Heureux soit le possesseur d’iPad, car il peut s’emerveiller devant ce petit bijou “indie” qu’est Superbrothers : Sword & Sorcery EP ! Oui, heureux et béni soit l’iPad, car ce n’est pas qu’un gadget à hipster ! Non ! Entre les mains de créateurs de jeux-vidéo facétieux et imaginatifs, ça peut même se révèler être une formidable console promettant de nombreuses aventures !!
La preuve en est avec Sword & Sorcery, jeu indie spécialement créé pour la technologie “touch” d’Apple, et réalisé par Capybara Games, qui est sorti le 24 Mars dernier.
Si cet amas de pixel-art ne paie pas de mine vu d’ici, je peux vous assurer que c’est tout simplement du bonheur en barre de pixels (et je rajouterais même: de l’art ! *wink wink nudge nudge @Chkao*)
Pour dépasser les a-priori, et en savoir un peu plus, il suffit de lire la suite ! 😉
Zelda-like, mêlant exploration & action/aventure, orgie de graphisme 8-bit, le voyage dans le monde créé par Craig Adams est une expérience unique, portée une bande-son awesome: celle de Jim Guthrie.
L’histoire, c’est celle d’une nana, mais pas n’importe laquelle: une moine-guerrier (The Scythian), qui a pour charge de retrouver le “Megatome”. Bien sûr, elle va aux devants de grands périls pour récupérer ce précieux (et mystérieux) objet, et bien évidemment, elle va devoir affronter un esprit maléfique ancestral (bref, un bon vieux méchant !), mal qui semble ronger les contrées qu’elle traverse.
Alors vous allez me dire: ouais un jeu version 8-bit, ça doit pas casser des peanuts, ça doit être assez sommaire, voire lent… bref: on doit s’ennuyer grave ! … :/ Bazinga !! (comme dirait notre ami, Sheldon Cooper) Je vous arrête tout de suite car, T-O-U-T dans ce jeu est une tuerie: des décors minutieux aux animations, des choix de couleurs aux dialogues & énigmes, mais aussi de l’influence de la Lune et de la musique sur le gameplay, tout est vraiment terrible !!
Nous le savons tous: il n’y a pas de bonne histoire sans magie (avoir une épée c’est certes assez fendard, mais c’est mieux quand elle est accompagnée de super-pouvoirs !) et comme le dit si bien l’adage: avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités… et apprendre la magie à notre personnage ne sera pas de tout repos, mais essentiel pour faire avancer l’histoire et, accessoirement pour pouvoir poutrer une fois pour toutes le vilain bad boss de l’histoire !
Ce qui est fabuleux avec ce jeu, c’est que non seulement c’est un plaisir visuel et auditif (un conseil: jouez-le au casque!) mais en plus, il ne se prend pas du tout au sérieux, et ça c’est über-cool. Le gameplay est vraiment fun & atypique, les énigmes et les dialogues tordus (voire même carrément cocasses), mais le grand atout du jeu est cette immersion totale qu’il nous propose, et ça dans un jeu c’est rare… ou alors c’est preuve que ça nous touche, que ça nous interpelle, bref: qu’on est bien 🙂
Alors, oui, au milieu de toute cette poésie enchanteresse, il va falloir ruser pour résoudre les énigmes, il va falloir se battre, il va falloir être curieux pour avancer… mais surtout il va falloir savoir lire l’anglais !! (car même si avec des bases niveau lycée on s’en sort bien et on ne reste pas bloqué, un niveau supérieur dans la langue de Shakespeare vous permettra de vraiment apprécier l’esprit fun que l’équipe de chez Capybara a voulu insuffler au jeu)
Si votre perso est seul face à sa quête, vous, vous pouvez en revanche partager vos exploits via Twitter (et on vous encourage souvent le faire, ce qui permet à vos followers & amis de vous suivre dans le jeu – et au passage fait un bon coup de pub – pas bêtes les gars de chez Capy !)
Donc résumons: des contrées étranges, un perso énigmatique, une épopée digne de l’époque du Roi Arthur, une bande-son impeccable et un gameplay qui vous promet de belles surprises… bref un beau voyage… Que dire de plus ?
RIEN ! sinon c’est du spoil assuré ! 😉 Alors si vous avez un iPad, et même si vous n’êtes pas friand de rpg/action aventure, procurez-vous Sword & Sorcery, car s’il y a bien une chose que je peux vous garantir, c’est que ce jeu fera frétiller de joie vos sens de gamer ! ;p
Je ne saurais que trop vous conseiller de vous procurer – également – la bande originale du jeu, composé par le génialissime Jim Guthrie. Sortie avant-hier (4 Avril), elle se compose de 27 titres, et son écoute se révèle être une expérience unique en soit. L’album s’intitule Sword & Sorcery: The Ballad of the Space Babies (7,99€ sur l’iTunes Store)
Pour les amoureux du vinyl, une édition collector limitée (et tirée à 800 exemplaires) avec des artworks originaux de Craig Adams est dispo pour 30$ canadiens (une version digitale téléchargeable est également comprise dans le prix, en vente via le site Bandcamp de Jim Guthrie)
NDR: Et pour finir sur une bonne nouvelle Capybara a annoncé sur son site officiel l’adaptation du jeu sur iPhone, une bonne nouvelle pour les non-iPadiens. Et il ne faudra pas attendre très longtemps car c’est annoncé pour le courant du mois (Avril), donc incessamment sous peu ! Réjouissez-vous amis iPhoniens !! 🙂
/**UPDATE: Le jeu sortira le 21 Avril sur iPhone & iPod Touch !! **/
Rappelez-vous, je vous parlais du livre du Trône de Fer écrit par le maître de la fantasy George R. R. Martin en vous disant que la série sortirait bientôt. Hé bien vous allez être heureux d’apprendre que si elle ne débute que le 17 avril, HBO a déjà dévoilé les 14 premières minutes pour rendre le tout encore plus alléchant qu’il ne l’est déjà… Je vous laisse zyeuter ça et je vous donne mon avis juste après !
Hé bhein moi ça m’a fait mouiller ma culotte ! Les décors, l’ambiance sombre et sanglante (au moins 2 têtes coupées, et bien coupées), les acteurs (et leur accent british ♥), leurs costumes, la mise en scène… Tout semble respecter l’histoire mise en place et l’atmosphère recherchée par son auteur dans les livres. On regrettera peut-être simplement l’âge un peu trop avancé de certains protagonistes (la plupart étant des enfants dans la saga écrite), mais je m’en doutais déjà fortement… Et soyons franc, c’est un détail quand on devine les difficultés que cela aurait ajouté à un tournage qui semble déjà d’une telle qualité. D’autant que le casting semble véritablement faire honneur à l’œuvre originale (Sean Bean FTW !). Bref, autant dire que je surkiffe déjà. Et vous ?
A l’aube de l’acceptation de la diversité culturelle dans le monde, un mouvement émerge depuis plusieurs années, le rap/hip hop pour geeks.
Vous aurez certainement eu dans les oreilles tôt ou tard un ptit bout de Stupeflip (probablement « Depuis que jfume plus d’shit ») aurez déjà entendu parler d’Orelsan, Dan Bull et autres …. Et bien je brave l’interdit, et le tabou, en clamant haut et fort que oui, ces artistes sont des geeks, ou s’adressent majoritairement à des geeks.
Prenons pour exemple quelques lyrics des sus-nommés.
Dan Bull – Generation Gaming
This day’s grim. It’s raining, what wonderful weather for gaming.
The sun’s blazing so let’s stay in, it’s wonderful weather for gaming.
I was the geeky one, I really wanted a PC CD-ROM, then got it. Eight meg of RAM, a CRT screen, she was some top kit.
Stupeflip – Check da Crou
Aujourd’hui je refais la queue à la queue leu-leu derrière les gens
Je m’dis « ils sont pas comme moi »
Mais ils sont comme moi c’t’un peu rageant
J’aimerais me dire que j’suis bien mieux que ces petits cons faits de muscles et d’os
Mais je ne suis qu’un petit merdeux
Orelsan – No Life
Perdu entre les bonnes meufs intouchables, les beau gosses populaires
Les p’tits bourges prétentieux, les gamines rebelles trop vulgaires
Plus d’air entre les parents, les profs c’est difficile
Alors oui, je sors ces paroles d’un contexte précis, mais les textes sont sans appel. Voilà pour moi quelques rares références pour geeks en matière de rap/hip hop/Hypnozik.
Et pour vous, qui sont ceux qui se rapprochent des geeks niveau musique ?
J’ai récemment remarqué que ma consommation en terme de télévision augmente depuis quelques mois. Et c’est bizarrement un phénomène web qui en est responsable.
Devant ma réticence à allumer ma télévision, elle est venue me chercher là ou j’était : sur mon ordi.
Et c’est d’autant plus surprenant que je me suis rendu compte que ce phénomène n’était pas qu’une simple évolution de la part des chaines de télé, mais bel et bien un bon moyen d’aller chercher le geekou et de lui faire consommer de la télé en veux-tu en voilà.
TF1, M6, Canal +, tous ont leur service « replay » qui vous permettra de regarder une émission passée quelques jours plus tôt.
Et c’est petit à petit que je me suis mis à re-regarder la télé. Commençant, bon enfant, par Groland.con je me suis pris au jeu et me suis mis à décortiquer le moindre programme susceptible de m’intéresser.
Déjà adepte du streaming, possédant un compte Megavidéo, je me prélassait devant l’illimitée de mes séries préférées. Mais la télévision à réussit à venir, tout doucement, tel un début de romance en été, me chercher là ou je me réfugiais pour lui échapper. C’est en paniquant que je me suis rendu compte de l’impact qu’avais également le monde de la radio (dans lequel je bosse) sur le net.
De tout temps, les webradios ont toujours été considérées comme amateures en France, exception faite d’une d’entre elles (Fréquence3). Mais j’ai vu l’arrivée de nombreuses webradios thématiques autour d’une même radio.
Je m’explique.
Si vous êtes un auditeur de Oui FM, vous trouverez sur leur site internet un mini bouquet de webradios, avec Oui FM Alternatif, Collector, Blues et Indé.
De même chez NRJ, avec 31 webradios thématiques portant toutes les couleurs de la panthère (on citera par exemple NRJ Shakira, NRJ New York, NRJ Pop …..)
En fouillant un peu vous vous rendrez compte que toutes les grandes radios nationales diffusent sur leur site des webradios divergeant un peu de leur ligne musicale habituelle.
Et à votre avis, qui sont les consommateurs no1 de flux vidéos et radios sur le net ? Et bien pouf dans le mille : nous.
C’est après en avoir parlé avec un ancien collègue de boulot, en charge des webradios d’une radio parisienne, que m’a été révélé ce fait. Pensant d’abord jouer la carte de la prudence, estimant que la cible « geek » n’était pas pleinement assumée, mon interlocuteur m’a directement avoué que les geeks n’étaient que très peu atteints par le média dit traditionnel, et que tout le monde essayait de s’accaparer ce public.
Depuis le tragique tremblement de terre & le tsunami, survenus au Japon le 11 Mars dernier, nombres d’artistes (illustrateurs, scénaristes, écrivains, icônes geeks) se sont mobilisés pour (via des ventes aux enchères de soutien) afin d’aider les victimes japonaises. Entre autres, l’excellente initiative de la communauté Café Salé (Tsunami CFSL) qui a regroupée de bien chouettes illustrations d’artistes soutenant l’aide apportée au Japon via le recueil/artbook Magnitude 9 (en précommande sur le site d’Ankama Éditions), et dont les bénéfices des ventes seront directement reversés à Give2Asia)
Le 23 Mars dernier, c’est au tour de professionnels de l’univers du jeu-vidéo de se mobiliser, en créant un projet au nom simple: “Play For Japan”.
“Le but de Play For Japan est de regrouper et de promouvoir des ventes aux enchères en ligne d’articles provenant des fonds personnels de ses membres – raretés jeux vidéo, artworks & jeux signés, etc – afin de générer des dons pour secourir les sinistrés.”
Cette campagne mondiale a pour but d’aider des ONG & autres associations d’aide aux personnes (La Croix Rouge Américaine, Global Giving, Save the Children et l’Unicef notamment) par le biais de vente de ‘rarities’ issues de l’univers du jeu-vidéo via un système d’enchères.
Les objets mis aux enchères viennent des fonds / collections privés de professionnels de l’industrie vidéo-ludique, mais aussi de grands collectionneurs de goodies & artworks.
Jeudi dernier, Akira Yamaoka, compositeur ultra-connu par les fans de la série Silent Hill et fer de lance du projet, a annoncé la création d’un album pour lever encore plus de fonds afin d’aider nos amis nippons. Ce nouveau projet s’intitule “Play For Japan: L’Album”, et incluera, non seulement des morceaux de Yamaoka-sama, mais également d’autres compositeurs tel le légendaire Nobuo Uematsu (Final Fantasy pour ceux qui ne le connaissent pas!), et même Woody Jackson (Red Dead Redemption), parmi de d’autres grands noms.
Sur le site de Play For Japan, on peut lire une lettre très touchante d’Akira Yamaoka, adressée aux gamers du monde entier:
“Le Japon fait face à un défit sans précédent ou mesure. Des gens de tous les coins du monde ont offert leur aide, et travaillent ensemble pour relever le Japon du cataclysme et commencer la reconstruction. En tant que citoyens de la même planète, nous partageons et prenons force de ce lien.
Dans l’industrie des jeux vidéo, des compositeurs, comme moi-même, sont responsables de la participation des joueurs à travers la musique. La musique crée des liens aussi, elle inspire les auditeurs à partager leur passion avec les autres. Dans cet esprit, de nombreux compositeurs, musiciens et artistes doués, de l’est et de l’ouest, sont venus ensemble pour produire un album bénéfice. Pour les créateurs dont le rôle est d’inspirer, c’est notre devoir de se rassembler, croisant toutes frontières, pour aider ceux qui ont besoin.
Nous espérons que vous allez pouvoir entendre l’espoir d’un meilleur avenir, ainsi que le courage et les prières du monde entier.
Nous sommes unis par un lien commun.
Vous n’êtes pas seul.”
AKIRA YAMAOKA
Au jour d’aujourd’hui, voilà le line-up des artistes qui participeront à cet album :
– Akira Yamaoka (Shadows of the Damned, Silent Hill)
– Woody Jackson (Red Dead Redemption)
– Bear McCreary (Battlestar Galactica, SOCOM 4, The Walking Dead)
– Yasunori Mitsuda (Chrono Trigger, Luminous Arc, Xenoblade)
– Nobuo Uematsu (Blue Dragon, Final Fantasy, Lost Odyssey)
“Play for Japan: L’Album” sera disponible dès le 11 Mai 2011 sur iTunes, tout juste 2 mois après le sinistre… Une bonne occasion de faire plaisir à nos oreilles, mais aussi d’aider, à notre mesure, nos amis japonais qui en ont bien besoin ! 😉
Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle chronique : Kapow ! Tous les samedi, je viendrai vous parler des sorties comics du mois, dire ce que j’en pense, tout ça tout ça. Ça portera beaucoup sur l’univers Marvel mais il faudra pas vous étonner de voir quelques articles sur des Walking Dead et autres Batman.
Et on commence aujourd’hui avec la nouvelle revue consacrée à Deadpool !
C’est un fait, jamais Wade Wilson n’avait eu pareil popularité et autant de publications aux Etats-Unis. Logique donc que Panini suive le mouvement et remette le mercenaire sur le devant de la scène. Peu de super-héros peuvent se vanter d’avoir leur propre revue, à vrai dire seuls Spider-man et Wolverine y ont droit. Un numéro un qui n’en est pas vraiment un puisqu’il s’agit du quatrième on-going consacré à Deadpool regroupant les épisodes #13 et #14. En fait, Panini a eu la bonne idée de publier les précédents épisodes dans plusieurs revues. La logique selon Panini. On retrouve les épisodes #1 à #3 dans le Secret invasion Hors Série #3, les épisodes #4 à #7 dans le Marvel Monster Dark Reign #1, les épisode #8 et #9 sont trouvables dans les mensuels Dark Reign #4 et #5 et enfin les épisodes #10 à #12 dans le Marvel Monster Dark Reign #2. Un joyeux bordel donc mais rassurez-vous, la lecture de ces épisodes n’est pas indispensable pour la compréhension de ce Deadpool #1 écrit par Daniel Way et dessiné par Shawn Crystal.
Tout le monde sait bien que chaque épisode de Deadpool révèle son lot d’absurdités, d’humour noir et de blagues potaches. Eh bien celui-là ne déroge pas à la règle. Wade qui est pété de thune décide de devenir un pirate et de terroriser les océans. Pour cela il fait appel à Bob, un agent de l’Hydra, qu’il va transformer en perroquet. La suite on la connait, ça va forcément virer au n’importe quoi. Si l’ensemble est bon et comporte son lot de situations bien barrées (la négociation du bateau) et quelques clins d’œil dont un à Star trek, on se demande parfois si Way n’a pas voulu en faire trop dans le non-sens. Concernant les dessins, c’est pas super. Crystal nous livre des planches fades avec un style dessin animé pas terrible. Pas convaincu.
En bref, un bon arc consacré à Deadpool qui vous fera quelques fois souffler du nez, avec un final surprenant qui annonce de bonnes choses ! Vivement le numéro 2 !
Okeeey ! Chez KMG, on adore lolay et malheureusement nous n’avons pas pu réaliser un petit lol spécial KMG aujourd’hui. Enfin, je crois ?! Alors, voici ma selection des 6 Poissons d’Avril qui m’ont le plus fait lolay aujourd’hui. Autant dire que ma journée n’était pas très productive :’)
1 – World of Warcraft – Crabbie ton ami pour la vie ! (ou du moins juste pour le donjon)
Apparemment Blizzard aurait trouvé l’assistant idéal pour tous les gamers qui se plaignent de la difficulté de WoW en donjon ! Bonne nouvelle pour eux, ils seront désormais accompagné de leur fidèle assistant donjon, Monsieur Crabbie !
2 – Le saviez-vous ? Il y aura bel et bien une épreuve de jeux vidéo au baccalauréat ! Yatta ! o//
« De Pong à Call of Duty » quote of the day les mecs ! Bravo à jeuxvidéo.com pour ce super Poisson d’Avril ! (cliquez sur l’image pour lire tout l’article).
N’oubliez pas que chez nous c’est du lol mais chez les coréens, c’est réel 😉
3 – Un nouveau pack Playmobile est dispo : l’Apple Store !
Ok, les mecs de Thinkgeek ont vraiment cartonné sur le coup ! La page du produit est hilarante et surtout blindé de détails, à voir absolument ! (Ainsi que le shop :))
4 – Diablo III – L’application démoniaque disponible sur votre iPhone : Cube Horadrique !
Blizzard qui comme d’habitude cartonne niveau créativité. Découvrez l’application « Cube Horadrique » disponible sur votre iPhone (uniquement pour les numéros de série commençant par : 666 :))). Je vous invite faire mumuse avec cette « app » directement sur le site !
5 – Starcraft II Motion Overdrive !
Ok, je me suis bien marré avec cette vidéo et je pense que c’est de loin la blague qui m’a le plus fait marrer aujourd’hui. Et franchement, rien que pour le délire on aimerait essayer ce Starcraft special Kinect !
6 – Minecraft Store !
They did it ! Pour finir, découvrez le lol special Minecraft ! Mettez le son à fond 🙂
On pourra dire ce qu’on veut mais je pense que le grand gagnant de ce 1 er Avril est bien évidemment Blizzard qui a cassé la baraque (surtout avec SC II Kinect !) 🙂
Alors, qu’est ce que vous en pensez ? N’hésitez pas à balancer vos links ! J’ai certainement loupé des lol de feux, alors lachez vous dans les commentaires… 😉
Après un épisode consacré à l’époque Napoléonienne, Creative Assembly nous replonge dans l’univers de ses débuts, à savoir celui du Japon médiéval lors de l’époque Sengoku (une période de guerre civile au Japon qui s’étend du XV ème siècle jusqu’à la fin du XVI ème siècle et qui verra l’élévation des Tokugawa au titre de Shogun). Le titre fut encensé par la critique, notamment pour ses mécanismes dans la carte de campagne ou pour son interface graphique s’inspirant des estampes.
Ne comptant pas répéter ce qui fut déjà dit, je compte vous parler rapidement dans cette chronique du multijoueur de Shogun 2 qui apporte un grand plus au titre. A savoir une carte de conquête qui permet de débloquer des unités au fur et à mesure et des affrontements inter-clans classés en différentes ligues de niveaux. Se sera aussi l’occasion de vous présenter le système de Roster de personnalisation. Je terminerai sur mon avis propre sur l’expérience du multijoueur sur Shogun 2.
Du Rpg dans Total War :
S’il existe depuis longtemps de l’expérience pour les généraux dans les Total War, le jeu propose ici un tableau des compétences ainsi qu’un système de personnalisation qui rappel certains RPG. Le joueur pourra choisir un symbole et des couleurs pour son armée et pourra également personnaliser les armures portées par son général.
La personnalisation apporte également un certain esprit de compétition et de collection lorsqu’il s’agit de réunir des pièces d’armures pour notre général. En effet, les armures complètes apportent des options de personnalisations en plus, mais également des vassaux dont je vous parlerai plus tard. Ces sets d’armures peuvent se débloquer à l’aide de succès, de prises de territoire sur la carte de conquête, ou par drop aléatoire lorsqu’on remporte une victoire. Ainsi les armures apportent à la fois un plus de personnalisation, des effets techniques sur le champs de bataille et donnent aux succès un véritable rôle et avantage outre celui, habituel, de pouvoir se la péter. Une démarche ma foi bien sympathique.
Les sets d'armures sont nombreux et apportent tous des bonus bien différents sur le champs de bataille
Toujours dans cette inspiration venu du monde des jeux de rôle et du Trpg, le jeu propose de faire évoluer son avatar au fur et à mesure des batailles en lui allouant un niveau et des points de compétences à répartir. Il est bien heureusement impossible de les débloquer toutes et il faudra faire un choix entre le physique, l’archerie, le commandement ou le sabre. Ce choix devra bien évidemment s’adapter à notre style de jeu et à la composition de notre roster d’armée. Cependant il sera toujours possible de Reroll pour effectuer divers tests afin de trouver sa voie.
Le tableau des compétences propose un large éventail de possibilités, ici j'ai choisi la voie du general bourrin
Carte de conquête et Roster, du Wargame en veux-tu en voilà :
Afin de pouvoir batailler ferme et devenir Calife à la place du Calife, il va falloir débloquer les différentes unités disponibles à partir de la carte de conquête. Celle-ci se présente comme une carte du Japon où il faudra déplacer votre pion naval ou terrestre afin de conquérir des provinces qui vous apporteront des vassaux , des armures et surtout des unités plus puissantes au fur et à mesure que vous les débloquez.
Les petits symboles indiquent les territoires permettant de débloquer de nouvelles unités. Ici j'ai déjà traversé tout le Japon.
Afin d’écraser l’adversaire entre vos baguettes il vous faudra aligner un Roster en fonction d’une somme donnée, celle-ci peut varier de petite pour le début à très grande pour les batailles épiques avec un haut niveau d’expérience. Votre Roster évoluera en fonction du prix de votre général (plus il est haut niveau plus il est cher) , mais aussi en fonction des unités de vétérans que vous choisirez. En effet, chaque bataille apporte de l’experience à vos unités et vous pourrez alors choisir de faire évoluer celles-ci de la même manière que votre général, en choisissant judicieusement leurs points de compétences. Cependant vos vétérans se fatiguent lorsque vous les utilisez et ils doivent se reposer pendant au moins une partie avant d’être à nouveau choisis. Leur prix évolue également ce qui permet d’équilibrer les parties : un joueur qui joue beaucoup pourra aligner une petite armée d’élite très puissante mais il sera alors en infériorité numérique. Enfin ceux-ci pourront bénéficier de compétences spéciales très puissantes en fonction de la spécialité de votre clan (bretteur, archer ou lancier).
Le choix des veterans devient vaste et riche à haut niveau, cependant certaines unités deviennent hors de prix.
Enfin pour parfaire votre armée vous devrez choisir des vassaux : se sont des bonus que vous débloquez à l’aide de set d’armures, de conquêtes de territoires ou que vous obtenez en adhérant à un clan. Les vassaux apportent des bonus à votre armée ou des malus à celle d’en face. Plus vous montez de niveau et plus vous en débloquerez. Ceux-ci sont parfois très puissants et, s’ils sont bien adaptés à votre Roster, peuvent grandement influencer le cour d’une bataille. Certains vassaux cependant sont là pour des raisons d’équilibrage et permettent seulement de sélectionner des unités particulières : faire intervenir des ninjas vous coûtera donc un vassal , comme pour les armes de siège ou pour les cavaliers d’élite. Il faudra donc choisir.
Employer des Ninjas et des Gardes d'élite me donne accès à des unités interessantes mais m'empêchera de choisir davantage de bonus.
Le cœur du multijoueur : les clans.
L’intérêt du multijoueur est renforcé par les clans. Celui-ci est dirigé par un Daimyo qui indiquera à l’aide d’un marqueur les territoires à conquérir. Jouer en clan apporte de nombreux avantages : ils permettent d’avoir un bonus de spécialité du clan mais aussi des « clans tokens » qui vont permettre de débloquer de nouvelles compétences pour vos vétérans ou des rerolls pour votre général. Les clans sont classés en ligues dans lesquelles les deux premiers clans montent et les quatre derniers descendent à la fin de la saison. Il s’agira donc de conquérir le plus de territoires possible pour s’élever jusqu’en première division. Pour cela il faudra obtenir des points d’influences. Ceux-ci s’obtiennent par des victoires, la présence du vassal du clan dans le roster ou la proximité de territoires adjacents. A chaque nouvelle saison les clans vont jouer sur une nouvelle carte du Japon mais vont garder tout ce qu’ils ont débloqué ainsi que leurs unités de vétérans.
Avis sur le Multijoueur :
Si le jeu est plus ou moins équilibré j’ai pu constater que certaines unités de vétérans demeuraient tout de même un peu « Kikoolol » à la manière des héros. Il est aussi possible d’écraser des joueurs d’un niveau inférieur à tous les coups en ayant une armée plus expérimentée, laissant ainsi peu de chances à quelqu’un ayant acheté le jeu tardivement de pouvoir gagner au départ. Enfin, il suffit d’avoir certains types de bateaux pour remporter à tous les coups des batailles navales contre un adversaire ne les ayant pas encore débloqués.
Certains sièges sont complétement déséquilibrés : le défenseur ayant beaucoup moins de budget que l’attaquant, il est très difficile de gagner pour celui-ci, voir impossible sur certaines cartes ou le château ne possède qu’un étage. Ainsi on voit souvent des clans peu scrupuleux quitter avant le lancement d’une partie s’ils sont en défense et ne jouer que des sièges en attaque pour gagner plus de territoires.
Le jeu est également particulièrement bugué, les crash sont fréquents et pénibles tandis qu’il est possible de rencontrer des tricheurs. Un patch a été promis par Creative Assembly mais celui-ci se fait attendre dans la douleur, bien que le solo soit bien plus stable. On constate également des petits problèmes de PathFinding de temps à autres ou des bonhommes qui se désolidarisent n’importe comment de leur unité respective.
Il arrive souvent aux joueurs d’adopter une attitude passive et ultra défensive : ceux-ci se mettent sur une colline avantageuse avec énormément d’archers et attendent que vous veniez les chercher pour vous pilonner dès que vous approchez. Certains d’entre eux prennent même un mangonneau(que j’ai surnommé le Lameroshi) particulièrement couteux et ne bougent pas du tout en attendant que vous soyez à portée de cette arme de siège redoutable, d’autres encore réalisent un Alt+ F4 en voyant qu’ils vont perdre la bataille, laissant celle-ci se terminer sur un match nul qui ne puni pas le Leaver. Les stratégies de Lamers sont donc légions, et même si elles ne paient pas toujours, elles brisent un peu l’ambiance épique du jeu.
Ce joueur est la plaie typique : il va demeurer immobile en attendant de pouvoir vous pilonner avec son mangonneau. Heureusement, mes ninjas sont là pour s'infiltrer dans la forêt et détruire cette arme de siège n'ayant rien à faire dans une bataille terrestre.
Autre regret encore : lorsqu’une saison se termine, on conserve toutes les unités de bases qu’on a débloqué au début. On évolue ainsi très vite de niveau et on finit par stagner au bout d’un moment. Il aurait été plus agréable de conserver ses vétérans et son général mais de devoir reconquérir les unités de bases sur la carte du Japon pour plus de compétition et unchallenge constant.
Il n’est aussi pas encore possible d’obtenir des batailles avec des conditions climatiques aléatoires, telles que la pluie ou la neige voir des batailles nocturnes. Actuellement il n’est possible de jouer que sur une même saison avec un temps clair. Lorsqu’on sait que ces conditions climatiques apportent des malus pour certaines unités (comme les fusils), il est rare qu’on doive s’adapter à la Map à venir pour parer à de mauvaises conditions climatiques. Dommage
Enfin Shogun 2 se passe au Japon et la manière de faire la guerre y est parfaitement retranscrite. Or on ne fait pas la guerre de la même manière chez les bouffeurs de Sushi : oubliez donc votre expérience de jeu sur Empire total War ou Medieval Total War, ici les cavaliers sont particulièrement faibles mais très rapides tandis que les fantassins courent vite et grimpent sur les murs des châteaux.De plus si l’interface graphique de style estampe est très agréable à l’œil, elle n’est pas des plus ergonomiques au départ : les noms des formations pour grouper vos unités portent des noms poétiques et il n’est pas facile de s’y retrouver au début entre le vol d’oie sauvage, le tigre, le dragon couché etc… On fini par s’y habituer très rapidement cependant.
En conclusion, Shogun 2 Total War propose une expérience multijoueur très diversifiée et intéressante. Cependant celle-ci souffre du peu d’expérience de Creative Assembly dans ce domaine : les bugs sont trop nombreux, certains petits déséquilibres persistent et les tricheurs ne sont pas encore tous filtrés. Ainsi il faut être particulièrement patient ou faire parti d’une communauté ou d’un clan multijoueur pour jouer des batailles vraiment intéressantes et avec moins de bugs de recherches. Néanmoins l’arrivée de patchs à l’avenir fait présager des changements intéressants pour rétablir une expérience en classé plus agréable.
Pour finir j’aimerai vous demander quelques petites choses pour voir si vous partagez mon avis sur certains points 🙂 :
Appréciez vous l’époque choisie ? Quelle fut votre époque préférée dans Total War ?
Quelle fut votre expérience en Multijoueur ? Quelles tactiques adoptez-vous le plus régulièrement ?(j’ai certes critiqué les campeurs et les mangonneaux mais vous pouvez vous exprimer quand même !)
Axiol revient tout juste du cinéma et il nous offre un nouveau [Loading] où il vous fait partager son avis fraîchement pondu du dernier blockbuster de Zack Snyder qui fait débat : Sucker Punch !
Attendu depuis pas mal de temps par pas mal de monde (ça doit bien faire un an depuis le premier teaser non ? ), Sucker Punch est enfin parmi nous ! Profitant de mon après-midi de libre, direction le cinéma pour la première séance ! Mais valait-il le coup ? Après tant d’attente à nous faire languir sur des trailers superbes, valait-il sa place de cinéma ?
Bon, déjà, c’est réalisé par le monsieur qui a fait 300 et Watchmen : Zack Snyder. Donc tu te dis que visuellement, ça va envoyer joliment. Et tu as raison ! Les effets spéciaux sont superbes, les ambiances visuelles fort bien réussies. En gros, c’est un énorme concentré des plus grands acteurs de la culture Geek : des zombies nazi, des robots, des dragons, des samurai, … Et je sais ce que tu vas me dire : tout ça n’a aucun rapport, ils n’ont rien à faire ensemble ! Et ce n’est pas totalement faux, mais tu comprendras en voyant le film.
Le film justement, il vaut quoi vraiment, parce que c’est bien beau d’avoir de belles images qui claquent, mais ce n’est pas tout ! Et bien, c’est assez … spécial, oui c’est le mot, spécial ! Pour une fois depuis pas mal de temps, le scénario est original. Ça fait du bien, ça change un peu de d’habitude ! Enfin, il n’est pas parfait pour autant … L’histoire est composée de 2 cliffhanger dont lun des deux que tu vois arriver gros comme une maison … Mais bon, ça, c’est surement parce qu’on devient de plus en plus blasés, on voit trop de films ^^
Non, le vrai problème de ce film je dirais, c’est le rythme qui retombe trop vite… L’introduction est juste superbe, tout en musique. Après, tu as la première partie du film, où tout se met en place, ça bouge, tire, explose, dégomme du zombie… Bref, tu n’as pas vraiment le temps de t’ennuyer ! Par contre, voilà qu’arrive la deuxième partie… Malheureusement bien plus molle que la première. Et c’est dommage, tu en arrives presque à t’ennuyer lors de certain passages. Puis arrive la fin, avec, comme je l’ai dit, c’est deux cliffhanger, mais pas que. Tu as cette bizarre impression que le film a dû être bouclé en vitesse. Enfin, il y a surtout une scène en particulier qui pourra te donner cette impression. Un peu dommage …
Et la musique ? Je l’ai simplement A-DO-RÉE ! La bande son est uniquement composée de remix de grands morceaux, tels que Sweet Dreams, We Will Rock You et j’en passe ! C’est vraiment le genre de BO que je vais essayer de me procurer !
Mais au final, il vaut le coups d’être vu ou pas ? Et ben, je te répondrais que oui. Malgré ces petits défauts, je suis quand même content de mon après-midi. C’est sur que ce n’est pas le meilleur Zack Snyder et que je m’attendais à mieux, mais ça reste un très bon film ! Et si tu as peur de le voir car Vanessa Hudgens joue dedans, pas de panique, elle n’a pas un gros rôle 🙂
Sur ce, voilà la bande annonce, pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu (si il en reste ! )
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