Moi qui ai quelques difficultés avec le cinéma français et une certaine Madame Pitt, je vais faire une exception pour vous aujourd’hui…
Le bruit des glaçons (Bertrand Blier)
Une fois n’est pas coutume, un film français sort et il a l’air pas si mal que ça. Je ne dis pas que j’irai le voir (il faudrait pour ça que j’arrive à surpasser mes craintes ancestrales), néanmoins il méritait qu’on le cite dans ce DTC.
« Il », c’est le dernier film de Bertrand Blier (Les Valseuses) et qui met en scène Jean Dujardin et Albert Dupontel dans les rôles respectifs de Charles, et de son cancer.
Ce premier est un écrivain à bout de souffle, laissé sur le bord de la route par sa femme, et qui doit en plus de tout ça se confronter à la présence de son nouvel ennemi…
J’ai peu de choses à ajouter au sujet de cette comédie dramatique, hormis qu’elle fait communier deux acteurs exceptionnels et qu’on peut donc en espérer beaucoup de bon.
Je vous laisse jeter un œil à la bande annonce pour vous convaincre d’y aller… ou pas.
Bon, je déteste Angelina Jolie (qui a dit « par principe » ?) et ce film n’est sûrement pas une tuerie, mais j’aurais eu tort de ne pas en parler, puisqu’action + jolie donzelle = débranchage de cerveau assuré.
Et vous savez qu’ici on aime ça !
Alors voilà, Salt c’est le dernier blockbuster d’action de Phillip Noyce (Bone Collector, Jeux de guerre) que tous les mecs à casquette et autres fans de l’hollywoodienne Lara vont s’arracher.
L’actrice y campe le rôle éponyme d’Evelyne Salt, brillant agent de la CIA accusée d’être une espionne à la solde de la Russie. Quelle est sa véritable personnalité ? A nous de le découvrir à travers ce Jason-Bourne-Like où elle va devoir tout faire pour échapper à la traque lancée contre elle.
Ha oui, important ! Y’a quand même Liev Schreiber dans ce film… Ça pourrait me convaincre !
J’ai tout juste appris ce matin que l’interview à laquelle je m’étais prêtée auprès de GamesBooster avait été diffusée vendredi sur leur blog !
GamesBooster qu’est-ce que c’est ? Une régie communautaire pour les sites et blogs qui permet, à travers un flux RSS et un système de bannières (vous voyez le gif en bas de notre menu latéral droit ?) de provoquer du « buzz » entre les différents sites et blogs pour faire circuler les bons articles ! En gros c’est un système sans pub qui permet de gagner de la visibilité en s’entraidant. Pour faire très simple, plus nous buzzons (linkons) les articles des autres blogs sur Twitter et plus vous cliquez sur cette bannière gif, plus nous avons de visibilités sur leur flux RSS. Vous avez tout suivi ?
Mais j’en reviens à l’interview ! C’est en effet justement parce que Kiss My Geek prend part à cette régie que j’ai eu la chance de pouvoir répondre à quelques questions… Cette fois-ci, je ne parle pas de mon métier comme je l’avais fait avec Web Tribulations, mais bien du blog et de mes passions de joueuse.
J’ai tout fait pour être le plus complète possible même si j’ai dû écourter quelques unes de mes réponses. Vous allez pourtant voir que j’ai été bien bavarde !
Merci à Jonathan Lefèvre qui a recueilli mes propos, aussi pleins d’effusions fussent-ils. Et si vous avez des questions supplémentaires à me poser ici, n’hésitez pas, mon interview est juste là !
Les shows sur la culture geek en France, il y en a des bien chiants, d’autres qui sont plus ou moins rigolos. Mais disons que j’ai jamais autant ri que devant le » Jace Hall Show ». Ce mec est un génie.
Laissez moi vous faire découvrir le meilleur show geek jamais réalisé selon moi. 😉
Aujourd’hui, c’est la journée découverte. Oui oui, en l’espace de deux heures j’ai découvert d’innombrables choses notamment la faculté extraordinaire de patiner en roller très vite pour fuir un chien dans la rue qui pensait apparemment que mes jambes étaient des nuggets.
Mais je m’égare ! Laissez-moi vous présenter Moossye, geeke dans l’âme qui est… actuellement au Japon !
Elle nous fait découvrir à travers son blog de nombreux clichés japonais ! A voir 😉
Tout roule pour vous ? J’espère que oui. Et en fait, c’est bien là le problème. Enfin problème est un bien grand mot. Mais si ça roule, c’est bien qu’à un moment ça revient au point de départ, non ? Ben oui forcément ! La grosse boule en lévitation sur laquelle nous avons tous les pieds rivés en est plutôt un bon exemple. Mais en s’y attardant un peu, on se rend compte que le concept s’applique à énormément de choses. Et la geekulture n’y fait certainement pas exception pour notre grand bonheur.
Savez-vous ce qui m’a inspiré cette modeste réflexion ? La mode. Loin de moi l’idée d’arpenter les podiums de Milan et Paris armé de mon appareil photo à très très gros objectif ou d’infiltrer les boutiques Dior, Versace et autres Lacroix pour vous livrer une investigation des plus pointues. Juste un peu d’observation aura suffit. C’est principalement en voyant évoluer ce que j’appellerai le Face Tuning que tout est devenu limpide.
Connaissez-vous Chips ? Oui, c’est bien cette série mythique des années 80 dans laquelle deux policiers, beaux, généreux et aussi droits dans leurs bottes qu’un ministre dans un enfant thaïlandais (ça faisait longtemps tiens) font régner la loi sur la fameuse cité des anges. Affublés de leurs casques bleus et surtout de leurs lunettes de soleil, ils domptent le bitume sur leur grosse cylindrée aussi agile qu’un teckel sans pattes. Et bien figurez-vous que cette année le look Chips-like fait un come back retentissant par le biais de ces montures oculaires très 80’s qui ont fait leur réputation. On aime ou on n’aime pas, peu importe, mais force est de constater que nous avons réalisé un sacré bond dans le temps pour nous retrouver, pour quelques battements de cils, 30 ans en arrière. Quand je vous disais qu’on tourne en rond.
Et comme une évidence, ça m’a sauté aux globes oculaires. Notre petit monde de geek va bien au-delà. Une bonne partie d’entre nous se délecte de graphismes en pixel art tout droit sortis de notre défunte NES, voire de quelque machine tellement ancestrale qu’elle invite à une googlisation instructive immédiate. On savoure les reprises des morceaux parmi les plus célèbres du catalogue musical mondial, remasterisés mode R2D2, toujours grâce à nos bien-aimés contrôleurs 8 bits. Le minimalisme déboule en fanfare, nous rappelant la simplicité des plus beaux motifs 70’s des toilettes de tatie Georgette. Et même les développeurs s’y mettent avec les sympathiques Pix’n love rush, 3D dot Games et très récemment le bon mais ardu Scott Pilgrim versus the world.
Mais bien plus que le suivi d’une mode imposée par les développeurs, ici, c’est la communauté elle-même qui s’est éprise de toutes ces petites choses qui fleurent bon le liquide d’embaumement et la momification vidéoludique. Nous avons pris notre destin en main. En toute conscience nous avons fait le choix de la régression technologique. Et la partie nostalgique en moi, cette âme infantile se remémorant toutes ces heures passées sur Punch-Out, World cup ou Monkey Island, ne peut que nous en féliciter.
Cependant, en tant qu’ancêtre vénérable de la team KMG, je me retourne sur cette communauté de bouffeurs de pixels du haut de mes trop nombreuses années. Et que vois-je ? Des petits jeunes. Des Oujiz 🙂. Et suite à un rapide calcul, grâce à la plus performante des calculatrices qui soit, les doigts de ma main, j’en conclus que ces 8bitovores n’ont surement même jamais effleuré la surface râpeuse et tranchée à la serpe d’une manette de NES. Qu’ils n’ont jamais vu de leurs yeux tourner Duck Hunt, Alex Kid ou Psychofox sur un écran cathodique grésillant de moins de 50 centimètres. Qu’ils n’ont pas fait l’expérience d’un original de Tetris sur Gameboy Tank et ses musiques diaboliquement envoutantes. Malgré tout, ils s’y sont intéressés, s’y sont lancés à corps perdu et ont succombé dans l’allégresse aux charmes vieillissants de ces machines infernales mangeuses de cartouches.
Tout comme certains gamins de 12 piges ne jurent que par Nirvana alors que le groupe a cessé d’être il y a plus de 15 ans, ou vouent un culte à Pink Floyd et autres Deep Purple. Tout comme je me vois prendre du plaisir à regarder Un singe en Hiver, Brazil ou Orange Mécanique, qui sont des films encore plus ancestraux que votre serviteur. Et bien maintenant la jeunesse s’intéresse aux prémices d’une culture vidéoludique qui a enfin acquis ses lettres de noblesse par son histoire. Comme la musique, la bande dessinée ou le cinéma, le Jeu vidéo est un art. Et tous ses détracteurs, aussi nombreux et influents soient-ils, n’y pourront rien.
Si vous me suivez sur Twitter, vous savez sans doute que Mardi prochain sera une journée un peu exceptionnelle pour moi. En effet, je serai (et d’autres journalistes) tout simplement en plein test de Call of Duty : Black Ops avec le staff en question !
Je cherchais depuis un moment comment faire participer plus activement la communauté KMG aux events auxquels je suis invité autre que rédiger un compte-rendu et commenter.
Aujourd’hui, j’ai une nouvelle idée et je compte sur vous pour jouer le jeu ! 🙂
Woop woop ! Blizzard dévoile une nouvelle feature de Diablo III : l’artisan ! Je sais pas vous mais moi ça sera encore un jeu que je mettrai sur ma wishlist…
Sans hésiter, LE jeu qui m’aura le plus bluffée sur cette Gamescom (pour l’instant, et en excluant Guild Wars 2) restera Knights Contract. Ses graphismes ahurissants y sont pour beaucoup, mais laissez-moi vous donner une idée de son gameplay…
Ce beat’em all de Namco Bandai prévu sur PS3 et 360 pour 2011 met en scène deux personnages complètement atypiques ; Heinrich le guerrier invincible, et Gretchen la sorcière à laquelle il est lié. A la façon d’un ICO ou, plus récemment, d’un Enslaved, dans Knights Contract c’est la complétion des deux personnages qui prime. Si vous jouez Heinrich, malgré votre invulnérabilité il faudra rester en permanence aux petits soins de votre compagnonne de route. En effet, vous vous en doutez, c’est grâce à un sortilège de protection qu’elle lui a lancé que ce dernier peut se jeter corps et âme dans le combat sans rien craindre. Du coup, si elle meurt, vous aussi.
Dans un univers médiéval proche de la dark fantasy où vous serez à la poursuite de Faust, c’est Heinrich que vous dirigerez. Vous devrez donner des ordres à Gretchen pour avancer, ou au contraire la porter pour la protéger. Mieux : vous pourrez combiner vos attaques en phase de finish en passant par le biais de QTE, comme dans Bayonetta ou encore God of War.
Étonnamment, aucun mode coop’ ne semble de la partie… Wait & see !
Pour patienter d’ici les prochaines infos, voici la bande-annonce suivie de quelques images in-game. Je vous laisse baver.
Cette semaine encore, c’est Eizig qui nous régale le [Loading] du jeudi ! Cette fois-ci, loin de l’univers des jeux indépendants, il va vous faire découvrir Firefly, une série qu’elle est bien mais malheureusement connue par trop peu de gens, ce qui lui a sûrement valu son statut éphémère… Je n’en dis pas plus ! N’oubliez pas que vous pouvez le rejoindre sur son twitter pour en rediscuter.
Suite aux conseils d’On Arap via un précédent [Loading], j’ai regardé la mini-série intitulée « Dr Horrible Sing Along – Blog », réalisée par Monsieur Joss Whedon, avec entre autres les excellents acteurs que sont :
Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother…)
Simon Helberg (The Big Bang Theory…)
Felicia Day (The Guild…)
Nathan Fillion (Castle…)
Résultat : c’est énorme, j’ai totalement adoré, et je compte me faire une seconde diffusion ce soir.
Oui, mais voilà.
Je voudrais attirer votre attention sur le dernier acteur de la liste que je viens de dresser. Sur tous les sites que j’ai pu lire sur internet à propos de Dr Horrible, Nathan Fillion est « Monsieur Castle ». Je ne critique absolument pas cette série, je n’ai même pas encore eu l’occasion d’y jeter un œil (et ça ne saurait tarder, d’ailleurs). Mais pour moi, Nathan Fillion, c’est surtout Monsieur Firefly, aka Capitaine Malcolm Reynolds !!!
Mais oui enfin, Firefly quoi ! Cette série énorme qui mélange Star Wars et Far West ! Nan mais sérieusement, ça ne vous dit rien !? Ca tombe bien !
Voici en quelques lignes de quoi parle cette série :
En l’an 2517, l’humanité a abandonné la planète Terre et a colonisé un nouveau système solaire. De l’unification des planètes centrales naquit l’Alliance. Malcolm Reynolds, capitaine indépendant d’un vaisseau de classe Firefly, vit avec son équipage loin des planètes dirigées par l’Alliance, au rythme de petits boulots plus ou moins légaux.
La première diffusion de Firefly remonte à l’année 2002. La première saison comporte 14 épisodes d’une quarantaine de minutes, dont un épisode pilote d’une heure et demie ; ainsi qu’un film intitulé « Serenity » afin de conclure cette saison. Et la série entière.
Oui, malheureusement, la série a été arrêtée par la Fox, pour diverses raisons.
Afin de vous proposer un aperçu visuel de la série, voici son générique :
J’aurais aimé vous trouver une meilleure vidéo pour vous présenter cette série et vous donner envie de la regarder, mais je n’ai rien trouvé de mieux à vous proposer. Je vais donc palier à ce manque en vous expliquant pourquoi vous devez absolument regarder Firefly au plus vite, sous peine de rester un noobz0r jusqu’à la fin de vos jours.
L’un des intérêts majeurs de la série réside dans le mélange des époques. Je veux dire par là que malgré la présence de vaisseaux spatiaux, l’ambiance est 100% Western ! Le style steampunk est également bien présent, il faut dire que le mélange western/futuriste s’y prête particulièrement.
Un résultat unique en son genre !
Ensuite, comme toutes bonnes séries, les personnages sont excellents et tous attachants ; mais je ne vous en dirai pas plus.
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Malheureusement, comme je l’ai dit précédemment, cette série se résume à une saison et un film. La faute à la chaine Fox qui n’en a fait qu’à sa tête, malgré le succès qu’a rencontré la série à l’époque, et la renommée de son réalisateur. Aujourd’hui, la rumeur d’un « Serenity 2 » existe, mais rien d’officiel n’a été annoncé.
Cependant, 8 ans après la première diffusion, les fans sont toujours présents et le font savoir à travers divers conventions, comme par exemple le Serenity Day qui s’est déroulé à Paris en 2007, et des articles faisant la promotion de la série sur divers blogs. Hum.
J’espère vous avoir convaincus de vous jeter sur cette série qui, vous l’aurez compris, vaut largement le détour. L’ayant découverte durant le courant de l’année, je ne regarde Firefly que pour la seconde fois en ce moment, et je vous assure que c’est encore meilleur la deuxième fois ! :p
Quand vous aurez tout regardé, n’oubliez pas d’acquérir un de ces t-shirts afin d’arborer votre engouement envers les Browncoat ! Et n’hésitez pas à m’en prendre un au passage, histoire de me remercier de vous avoir fait découvrir cette série ! 😉
PS : le premier que je choppe à regarder Firefly en VF, il aura à faire à moi. :p
Le grain de pixel d’Eskarina :
[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.