à Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes) et à Zach Galifianakis. Ce dernier était d’ailleurs l’une des vedettes de la comédie sus-mentionnée !

Dans ce road-movie orienté comédie on suit l’histoire de Peter Highman (Downey Jr.) qui s’apprête à être père et qui doit rejoindre sa femme au plus vite. Mais un concours de circonstance le mène à devoir faire de l’autostop auprès d’Ethan Tremblay (Galifianakis), un acteur en quête de reconnaissance qui est tout son contraire et qui va le mener dans une virée  complètement à travers tous les États-Unis…

On imagine donc aisément un long-métrage typiquement américain orienté comique de situation où un personnage charismatique et débrouillard devra traîner un boulet énervant mais sur le compte duquel il finira certainement par s’attendrir.

Malgré un scénario que l’on peut deviner prévisible (j’espère tout de même me tromper et être surprise), les deux arguments de poids de ce film restent le brio de Todd en matière de mise en scène humoristique, ainsi que la présence de Robert.

Rien que par curiosité, ça vaudra très certainement la peine !



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A voir également :


Saw 3D (normalement le dernier de la série -ha ha-) de l’intarissable Kevin Greutert, à mater juste pour la frime et pour le cri de Chester Bennington (Linkin Park) reconnaissable entre tous. Franchement, j’ai rien de plus à dire… Encore une histoire de faux innocents coincés contre leur gré dans une cave où un inspecteur de l’hygiène virerait autiste et d’où ils n’auront le droit de sortir que s’ils acceptent de se gratter le prépuce sur une râpe à fromage victime -bien entendu- d’un stade d’oxydation très poussé (et si vous êtes une femme ? Dommage !). Ah attendez, je voulais en placer une bonne avant de vous laisser. Ouais parce que ce Saw est le 7è opus de la liste. Alors c’est clair qu’ils ont bien fait de l’appeler Saw 3D, parce que Chaussette, juste après Saucisse, ça l’aurait définitivement pas fait (que celui qui n’a pas compris ma super blague relise la phrase à voix haute en imitant Sophie Favier).



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Sources et images via Allociné

Évènements 6

[Migration] Don’t panic ; we’re moving !



Vous le savez, nous préparons la 2.0 du blog avec soin. Oujiz vous en parle depuis un moment et les choses avancent à leur rythme. C’est-à-dire ; lentement, mais sûrement. La première étape vers cette nouvelle version de KissMyGeek.com est une migration de nos données vers un serveur mutualisé sur lequel nous aurons la main.

Pourquoi ?

Jusque là, notre BDD, les droits et données relatifs au blog étaient gérés par des admins bénévoles de chez Rhubarbe, épaulés par notre ami Ulrick qui nous a donné de nombreux petits coups de main techniques depuis la création du blog en février.

Ce qui est bien avec le bénévolat, c’est que c’est gratuit. Ce qui l’est moins, c’est que les bénévoles ont une vie ! Et du coup, nous ne pouvions pas décemment exiger d’eux une réponse immédiate lorsque nous avions des problèmes techniques. Pour un site de moindre importance, au final ça n’est pas très grave. Mais pour un projet que nous voulons faire évoluer au mieux, cela peut devenir problématique.

C’est précisément dans cette quête de stabilité et de qualité qu’il est devenu évident que nous devions évoluer vers un service professionnel (OVH pour les curieux), et donc payant, pour l’hébergement du blog.

Ce qui est bien avec le professionnel, c’est qu’on a un recours immédiat en cas de souci technique. Ce qui l’est moins, c’est que cette qualité a un prix et que cela implique un investissement financier plus qu’humain.

Ce joli pavé pour remercier d’abord les admins de Rhubarbe et Ulrick, qui ont toujours mis la main à la pâte quand on était en galère et ce malgré nos mails paniqués. Mais aussi Gormak qui va nous apporter un énoooorme coup de main sur cette procédure.

Ensuite, pour vous prévenir que cette migration va provoquer un « down » et que vous allez perdre l’accès à votre blog préféré. Si tout se déroule comme nous l’espérons, nous estimons la durée de cette maintenance de demain jusqu’à lundi prochain au plus tard.

Lorsque le blog sera à nouveau disponible, de votre côté il n’y aura aucun changement visible.

Et là vous allez me dire « Tous ça pour ça ? »

Hé bien oui ! Même si les modifications ne vous sauteront pas aux yeux, elles seront pour nous vitales. Non seulement cette migration nous/vous offrira un meilleur service global, mais surtout elle nous permettra une gestion complète de l’administration du site par nos soins, sans avoir à passer par un tiers (qui jadis était Ulrick, si vous avez bien suivi).

Une fois tout cela fait, nous pourrons nous pencher sérieusement sur la 2.0 !

Bien évidemment, pendant cette période de trou noir, notre Twitter et notre page Facebook restent actifs ; n’hésitez pas à y switcher pour continuer de communiquer avec nous et de vous tenir au courant de l’actualité.

Nous vous remercions d’avance pour votre compréhension et vous disons à très bientôt, pour de nouvelles aventures !

Jeux Vidéo 3

[Test] Super Meat Boy : You hate to love it.


YO ! Tout d’abord, toutes mes excuses pour mes lenteurs de publications. En ce moment c’est Beyrouth au taf ainsi qu’au niveau de mes projets persos, pas mal de choses à faire. Aujourd’hui, quoi de mieux pour m’excuser que de vous parler de Super Meat Boy ?

Absolutely nuthing. (Hello, les franglais haters ! )

Super Meat Boy c’est un peu comme découvrir qu’on avait un mars caché derrière son oreiller, se rendre compte que finalement même étant le petit dernier de la famille il nous reste quand même de l’eau chaude le matin… Je pourrai continuer toute la journée comme ça.

Super Meat Boy est un Must Have et vous allez comprendre pourquoi juste après le jump !

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Interviews 2

[ITW] Frédéric Forest, créateur d’Ex Illis

Ex-Illis

A l’occasion du Monde du Jeu, nous avions pu avoir un aperçu du jeu de plateau Ex Illis. Lors de mon déplacement au Canada, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Frédéric Forest, anciennement level designer sur Assassin’s Creed et aujourd’hui Président de Bastion, studio créateur du jeu. En plus d’une visite de leurs locaux de Québec j’ai pu m’entretenir avec lui au sujet de ce jeu original mêlant figurines et jeu vidéo. L’interview a été enregistrée vocalement mais si ceci est une retranscription écrite, je vous ai laissé un lien vers le fichier audio en fin d’article, n’hésitez pas à aller le télécharger ! Un gros merci à Frédéric et à Alexandre qui ont rendu cet échange possible, ainsi qu’à mon stagiaire de Red Dead qui était là également pour l’occasion.


  • Kiss My Geek : Frédéric Forest, vous êtes le président de Bastion. J’aimerais commencer cette interview par une présentation rapide de votre personne !

Frédéric Forest : Je suis président directeur créatif du studio Bastion. Mon passé professionnel est avant tout dans le domaine du jeu vidéo mais j’ai toujours été un joueur de jeux de plateau, comme consommateur, et un gros fan de tout ce qui est wargame, jeux de figurines, etc. C’est en faisant le mélange de ces deux mondes-là qu’on en est arrivés au concept de Bastion.


  • KMG : Pouvez-vous nous parler de la création du studio ?

F.F. : Nous étions de grands fans de jeux de figurines mais nous le trouvions trop niché. Nous voulions approfondir le concept communautaire qui sortait du marché traditionnel. L’une des grandes barrières étant que dans tous les jeux traditionnels on demande aux joueurs d’être à la fois arbitres et joueurs. Nous voulions permettre une entrée dans le monde du jeu de figurines plus simple grâce à l’informatique. On s’est donc posés avec une équipe mixte venant à la fois du wargame et du jeu vidéo pour créer Ex Illis.


  • KMG : Depuis combien de temps le jeu est il en production ?

F.F. : Le studio existe depuis environ deux ans et demi et les premiers tests bêta datent d’un an. Aujourd’hui nous sommes vraiment en version commerciale avec plusieurs itérations. La version d’aujourd’hui est bien rodée, solide et bien entourée avec le site web, l’encyclopédie, le forum, etc. Tout ça commence à être bien ficelé.


  • KMG : Combien êtes-vous sur le projet ?

F.F. : Une petite dizaine. Notre équipe nécessite plusieurs domaines d’expertise ; la création des logiciels, des figurines, etc. Du coup nous sommes plutôt hétéroclites, ce qui est très stimulant puisque ça nous permet d’apprendre des deux milieux et de développer des techniques pour aller plus loin.


  • KMG : Votre équipe artistique travaille-t-elle sur place ?

F.F. : Tout à fait. Notre directeur artistique, Thierry Husser, est un peintre reconnu dans le milieu de la figurine. Il a fait ses classes chez Rackham en France. Son expertise nous sert dans la direction artistique du projet. Pour tout ce qui est travail de sculpture on a été chercher des gens travaillant  sur le modeling 3D en jeu vidéo puis on a mis en place un processus pour passer du modèle 3D au modèle figurine. C’était très intéressant puisqu’on a pu mêler technique traditionnelle et infographique, et garder notre identité visuelle unique.



Ex-Illis
Les locaux d'Ex Illis, petits mais bourrés d'inventivité !


  • KMG : Si vous deviez résumer le concept Ex Illis à un néophyte du jeu de plateau ?

F.F. : Ex Illis est un jeu de figurine du tyle « hobby », c’est à dire que ce sont des figurines en plastique à coller et à peindre dont les joueurs vont faire collection par nombre de 50 ou de 100. C’est comme un gros jeu d’échecs. La grosse particularité d’Ex Illis étant qu’on utilise un logiciel pour résoudre les actions ; le plateau, les figurines, etc. font partie de l’aspect tactique du jeu. C’est à partir de cela que l’on décide des angles de charge, des cibles de tir, des zones à contrôler, etc. Et quand on est prêt à jouer l’action, on donne notre ordre au logiciel qui exécute le tout.

Cela permet plusieurs choses intéressantes. D’abord, cela rend le jeu très accessible ; on peut jouer immédiatement sans avoir lu 300 pages de règles. Cela évite également aux gens d’être arbitres et joueurs en même temps. Du coup les parties sont très fluides, familiales, faciles d’accès même pour les gens jouant peu aux jeux de figurines.

D’un autre côté, le fait d’utiliser un logiciel nous permet d’aller très loin dans la profondeur des règles. C’est à dire que chaque figurine a près de 40 statistiques qui vont évoluer au cours de la partie. On est capables d’avoir une granularité très pointue, avec des dés 100 nous permettant d’utiliser des algorithmes poussés. On peut ainsi aller loin sans que cela n’embourbe le jeu puisque l’on n’a pas besoin de connaître LA règle obscure qui arrive tous les mercredis soirs de pleine lune : rien n’est oublié. Du coup, même pour le joueur très orienté stratégie ça devient intéressant puisqu’il va pouvoir pousser cela à fond tout en se laissant aller au niveau de sa connaissance profonde des règles.

Encore un aspect intéressant d’Ex Illis ; le concept de réalité augmentée. Chaque figurine a sa propre vie sur les serveurs et garde une mémoire d’une partie à une autre. Elle va gagner de l’expérience, des niveaux, on va la spécialiser, etc. Nous allons bientôt sortir un système économique avec de l’or, des magasins, un système d’entraînement des troupes, etc. Cela nous permet d’aller très loin dans la rejouabilité. Avec une petite collection et même si on joue souvent avec les mêmes personnes, puisque les personnages évoluent d’une partie à une autre la durée de vie du jeu reste conséquente.


  • KMG : Justement, que vanteriez-vous auprès des joueurs plus habitués aux jeux de plateau ?

F.F. : On est sur le marché depuis assez longtemps pour constater que les joueurs accrochant le plus à Ex Illis sont les plus éclectiques dans leurs goûts ludiques. Il n’y a pas que les joueurs de wargames, il y a aussi ceux qui font du MMORPG, des jeux plus tactiques, etc. Ex Illis nous permet de faire la synergie de ces différents styles de jeux à l’intérieur d’un même système, et c’est ce qui nous rend unique aux yeux de cette tranche du public.


  • KMG : Vous avez travaillé dans le jeu vidéo avant de fonder Bastion ; dans quelle mesure cette expérience professionnelle vous a-t-elle influencé pour la création d’Ex Illis ?

F.F. : Cela m’a influencé au niveau des algorithmes et des mécanismes de jeu qui sont plus poussés et complexes dans leur résolution. On a tous des jeux fétiches qui nous influencent, tant vidéo que plateau, et qui ont eu leur part dans la conception d’Ex Illis. Les gens qui joueront et qui ont une culture de gaming assez large vont les retrouver. Par exemple, il est certain que tous les wargames traditionnels ont eu leur impact, comme Warhammer et les jeux Rackham. Du côté jeu vidéo je pourrait citer tous les Final Fantasy Tacticts, Diablo, Heroes of Might & Magic, etc. C’est la combinaison de ces influences-là qui fait d’Ex Illis un jeu unique.



Ex-Illis
Frédéric Forest, créateur du studio Bastion.


  • KMG : Pour en revenir au background du jeu ; vous avez fait le choix de vous baser sur l’histoire européenne. Pourquoi ?

F.F. : Quand on a commencé à écrire Ex Illis, on savait qu’on voulait créer un univers fantastique. Mais la génération qui a grandi avec les elfes et les orques, et qui a aujourd’hui entre 25 et 35 ans, en a assez de tout le temps retomber dans ces classiques-là. Nous nous sommes donc demandé ce que l’on pouvait faire qui s’adresserait à ce public qui connaissait la fantasy mais qui voulait aller un peu plus loin. Mêler l’histoire au fantastique est donc venu de façon assez naturelle. Nous voulions quelque chose de riche, de profond, et qui aille plus loin que tous les clichés que nous connaissons. C’est en se basant sur diverses influences telles que George R. R. Martin ou Neil Gaiman que nous nous sommes confortés dans le désir de raconter une uchronie pour adultes.


  • KMG : En faisant un tel choix au niveau du contexte, visiez-vous plutôt le marché européen ?

F.F. : Oui et non. Il faut savoir que dans la mentalité nord-américaine, lorsqu’on parle du moyen-âge forcément on considère ça comme un tronçon commun puisque l’Amérique n’avait pas encore été colonisée. C’était en quelques sortes encore chez nous. Ce qui est certain c’est qu’on a beaucoup de régionalisme en France. On a plus de 32 factions en jeu, tant régionales que politiques. Il est sûr qu’en Bretagne, on joue la Bretagne. Mais même les joueurs nord-américains s’intéressent à l’histoire liées aux factions.

Ce qui est intéressant c’est que les joueurs poussent leurs recherches pour savoir lesquels de nos factions ou personnages sont historiques ou fantastiques. C’est aussi là que le Wiki a tout son intérêt puisqu’il nous permet d’intégrer les ajouts des joueurs, que ce soient des images de leurs figurines, leurs stratégies et leurs textes narratifs (fluffs) dont les français sont notamment très productifs.


  • KMG : Parlez-nous encore un peu de vos influences, on sent que l’univers littéraire et graphique d’Ex Illis en est très nourri.

F.F. : Il y a de grands courants littéraires et artistiques, notamment au niveau de la fantasy très typée de la fin des années 70′ et 80′, qui ont été très utilisés par notre génération. Aujourd’hui  on cherche justement plutôt le contre-cliché, le tangible et le réaliste. Plutôt que de se passer dans des plaines imaginaires, on sait ici que ça se passe en Champagne, en Loire, en Angleterre. Mais puisque ça va puiser dans des éléments qui ne sont pas historiques, il s’agit vraiment d’un travail de recherche pour avoir quelque chose de solide et de cohérent, tout en gardant l’aspect magique de la chose qui sort de l’ordinaire.


  • KMG : Ce qui m’a frappée quand je me suis intéressée à Ex Illis c’est l’importance que vous accordez à votre communauté, notamment par le biais des forums. Quels sont les principales qualités du jeu que celle-ci vous rapporte, et les défauts sur lesquels vous travaillez ?

F.F. : On a choisi le slogan « Wargaming 2.0 » pour les forums, justement. Le fait qu’on ait une plateforme informatique nous permet de faire des updates très rapidement grâce au feedback des utilisateurs. Nous sommes très présents sur les forums pour suivre les problèmes, améliorations et suggestions intéressantes rapportés par les joueurs et pour en discuter avec eux, les implémenter, le tout gratuitement et le jour-même dans le monde entier. Ça nous permet d’être beaucoup plus proches de notre communauté, et surtout de diffuser l’information plus facilement. C’est aussi très pratique pour le balancing. Le jeu est jeune et chaque nouvelle sortie est importante, change le gameplay. Grâce à cette interaction avec le public nous pouvons nous assurer d’être là où nous devons être, que les règles restent cohérentes, profondes, tactiques et stratégiques.

Il arrive bien entendu que certaines choses nous échappent, ou que l’on pense bien faire alors qu’au final le résultat est médiocre. Mais nous avons des membres très vocaux dans la communauté prêts à nous le faire savoir. Nous en discutons alors avec eux et nous préparons différentes pistes pour mettre en place des solutions. Par exemple le mécanisme de tir a été ajusté en fonction des feedbacks de la communauté ! Il s’agit donc d’un processus dans lequel la communauté est très impliqué, d’où le 2.0.


  • KMG : Cette présence communautaire permanente n’ajoute-t-elle pas trop en pression ?

F.F. : Oui et non… C’est peut-être culturellement très francophone de dire que les bonnes engueulades font partie de la vie mais, pour nous, il est important de nous assurer que nous pouvons distinguer la tendance de fond générale de la personne en désaccord qui parle très fort, mais qui au final est toute seule. Seuls le temps et la discussion nous permettent de voir si un point pose vraiment problème à la communauté tout entière, ou seulement à certains de ses membres isolés. En outre, étant nous-mêmes joueurs d’Ex Illis nous avons toujours nos propres idées sur les problèmes soulevés. Nous jouons et testons toujours tout très régulièrement. Il  y a toujours beaucoup de playtests faits en internes avant qu’ils ne soient mis en application. C’est la combinaison de tout ça qui nous permet de faire la part des choses entre ce qui doit vraiment être intégré et ce qui peut encore attendre.



Ex-Illis
La table de tests du studio... On n'imagine même pas les heures que l'équipe a dû passer devant !


  • KMG : Quelle est votre communauté de joueurs la plus active ? L’européenne ou l’américaine ?

F.F. : On est à peu près à équivalence. Ils sont toutefois un peu plus nombreux aux États-Unis. On a notamment des foyers de communauté intéressants qui commencent à se développer en France, surtout au niveau de l’Est, de Paris et du Lyonnais. Tranquillement, les gens se regroupent pour jouer. Le côté réseau social permet également de se retrouver facilement pour faire foisonner les communautés.


  • KMG : Quelles ont été les principales difficultés de la production ?

F.F. : Nous avons dû apprendre énormément de choses à beaucoup de niveaux différents. Nous avons commencé Ex Illis de rien et aujourd’hui nous distribuons des kits plastique pour des figurines très détaillées de plus de 30 centimètres de haut. Nous avons dû beaucoup travailler sur la qualité de ces produits, et cela se ressent quand on regarde nos premières sculptures par rapport aux plus récentes. Je pense qu’on peut y voir une belle amélioration.

L’autre difficulté, étant un jeu nouveau, était de savoir définir ce qu’Ex Illis était, et ce qu’il n’était pas. Il fallait rester toujours bien centrés sur nos objectifs. Pour nous Ex Illis est avant tout un jeu de plateau avec support informatique, et non l’inverse. On ne gère donc pas d’intelligence artificielle, de jeu en réseau, etc. Nous voulons mettre l’emphase sur le plateau.

L’aide et les suggestions de la communauté ont été d’un énorme intérêt à tous ces niveaux-là. Pour nous tout ce qui compte c’est que les gens aient du plaisir en jouant à Ex Illis.


  • KMG : Quels sont vos projets pour Ex Illis… et pour Bastion ?

F.F. : Il y a plein de projets ! Toutefois pour Bastion notre cheval de bataille reste Ex Illis et nous comptons y mettre toute notre énergie. Avec les joueurs sur les forums nous allons pouvoir définir un certain ordre de priorités quant aux idées que nous voulons développer pour le jeu.

Par exemple nous réfléchissons à un système de campagnes qui permettrait de relier les parties entre elles. Nous voulons aussi travailler sur un système économique, de scénarios, etc. Nous venons de lancer un module de réseaux sociaux avec la possibilité d’avoir des amis, une messagerie interne, la possibilité d’organiser des tournois, et plein d’autres choses.

Nous surveillons toujours les réactions de la communauté pour changer éventuellement l’ordre de nos priorités. L’essentiel pour nous est de continuer à faire évoluer le jeu avec les feedbacks des joueurs et de continuer à sortir des nouveautés pour en faire un jeu chaque fois plus complet et plus fun.  


Un gros merci à Frédéric et à Alexandre qui ont permis cette interview. Nous souhaitons beaucoup de succès à Ex Illis qui se promet être un wargame innovant et particulièrement passionnant ! Et pour les intéressés, voici le lien vers l’interview audio complète.