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[Loading] Axiol : The Humble Indie Bundle #2



Aujourd’hui vous n’avez pas droit à un [Loading], mais à deux ! Tout ça grâce à l’offre exceptionnelle du Humble Indie Bundle #2 dont Axiol nous a demandé de vous faire la promotion au plus vite. Et à raison ! Pour les curieux, à l’époque c’était John Scarr lui-même qui nous avait parlé du HID#1. Jolie coïncidence puisque c’est aussi lui qui nous tient le [Loading] du jour !


Vous avez envie de jouer à de bons jeux indépendant, mais également de faire plaisir à des oeuvres de charité ? Vous allez peut-être pouvoir mixer les deux.

Comment ? Grâce au Humble Indie Bundle #2. Quoi qu’est-ce ? Il s’agit d’un pack de cinq jeux (mais pas que, vous verrez plus loin… ) : Braid (de la plate-forme assez originale avec la gestion du temps, un must), Cortex Command, Machinarium (un point&click fort joli), Osmos (un jeu zen et très poétique comme on en fait peu) et Revenge of thé Titans (un tower defense qui a l’air des plus énergiques). Et, pour faire plaisir à votre porte-feuille (ou pas), vous payez ce que vous voulez pour tout ça ! Encore mieux, vous pouvez choisir comment est réparti l’argent qui vous dépensez. Vous pouvez le répartir entre les devs, l’Electronic Frontier Foundation, la Child’s Play Charity et pourquoi pas, un petit pourboire pour les organisateurs de l’action.

Mais encore mieux, vu le succès, pour tout ceux qui mettront plus de $7.48, vous recevrez également les jeux qui étaient présent dans le premier Humble Indie Bundle, l’année dernière : World of Goo (faut encore le présenter ? ), Aquaria (beau, un must have), Gish, Lugaru HD, Penumbra Overture et Samorost 2. Ça vous fait 11 jeux !

Pour couronner le tout : tous ces jeux sont DRM-Free et compatible Windows/Mac/Linux. Que demander de plus ?!

C’est vraiment une action qui me tient à cœur et je trouve que pour un cadeau de Noël, c’est une bonne idée. Car je pense qu’il soutenir le jeu indé, car c’est de là que viennent les meilleures surprises. Et c’est aussi un moyen de prouver aux éditeurs qu’il n’est pas nécessaire de bourrer les jeux de DRM pour qu’ils soient rentables (le tout ayant déjà rapporté plus que si tout était vendu séparément).

Au passage, il y a des petites stats sur le site avec, entre autres, les meilleurs contributeurs, avec, pour le moment, en tête, un certain grflwitz avec $3,141.59 ! Qui fera mieux ? Et vite, il ne reste pas longtemps pour en profiter !


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.


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[Loading] John Scarr : Grandeur et décadence de la série Golden Axe

Loading Golden Axe


Cette semaine nous recevons pour son premier [Loading] John Scarr, l’un de nos premiers lecteurs, accroc aux jeux old school ! Il commence ici avec la première partie d’un dossier qu’il consacre à Golden Axe. En ce qui me concerne, puisque c’est l’un de mes meilleurs souvenirs de jeux vidéo, c’est un grand plaisir de lui laisser la parole !


Première partie

Golden axe premier du nom

Golden Axe


Golden kwa ?

Un musclé à moitié à poil, torse huilé et grosse épée en mains, une amazone aux formes généreuses avec son deux pièces rouge et ses sortilèges de feu, et enfin un nain barbu avec un casque à cornes et une hache à double tête plus grande que lui.

Non je ne vous parle pas de Conan ou d’une illustration de Frank Frazetta mais bien de Golden Axe, un jeu de beat them all à l’arme blanche sorti en 1989 sur la borne d’arcade Sega system 16 puis sur Megadrive et Master-system la même année. Je vous propose de retracer l’histoire de la série rapidement sur KMG, de son apogée jusqu’à ses tentatives de renouvellement foutage de gueule.

J’ose espérer que cela vous donnera l’envie d’essayer ce qui fut autrefois un véritable petit bijou mais aussi un jeu qui fit le sacrifice de mes nombreux mercredis après midi lorsque je n’étais qu’un gosse.

J’ai personnellement joué à Golden Axe (arcade et Megadrive), à Golden Axe 2, Golden Axe 3 et enfin Golden Axe : The revenge of Death Adder (le meilleur de tous à mon avis).


Comme un véritable film de bagarre :

Golden Axe met en scène un « grand méchant », Death Adder dont le nom et le character design resteront célèbres. Ce dernier, avide du pouvoir détenu dans la golden axe, enlève et massacre les villageois locaux à l’aide de sa monstrueuse armée. Mais trois héros eux-mêmes victimes du tyran ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien donner une bonne leçon au grand vilain Death Adder.


Golden Axe


Vous l’aurez compris, l’intrigue et le scénario ne sont pas les points forts de Golden Axe. Néanmoins nous verrons que son système simple et bien réalisé feront de lui un jeu ayant marqué certains esprits.

Golden axe propose donc de choisir parmi trois héros eux-mêmes victimes du grand méchant, chacun avec leurs caractéristiques propres mais avec des mouvements et des contrôles en commun. Cela a permis aux joueurs d’avoir à l’époque la possibilité minimale de « choisir » et par la suite de conserver un attachement à un ensemble de personnages qui reviendront plusieurs fois dans la saga. Mais mieux encore, dès la version arcade de 1989, Golden Axe intègre un mode coopératif qui lui permet d’être encore très agréable à parcourir entre amis aujourd’hui.

Nos trois guerriers vont disposer d’une touche pour sauter, une pour frapper et d’un troisième bouton entièrement dédié à un système de magie. On pourra également courir, faire un saut avec élan, de même que des attaques sautées, en course ou en appuyant sur le saut et l’attaque simultanément.

Chaque personnage dispose de sa propre barre de magie qu’on peut remplir sur différents levels à l’aide de potions récoltées en frappant des gnomes. La magie apporte des effets graphiques rafraichissants à l’écran et permet de donner une plus grande distinction aux trois personnages.

Parlons-en d’ailleurs des trois héros de la saga !


Golden AxeAxe Battler : Le guerrier à la Conan, version brun et slip bleu, il dispose d’une barre de magie allant jusqu’au niveau quatre. Il dispose de la magie de la terre. Sa mère fut tuée par Death Adder.

Tyris Flare : Un des personnages ayant eu droit a un grand nombre de fan arts sans doute du fait de son physique, elle dispose d’une épée et de sorts de feu particulièrement puissants, vu qu’ils peuvent atteindre le niveau six. Elle perdit ses parents à cause de Death Adder.

Gilius Thunderhead : Le nain barbu à la hache à deux mains, il dispose d’une barre de magie allant jusqu’au niveau trois. Il est néanmoins souvent choisi du fait de la portée de sa hache, un peu plus grande que les deux autres. Lui lutte pour venger son frère.



Krom !

Au niveau du gameplay Golden Axe se démarque à l’époque par sa prise en main particulièrement simple et qui permet tout de même une variation dans les différents types d’attaques qu’on peut réaliser. Il allie à cela un système de magie basique mais agréable. On trouvera en effet des petits nabots avec un sac, qui au cours des levels ou des phases bonus peuvent droper des potions magiques (qui vont faciliter notre survie) ainsi que des rôtis qui vont eux rétablir notre énergie. La progression se fait en scrolling horizontal, et l’on peut se déplacer sur l’écran dans n’importe quel sens, ce qui est en soi au cœur de la façon de combattre (plus on a d’espace, plus on a l’avantage, moins il y a d’espace et plus il y a d’ennemis plus on en bave).


Golden AxeGolden Axe


A dada :

Autre petit intérêt dans Golden Axe, la possibilité de chevaucher diverses montures fantastiques : au programme deux types de dragons et le célèbre « Chicken Leg », une sorte de cuisse de poulet géante. Oui, rose et jaune, et qui donne des coups de queues.


Golden Axe


Les messants :

On rencontrera également dans nos périples différents types d’ennemis, qui sont d’ailleurs souvent occupés à maltraiter la population locale. Même si ce n’est guère visible en 2D, Golden Axe se veut avant tout sanglant et sombre, bien inspiré par l’univers des films d’action fantastiques de son époque.
Ces gros vilains sont, comme dans la plupart des beat them all, divisés en « henchmen » dont les couleurs changent au fur et à mesure des niveaux et en gros bonhommes plus méchants. On retrouve évidemment les idiots de base qui se composent d’un moustachu et de son collègue bossu armé d’un gourdin à pointes mais aussi des bonnes femmes à la hache et les redoutables squelettes. Pour les plus gros, on aura à faire à des chevaliers en armure modélisés à la « classique fantasy », des géants manipulant le marteau et enfin le Death Adder.


Golden Axe


Chaque ennemi de base dispose d’un panel de coups et d’animations propres, souvent assez identiques à ceux des héros ce qui ne vous laissera pas à l’abri d’une charge, d’un saut ou d’un tabassage en règle si vous n’avez pas le bon timing.


Golden AxeGolden Axe

Les gros bras font figure de boss et mini boss et peuvent vous saisir pour vous projeter en l’air lorsque vous tentez de les contourner. Ils donnent des coups de boucliers ou se replacent sans cesse. Ils sont particulièrement résistants et difficiles à vaincre, même malgré la faible IA de l’époque.

Les animations des chevaliers et de Death Adder sont d’ailleurs assez agréables à l’œil et le design de ces derniers, inspirés des dessinateurs de fantasy de l’époque, me plaît toujours autant et a marqué de nombreux fans de la série. Death adder est une sorte de géant avec un casque cornu caractéristique, un physique à la 300 et une allure martiale sans aucune délicatesse. Simple, efficace et attachant, du gros bourrin comme on en fait plus.


Golden Axe


Une note sur la bande son :

Les sounds effects sont, sur la version arcade, pas trop mal. Les bruits des épées et des diverses morts de vos adversaires sont assez convaincants, hélas ceux-ci sont modifiés dans la version Megadrive et donnent un rendu assez mitigé et désormais bien dépassé.

Quant à la musique, même si on ne verse pas dans la beauté d’un Final Fantasy VI ou d’un Streets of Rage, elle demeure tout de même agréable et comporte des thèmes dont l’oreille peut assez aisément se souvenir. Preuve en est des quelques remix de fans qui démontrent, avec des instruments modernes, de la qualité des compositions de l’époque. Le thème final de Death Adder est remarquable de même que la toute première musique « Wilderness » ou la plus dynamique « Battlefield », le tout est particulièrement entrainant et réussi et s’intègre parfaitement au jeu et à son ambiance. Bref malgré le peu de diversité permise par un jeu de 1989, on ne ressentira pas un sentiment d’horreur à l’écoute des bandes sons originales du jeu (contrairement à bien des titres ayant hélas fort mal vieillis).





En résumé ce qui m’a plu dans le Gameplay de Golden Axe, et qui certainement doit justifier son succès de l’époque, c’est le mélange de toutes ces petites choses anodines et simples mais agréables. On entre de suite dans le vif du sujet, par un gameplay de prise en main rapide mais qui demande tout de même du temps pour atteindre un bon niveau. Une difficulté bien dosée, qui nous laisse à la fois apprécier toute la simplicité des commandes tout en ne nous prenant pas pour des cons au niveau du challenge du jeu.


Golden Axe


On ajoute à cela des petits éléments attachants et stratégiques comme les potions par exemple et les gnomes qui les droppent, qui sont une ressource rare de même que les montures. Et c’est toute cette petite stratégie des potions et des montures qui va se retrouver au cœur du jeu en coopération : il s’agit de savoir qui va ramasser les potions ou qui va prendre la barre de vie supplémentaire. Il va falloir d’ailleurs tirer parti des différents profils pour agrémenter ces choix (exemple ;  c’est souvent Tyris qui va ramasser les potions afin d’atteindre des niveaux plus élevés d’efficacité vu que c’est la seul à lancer des sorts du dernier niveau).

On comprend alors bien la qualité arcade du titre et son succès immédiat sur les bornes à cette époque.


Golden AxeGolden Axe


Les personnages du jeu sortent de la borne d’arcade et se mettent à courir après les joueurs (fin arcade du titre).

Le portage sur Megadrive la même année que la sortie arcade va amener une version presque identique. Elle est cependant moins riche en animations et plus simple que son ainée (les big guy perdent par exemple la capacité à projeter les personnages, et les chevaliers sont moins réactifs lorsqu’on les charge, aussi le fait de pouvoir s’ajouter de la vie). Elle intègrera cependant un niveau supplémentaire et un mode survie (nommé duel) qui consiste à combattre des vagues successives d’ennemis ou à émasculer son camarade de jeu.

La première version arcade, célèbre, comptera donc de nombreux portages plus ou moins réussis, parmi un nombre impressionnants de machines et ce dès 1989 pour certaines : Megadrive, Master system, Commodore 64, Amiga, Zx Spectrum, Amstrad, Atari St, Pc Engine.

Bref, ça fait un sacré tas de machines, mais déjà à l’époque le multiplateforme et le portage vont créer parfois des horreurs. Soit la machine sur laquelle le jeu fut porté n’était pas assez puissante (défigurant donc complètement l’image), soit le jeu est modifié (retirant le mode deux joueurs par exemple sur Master System). C’est la version Megadrive qui va sans doute le moins souffrir du portage arcade mais on retire les quelques animations de torture et le peu de pixels rouges qui giclent et on rend les Big-guy plus faciles à vaincre, les effets sonores vont quant à eux souffrir également du portage.



Golden Axe
La version commodore 64, Tyris est euh verte ?



Golden Axe
La version Master System, pas trop mal... Mais on perd tout l'intérêt du multijoueur.


Il me semble qu’il n’existe pas de différences entre les versions Pal/Us/Jap en ce qui concerne la version Megadrive. Contrairement aux modifiés Contrat Hard Cops, Streets of Rage et Shinobi. Sachant qu’à l’époque on pouvait modifier un sprite pour augmenter la taille d’une jupe jugée trop courte (c’est le cas de Blaze dans street of rage) ou parce que le héros ressemblait trop à Schwarzy ou Stallone.

Voilà, je crois que c’est déjà suffisamment long ! Merci à ceux qui auront pris la peine de lire jusqu’au bout. Je parlerai la prochaine fois de Golden Axe II et Golden III, si on m’y autorise !


Bonus : un petit Cosplay et quelques images de ce à quoi pouvait ressembler la boîte !


Golden Axe


Golden Axe


Golden Axe


Le grain de pixel d’Eskarina :

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BAD Lectures 5

[BAD] Episode #27


Et c’est parti pour ce vingt-septième épisode spécial Noël de votre podcast préféré sur l’actualité BD, comics et manga : BAD !

Dans cet épisode présenté par Boidin et son jumeau maléfique on trouvera :


– des extra-terrestres,
– des hommes nus,
– du Comics Remington #1 (Adrian & Tot),
– de la Petite Maison Dans la Prairie,
– du coffret collector Se7en en Blu-Ray qui comprend 7 comics,
– du Dictionnaire Gaston Lagaffe #1 A à J (Marsu Prod),
– du Combat Ordinaire L’intégrale (Larcenet),
– de Titeuf le film,
– et un concours pour gagner le 1er tome d’Avatar, le Dernier Maître de l’Air !

Voici sans plus attendre ce BAD #27 :



Vous avez aimé ? Filez vite sur la fanpage Facebook de BAD !

Attention il n’y aura pas de BAD la semaine prochaine pour cause de vacances !


Dans Ton Cinéma

[DTC] Sorties de la semaine

DTC 21 décembre 2010

Cette semaine mon beau-père est mou.


Mon beau-père et nous
Une affiche qu’elle est folichonne pour les fêtes de Noël…

Mon beau-père et nous (Paul Weitz)

Pas grand chose à se mettre sous la dent pour Noël, malheureusement !

C’est d’une comédie américaine décérébrante (décidément ça devient un leitmotiv) dont il faudra se contenter pour le réveillon.

Ben Stiller et Robert De Niro nous reviennent pour ce troisième épisode de la famille Fockers, 10 ans après le premier souvenir (il faut l’avouer plutôt bon) de cette rencontre atypique entre un homme maladroit et son beau-père intimidant. Une décennie de vie commune et deux enfants plus tard, Greg est enfin accepté. Mais bien évidemment les choses ne tournent pas comme tout le monde le souhaiterait et la confiance de l’aîné envers l’époux de sa fille va à nouveau être remise en question.

A la différence des précédents opus, cette fois-ci c’est Paul Weitz (American Pie) qui s’en charge. /fear ? Nous verrons bien !










Site officiel



Sources et images via Allociné.

Kiss My Stirp 14

Kiss my stirp #1 : Eskalendrier


Une nouvelle rubrique ? Tiens !
Toutes les deux semaines, Kiss my Geek vous proposera un strip se penchant sur l’actualité vidéo-ludique… ou pas du tout.

Et comme j’aime bien me faire virer dès que je commence quelque part, Eskarina en prend pour son grade dans ce premier KmS. Rappelez-vous…

 » Eskalendrier « 

Vous lisez les alt, vous ?

On se dit rendez-vous dans deux semaines ?

Loading 2

[Loading] Pepiiit0 : mon test de Fable III

Fable III


La dernière fois que Pepiiit0 nous a fait un [Loading], c’était pour son test de CSProMod. Il revient aujourd’hui nous donner son avis sur Fable III !


La série Fable est l’une des préférées sans aucun doute de la communauté Xbox en France. Fable III le dernier opus est sorti le 29 octobre dernier. Répond-il aux attentes des joueurs l’attendant avec impatience ?

Pour replacer le contexte, le jeu se déroule dans le royaume d’Albion. À contrario de Fable II dans lequel on commençait mendiant orphelin, dans celui-ci on commence son aventure au palais royal ! On incarne au choix une fille ou un garçon, nous élevant donc au statut de princesse ou prince du royaume. Mais ne vous fiez pas aux apparences du début. On déchante vite et on se retrouve contraint de fuir le palais royal à cause de la folie d’un certain Logan, notre frère, dirigeant du royaume. Je n’en dirai pas plus, préférant laisser aux gens découvrir tranquillement le début de l’aventure. Le jeu consistera dans un premier temps comme vous vous en doutez à renverser le royaume.


Fable III


L’un des points forts de Fable III est l’implication réelle du joueur sur le scénario par le biais d’une notion de choix. En effet le joueur est très souvent amené à avoir un choix à faire ce qui, en plus d’avoir une incidence directe sur le scénario, en aura une sur l’attitude de votre entourage. Jouer en étant gentil ou méchant, libre à chacun de choisir. Là où le jeu devient intéressant c’est qu’il est possible d’interagir avec tous les protagonistes du jeu, amis et famille bien sûr mais également les villageois ou encore les soldats. Tout comme dans Fable II, on dispose d’un certain nombre d’actions d’interactions telle que discuter ou serrer la main. Le choix de notre attitude globale dans le jeu aura également une incidence sur le physique de notre personnage. En effet il est possible que celui-ci passe en sur-poids ou dans un tout autre sens développe une certaine musculature conséquente.


Fable III


Enfin le jeu intègre une composante très intéressante. Il est possible en effet d’épouser une femme afin d’en faire notre princesse, de lui faire des enfants, etc. Mais toujours dans cet esprit de choix vous pourrez à votre guise décider de lui rester fidèle ou bien de devenir un étalon d’Albion enchaînant les conquêtes. Tout le monde a le loisir de s’exprimer comme il le souhaite.

Quant au scénario, grâce au système de jeu évoqué plus haut il faut admettre que celui-ci est très captivant et je trouve quand même bien diversifié. On alterne régulièrement entre phases de moments intenses et phases plus posées. Le tout ponctué de phases de combat assez régulières dont encore une fois nous avons le choix de la façon de les mener. Nous pouvons en effet pratiquer trois styles de combats différents les uns des autres qui sont : magie, arme à feu ou bien encore arme de mêlée. Étant possible de pratiquer ces trois styles de combat en même temps il faut néanmoins choisir de s’orienter vers l’un d’eux, par le biais de sceaux de guilde que l’on gagnera tout au long du jeu, ceux-ci permettant de s’améliorer donc dans une compétence en particulier. Je rajoute qu’il est bien sûr possible de courir, sauter, creuser etc.


Fable III


Concrètement Fable III nous déroule son scénario d’un style très convaincant. Et ceci malgré surement le seul point faible du jeu, ses graphismes peu évolués par rapport à Fable II, donc en dessous des attentes que l’on pourrait avoir pour une console HD. Mais on oublie vite ceci tellement le jeu nous propose une aventure captivante. De plus, le mode coopération de cet opus est particulièrement bien réussi. Faire le jeu avec un ami ou même son conjoint que ce soit en ligne ou de façon locale est tout à fait possible rendant l’aventure ainsi encore plus intense.

Fable III est donc un savoureux mélange de jeu d’aventure et de simulation de vie très bien réussi. Avec un gameplay offrant une liberté quasi absolue et très accessible même aux néophytes de la série, tout joueur saura trouver sa place dans ce jeu.


Le grain de pixel d’Eskarina :

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[Test] The UnderGarden

Test The UnderGarden


Comme l’indique le titre de ce petit jeu indé, sous l’eau aussi on peut jardiner. The UnderGarden est un puzzle game qui vous invite à visiter un univers abyssal qui ne demande qu’à se colorer. En incarnant une adorable petite bestiole, vous allez devoir faire fleurir tout ce qui l’entoure.



The UnderGarden vous dévoile les secrets du jardinage sous-marin. Il va vous falloir illuminer de plantes colorées le monde abyssal que vous parcourez et que vous allez devoir faire fleurir en semant des spores sur les graines présentes dans le sol.

Vos buts sont multiples ; vous franchir un passage dans chaque niveau jusqu’à atteindre un portail qui vous téléportera au jardin suivant, escorter de petits musiciens, et faire fleurir au maximum l’écosystème du level pour grappiller plus de points.

Si le puzzle game est le genre dont on peut le plus facilement rapprocher ce jeu, soyons toutefois sincère ; les énigmes à résoudre pour parvenir à la fin des niveaux sont loin d’être complexes. The UnderGarden n’est pas un jeu à challenge. Comme pour un Flower, sa vocation est clairement de vous faire passer un bon moment. Mais à la différence de celui-ci (qui aurait pu décontenancer certains), on nous propose ici une petite trame de gameplay afin de ne pas perdre le joueur en lui donnant un but.



Test The UnderGarden
Voilà votre avatar. Vous avez dit kawaii ?


A vous de choisir si vous préférez évoluer librement dans le labyrinthe pour faire fleurir l’écosystème le plus possible, ou bien au contraire essayer de trouver le plus rapidement la sortie pour passer au niveau suivant. L’ensemble de ces critères vous donneront plus ou moins de points en fin de level, ce qui vous permettra de débloquer l’étape suivante du jeu, ainsi que des costumes pour personnaliser l’apparence de la créature que vous contrôlez.

En plus de cela, il vous sera proposé de collectionner des fleurs cachées, toujours dans le but d’augmenter vos scores. Et aussi parce que c’est choupi !

Au niveau des commandes, rien de bien compliqué. Avec le stick, vous déplacez votre personnage, et avec les boutons vous créez une bulle autour de vous qui vous permet de collecter des graines ou des musiciens.

Sur l’écran, il y a trois jauges. Deux de moindres importance qui vous montrent votre stade de progression dans le niveau, ainsi que l’état de floraison de l’écosystème. La troisième indique le stock de spores dont vous disposez pour faire fleurir les graines autour de vous.



Test The UnderGarden
En bas de l'écran : les trois jauges. Partout ailleurs : les spores que vous avez semées !


En effet, il ne suffit pas de passer au-dessus des zones ensemencées pour tout faire fleurir. Vous devez d’abord déposer des spores que vous collectez en rebondissant sur de petits bulbes répartis tout le long du niveau. Et quand vous êtes en rade, il vous faut faire le plein avant de repartir fleurir le monde ! Alors seulement, il n’y aura plus qu’à survoler les zones capables de fleurir pour les faire exploser de couleurs et de corolles… C’est un véritable feu d’artifice visuel dont on ne se lasse pas.



Test The UnderGarden
Un casse-tête comme vous en trouverez beaucoup...


Toutefois ne nous leurrons pas ; la variété du gameplay reste plutôt faible. Au fond, on répète toujours la même mécanique de jeu sur les 15 niveaux proposés à savoir : faire fleurir un maximum son environnement, et trouver la porte de sortie en se confrontant à un puzzle game intégré au level design (par exemple ; il va falloir pousser telle pierre pour ouvrir tel passage). Heureusement, pour « pimenter » un peu tout ça, on rencontre différents types de créatures et de fleurs qui vont soit vous faciliter la tâche, soit au contraire vous la compliquer. Par exemple, certains fruits sont gorgés d’électricité. Vous devrez les transporter et les laisser tomber sur certains mécanismes pour les activer. D’autres fruits sont explosifs, emplis d’air, ou au contraire très lourds. C’est en jouant avec ces différents éléments que vous pourrez vous frayer un chemin à travers votre jardin sous-marin.


Test The UnderGarden


  • Le côté très zen qui se dégage du soft,
  • Le tout est visuellement très plaisant, les couleurs pètent de partout,
  • Le fait de pouvoir personnaliser l’apparence de sa bestiole,
  • La variété des environnements,
  • L’aspect grand public ; c’est autant pour les gamers que pour votre petite nièce accroc à Nintendogs.





  • Le tutoriel mal géré,
  • L’absence de challenge réel,
  • La répétitivité,
  • La maniabilité parfois un peu aléatoire.



L’ambiance de The UnderGarden est plaisante, colorée, poétique et reposante. Néanmoins on a un peu de mal à s’imprégner au départ à cause d’un tutoriel mal fichu ; les bases du jeu nous sont décrites de façon trop rapides et plutôt maladroite. J’ai dû m’y reprendre à deux fois pour tenter de comprendre des notions que je n’ai fini par assimiler par moi-même qu’au bout de plusieurs heures de jeu. Heureusement, cela n’a pas nui à ma progression mais je ne peux pas nier que ça a eu un petit aspect frustrant.

J’évoquerai aussi très vite le mode coop’ qui représente assez peu d’intérêt mais qui a le mérite de pouvoir vivre cette expérience sensorielle à deux.

Vous l’aurez compris : il s’agit d’un jeu à vivre comme un moment agréable à passer devant son écran, une expérience visuelle et auditive plaisante et grand public. On est loins d’un AAA représentant un véritable challenge vous donnant des crampes aux doigts (ou au cerveau). Si vous aimez les jeux zen et sans trop de prises de tête, que vous avez été conquis par Flower, Aquaria ou encore PixelJunk ; The Undergarden vous convaincra.

Comptez 5 heures pour finir le jeu (un peu plus si vous cherchez à tout faire fleurir et à collecter tout ce qui peut l’être). Autant dire que ça vous propose une bonne dose de zénitude pour un prix raisonnable.




UnderGarden est un jeu développé par Artech Studios et édité par Atari. Il est disponible depuis le 10 novembre 2010 sur le XBLA pour 800 points, sur le PSN et sur PC pour 9.99€. Si vous voulez vous y essayer, des démos gratuites sont mises à disposition !


Divers Jeux Vidéo 2

Stop motion dans taggle



Après ce titre et cette bannière sommes toutes un peu violentes se cachent trois clips pleins de poésie. Ou pas.

Y’a des vidéos comme ça qui vous foutent sur le cul, ou qui vous amusent tout simplement. Aujourd’hui rien que pour vous trois clips en stop motion impressionnants et complètement délirants. Enjoy !








Les deux premiers clips viennent de Korben, et le dernier de Kia. Merci à eux pour la découverte !