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[Loading] Gnat : j’ai lu Grimms Manga

Vocaloidologie : une nouvelle sélection


Aujourd’hui Gnat nous parle de sa toute dernière lecture : Grimms Manga. Et vous allez voir que c’est plutôt surprenant…


Ayant récemment mis la main sur une adaptation en manga des contes des frères Grimm, je ne peux m’empêcher de vous faire partager cette découverte.



Il s’agit d’une série de Kei Ishiyama, en deux volumes de 200 pages environ, éditée chez Pika Edition et dont le second volume est sorti en novembre 2010, pour une dizaine d’euros chaque volume.

Je me suis laissé tenter par cette bd, car j’étais curieux de voir de quelle manière ces célèbres contes allaient être détournés. Évidemment j’ai pris le temps de feuilleter un instant le livre afin de voir si le graphisme n’était pas rédhibitoire, mais pour ma part, il n’en est rien. Le dessin est tout ce qu’il se fait de plus classique dans le style Heroic Fantasy manga, c’est donc tout à fait agréable à regarder sans être révolutionnairement nouveau.

C’est avec envie que je me lance dans la lecture du détournement du « Petit chaperon rouge », « Raiponce », « Hansel et Gretel », « Les douze chasseurs » et « Les deux frères », les cinq histoires revisitées présentes dans le premier volume.

Et je dois dire que je n’ai pas du tout été déçu. Parmi les 5 histoires, je n’en connaissais que deux : « Le petit chaperon rouge » et « Hansel et Gretel », les autres furent des découvertes, j’ai donc particulièrement apprécié la présence des contes originaux à la fin du livre, que je conseille de lire avant la version manga.



J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur s’est approprié ces contes. On n’a pas affaire ici à une simple mise en image des histoires que l’on connaît bien. Il y a une véritable relecture de Kei Ishiyama. Elle apporte une dimension plus moderne en changeant les thèmes, les personnages, le déroulement de l’histoire, et je pense que chaque changement n’est pas anodin et a du sens du point de vue de l’auteur. Par exemple « Le petit chaperon rouge » devient un conte sur la découverte de l’autre au lieu de rester une histoire névrotique, l’acceptation de la différence est tout même plus d’actualité que la peur de l’inconnu. De la même manière, dans « Raiponce », Raiponce n’est pas une femme mais un homme, je ne crois pas que ce soit par hasard, je laisse donc libre cours à mes interprétations, ce qui je pense est la marque d’une relecture intéressante des histoires originales.

Je suis tout à fait impatient de mettre la main sur le volume 2 !



  • Le dessin des personnages,
  • La qualité de la narration sur peu de pages,
  • Les histoires bien revisitées.



  • La mise en page parfois un peu confuse, il faut s’arrêter quelques secondes de plus pour bien comprendre ce qui se passe,
  • Les décors.


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1 Comment

  • Reply
    xenotypos
    07 Oct 2011 9:10

    Oui enfin c’est gentil à Kei Ishiyama d’oublier que le Petit Chaperon Rouge, c’est Perrault qui a été le premier à le publier et c’est sa version que tout le monde connait même aux usa.

    Pour les autres volumes il va jusqu’à foutre le Chat Botté, incontestablement l’oeuvre unique de Perrault en france, faut-il en rire ou en pleurer mais les japs semblent persuadés que les frères Grimm sont responsables de tous les contes européens.

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