Je continue ma série de tests petits formats avec Eastward, le premier jeu du développer chinois PixPil (1er jeu). Édité par Chucklefish (Starbound / Stardew Valley) on ne pouvait s’attendre à rien d’autre qu’à un jeu en pixel pipou… mais ne vous laissez pas berner par son aspect soyeux !
Sorti le 16 septembre 2021 sur Switch et PC, Eastward nous raconte l’histoire de Sam, une petite fille dotée de pouvoirs très spéciaux qui est recueillie par John, un homme muet – ils vont être confrontés à une force étrange, le Miasme, qui dévore tout sur son passage… et se rendre compte que les pouvoirs de Sam lui permettent de repousser cette entité.
On est ici en plein dans un Zelda like avec un mélange de platformer, de puzzle game, de jeu d’action et de RPG. Vous jouez les 2 personnages (en les alternant à l’envi) et ils ont chacun leurs spécialités. Si John est clairement le combattant du groupe, Sam est plutôt sur ledéfensif avec un pouvoir qui immobilise les monstres.
Le jeu propose des phases de nombreuses phases de jeu aux gameplays très différents : tantôt de la plateforme, tantôt du combat, tantôt du puzzle mais surtout BEAUCOUP de dialogues ! À tel point qu’on pourrait presque le catégoriser de jeu narratif tant l’histoire et le textuel prennent le dessus sur le jeu par rapport au temps de gameplay pur. Cela en fait un objet assez unique en son genre et qui ne conviendra donc pas à tous…
Mais Eastward est avant tout un trip régressif qui multiplie les références poussées à Earthbound / Mother. Il y a d’ailleurs un jeu dans le jeu – Earthborn – qui y fait directement référence. En ce qui me concerne je ne connaissais pas cette licence (si ce n’est Ness dans Super Smash Bros) et je ne me suis donc pas sentie concernée… Je suis d’ailleurs très certainement passée à côté de tous les clins d’œil – me sentant par moment un peu exclue de la narration loufoque du titre.
Ma conclusion sera mitigée, déçue : j’avais entendu beaucoup de bien d’Eastward, je l’attendais beaucoup et j’avais été charmée par le visuel très réussi. Finalement j’en retiendrai un jeu au gameplay moyen en tout, avec une histoire tarabiscotée. J’ai beaucoup de mal à dire à quel type de public il s’adresse si ce n’est les fans de Mother (et peut être de Zelda ?). Vous êtes prévenus.
On a aimé :
- La DA
- L’écriture soignée des personnages
On a moins aimé :
- L’histoire tarabiscotée
- Beaucoup BEAUCOUP de phases de dialogue
- Le gameplay mollasson avec des phases de jeu moyennement réussies à mon goût (ni jamais complètement nulles, ni jamais très bien)
Craquez vos PO si :
- Vous êtes fan d’Earthbound / Mother
- Vous cherchez un jeu qui sort des sentiers battus
- Vous n’avez pas peur d’affronter beaucoup. Beaucoup. De dialogues…
Quittez la partie si :
- Vous cherchez un FPS AAA
- La nostalgie rétro vous donne la nausée
Un jeu à l'ouest
Déçue : j'avais entendu beaucoup de bien d'Eastward, je l'attendais beaucoup et j'avais été charmée par le visuel très réussi. Finalement j'en retiendrai un jeu au gameplay moyen en tout, avec une histoire tarabiscotée. J’ai beaucoup de mal à dire à quel type de public il s’adresse si ce n’est les fans de Mother (et peut être de Zelda ?). Vous êtes prévenus.
