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[Test] Gears of War 3


Marcus, Dom et tout leurs potes sont de retour dans Gears of War 3, ultime épisode d’une franchise qu’on ne présente plus. Eskarina nous a montré que l’Epic Edition tenait toutes ses promesses, reste à savoir si le jeu en fait de même. La réponse dans ce test.



Deux ans après la catastrophe de Jacinto, la CGU est dissoute, le président Prescott a disparu et les rares survivants se sont retranchés sur des îles. Mais une nouvelle menace a fait son apparition : les Lambents, sorte de Locuste muté par l’immulsion désirant parasiter toute vie sur Terre et pouvant apparaître n’importe où à l’aide de gigantesques tiges. Les Gears n’étant plus en sécurité sur leurs îles, ils sont forcés de reprendre la mer en tentant tant bien que mal de survivre entre deux feux. C’est alors que Prescott fait son apparition avec une grande nouvelle : Adam Fenix, le père de Marcus, ne serait pas mort et il aurait la solution au problème Lambent. C’est aussi à ce moment que les mutants décident d’attaquer le bateau…



Dites bonjour aux Lambents !


Comme ses deux aînés, le jeu démarre sur les chapeaux de roue et cette intensité ne s’arrêtera que lors du générique de fin. Lanzor en main, on reprend nos bonne vieilles habitudes et avançons dans cet ultime combat pour sauver l’humanité à travers de multiple scènes épiques. Et on en prend plein les mirettes c’est le cas de le dire. Les petits gars d’Epic ont pris un grand soin à peaufiner les environnements qui sont bien plus vastes et plus colorés. Mêlé à une mise en scène grandiose, on se retrouve sur un vrai champ de bataille où ça mitraille dans tous les sens. On ne ressort pas du jeu indemne, Epic a réussi le pari de nous faire vivre les évènements au côté des Gears, de souffrir avec eux, c’est assez rare pour le souligner. Côté histoire, beaucoup de questions trouveront leurs réponses, d’autre non, mais une chose est sûre, cet épisode n’appelle à aucune suite, l’histoire de Marcus se termine dans Gears of Wars 3. Cependant rien ne dit qu’une préquelle se passant pendant l’Emergence Day ou les Guerres Pendulaires ne sortira pas pour éclaircir certaines zones d’ombre.



Les effets de lumière sont saisissants.


Le gameplay reste basiquement le même, le système de couverture est toujours ô combien important pour éviter les bastos ennemies. Notons tout de même quelques nouveautés, vous aurez la possibilité d’échanger vos armes avec vos coéquipiers ce qui s’avère très pratique lorsqu’on est en rade de munitions au beau milieu du champ de bataille. De plus, chaque arme dispose de son propre rechargement rapide, perturbant aux premiers abords, on s’y fait très vite. Elles ont aussi subi quelques modifications, comme le Kaomax et son nouveau viseur. On retrouve une nouvelle fois les exécutions, mais celles-ci sont bien plus gores qu’avant. Qui dit nouveau Gears, dit nouvel équipement, forcément ! Et ce ne sont pas moins 5 nouvelles armes qui sont à notre disposition ! On citera le Retro Lanzor qui en lieu et place de la tronçonneuse bénéficie d’une baïonette, il vous suffira de charger un ennemi pour l’embrocher comme il se doit. Un régal. Vous retrouverez aussi le Digger qui lance des roquettes passant sous terre, très pratique pour déloger un ennemi à couvert; le Fendoir, une immense lame très pratique au corps à corps; le Fusil à canon scié dévastateur de près; le One-Shot, un fusil de sniper qui tue en une seule balle; ou encore le Vulcain, une sulfateuse tellement grosse qu’il faut être deux pour la manier. Si avec ça vous n’avez pas tout ce qu’il faut pour buter du Locuste ! Bien sûr, le bestiaire s’est lui aussi étoffé. Ne vous étonnez pas de rencontrer quelques Kantus en armure ou des Tickers Sauvages qui voleront les armes se trouvant par terre.



Le Vulcain, sacré bête.


Mais s’il y a bien quelque chose d’extrêmement important dans un Gears of War, c’est le multijoueur. Là encore, Epic Games ne s’est pas foutu de nous. Outre le fait de pouvoir faire la campagne à 4 en coop’, on se retrouve devant une multitude de modes de jeux. Le multi en ligne a subi une refonte totale, si l’on progresse toujours pas niveau, selon nos faits d’arme on écope aussi de médailles boostant nos points d’expérience, ce qui rend le jeu encore plus addictif. On retrouve les modes habituels : Capture du leader, Roi de la colline, Ailier, Exécution et Match à mort par équipe. Ce dernier a lui aussi subi quelques changements. Dorénavant, votre équipe bénéficie de 15 respawns. Une fois ceux-ci écoulés, chaque joueur ne pourra plus revenir une fois qu’il est mort, ce qui rend les parties bien plus dynamiques. Les parties se déroulent sur une dizaine de maps qui ont leur propre personnalité, de tailles différentes et surtout vivantes ! Ne vous étonnez pas de voir une tempête de sable s’abattre sur vous, vous enlevant toute visibilité. Notons aussi que le matchmaking a été changé et que vous ne revenez plus au lobby après chaque partie. De plus, contrairement aux épisodes précédent, les parties se déroulent sur des serveurs dédiés, mettant tout le monde sur le même pied d’égalité.



Le multi est toujours aussi addictif.


Depuis Gears 2, un mode de jeu a fait son apparition : la Horde. Ici refonte totale une nouvelle fois. Vous affrontez toujours des vagues d’ennemis de plus en plus puissantes mais entre chaque vague, vous avez la possibilité d’acheter de quoi vous défendre. Barbelés, tourelles, leurres sont autant de choses qui vous permettront de faire face aux Locustes. Et vous en aurez besoin puisque toutes les 10 vagues, un boss fera son apparition. Il faut maintenant jouer tactique et finir les 50 vagues en difficulté dément relève du véritable challenge. Effet miroir de la Horde, le mode Bestial a fait son apparition. Ici, vous controlez des Locustes de plus en plus puissants et devez tuez tous les humains de la vague. Un vrai défouloir !



En Horde, votre défense commencera par établir un poste de commandement


  • Cette campagne monstrueuse qui va à 100 à l’heure
  • Une mise en scène soignée
  • Les environnements plus vastes
  • Le multi toujours aussi addictif
  • Le nouveau mode Horde



  • ces foutues questions sans réponse !
  • et c’est tout





Gears of War 3 est bien le jeu que l’on attendait. Intense, nerveux, avec son lot d’émotion, il est difficile de se dire que l’on doit quitter nos chers Gears. Même si des questions restent sans réponse, on peut dire qu’Epic Games a effectué un boulot énorme. Et si la campagne ne vous suffit pas, vous pouvez toujours vous retrancher dans le multi qui vous monopolisera pendant de nombreuses heures. En bref, un must !


Gears of War 3 est sorti le 20 septembre en trois éditions : la classique à 55€, l’édition limitée à 70€ et l’édition épique à 130e (sold out).


Images : JeuxVideo.com

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