Warez 5

[WAREZ] Inside Oujiz’s Brain !



Grâce à une méthode Vaudou des plus complexes incluant, entre autre, une aiguille, de la bière et des espadrilles vertes, WAREZ vous livre en avant-première mondiale, les premières impressions d’Oujiz, peu avant l’ouverture tant attendue des portes donnant vers le déjà vénéré Starcraft II. Nous sommes lundi 26 juillet 2010. Heure H moins pas beaucoup.

Je relève enfin la tête. Je ne peux m’empêcher de constater les dégâts. Encore une fois. Quelques uns manquent à l’appel, comme après chaque déferlante. Ils sont rapidement remplacés par les membres de l’immense nuée que nous garnissons. A force d’habitude, les disparitions ne choquent plus. Les cris et jurons à l’approche des premières vagues ne sont qu’un bruissement lointain que la brise nous rappelle en s’engouffrant dans les anfractuosités de nos armures. Les mines sont ternes et inexpressives. La verve des débuts fait maintenant place à l’attente.

Plus de 10 heures que les premiers d’entre nous sont en poste, à subir les assauts du temps et des Gardiens Zergs qui harcèlent inlassablement. Plus de 10 heures que j’entends les hurlements des miens perdus et entremêlés aux souffles rauques et suffocants des ces battements d’ailes infernaux. Plus de 10 heures que l’espoir nous envahit silencieusement, que la soif de massacre nous consume avidement, que nous attendons notre heure sachant la vengeance éclatante qui sera notre. Peu importe leurs victoires dérisoires, leurs lâches escarmouches, vaines tentatives déplorables d’intimidation. Nous n’y voyons que la faiblesse de leurs cervelles d’insectes. Nous ne vivons plus que dans un seul but : Leur anéantissement total !



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gR0ZQaBVtsw[/youtube]

C’est cette discipline, cette rigueur militaire qui nous soude. Cette fraternité qui nous fait tenir, imperturbables, sous les sanguinolentes vagues ennemies. Les embruns écarlates qui nous fouettent, rappellent les tempêtes de mon enfance et me replongent un bref instant dans cette époque prospère et harmonieuse. L’énorme compte à rebours s’égrène sûrement. L’alerte des 5 dernières minutes me remonte à la réalité. Je fais un dernier tour d’horizon. Notre nombre grandit exponentiellement à l’approche de l’ultimatum. Les colossales portes métalliques vont bientôt céder et nous livrer leurs secrets. Nous allons nous en repaître tels des carnassiers, dévorant grossièrement leur intimité, savourant leur fuite, leurs hurlements, leurs peurs. Nous nous déverserons en une marée infernale et imperturbable. Investissant chaque recoin, sondant chaque paroi, Balaynt chaque vie.

Plus qu’une poignée de secondes. Quoiqu’il arrive, l’assaut sera donné à l’heure H. L’opération Wings of Liberty a demandé trop de préparation pour être annihilée par un excès de précipitation. Nous sacrifions allégrement nos quelques pertes sur l’hôtel de la liberté. 12 ans de réflexion et de mise au point nous promettent un succès total. Chaque instant qui nous rapproche du dénouement intensifie d’autant cette confiance. Aucun doute n’est permis.





A l’approche des ultimes instants, un grondement assourdissant, comme provenant du plus profond des entrailles de la planète, se mit à résonner. Il monte en puissance, crescendo, puis se tait brutalement à l’aurore du décompte, comme dans un ultime soupir. L’antre esquisse alors une issue dans un silence de cathédrale sidérale qui se meut rapidement en un vacarme féroce, une liesse guerrière sans commune mesure dans l’univers tout entier. La horde humaine se rue comme un seul homme vers cette brèche, maintenant béante, affamée de liberté.

Je m’élance en poussant le hurlement caractéristique des sections Ghost. J’active mon invisibilité et m’enfonce dans l’inconnu plus déterminé que jamais à en finir avec ces 12 ans interminables.

Et Oujiz se dirigea d’un pas guilleret vers la caisse de la FNAC…

Divers High-Tech Jeux Vidéo 1

Halo Reach ; un bundle, non, des accessoires, oui !


Après l’annonce d’un super coffret légendaire qui tue, puis d’un giga bundle de la mort qui nous a achevé en apprenant qu’il sortirait aux US, en Angleterre… mais pas en France, Microsoft s’est décidé à jouer aux grands princes en nous offrant tout de même la possibilité de nous acheter les deux accessoires signés Halo Reach exclusifs à ce pack 360. Qui a dit « cruel » ?

C’est pendant la Comic Con mondiale de la semaine passée que Microsoft et Bungie ont présenté au grand public ces accessoires en édition limitée : le micro-casque et la manette sans fil. Ces deux périphériques habituellement fournis avec la 360 en bundle ont été ici personnalisés à l’effigie d’Halo Reach pour l’occasion de la sortie du jeu.

Ils sont tous les deux de couleur argentée et ornés d’un zouli artwork signé Bungie. Disponibles dès aujourd’hui en pré-commande pour un prix de 50€ environ, leur achat vous permettra également de télécharger un avatar « Banshee Covenant » pour vous la péter sur le Xbox Live. Wouhou.






Bon et là vous me dites, « C’est bien beau tout ça mais… c’est tout ce que t’as à nous apprendre, là, Eska ? » Hé bien non ! Car en plus de cette annonce plus marketing qu’autre chose, ‘Crosoft a fait deux autres révélations un poil plus importantes puisqu’elles concernent directement le gameplay. A savoir Forge World et Firefight Versus.

Forge 2.0 est un éditeur de niveau complet et intégré directement à Halo Reach, ce qui permettra à tout un chacun de créer et partager ses propres cartes multijoueurs. C’est au sein de Forge World, un énorme bac à sable, que vous pourrez mener vos petites expériences et mettre sur pied vos créations : cartes multi, solo ou en coop jusqu’à 8 sur le Live, en réseau ou en écran splitté ! On n’ira donc pas jusqu’à dire que les possibilités sont illimitées, mais votre sens de la créativité va être mis à rude épreuve. Avec un outil qui se veut simple, vous pourrez gérer les fondations de vos propres mondes, avec sa géographie, sa faune et sa flore à piocher dans ce qui est mis à votre disposition. A ce sujet, Bungie a sorti un nouveau ViDoc qui vous permet d’ores et déjà de vous familiariser à Forge World sur Bungie.net.






Quant au Firefight Versus c’est « tout simplement » une déclinaison du mode multijoueur qui fera s’affronter une équipe d’Elites soutenus par des Covenants (l’IA) contre une équipe de Spartans (vous). Il était déjà présent dans le précédent Halo, mais si ça ne vous parle pas, dites vous qu’il s’agira d’un mode semblable à la Horde dans Gears of War : des vagues d’ennemis déferlant de plus en plus massivement  sur vous et contre lesquelles vous devrez vous battre jusqu’à la mort (ou la victoire). Yummy !




Avant de clore cette news, je rappelle simplement qu’Halo Reach sortira le 14 septembre 2010 mais qu’il peut être déjà précommandé en édition Standard, Collector Limitée ou Légendaire un peu partout pour des prix respectifs de 70€, 80€et 129€. Et si vous avez de la chance, votre magasin participera à la campagne du casque « Spartan Recon » offert en jeu pour toute précommande. Wouhou. 🙂


Images via GNT

Jeux Vidéo 1

Shank, LE défouloir de l’été ?


Shank, c’est un beat’em all assaisonné à la sauce comics et parfumé d’une grosse pincée de kitsch digne d’une production Rodriguez-Tarantino (ou l’inverse). Prévu pour le 25 août 2010 sur le PSN et le XBLA (le portage PC étant tombé à l’eau) pour un coût avoisinant les 15€, ce jeu aux allures d’indépendant vous invitera à manier tout à la fois armes blanches (dont une tronçonneuse !) et une artillerie lourde bien fournie, à la façon d’un Devil May Cry sous amphétamines. Tout cela ne serait pas si beau s’il n’était pas servi par un graphisme péchu digne d’un bon Genndy Tartakovsky*.

Pour le coup, c’est Klei Entertainment (main dans la main avec Electronic Arts) qui est sur le coup, avec à la tête du scénario Marianne Krawczyk. Ce nom ne vous dit rien ? C’est pourtant la scénariste de God of War en personne (oui oui, c’est une femme) !

Mais puisque les images valent mieux que les mots, voici un premier trailer pour vous mettre dans le bain :




Shank nous plonge donc au sein d’une histoire mature abordant les thèmes de la loyauté et de l’intégrité. Il y a quelques semaines, une nouvelle bande-annonce dévoilait un mode 2 joueurs en coop survolté où vous aurez apparemment la possibilité d’incarner un véritable Danny Trejo miniature, et qui n’ira pas sans nous rappeler nos bonnes vieilles parties de Streets of Rage !




Je vous ajoute ci-dessous une vidéo de gameplay qui devrait vous convaincre qu’un jeu fluide et brutal peut encore exister !




Merci à Jay de nous avoir interpelés sur ce petit jeu discret qui pourrait bien porter aux mêmes délires qu’un Castle Crashers ! Et puisque vous avez été sages, voilà quelques artworks bonus…






*Tartakovsky est le designer génial de Clone Wars, mais aussi de Dexter’s Laboratory et de Powerpuff Girls pour les plus vieux d’entre vous (cqfd : mwa :'( ).


Images via The Shank Blog

Dans Ton Cinéma

[DTC] Sorties de la semaine




Cette semaine, du bon, du bon, du bon !


Aang apparaît moins souriant que dans l'anime... Ça va pas déconner.

Le Dernier Maître de l’Air (M. Night Shyamalan)

Appelé ainsi plutôt qu’Avatar, on le devine aisément, pour se différencier du blockbuster Cameronien, on souhaite pourtant à cette adaptation de l’anime du même nom un succès semblable !

Je ne vous le cache pas, je suis une grande fan de Shyamalan (vous savez, celui-dont-on-ne-sait-pas-prononcer-le-nom). Bien que ses derniers films m’aient déçue (La jeune fille de l’eau et Phénomènes), je garde au fond du cœur l’espoir que le réalisateur saura nous redonner sous d’autres jours les émotions vécues dans Signes ou le Sixième sens.

Le Dernier Maître de l’Air s’inscrit dans son genre de prédilection, le fantastique, et nous plonge dans un univers oriental où l’équilibre du monde tient à celui des quatre éléments : Air, Feu, Terre et Eau. Toutefois, la belliqueuse Nation du Feu met tout cet équilibre en danger en maintenant une guerre de plus d’un siècle contre les trois autres. C’est sous ces mauvais auspices que Aang va découvrir qu’il est le nouvel Avatar, c’est à dire le seul être au monde à pouvoir maîtriser les quatre éléments à la fois. Accompagné de ses amis, il va tout faire pour mettre fin à cette guerre avant que l’équilibre ne soit définitivement rompu.

Si le dessin-animé Avatar a un look d’anime (d’ailleurs il est presque toujours apparenté comme tel) il s’agit en réalité d’une série américaine produite par Nickelodeon. Lancée en 2005, elle a connu un succès immédiat et le film adapte ici les 20 épisodes de la première saison. Autant dire qu’un lourd poids repose sur les épaules de Shyamalan, mis sous pression par des tonnes de fans. Afin de mener sa mission à bien, il a donc décidé de s’entourer des bonnes personnes hors caméra : Andrew Lesnie à la photographie (il avait été oscarisé pour le Seigneur des anneaux puis pour King Kong), Judianna Makovsky aux costumes (Harry Potter, X-men, Benjamin Gates) ou encore Conrad Buff au montage (Terminator 2). Ajoutez à cela des effets spéciaux dernier cri, des cascadeurs provenant directement du Cirque du Soleil, et une musique signée James Newton Howard (c’est sa septième collaboration avec le réalisateur) pour nous donner définitivement envie de goûter au Dernier maître de l’air.

S’annonçant d’ores et déjà comme le film le plus ambitieux de la carrière de Shyamalan, il ne reste plus qu’à prier pour qu’il réussisse à faire ses preuves sur grand écran. D’autant qu’il a pour projet de prolonger l’expérience en une trilogie…


Site officiel


Une affiche étrange qui ne semble pas en lien avec ce qu'on voit dans la bande-annonce...

Phénomènes paranormaux (Olatunde Osunsanmi)

Insultez-moi si vous le voulez, mais la petite citadine que je suis reste particulièrement friande de ces thrillers fictifs mis en scène pour effrayer la ménagère de 50 ans qui réside en chacun d’entre nous.

Réalisé par Olatunde Osunsanmi, aficionado de films d’épouvante (il a réalisé entre autres The Cavern, très proche dans le style et le pitch de The Descent), ce long-métrage nous plante en Alaska où ont lieu des disparitions inexpliquées depuis les années 1960. Les efforts du FBI n’ayant jamais rien donné, c’est ainsi qu’y est envoyé le psychologue Abigail Tyler (Milla Jovovitch) qui décide de filmer les séances d’hypnoses qu’elle entretient avec des patients. Elle va ainsi à chercher à comprendre d’où proviennent leurs profonds traumatismes, insomnies et peurs nocturnes. C’est toutefois sans véritablement le vouloir qu’elle va percer à jour les preuves les plus troublantes jamais dévoilées sur ces mystérieuses disparitions…

Phénomènes paranormaux (rien à voir pourtant avec Paranormal Activity) est basé sur des faits réels, passage presque obligatoire pour les films du genre puisque cela leur donne un crédit et un cachet tout particulier. Toutefois, lorsque l’on sait que le titre VO est « The Fourth Kind » (Le Quatrième Type) on cerne mieux le thème de ce long-métra(n)ge…

Avec un petit budget pour une actrice hollywoodienne, on n’a plus qu’à espérer que Phénomènes paranormaux saura nous soulever de nos sièges !







A voir également :


Dans un contexte un peu plus léger cette fois-ci, James Mangold (Walk the Line, 3h10 pour Yuma) nous livre sa dernière (et première) comédie pimentée d’action avec en tête d’affiche Tom Cruise et Cameron Diaz : Night and Day. Il reprend le scénario vu, revu, et re-revu (Kiss & Kill pour le plus récent) de la jeune nénette innocente qui pense avoir rencontré l’homme de sa vie jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il s’agit d’un espion traqué par ses pairs. Elle se retrouve alors embarquée malgré elle dans une course-poursuite rocambolesque. C’est le genre de pitch bateau, mais qui marche bien s’il est rondement mené. Si j’avais été très déçue par Kiss & Kill, j’espère que le talent de Mangold saura réveillé cette trame éculée. Quelques anecdotes qui pourraient vous convaincre de déposer votre cerveau à l’entrée de la salle : Tom Cruise a fait toutes les cascades du film lui-même et Cameron Diaz a aussi mis la main à la pâte pour les scènes de combat. Enfin, Paul Dano (Little Miss Sunshine) interprète un rôle de geek dans ce qui s’avère être son premier film d’action ! Je vous laisse zyeuter la bande-annonce pour vous faire votre propre avis…


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=w-ZhDJnUJxQ[/youtube]

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Pour Millénium 3 – La Reine dans le palais des courants d’air je ne vous referai pas tout le speech que j’ai déjà fait il y a quelques semaines. Dans le dernier épisode de cette trilogie, Lisbeth Salander va devoir agir depuis l’hôpital où elle est retenue après un grave accident. Toujours accusée de nombreux crimes, elle va devoir agir en sous-terrain avec Mikael Blomkvist pour l’aider à dénouer les fils d’une trame complexe, mais qui pourrait l’aider à prouver son innocence…


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Sources et Images via Allociné

Jeux Vidéo 2

Un double portage DS / PS3 pour Ninokuni



Ninokuni : The Another World (ou Ni No Kuni), est le prochain soft DS développé par Level-5 (Dragon Quest IX, Pr. Layton). Ce que ce jeu de rôle a de particulier est qu’il est chapoté par le studio Ghibli qui va donner toute son essence esthétique et scénaristique à l’univers.

Il y a quelques semaines, après une double annonce dévoilant que Ninokuni serait développé sur PS3 également, et commercialisé en dehors du Japon, une bande-annonce nous est tombé dans les mains en rapport à ce portage. Elle concerne ainsi la version PS3 de Ninokuni, sous-titrée Queen of the Holy White Ash, et nous en dit un peu plus sur un jeu qui se promet d’être magnifique à tous niveaux…

Dans cette histoire, nous incarnerons Oliver, un petit garçon de 13 ans qui va tout faire pour redonner vie à sa mère grâce aux pouvoirs des fées. Voici la bande-annonce concernant la version PS3 tout récemment annoncée :




Et pour le plaisir, la bande-annonce de la version DS qui traîne déjà sur le net depuis plusieurs mois :