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EA ne veut plus être vue comme la pire entreprise des USA

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Depuis Avril dernier, Electronic Arts a été élu pire entreprise des USA pour la deuxième année consécutive, selon un sondage effectué auprès des consommateurs (le Consumerist Poll). Et ce constat commence à ennuyer les dirigeants de l’éditeur. En effet, EA en a désormais marre que ses clients la considère comme une entreprise ne les satisfaisant pas. Si cette annonce intervient 6 mois après les résultats de ce sondage, le principal est que l’entreprise s’en soit enfin rendue compte.

Electronic Arts, et en particulier Andrew Wilson (le CEO) et Patrick Soderlund (Vice-Président de la division studios), souhaite donc se refaire une image et mettre un peu plus la volonté des joueurs au coeur de leur stratégie, plutôt que les décisions financières à court terme. Effectivement, cela pourrait aider.

Ainsi ces deux gros bonnets de l’entreprise se trouvent bien embêtés avec cette récompense que personne n’envie, puisque de leur propre aveu, il existe beaucoup de grandes entreprises possédant des clients ayant une grande estime pour celles-ci. Et même si le public gamer peut être assez dur avec les éditeurs, il semble tout de même qu’il y ait un problème lorsque l’on décroche ce fameux « prix » deux fois d’affilée. Le CEO et le Vice-Président des studios, voient dans ce résultat un message de la part de leurs clients et le prennent vraiment au sérieux.

Dragon Age 2, un des jeux EA ayant subit les foudres des joueurs ayant particulièrement appréciés le premier volet, à juste titre.

 

Les dirigeants de l’entreprise aimeraient donc que leurs clients aient l’impression de faire une affaire en achetant leurs jeux, voire même que les clients s’imaginent les voler, en quelque sorte. A. Wilson et P. Soderlund considèrent qu’il est important que les consommateurs ressentent ce sentiment de supériorité lorsqu’ils font un achat, étant donné, qu’en retour, l’éditeur leur demande un investissement de temps et d’argent.

Et pour redorer le blason de l’entreprise, les têtes pensantes ce sont rassemblées et ont discuté des points que les joueurs n’apprécient pas, avec en ligne de mire les Pass Online et les DLC abusifs. Il est vrai que la politique de EA n’a pas toujours eu bonne publicité. Entre des jeux perdant de leur saveur au fil des suites (Dead Space, Crysis et Dragon Age, par exemple) et des axes tarifaires peu subtils, EA a réussi à se mettre à dos un nombre conséquent de joueurs.

Depuis toujours, les Pass Online ont créé la colère des gamers. Ubisoft a d’ailleurs récemment annoncé qu’elle n’en usera plus. Au tour d’Electronic Arts ?

 

Au final, le but de l’éditeur est non pas de supprimer les aspects que les joueurs n’apprécient pas, mais de mieux les faire et plus rapidement. L’entreprise reconnait que son action sur des concepts innovants a sûrement été trop passive, et qu’il serait bon de modifier les mécaniques créatives de la société. Et tel un effet boule de neige, le fait de réfléchir sur des concepts sans jamais les concrétiser fait que l’on perd du temps, de l’argent et, qu’au final, on ne puisse plus investir sur d’autres opportunités et idées. Il va donc falloir qu’Electronic Arts se recentre sur l’innovation et se fixe plus d’objectifs à court terme afin de mener à bien cette nouvelle vision.

Actuellement, ce n’est pas non plus la fête financièrement chez EA, mais l’éditeur se dit qu’en suivant sa nouvelle ligne de conduite, les jeux ne pourront qu’être meilleurs, ce qui satisfera les joueurs et remplira les caisses en définitive. En même temps, c’est un peu leur métier à la base, de faire des bons jeux.

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