On vous en parle maintenant depuis une bonne semaine et ça y est, on se lance ! Bande Avant de Dessiner devient notre premier véritable partenariat entre communautés geekes. Ce podcast d’une dizaine de minutes fait par et pour les fans de bande dessinée, comics et manga traite de l’actualité de cette littérature autour de critiques, interviews et digressions complètement décalées. Parfois, le tout s’oriente sur d’autres sujets comme le jeu vidéo, ou encore le cinéma. Tout ce qu’on aime !
C’est le ton libre et déjanté employé par ses présentateurs qui nous a plu et qui nous a convaincus quant au bien-fondé d’un tel partenariat. BAD est une web-émission décomplexée, qui traite des coups de cœurs d’amoureux de la bande dessinée. Pour l’anecdote, c’est grâce à Twitter et lors d’un Twunch sur Lille que j’ai pu rencontrer le créateur de BAD Charles Boidin, graphiste fou à l’imagination sans limites. Étant tous les deux du Nord, fans de geekeries et de blagues nazes, les points communs entre son émission et notre blog sont rapidement devenus une évidence. C’est grâce à sa proposition que nous nous donnons aujourd’hui un coup de pouce mutuel pour vous faire découvrir ses podcasts ! On espère très fort que ça vous plaira.
Cette web-émission entre déjà dans sa deuxième saison pour ce 24ème épisode et sera désormais livrée en avant-première tous les mercredi sur Kiss My Geek, et dès le lendemain sur Battlefrite le blog de Boidin. Assisté par plusieurs guests (dont son frère jumeau maléfique), il nous met au courant de tout ce qu’il faut lire et savoir sur les bons plans BD du moment.
A savoir également ; tout au long des BAD on peut suivre une trame scénaristique complètement débile et dénuée de sens. Forcément, on adore… Mais revenons-en à ce #24 !
Dans cet épisode on parlera de :
– la BD Kaamelott #5 (Steven Dupré, Alexandre Astier)
– la Marche du Crabe #1 (Arthur de Pins)
– l’indéBD Fest 3 avec une interview de son créateur Baptiste Bac. Gilleron
– et de plein d’autres choses que nous vous laissons découvrir !
Un concert orchestral de jeux vidéo sur Paris, ça vous tente ? Hé bien c’est possible le 17 décembre au Palais des Congrès ! Le nom du concept ? Le Video Games Live.
Je suis persuadée que nombreux parmi vous sont ceux qui connaissent le VGL, néanmoins avant qu’il ne soit trop tard pour certains d’acheter leurs places, je me permet de faire ce petit billet 15 jours avant le concert.
Le Video Games Live est une série de concerts internationaux créé par les compositeurs Tommy Tallarico (Earthworm Jim, Prince of Persia) et Jack Wall (Mass Effect, Splinter Cell, Myst), des vétérans de l’industrie du jeu vidéo. Ils mettent en scène les plus célèbres musiques de jeu vidéo en les faisant interpréter par des orchestres.
Les concerts ont commencé en juillet 2005 au Hollywood Bowl avec le Los Angeles Philharmonic. Depuis, la tournée est devenue mondiale ; le Canada, le Royaume-Uni, le Brésil, ou encore la Nouvelle-Zélande. En France, c’est le Star Pop Orchestra qui se charge des concerts. La troupe s’est produite pour la première fois en décembre 2008 et a réitéré l’année passée. Le succès a été tel que pour 2010, le VGL repasse par la capitale !
Parmi les musiques reprises, BioShock, Castlevania, Chrono Cross, Chrono Trigger, Command & Conquer : Alerte rouge, Final Fantasy, God of War, Halo, Zelda, Mass Effect, Metal Gear Solid, Metroid, Sonic, StarCraft II, Mario, Warcraft, et bien plus ! Pour chaque nouvelle tournée, les organisateurs se renseignent auprès des fans avant de faire leur playlist. Aussi, bien que les mêmes classiques soient repris d’année en année, chague cru apporte son lot de nouveau. Ne croyez donc pas que ce concert ne soit fait que pour les fans de jeux retro puisque de nombreux morceaux sont repris de titres récents !
Voilà un reportage qui avait été fait l’année dernière pour l’occasion par JeuxActu. Ça vous donnera une idée du magnifique spectacle que ça peut donner.
Si vous voulez looter encore plus d’infos sur le VGL, faites un saut sur leur site officiel. Et si vous voulez me retrouver directement sur place, faites comme moi, allez vite aller acheter vos places juste ici !
On vous a parlé de ces trois films éponymes pendant des mois sur Kiss my Geek, et ils sortent enfin ! Tous le même jour… T_T
Le premier qui me spoile, je le tue. Ouais je sais je l’ai déjà lu !!!
Scott Pilgrim (Edgar Wright)
Très sobrement appelée Scott Pilgrim, cette adaptation du comics de Bryan Lee O’Malley (que je vous recommande tous de lire expressément) est « le » film geek qui fait un buzz depuis des mois. Il faut dire que c’est l’un des réalisateurs les plus appréciés des nerds qui s’en est chargé. Hé oui, Edgar Wright est bon pote de Tarantino et de Rodriguez,il a participé aux tournages de Grindhouse et mis sur pied Shaun of The Dead et Hot Fuzz. Une bonne garantie quoi…
Vous avez déjà tous très certainement vu ce film puisqu’il est légalement vendu en DVD depuis plusieurs semaines déjà, mais il existe quelques irréductibles comme moi qui attendent fébrilement sa sortie sur les grands écrans français pour se ruer dessus. Adulé par les plus grands (Tarantino et Whedon n’en disent que du bien), Scott Pilgrim est un condensé d’amour, d’action, d’humour et surtout de références et de mises en scène complètement geekes.
Super-pouvoirs, effets spéciaux délirants, humour nerd et clins d’œils à cette culture qu’on adore, autant vous dire que Scott Pilgrim est très attendu par les trublions fans de jeux vidéo et de comics que nous sommes. Dans le rôle principal : Michael Cera. J’aurais imaginé Scott plus beau gosse, mais le côté poupon et maladroit qui se dégage du héros de Lee O’Malley lui correspond plutôt bien ; alors pourquoi pas ?
Ce film éponyme nous amène à suivre l’histoire d’un jeune premier tombant amoureux d’une fille dont il va devoir battre les 7 ex maléfiques pour pouvoir sortir avec. Comme ça, ça peut sembler plutôt naze, mais ajoutez un cadre surréaliste où les pouvoirs de super-héros (souvent débiles) se multiplient et où la mise en scène donne l’impression qu’on se retrouve en plein cœur d’un jeu vidéo. Les onomatopées volent à l’écran, Scott attrape des vies bonus à pleine main, et les notes de musique de son groupe de rock Sex Bo-Bomb vrillent visuellement toute la pièce.
Les 6 tomes du comics sont condensés dans 2 heures de film que j’espère explosives et fidèles à l’œuvre originale ; loufoque, audacieuse et déjantée. Je vous laisse vous faire votre propre avis sur ce spectacle pour les yeux et pour les oreilles qui promet d’être renversant.
On ne vous présente plus Robert Rodriguez. Et encore moins Machete.
Véritable temple du film kitsch de série Z, Machete n’était au départ qu’une bande-annonce, un délire conçu pour le programme Grindhouse. Autant dire que si vous avez aimé le Boulevard de la Mort et Planet Terror, vous adorerez cette dernière perle des navets assumés, véritables hommages aux nanars, faits avec tant d’effets de style ridicules qu’ils en deviennent eux-mêmes cultes et ont droit à leur place au panthéon du Grand Cinéma.
Au casting, Danny Trejo dans le rôle du héros, Steven Seagal et Robert de Niro, avec à leurs côtés les sublimes Michelle Rodriguez et Jessica Alba dont les petits bras seront armés de flingues sur-dimensionnés. Et pourtant elles n’ont rien à compenser !
Du sexe, du mauvais goût et beaucoup de sang, voilà le programme ! Mieux qu’un Expandables, on peut s’attendre ici à du « vrai » bon cinéma. Rodriguez est talentueux, tellement même qu’il arrive à tourner son propre style (et celui des autres) à la dérision ; dialogues surfaits, scénario inexistant (un ouvrier-ex-agent-fédéral qui cherche vengeance après qu’on lui ait fait porter le chapeau d’un assassinat politique), grosses voitures et explosions à gogo sont les ingrédients de cette recette menée par de grands acteurs et un talent de la mise en scène filmique qui font de Machete un vrai-faux nanar à ne rater sous aucun prétexte.
J'avoue, le jeu de mots à deux balles m'a bien faite marrer.
Raiponce (Byron Howard, Nathan Greno)
Le dernier Disney en titre est lui aussi un long-métrage éponyme.
Inspiré du conte des frères Grimm, il raconte comment Flynn Rider, le bandit le plus recherché de son Royaume, se retrouve l’otage de Raiponce, une princesse enfermée dans une tour et dont la principale caractéristique est sa chevelure de… 20 mètres de long. Étant elle-même retenue prisonnière de la Mère Gothel elle n’a d’autre choix que de contraindre le voyou à l’aider à fuir cet endroit. C’est la fuite ce duo atypique qui va faire tout l’humour et la particularité de cette histoire…
Si j’en avais déjà parlé sur Kiss My Geek, c’est parce que la bande-annonce totalement décalée m’avait faite rire et rappelé l’esprit Pixar. Étant donné que ses deux réalisateurs ont respectivement travaillé sur Volt et Mulan, rien d’étonnant. Autant vous attendre à de l’image de synthèse saisissante et à un humour très présent.
Pour l’anecdote, Raiponce est le 50è film des studios Disney, et le premier à sortir en 3D !
A bout portant de Fred Cavayé c’est un peu le film dont personne ne parlait mais que tout le monde veut aller voir. Du coup on m’a contrainte sous la force à en parler dans ce DTC !!! Ce policier français accès suspense raconte comment un infirmier va tout mettre en œuvre pour retrouver sa femme, enceinte, et qui a été kidnappée sous ses yeux. Un thème de prédilection chez Cavayé puisqu’il avait déjà réalisé Pour elle, au pitch similaire.
Si vous nous suivez sur Twitter, vous avez certainement du constater que depuis deux-trois jours une invasion de pixels a prit d’assaut ce réseau social. En effet, KMG est à la base de cette contamination et pour être franc, on pensait pas que ça allait avoir autant de succès.
Pour tout savoir sur Pixel Me et ce qu’on vous réserve dans les jours à venir, c’est juste après le jump qu’il faut regarder !
Ce samedi 27 novembre (demain pour ceux qui suivent), MONSIEUR Graham McNeill sera en dédicace au Furet du Nord de Lille dès 16h.
Qui est Graham Mc Neill ? Tout simplement l’auteur fantasy et sci-fi de nombreux romans, particulièrement réputé pour ses ouvrages adaptés des univers de Warhammer 40.000 et de Starcraft.
Mais il ne se limite pas au domaine romancier puisqu’il a également développé des jeux pour la société Games Workshop. Architecte de formation, il a grandement contribué au domaine du wargame et notamment au jeu de figurines Warhammer 40.000, en grande partie grâce à ses livres et comics dérivés de cet univers.
Si vous suivez avidement toutes les publications de la Bibliothèque Interdite, que vous êtes fan de Warhammer ou tout simplement lecteurs de bonne fantasy, c’est l’occasion pour vous de rencontrer l’un des maîtres du genre.
Il vient dédicacer à Lille pour la sortie du 12ème volume de la célèbre saga l’Hérésie d’Horus, Un millier de fils, et surtout pour L’Empire, second tome de La légende de Sigmar .
Notez que L’Empire a reçu le David Gemmell Award 2010 récompensant la meilleure œuvre de fantasy de l’année 🙂
Vous êtes un utilisateur de Twitter ? Alors Mentionmap est la petite appli web qui va vous occuper ce week-end !
Créé par la team Asterisq, ce petit outil très fun vous propose d’entrer un pseudonyme Twitter pour accéder à sa « toile » de mots clés et de twitteux préférés !
Vous voyez alors le portrait de la personne désignée apparaître avec des liens orangés plus ou moins épais (selon la fréquence d’@ ou de # utilisés) la reliant aux internautes avec lesquels elle parle le plus, et les hashtags qu’elle utilise le plus souvent. Là où c’est sympa, c’est que les toiles des personnes avec qui vous twittez apparaissent elles aussi en grisé ! Et si vous voulez checker la Mentionmap de l’une des personnes apparaissant votre toile, il vous suffit de cliquer directement sur son pseudo ! Cela donne une impression d’infini plutôt impressionnante puisque vous pouvez remonter les liens sans limite !
Autant vous dire que ça m’a particulièrement amusée. Ça peut aussi être intéressant quand on sait qu’on peut bien évidemment découvrir les Mentionmap de pseudos comme @BarackObama ! Ou bien surveiller qu’ @Oujiz ne tweete pas trop de demoiselles esseulées…
Voilà ma toile !
Merci à @ArnoParmentier pour la découverte, ça faisait des semaines que ça traînait dans ma todo-list de liens sympas à partager ^^
Il y a des web docs qui font réfléchir, d’autres qui émeuvent mais la plupart que je regarde laissent une trace dans mon esprit de petit geek en plein épanouissement. Je pourrai en citer plusieurs mais le récent qui me vient à l’esprit est « Influencers (vostfr)« . Alors, oui c’est du réchauffé, on en apprend pas énormément sur ces leaders d’opinion mais j’ai pris pas mal de plaisir à le regarder et c’est justement ça le principal.
J’ai découvert récemment le trailer de Indie Game : The movie qui montre l’univers des game designers, le business qu’il y a autour des jeux indépendants et j’en passe.
Et là rebelote, le trailer met en scène Edmund McMillen (GAME DESIGNER DE SUPER MEAT BOY) puis j’ai pleuré.
Aujourd’hui c’est Axiol, l’un de nos plus fidèles lecteurs qui nous suit un peu partout -et notamment sur Twitter-, qui nous parle de l’un de ses coups de cœur ; la série Sherlock ! C’est parti pour son premier Loading !
En gros consommateur de séries (mais vraiment gros), j’aime découvrir de nouvelles séries régulièrement. Bon alors, j’ai déjà eu quelques mauvaises surprises, mais aussi de très bonnes. Et là, c’est le cas avec Sherlock !
Vous l’aurez compris, la série se base sur le personnage de Sherlock Holmes. Mais par contre, exit le vieux Londres et bienvenu dans le Londres de nos jours. Petit gage de qualité quand même, la série est dirigée par Steven Moffat, qui est quand même l’auteur de Doctor Who (si vous ne connaissez pas, jetez-vous dessus).
Le premier épisode est, étonnamment, centré sur un certain John Watson, ancien médecin de guerre blessé au combat. Le début est assez sombre, on le voit en train de boire, il va perdre son appart et il voit une pu*e. Lors d’une discussion avec un de ses anciens amis, on lui propose de louer un appart avec un certain Sherlock. Vous l’aurez compris, l’adresse de l’appart est au 221b Baker Street.
Sherlock et Watson.
Le personnage de Sherlock Holmes est fort intéressant. Il exerce un métier qu’il a inventé : inspecteur consultant. Il passe un peu pour un jeune surdoué, mais ça va plus loin que ça. Pour vous donner une idée du personnage de Sherlock, vous prenez le personnage du Docteur House et vous le multipliez par 5. Il a réponse à tout, il est manipulateur, il remarque tout, a des manies un peu bizarres… Vu qu’il cerne bien les personnes, il a donc compris Watson et semble bien l’aimer. Il lui propose alors de l’aider dès son enquête sur une drôle affaire de suicide en série. Au début, Watson se sent assez inutile, mais vite, il se rend compte qu’il aime ça et là est le but de Sherlock. A la fin, on évoque aussi le grand méchant : Moriarty.
Le tout est très bien réalisé, avec de très belles images de Londres. L’ensemble est agrémenté de petits effets fort sympas, comme par exemple des informations (SMS, indices trouvés, … ) qui apparaissent en surimpression. Les moments où Sherlock explique son raisonnement sont aussi vachement bien foutus : on a droit à de précédentes scènes pour expliquer ses propos, mais en vitesse grand V vu qu’il parle vite (d’ailleurs, si votre Anglais n’est pas assez bon, armez-vous de sous-titres).
Bref, vous l’aurez compris, une excellente surprise que je vous recommande expressément ! Il n’y a pour le moment qu’une saison de 3 épisodes, mais chaque épisode fait 90 minutes. Une deuxième saison a été signée (avec en moyenne 7 millions de téléspectateurs pour les premiers, ce n’est pas une surprise ! ), mais ce ne sera pas pour tout de suite car Steven Moffat travaille pour le moment sur la nouvelle saison de Doctor Who. Pour vous donner envie quand même, voici une petite bande-annonce :
Le grain de pixel d’Eskarina :
[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.
Les fans de Magic The Gathering, de World of Warcraft ou tout simplement de Marvel connaissent forcément son nom. Aleksi Briclot est l’un des plus grands artistes français pour geeks.
Ce touche-à-tout a fait ses lettres dans le jeu vidéo (Splinter Cell, Haze), la bande-dessinée (Merlin), les comics (Avengers), mais aussi dans le jeu de rôle (COPS) et les maisons d’édition fantasy / sci-fi. Un vrai petit génie du pinceau et du stylet qui a donné vie aux univers que l’on aime tant !
Si je vous en parle aujourd’hui, ça n’est pas seulement parce qu’il a édité l’artbook Worlds & Wonders le 28 octobre, mais surtout parce qu’il fait une exposition à Roubaix, à l’Anka.ma Restaurant,du 8 décembre au 10 janvier 2010. L’entrée est libre et en plus vous pouvez accompagner votre visite d’une bonne bière…
Avant d’aller plus loin, je vous glisse un mot au sujet de cet artbook puisqu’il a été édité par Café Salé. Worlds & Wonders compile plus de dix années de travail sur 276 pages (dont 5 carnets de croquis dépliables au format 25 x 30 cm). Avec d’innombrables reproductions de ses œuvres, on peut y trouver des commentaires de personnalités avec ou pour lesquelles il a dessiné. Le prix de cet ouvrage avoisine les 35€ et, pour l’avoir acheté, je ne peux que vous le conseiller, d’autant plus si vous êtes fan ; avec une couverture cartonnée et du papier de très belle facture, c’est l’un des plus beaux artbooks de ma collection. J’ai notamment apprécié son aspect complet concernant les encarts textuels expliquant l’origine des différentes contributions de l’artiste. En parcourant les pages, les évidences sont nombreuses ; Briclot est doué, il a touché à tout un tas d’univers que l’on rêverait de frôler, et surtout c’est un gros contributeur de l’imagerie geeke.
Autant vous dire que c’est un plaisir énorme de savoir qu’il va venir exposer ici din ch’Nord.
Épaulé par Café Salé, en plus de cet ouvrage Briclot va exposer sous nos yeux ébahis des reproductions de ses œuvres. Si vous allez y jeter un œil (ce que je ferai le 9 au soir), soyez prévenus ; l’univers de Briclot tient du fabuleux, du méd-fan, mais aussi du post-apocalyptique et du steampunk. TOUT CE QUE J’AIME !
Voilà une rapide biographie de ce personnage considéré comme « un maître moderne de la peinture numérique, reconnu par ses pairs en France et à l’étranger ». Et je n’irai pas contredire une telle affirmation !
Aleksi Briclot est né en 1978. Il vit et travaille à Paris. Il a débuté sa carrière dans l’illustration. Il a notamment travaillé sur Vampire, COPS, Tolkien, World of Warcraft et Magic the Gathering dont il est actuellement l’un des principaux auteurs. Devenu concepteur et directeur artistique dans l’industrie du jeu vidéo, il a collaboré à de nombreux projets d’envergure (Prince of Persia, Splinter Cell.) et a également co-fondé le studio de développement Dontnod à Paris (en 2008), qui se consacre à des projets nouvelle génération innovants. Créateur de comics et de bande dessinée, il a récemment publié Merlin en collaboration avec JS. Rossbach, mais il a aussi travaillé sur Alone in the Dark 4, Spawn : Simony (Best selling paperback aux USA en 2004), Spawn : Architect of Fear, et il est, de plus, cover artist pour plusieurs titres Marvel (Annihilation, New Avengers, War of Kings). Fin 2010 son premier artbook solo sort aux éditions CFSL Ink, Worlds & Wonders compile plus de dix années de travail passionné.
Résumons donc !
Aleksi Briclot
Worlds & Wonders
8 décembre 2010 – 10 janvier 2011
Vernissage Jeudi 9 décembre 2010 à partir de 19h
A l’Anka.ma Resto (62 boulevard d’Armentières, Roubaix)
Histoire de vous donner un petit aperçu de son travail, voilà le carton d’invitation pour l’exposition :
Je vous laisse découvrir le reste sur Google ou, mieux, dans son artbook ou… encore mieux ! A son expo ! N’hésitez pas à nous donner vos impressions ! En tout cas une chose est sûre, Kiss My Geek y sera. Promis, je ferai des photos !
Ante-Scriptum : Avant toute chose je tiens à préciser que tout le mérite de ce titre ne me revient pas. Mais il était beaucoup trop naze (ou beaucoup trop bon, je vous en laisse seuls juges) pour que je ne vous en fasse pas part. Par contre je m’autorise de laisser le nom de ma source (qui doit se fendre d’un « niark niark » en lisant ces lignes) dans l’ombre. Merci.
Développé par Activision et Beenox, Spider-Man Dimensions est dans les bacs depuis septembre 2010. Ce jeu mêlant action et plates-formes nous plonge dans l’univers de Marvel initié par Stan Lee.Nous avons la possibilité d’y incarner 4 des Spider-Men de la licence ; Spider-Man « Amazing » que l’on connaît tous (celui des films, si vous préférez), Spider-Man Noir (dans un univers steam-punk des années 30), Spider-Man 2099 (au sein d’un monde futuriste) et Spider-Man « Ultimate » (qui revêt pour l’occasion son symbiote noir très caractéristique).
Un pitch léger pour un gameplay varié.
La première chose que l’on remarque dans Spider-Man Dimensions, c’est qu’il s’agit d’un jeu qui ne s’encombre pas d’un scénario ampoulé pour justifier l’utilisation de 4 Spider-Men d’univers différents. Le pitch apparaît comme une excuse qui permet au joueur de passer d’un monde à l’autre de façon décomplexée, sans trop se poser de questions.
On nous plante ainsi dans la cinématique de départ l’histoire du super vilain Mysterio qui veut s’emparer de la Tablette de l’Ordre et du Chaos qui repose dans le Metropolitan Museum of Art de New York. Mais au moment où il pense repartir pépère pour s’en servir à des fins reprochables, Peter Parker débarque dans son costume en lycra et… brise la Tablette en voulant la lui reprendre. Ouais, c’est balot ! Une fois en morceaux, elle se retrouve dispersée parmi plusieurs dimensions. C’est alors que Madame Web apparaît pour rassurer le maladroit et lui expliquer qu’elle a déjà prévenu ses homologues dans leurs trois dimensions respectives (Noir, 2099 et Ultimate) ; elle va les aider à remettre la main sur tous les fragments afin de reconstituer la tablette et empêcher d’autres super-vilains de les utiliser pour accroître leurs pouvoirs. C’est ainsi que vous vous retrouvez aux mains des différents Spider-Men pour accomplir votre mission.
C
Je me permets d’en parler maintenant parce que je n’y reviendrai pas ensuite ; ce qui frappe lors de cette première cinématique, c’est la beauté des graphismes, mais aussi la pauvreté des dialogues et doublages français. On a juste envie de secouer Spider-Man quand on entend sa voix, et on se fait un beau facepalm quand on écoute ses blagues à deux balles. Et pourtant la cinématique d’intro est courte. Certes, le héros de Stan Lee est réputé pour sa maladresse et son humour potache, malheureusement ici c’est un peu trop. Le jeu d’acteur médiocre de Spider-Man Amazing est d’autant plus regrettable quand on sait que c’est l’awesomeNeil Patrick Harris qui le double en anglais ! Heureusement, cette faiblesse est bien variable d’un personnage à l’autre, et certains dialogues et / ou voix françaises (notamment celle d’Ultimate) viennent sauver la mise d’un départ qui nous met bien mal à l’aise ; se demander si on est devant un navet dès les premières minutes du jeu influence forcément notre jugement pour la suite !
Une fois l’intro terminée, on se frotte les mains ; l’aventure commence enfin. J’ai toutefois vite déchanté quand j’ai vu que finalement les 4 dimensions n’auraient aucune interaction entre elles pendant le jeu (ce à quoi je m’attendais, ne me demandez pas pourquoi). Dans SMD (permettez-moi le raccourci), on joue un Spider-Man après l’autre au sein de missions indépendantes qu’on lance depuis le menu principal. Autant dire que ça donne un aspect décousu à tout ça au cœur d’une interface bien peu sexy, le tout étant regrettable pour l’immersion.
Si l’on omet le didacticiel, le jeu est ainsi divisé en 4 x 3 missions (une pour chaque héros, sur trois chapitres) qui se débloquent une fois seulement qu’on a remporté chaque mission de chaque Spider-Man. Alors, et alors seulement, vous aurez accès aux 4 suivantes, cela jusqu’à affronter Mysterio en personne dans la 13ème et dernière d’entre elles.
Voilà le menu où vous devrez sélectionner votre mission.
Dès le départ, on nous impose donc une certaine linéarité et un cadre fixe. Si le cheminement a un semblant de variété puisqu’on est à chaque fois forcé d’y incarner un Spider-Man différent (j’y reviens dans le point suivant), il est néanmoins dommage de constater qu’au final la liberté du joueur est nulle ; il est impossible de parcourir le jeu comme on l’entend. En effet, hors de question de ne faire que les missions de Spider-Man Noir avant de vous attaquer aux autres, puisque vous ne pourrez toutes les débloquer qu’en jouant chacune des autres qui vous sont imposées. Quand on sait que chaque personnage incarne un gameplay différent, si l’un d’entre eux vous rebute il faudra vous y faire puisque pour progresser dans l’aventure, vous n’aurez pas d’autre choix que de le jouer quand même…
Des missions éclectiques… ou pas.
Cette première déception passée, le jeu peut commencer. Le grand attrait de SMD est son semblant d’éclectisme. Je vais expliquer mon qualificatif péjoratif, mais avant cela penchons-nous sur ce qui fait l’originalité et la variété du jeu. On pourrait diviser cet « éclectisme » en quatre points. Ainsi chaque mission a :
son Spider-Man propre et le gameplay qui l’accompagne
son type de mission
son super-vilain attitré et sa façon de combattre bien à lui
son univers graphique et son level design
Combinés différemment, ces quatre éléments font de chaque niveau une expérience de jeu unique.
Le premier gros point de gameplay de SMD est bien évidemment la possibilité d’incarner 4 Spider-Men différents. Chacun d’entre eux a son visuel propre et particulièrement fouillé. Par exemple, Ultimate est en cell-shading, et 2099 en 3D plus « classique » et lisse, ce qui donne un certain attrait supplémentaire. Il est très agréable d’avoir l’impression de jouer à des mini-jeux différents au sein d’un seul et même soft, pas seulement par le gameplay, mais surtout par l’esthétique. Le fait que chaque héros ait son ambiance visuelle propre et unique est ici utilisé à très bon escient.
Bien évidemment, ils ont aussi leur gameplay attribué :
Spider-Man Amazing : le plus classique d’entre tous, c’est celui que l’on peut s’imaginer et dont la jouabilité est très proche de celle des autres jeux de la licence. Il se balance dans les airs grâce à ses toiles et combat à force d’acrobaties et de blagues vaseuses. Sa jauge de vie ne se régénère pas, sauf quand il tue des ennemis et absorbe leur essence (Vous voyez Onimusha ? Pareil.). Ce sera le même fonctionnement pour 2099 et Ultimate.
Spider-Man Amazing ; le Peter qu'on connaît Parker.
Spider-Man Noir : c’est le Sam Fisher du groupe. Il fait uniquement des missions d’infiltration et a des pouvoirs de « finish » lorsqu’il s’approche d’un ennemi dans l’ombre, exactement comme Batman dans Arkham Asylum. Sa jauge de vie est en fait une jauge de perception de l’ennemi. A la façon d’un Metal Gear, quand un ennemi vous aperçoit il déclenche une alarme qui ne se désactivera qu’une fois que vous aurez réussi à vous faire oublier. Cela fait, votre vie remontera à son maximum.
Spider-Man Noir ; pour le coup, il porte plutôt bien son nom.
Spider-Man 2099 : c’est le plus bourrin de tous, avec des pouvoirs dignes de Matrix puisqu’il peut percevoir le temps au ralenti pour éviter les coups. Il doit ainsi manier une double jauge vie et de vision accélérée. Le gameplay de 2099 est beaucoup plus violent ; ça cogne dans tous les sens.
Spider-Man 2099 ; le roi de la piste aux airs de Spawn.
Spider-Man Ultimate : avec son symbiote, il peut passer en mode furie et doit alors gérer une double jauge, comme son homologue du futur. Plus vous tapez, plus votre furie augmente. Une fois le mode activé, vous devenez bien plus puissant, mais pour un moment relativement court. Autant dire que c’est indispensable en cas de surnombre. Comme pour 2099, on sent qu’Ultimate dépend d’un gameplay beaucoup plus viral et rapide. En ce qui me concerne, c’est celui avec lequel j’ai pris le plus de plaisir à jouer. Et voir sa combinaison se déformer pour frapper ses ennemis est un vrai plaisir (maintenant vous savez de qui tient Bayonetta).
Spider-Man Ultimate ; et non, ça n'est pas Venom.
Si Noir se résume à des missions d’infiltration où il faudra essayer de vous faufiler au mieux dans un long couloir jusqu’à dénicher le boss en se faisant le moins repérer, pour les trois autres Spider-Men la diversité des objectifs (bien qu’interchangeables) se résume tout de même facilement ; du dézinguage en règle, du sauvetage de civils, du saut de plateforme en plateforme, et quelques éléments interactifs à actionner par-ci par là. Voilà en gros ce que l’on demandera de vous avant que vous n’affrontiez le super-vilain qui détient votre fragment de Tablette.
Il faut quand même souligner les quelques phases de gameplay « uniques » qui ajoutent un peu de piment au cheminement et qui apparaissent sous la forme de mini-jeux intégrés à la trame de gameplay principale ; des scènes de chute libre avec Spider-Man 2099 n’allant pas sans rappeler Wipeout en passant par les courses-poursuite sur les échafaudages en pleine mer, ou encore par les étapes en QTE dignes d’un Punch-Out contre les boss, ces entractes ludiques ne vont pas sans ajouter un peu de piment et sont autant de clins d’œils qui font forcément plaisir aux gamers que nous sommes !
On se croirait dans Wipeout, et pourtant vous jouez bien à Spider-Man !
Quoi qu’il arrive, on a tout de même vite fait le tour des objectifs proposés puisqu’ils se répètent d’un niveau à l’autre, bien que dans un level design différent. Autant dire qu’après mon troisième sauvetage de civil qui constituait toujours à aller pêcher une victime innocente à un point A pour la ramener à un point B, je commençais à me sentir moi-même la victime de l’histoire. Et le fait qu’il se fût d’abord agi d’un ingénieur, puis d’un ouvrier et enfin d’un new-yorkais n’a rien changé à mon expérience de jeu.
C‘est plutôt la combinaison des personnages à leurs objectifs de missions qui crée ce « semblant » d’éclectisme. En somme, si les objectifs sont souvent les mêmes, en les plaçant dans des univers et aux manettes d’un personnage différents, on cherche à vous donner l’impression de ne pas répéter sans cesse des scénarios semblables. Même si l’on se rend compte en creusant un peu que tout ça n’est qu’une façade, au final ça reste « suffisant » et l’aspect répétitif reste bien camouflé. Malgré cela ne cachons pas qu’au bout de la ixième mission de sauvetage de civil et d’infiltration, j’avoue que j’ai baissé les manettes en me disant qu’au final je m’apprêtais à refaire ce que j’avais déjà fait dans une mission précédente, mais avec un Spider-Man ou un contexte autre. Seul intérêt de répéter la chose ; le boss en fin de stage qui, lui, est unique.
En effet, chaque chapitre est doté de son super-vilain charismatique très différent d’une mission à l’autre, avec un univers et un level-design travaillé et réellement varié, ce qui étoffe véritablement l’aspect unique de chacune d’entre elle. Autant dire que les fans de l’univers seront ravis de retrouver 13 des bad guys les plus populaires de la licence. C’est « le » point fort du jeu. Chacun des boss a sa faiblesse qu’il faut comprendre afin de pouvoir l’exploiter et gagner le niveau. Pas un seul d(entre eux ne ressemble à l’autre, que ce soit par son background, sa personnalité ou le gameplay qui l’accompagne. Si l’on met de côté une IA proche de 0 (le boss répète sans arrêt les mêmes actions et une fois qu’on a compris le truc, il devient vraiment aisé de finir le chapitre), il reste plaisant de combattre chaque nouveau super-vilain puisqu’aucun ne ressemble au précédent. Et puis y’a pas à dire, mettre sa misère au Corbeau, au Fléau ou à Carnage, c’est du pur plaisir !
Votre premier boss ; mettez-lui sa raclée comme dans Punch-Out !
Je termine avec l’autre grand plaisir que m’a procuré le soft ; les univers graphiques et les level-designs variés de chaque mission. A chacune d’entre elles on se retrouve propulsé dans un endroit totalement différent, à exception près de 2099 et de Noir qui au final sont toujours dans des environnements très semblables mais exploités sous des angles variés. Sinon, attendez-vous à voir de la jungle, des gratte-ciels, de la plateforme marine utilisée comme lieu de tournage d’un jeu de télé-réalité, de l’exploitation minière en plein désert, et j’en passe ! Chaque mission s’accompagne également de son lot d’ennemis qui lui est propre et qui varie du coup à chaque fois (ou presque). Bien qu’au final on distingue peu de types de monstres niveau gameplay, et que l’IA là-aussi soit proche de 0, la variété graphique suffit à elle-seule à donner une impression de diversité qui satisfera les joueurs hyper-actifs peu scrupuleux et en quête d’un fun simple mais à la façade agréable.
La collectionnite aigüe, vous connaissez ?
Comme tout bon jeu d’action qui se doit, et à la façon d’un God of War, dans SMD vous pouvez « personnaliser » vos personnages et les faire progresser en leur achetant de nouveaux pouvoirs ou en améliorant leurs capacités.
Ceux-ci ne se débloquent pas au fur et à mesure des niveaux du jeu, mais en fonction des trophées que vous gagnez. Ils sont cachés et vous ne savez pas exactement quels sont les objectifs à atteindre pour les remporter (ne vous inquiétez pas ça reste plutôt classique, comme par exemple « Rester plus de 5 secondes dans les airs »). Mais plus vous gagnez de ces trophées, et plus vous débloquez des améliorations pour vos personnages qu’il vous faudra alors acheter avec des points.
Pour les capitaliser il va vous falloir vous livrer à un exercice plutôt peu amusant, à savoir une course au loot. A vous de dénicher les petits emblèmes Spider-Man disséminés dans les niveaux pour vous constituer un fond qui vous permettra d’attribuer vos nouveaux pouvoirs. Cet aspect du gameplay nuit à l’immersion mais puisqu’on peut finir SMD sans véritablement nécessiter ces nouveaux pouvoirs, et qu’en plus si vous réussissez une mission dans les temps vous gagnez de points supplémentaires bonus en fin de niveau, le joueur ne souhaitant pas s’attarder à la chasse à l’emblème pourra s’épargner ce labeur.
Voilà l'endroit où vous pourrez acheter le dernier super-pouvoir à la mode... Ou les costumes cachés !
Je suis toutefois certaine qu’une tranche du public trouvera satisfaction dans l’aspect « découverte » de ce choix de gameplay ; il faudra forcément fouiller les niveaux de fond en comble -et sûrement plusieurs fois- pour trouver tous les emblèmes ! Soyez rassurés, la plupart d’entre eux sont placés sur notre chemin et il est difficile de passer à côté ; sans se forcer à fouiner, donc, la progression des héros reste largement raisonnable.
Quant aux nouveaux pouvoirs à acquérir grâce à un système de points, on ne peut pas vraiment dire qu’ils changent l’expérience de jeu ou qu’ils permettent une véritable personnalisation de nos avatars. Hormis le fait qu’ils proposent des costumes supplémentaires, les aptitudes achetables sont plutôt facultatives pour le mode facile, voire normal, et apparaissent donc sans réelle utilité. J’imagine toutefois que les coups spéciaux et autres boosts de vie peuvent avoir leur importance en difficulté accrue.
Pour les gros fans de l’univers, à noter également toutes les biographies, figurines 3D, fonds d’écrans et autres artworks à débloquer au fur et à mesure de l’aventure. Ça fait toujours plaisir.
Un jeu soigné, mais pas trop.
Au niveau des choses que je regrette le plus et qui sont réellement venues gâcher mon plaisir de jeu, je ne peux pas ne pas évoquer les trop nombreux bugs ; problèmes de collision forçant à recommencer une mission, boss à l’IA défectueuse et level design parfois bancal sont autant de tâches qui nous empêchent d’admirer un tableau pourtant agréable à l’œil.
J’ai jeté l’éponge par deux fois à cause d’un bug de collision et d’un bug d’IA alors que j’en étais au combat final du niveau. Il m’est aussi arrivé d’avoir à faire à un boss fonçant tête baissée dans un mur au sommet duquel j’étais suspendue. Il n’y avait alors plus qu’à attendre qu’il enchaîne sa série d’attaques (répétées inlassablement à l’identique) avant de lui tomber dessus pour l’achever. Je vous laisse imaginer la grimace blasée sur mon visage De même, si certains boss ont une mécanique de jeu plaisante à découvrir (par exemple, j’ai beaucoup aimé mon combat contre Carnage), d’autres forcent à un gameplay frustrant loin d’être fun qui vous oblige, contre Kraven par exemple, à sauter de pilier en pilier pour esquiver ses attaques, et à attendre le moment propice pour lui fondre dessus. Au bout d’un quart d’heure de combat ça devient vite lassant d’appuyer à répétition sur la même gâchette, et la crampe digitale (et cérébrale) finit forcément par se faire ressentir…
Autre point fâcheux ; l’ambiance musicale reste très discrète, sûrement trop. Pour un jeu Marvel où justement on est en droit de s’attendre à une bande-son caractéristique, dynamique et kitsch, forcément la déception est là. En outre, pour ne pas me répéter, les doublages français sont d’une qualité très inégale ; agaçante chez certains personnages, très réussie chez d’autres. Je déplore surtout les « taunts » vocaux et phrases automatiques de nos héros ou de leurs ennemis qui se répètent beaucoup trop et qui nuisent eux aussi à l’immersion… pour ne pas dire qu’ils agacent franchement au bout de la 15è vanne identique balancée à tour de bras pendant la même mission.
Heureusement, l’ensemble de ces gros défauts sont bien camouflés par les autres qualités du soft. Résumons ; graphismes honnêtes et cell-shading fidèle à l’esprit comics, univers bien respecté, level design ludiquement appréciable (malgré les quelques hics mentionnés ci-avant), jouabilité agréable et à portée de tous, difficulté plutôt bien équilibrée, gameplay varié. Ce sont autant de points forts qui font que Spider-Man Dimensions reste un jeu amusant à découvrir.
Avec une petite dizaine d’heures de jeu, beaucoup plus si vous comptez trouver tous les emblèmes et remporter l’ensemble les trophées, SMD offre tout de même un repos bien mérité à cette licence vidéoludique souvent malmenée. Les phases de « vol » et de combat sont funs, les cut-scenes étoffent le background général du jeu (pourtant faible) et sont surtout autant de concessions plaisantes au fan service.
Pour conclure ce bilan en demi-teinte, je dirais que si vous êtes plutôt bon public et fan de Spider-Man, Dimensions saura vous satisfaire. Au contraire, si vous êtes exigent en matière de gameplay et ignorant de ce pan de l’univers Marvel, passez votre chemin. Si vous êtes un peu des deux ; essayez, vous pourriez être surpris !
La version de Spider-Man Dimensions ici testée est disponible sur PS3, Xbox 360 et Wii pour 50 à 60€ environ.