Cette semaine, le geek va pleurer. De joie, ou du sang, ça reste à déterminer.
- La lanterne verte.
Green Lantern (Martin Campbell)
Ça fait des mois, des mois, et encore des mois qu’on en parle : Green Lantern débarque ENFIN sur nos écrans !
Cette très riche licence de DC Comics adaptée au cinéma (encore une) fait particulièrement trembler les fans, fébriles de se retrouver devant une bouse infâme, alors que l’univers de Green Lantern est particulièrement apprécié par les connaisseurs.
Pour toi qui ne connais pas, c’est quoi Green Lantern ? Un confrérie de protecteurs de la paix et de la justice qui a fait le serment de maintenir l’ordre intergalactique. Ses guerriers viennent donc des quatre coins de la galaxie, et chacun d’entre eux porte un anneau qui lui confère des super-pouvoirs (ceux qui ont vu l’épisode dédié de The Big Bang Theory s’en rappelleront certainement). Leur grand ennemi à l’ordre du jour : Parallax. Il menace, rien que ça, de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers. Pour venir à bout de lui, un élément parmi tous les autres va devoir les aider. C’est Hal Jordan, le tout premier humain à rejoindre le Green Lantern Corps.
L’histoire tourne autour de ce personnage à la fois très humain (forcément) mais extrêmement courageux, qui va permettre aux Green Lanterns d’exploiter une partie des pouvoirs de leurs anneaux jusque là méconnue et qui réside dans sa condition d’Homme, justement.
C’est Martin Campbell qui s’est chargé de réaliser cette adaptation du comics. Il est derrière Casino Royale et Le Masque de Zorro, deux autres adaptations très osées mais au pari réussi. C’est en partie ce qui fait qu’on peut peut-être attendre autre chose que le pire de la part de ce Green Lantern.
- Chimp’ Guevara ?
La Planète des singes : les origines (Rupert Wyatt)
Étant donnée la qualité des derniers film estampillés « Planète des singes », il était évident qu’un petit retour aux sources s’imposait.
C’est ce que propose Rupert Wyatt. Preuve de sa bonne volonté, un casting en béton avec notamment le très bankable James Franco, et un petit côté documentaire qui va vous faire revivre « les origines » de cette histoire passée dans la légende du cinéma (plus que dans celle de la littérature, avouons-le).
On suit ainsi les scientifiques expérimentant un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Toutefois, ils découvrent que la substance qu’ils utilisent sur leurs sujets augmente radicalement leur activité cérébrale (sérieux, ça vous fait pas penser au pitch de Peur Bleue ?!). César, le premier jeune chimpanzé à faire preuve d’une intelligence remarquable, sera le meneur d’un soulèvement contre l’Homme lorsque ceux en qui il avait confiance le trahiront. Débute alors un combat historique hors norme…
Difficile de dire pour l’instant si on peut attendre du bon de cette énième suite d’un premier opus tellement marquant qu’il n’a jusque là jamais été véritablement dépassé…
Pour l’anecdote, les singes ont été modélisés en performance capture par le studio de renom de la WETA !
A voir également :
Présenté en compétition au Festival de Cannes Melancholia de Lars Von Trier est, paraît-il, « la » perle de cinéma à ne pas louper cette semaine. On y retrouve Kirsten Dunst dans le rôle d’une mariée dont la cérémonie d’épousailles est chamboulée par l’approche d’une planète inconnue, Mélancholia, près de la Terre. Scénario surprenant, casting grandiose, pas de doute : Lars Von Trier (Dogville, Dancer in the Dark) est de retour !
Sources et images via Allociné