Cinéma 12

[Film] Toy Story 3 : plus qu’un joujou, un véritable bijou


C’est les yeux pleins d’étoiles que je suis revenue de ma projection tardive de Toy Story 3.

Rien à voir avec les lunettes 3D toutefois ! En effet, on nous a encore imposé une 3D qui n’apporte rien, comme à son habitude, si ce n’est qu’elle a le mérite d’offrir une image de bien plus belle qualité qu’en 2D, en plus de nous exempter du mal de crâne habituel. Ouf !

Certains disent de Toy Story 3 qu’il s’agit du meilleur de la trilogie. Je n’irais peut être pas jusque là car les 1 et 2 laissent en moi un souvenir indélébile, toutefois le 3 est largement à la hauteur de ses deux aînés. C’est pour dire : j’ai rarement vu une trilogie d’animation à la qualité aussi régulière (il suffit de penser au Shrek en dents de scie pour s’en convaincre). C’est bien simple, j’ai ri du début à la fin, et j’ai même versé ma petite larme avant le générique.

Ce troisième opus signe la fin d’une saga et est volontairement placé sous le signe de la nostalgie. Andy , le petit garçon que l’on suit depuis le début, vient de fêter ses 17 ans et s’apprête à partir pour l’Université ; il laisse ainsi derrière lui sa famille, sa maison et… ses jouets. Entre les jeter à la poubelle et les donner à une garderie, le choix d’Andy s’avère si difficile qu’il préfère les garder au grenier. Mais par une suite d’évènements rocambolesques digne de tout bon film d’animation déjanté, le carton du grenier se retrouve dans la voiture maternelle qui va les amener à la garderie de Sunnyside.



Au départ, le fait de retrouver des enfants qui vont jouer avec eux leur semble une merveilleuse idée... Au départ.


Comment est-il possible de faire d’une garderie pour enfants -en apparence joyeuse et calme- un véritable enfer pour les jouets ? Faites confiance à Pixar pour parvenir à donner son aspect grotesque, mais pourtant tellement vrai, à des situations qui nous sont tant familières qu’elles nous portent aux éclats de rires.



Voici l'un des horribles traitements infligés aux jouets, parmi tant d'autres.


La troupe de héros habituelle (Woody, Buzz, Mr. Patate, Rex, etc.) ainsi que quelques nouveaux personnages (dont Barbie) se retrouvent ainsi catapultés à Sunnyside où le jardin d’enfant est pire que le pire des cauchemars de Dante. D’un côté, la cour des « grands », les calmes et câlins enfants de grande section, la partie de la garderie la plus jalousement gardée par les vieux jouets qui y résident. De l’autre, la cour des « plus jeunes », les turbulents et hyperactifs petits monstres de moyenne section, la partie de Sunnyside où échouent les nouveaux jouets, comme pour un cruel bizutage. Les anciens jouets qui semblaient si heureux de les voir arriver ne le sont en réalité que pour mieux les jeter dans la gueule du loup : plus la moyenne section aura de nouveaux jouets à mâchouiller et à peinturlurer, plus eux auront de chance de rester au « paradis », près des plus grands.

Deux évidences s’imposent alors à notre petit groupe de résistants : fuir la garderie par tous les moyens imaginables, et retrouver la maison d’Andy, leur véritable propriétaire. Mais il va falloir faire vite car le jeune garçon part pour l’Université le lendemain et que toute la troupe des vieux jouets, menée par Lotso, un gros ours rose sentant la fraise et Big Baby, une poupée borgne poussant d’adorables gazouillis (ouais, c’est malsain hein ? ?), vont faire leur maximum pour les empêcher de s’échapper…



Big Baby... dans ses bons jours.


Toy Story 3, c’est du pur délire de A à Z, un double niveau de lecture délectable que je n’avais pas vu depuis longtemps, une animation d’une qualité indéniable et une imagination sans borne de la part des créateurs. Comme toujours, nombreux sont les clins d’œil dont le cinéphile et l’adulte que nous sommes se repaît. L’humour est d’une intelligence rare et confirme le fait que Pixar ne prenne pas son public pour un idiot. A partir de quelques formes 3D, tout ce joli monde prend vie jusqu’à en devenir presque réel et nous transmettre des émotions que certains acteurs de chair et d’os ne parviennent pas à provoquer en nous.

Si je vous conseille vivement d’aller voir Toy Story 3, c’est tout simplement parce que je n’avais pas autant ri au cinéma depuis un bon bout de temps et surtout parce que j’ai eu l’impression de revoir, ENFIN, un véritable Pixar. Il n’y a pas à dire, loin devant les autres « maisons », Pixar sait plus que personne nous faire vivre tout un tas d’émotions en touchant droit au cœur et en en appelant à des souvenirs à peine enfouis que l’on croyait pourtant bien enterrés. On sent que les créateurs du film et ceux qui l’ont mis en forme se sont faits plaisir, projetant leurs plus belles blagues de gosses, mais aussi leurs plus grands souvenirs d’enfance. En donnant vie à des jouets, ils redonne vie à leur mémoire d’enfant et d’adolescent (ainsi qu’à la nôtre), tant dans ce qu’elle a de plus joyeux, que dans ce qu’elle a de plus mélancolique.



Ça a l'air con dit comme ça mais faites moi confiance : préparez les mouchoirs !


La nostalgie de la simplicité de l’enfance, la difficulté de ne pas oublier qui nous sommes et d’où nous venons, l’importance des racines, la symbolique de l’abandon des jouets comme rituel de passage à la vie adulte, tels sont les thèmes de ce Toy Story 3 qui apparaît comme l’apothéose de la saga. Une fois de plus, après Wall-E et Là-Haut, Pixar vise juste et sait nous toucher au plus profond, là où ça fait mal, exactement là où vous pensiez vos souvenirs bien enfouis pour mieux les faire rejaillir. En chacun de nous reste un enfant qu’il sait venir prendre par la main. On pense tous le savoir, mais on ne s’en rend pas mieux compte que lorsqu’on sait nous le faire éclater à la vue avec brio.

J’arrête mon envolée lyrique pour conclure. Une fois de plus Pixar montre sa maestria à tous niveaux : techniques, scénaristiques et surtout émotionnels. Merci à ce gros monstre de génie pour ce très beau moment de cinéma et d’émotion que je vous souhaite tous de vivre très bientôt.




Cinéma 4

Et le prochain rival de Batman sera…


J’espère que vous n’avez pas lu les tags pour éviter le spoil ! Bon et la banner… Et… Ok c’est trop tard.

Mais désormais la rumeur court de plus en plus… Il semblerait que ce soit l’Homme Mystère qui soit en lice !

Rappelez-vous, le dernier à l’avoir interprété au cinéma était Jim Carrey. Il semblerait qu’après avoir éliminé les pistes de Joseph Gordon-Levitt (Inception, (500) jours ensemble) et de Johnny Depp, ce soit David Tennant ( Doctor Who) qui soit le plus pressenti dans le rôle d’Edward Nigma.



Ouais, il a une belle tête de cinglé...


Étant donné le goût de Christopher Nolan pour le thème de la manipulation (je ne vous reparlerai pas de Memento ni d’Inception) : rien d’étonnant ! L’annonce officielle ne devrait plus tarder… Espérons que l’on puisse se réjouir ! Personnellement, c’est un personnage frivole et machiavélique que j’aime beaucoup 🙂



Qui, mais qui jouera le rôle de l'Homme Mystère ?


Via Allociné

Lectures Séries

Et True Blood en comic


Dans ma précédente news, je vous parlais de l’adaptation cinéma d’un comic, et ici c’est le passage d’une série au comic qui nous intéresse… True Blood passe au format papier !

Le Comic Con de San Diego ayant débuté aujourd’hui a officialisé la nouvelle : des comic books de la série à succès True Blood vont être commercialisés.

C’est le scénariste de la série Alan Ball qui s’est chargé de superviser le tout avec ses deux collaboratrices, Elisabeth Finch et Kate Barnow. Leur but avec cette saga parallèle est de compléter la série en étoffant davantage l’histoire, les personnages et l’univers tout en gardant l’esprit du petit écran. Quand on sait qu’à la base Alan Ball s’était inspiré du comic La communauté du Sud, ce tournant de la licence n’est donc qu’un juste retour des choses !

La mise en vente ne se fera qu’à partir du 28 juillet, mais vous pouvez déjà pré-commander le premier épisode en VO sur le site d’HBO pour la modique somme de 4,99$ (je préfère éviter d’évoquer les frais de port pour n’effrayer personne). Avec ce numéro 1, vous avez l’opportunité de choisir parmi quatre couvertures :















Via Allociné

Cinéma Lectures 4

The Goon au cinéma


Connaissez-vous The Goon ? Ce comic devenu culte grâce au talent d’Eric Powell ? Récompensé de multiples prix internationaux (dont le Will Eisner… trois fois) ? Non ? Hé bien il n’est jamais trop tard pour bien faire !



Publié en 7 tomes dont trois hors-séries depuis 2005 (le dernier épisode datant de février 2010), The Goon est une œuvre au titre éponyme qui campe le personnage d’une brute épaisse dans un monde post-apocalyptique. Accompagné de son psychopathe de meilleur ami, Franky, The Goon survit dans un milieu fleuri de zombies. Avec un esprit très proche de Hellboy, déjanté à souhait, politiquement incorrect et violent, il semblait presque évident que le cinéma lui ferait de l’œil, tôt ou tard.

Et c’est chose faite ! Transposé sur grand écran sous le format de l’animation, c’est MONSIEUR David Fincher qui en est le producteur exécutif. Le scénario est signé de la main-même de l’auteur de la série. Quant au doublage, on murmure déjà les noms de Paul Giamatti (The Truman Show) et de Clancy Brown (Starship Troopers) pour, respectivement, les rôles de Franky et du Goon.

Depuis quelques jours traîne sur le net ce premier teaser qui, si l’on en croit les images, respecte de très près l’esthétique et l’esprit de la version papier… Encore du bon dézingage de zombies en perspective, et en film d’animation s’il vous plaît ! Yummy !




Et pour info, les comics sont vendus dans toute bonne librairie pour un prix moyen de 14€ !



Via Allociné

Warez 3

[WAREZ] A l’ombre de l’été



Chaleur accablante, villes non côtières fantomatiques, shorts, tongs et décolletées à perte de vue, entreprises et écoles désertées, blockbusters cinématographiques à la pelle, sorties jeu vidéo au point mort et sites web au ralenti. Le doute n’est plus possible : L’été est là, et bien là ! KMG se fait un plaisir de continuer à vous soutenir en ces tristes temps et vous donne quelques raisons de persévérer dans votre lutte contre les cures de soleil.

Vous êtes-vous penchés récemment sur le calendrier des sorties jeux vidéo estival ? Si vous en avez eu l’audace, quelques larmes ont dû perler aux creux de vos yeux. Deux solutions alors. Vous êtes une sage fourmi et avez demandé de longue date à votre mamie Gato et au bien nommé Grossdall’, Rottweiler de son état, de vous conserver quelques perles en sureté pour cette période de disette. Vous êtes prévoyants, c’est bien ! Mais vous méritez la mort pour avoir fait attendre RDR ou GoW 3 !

L’autre solution met au grand jour votre boulimie. Vous avez aspiré tous les jeux respectables en réussissant à vous inspirer des techniques de Braid afin de jouer 32 heures sur des journées qui en comportent normalement 24. Belle persévérance, bravo ! Vous ouvrez alors avidement le calendrier de sorties juillet/aout afin de sélectionner les proies dont vous allez vous repaître durant tout l’été. Le brasier sanguinolant de votre âme carnassière qui brille dans vos pupilles s’estompe au rythme de votre découverte du planning. La fournaise est maintenant un petit feu de camp autour duquel de gentils scouts incapables de sectionner une jugulaire correctement pourraient se réunir et entonner quelques chants à la gloire d’une puissance divine. Dégoutant ! Resaissez-vous !





Vous qui parfaisiez depuis si longtemps la lividité de votre teint. Alors même que les premières absences de reflet se font sentir, récompense méritée d’un travail d’auto séquestration dantesque, vous voilà dans l’obligation de mettre ce beau labeur en péril. L’envie, la soif de sang étaient si proches et vous voilà songeant à l’abandon ? A revenir dans le droit chemin ? KMG ne peut décemment pas vous laisser sombrer dans les limbes de la bien trop lumineuse clarté solaire naturelle et vient cadenasser un peu plus vos réminiscences d’air frais.

Avec notre aide, vous tiendrez bon!

Commencez par vous ruer sur Limbo, sorti ce jour. Il y en aura pour tout le monde mais ce n’est pas une raison pour ne pas tout de suite vous réfugier dans cet ôde étrange qui illuminera votre nuit de son ombre malsaine.

Laissez télécharger paisiblement et rendez-vous dans la salle obscure la plus proche pour vous mêler aux méandres mentaux du beau Léo. Qui profite de ce Thriller fantastique des plus savoureux pour troquer de nouveau son habit de lion blanc pour celui de seringue à souvenirs. Il en ponctionne, il en injecte. Un vrai Docteur House de la mémoire.





Profitez du traumatisme engendré pour vous rendre chez vous. Le métro vous assurera une ambiance pâle et morbide idéale.

Patientez comme vous pouvez jusqu’au 27 car le jeu le plus cher de l’Histoire vous attend. Il est juste là. A quelques encablures à peine, sur l’inéluctable chemin de votre vie de gamer. Il vous guette, sûr de sa force. Les bras tendus, les mains saillantes. Définitivement décidé à asséner l’énorme claque que nous attendons tous. Courbez l’échine et tendez la joue dans l’allégresse, le maître Starcraft arrive. Daddy’s home !

Reprendre goût à la réalité vous demandera une semaine bien tassée. Vous vous extirpez alors difficilement du canapé dans lequel vos contours ont laissé un creux indélébile. Vous trouvez que cela lui donne un petit air de cercueil. Un flash. Nous sommes le 4 août et vous vous ruez sur Castlevania : Harmony of Despair. Un rictus de plaisir découvre vos canines enfin acérées…

…N’ayez pas peur. Vous avez encore le choix que KMG ne me laissera pas.



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=at3Mnw1kjSg[/youtube]

Divers 4

Cet été, c’est les soldes ; même pour nous !



Que les possesseurs de Playstation 3 se réveillent ! Si vous avez quelques économies pour l’été mais que vous voulez les utiliser à bon escient, il va falloir vous ruer dans un Virgin Megastore. En temps de soldes, c’est le genre de proposition qu’on ne peut pas refuser quand on est réticent au marché de l’occasion ou du dématérialisé. Alors une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’une petite promo sympatoche…

C’est plutôt simple : pour deux jeux PS3 Platinum achetés le troisième est gratuit, le tout pour un total de 50€. Cette offre étant également valable pour les Blu-Rays, les cinéphiles peuvent aussi se réjouir. Autre chose : vous pouvez « combiner » la promotion, c’est-à-dire prendre 2 jeux PS3 + 1 Blu-Ray par exemple ! Bien entendu, tout ceci est à choisir dans une liste (sinon c’est pas drôle) mais je vous invite à y jeter un oeil, vous pourriez être surpris.


Côté PS3 :


  • Uncharted Drake’s Fortune
  • Uncharted 2
  • Ratchet & Clank 2
  • Little Big Planet
  • GT5 Prologue
  • Motorstorm Pacific Rift
  • Resistance 2
  • Killzone 2
  • Dirt 2
  • Infamous


  • Si j’avais un choix à conseiller ici, je vous dirais de vous jeter sur Uncharted 1 & 2, et de prendre Little Big Planet en bonus si vous ne l’aviez pas déjà. Ces jeux sont tout simplement des must-have.


Côté Blu-Ray :


  • Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl
  • Pirates des Caraïbes 2 : Le Secret du Coffre Maudit
  • Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu’au bout du Monde
  • This is it
  • Ultimate game
  • 2012
  • Dante’s inferno
  • Blindés
  • Lucky Luke
  • Millenium

Il faut l’avouer ici, le choix est un peu moins intéressant que pour les jeux. Néanmoins c’est une bonne occasion pour acquérir la trilogie des Pirates des Caraïbes en haute définition à un prix raisonnable !


Résumons : si vous avez quelques économies à dépenser et que vous voulez fleurir votre bibliothèque PS3 de jeux cultes à petit prix, c’est le moment. Pour les Blu-Rays, on repassera (sachant qu’en plus l’enseigne fait déjà une offre à 3 Blu-Rays pour 30€), à moins que vous n’ayez un espace libre de trop dans votre dévédéthèque !

L’offre est valable jusqu’au 26 Juillet, alors foncez ! Et si vous avez d’autres offres du même genre à nous faire partager, n’hésitez pas ! 🙂

Cinéma

Monsters, mini budget pour maxi buzz



Rien à voir avec Charlize Theron, et les fans de mangasses peuvent se rasseoir. Monsters, c’est un film qui risque de faire du bruit et qu’on annonce déjà comme étant le prochain District 9. Spéciale casse-dédi à Sup3rClark qui nous a refilé le béb… tuyau.

Présenté au Festival de Cannes 2010, le premier long-métrage de Gareth Edwards se fraie un chemin discret dans le milieu des geeks. Évoqué par murmures, c’est son budget de 15.000 $ pour des effets spéciaux étonnants qui bluffe. A l’affiche, hormis quelques tête connues (comme Whitney Able), pas de stars hollywoodiennes, mais un scénario signé qui fait plaisir, et un tournage réalisé avec beaucoup d’amûûûr. Voici de quoi l’histoire retourne : une sonde de la NASA s’écrase en Amérique Centrale. A son bord, des échantillons d’une forme de vie extraterrestre. S’en suit l’émergence de nouvelles formes de vie qui provoquent la mise en quarantaine du Mexique. Un journaliste et un touriste américain se retrouvent au milieu de la zone infectée et vont devoir tout faire pour rejoindre leur pays en zone sécurisée.

Même si les bestioles seront bel et bien là, ne comptez pas voir une foultitude de FX de si tôt. On sent que le teasing va être poussé au maximum à ce sujet, et avec raison… Néanmoins, ce premier extrait nous met dans l’ambiance et devrait attiser votre curiosité :




Voici également un petit making-of loin d’être inintéressant et qui vous en dira plus sur les méthodes de tournage (si vous n’êtes pas convaincus : on y aperçoit quelques tentacules !) :




Et quelques photos en prime :







Aucune date n’a été annoncée pour l’instant ! Bhein oui, fallait pas rêver…






Via Ecranlarge, FilmsFix et Nerdalors