Divers 4

CSR-3 : l’internet de demain ?



Vous en avez peut être entendu parler à la télé jeudi, Cisco Systems a enfin dévoilé ce qu’elle disait annoncer bientôt depuis février : qu’elle se préparait à mettre sur le marché un réseau haut débit bien plus rapide que ce que l’on trouve actuellement dans nos chaumières.

??Cisco System est une entreprise californienne de San Jose leader des équipements de réseaux. Mardi, elle avait fait une conférence de presse pour annoncer qu’elle dévoilerait bientôt une avancée qui « changerait à jamais l’internet et son impact sur les consommateurs, les entreprises et les gouvernements ».

Et jeudi, c’était fait, l’américain nous annonçait le lancement de son nouveau routeur dont la vitesse de connexion est douze fois plus puissante qu’actuellement. Le nom de ce système : le CSR-3, Carrier Routing System.

Cisco System déclare ainsi mettre à notre disposition une capacité de 322.000 milliards de bits par seconde, soit trois fois plus que sa version antérieure (CSR-1). Et concrètement, à quoi cela correspond-il ? Ne vous inquiétez pas, CS a su nous donner des exemples complètement surréalistes pour illustrer la puissance de sa technologie.

Alors, 322.000 milliards de bits par seconde permettraient de télécharger l’intégralité de la bibliothèque du Congrès américain en une seconde; ou de permettre à tous les habitants de la Chine de discuter dans une visioconférence simultanée. Et John Chambers, le président de Cisco, de conclure que ce service offrira «les fondements de la nouvelle génération de l’Internet».

Sachez toutefois que Cisco System n’est pas la seule entreprise prête à nous surprendre puisque d’autres, telles que Verizon (Juniper Networksà ou encore AT&T travaillent également sur des technologies similaires.

Pour les intéressés, Cisco France vous donne rendez-vous le jeudi 18 mars au Théâtre Marigny de Paris, de 13h00 à 17h00, pour le lancement de CSR-3, renommé par leurs soins « l’accès sans frontière » . Vous retrouverez également les détails de leur technologie sur leur site officiel.


"Voulez-vous en savoir plus ?"


Interviews 6

[ITW] Salomé



Cette semaine, c’est Salomé de Junk Flood, a.k.a. Salomettte, que l’on retrouve pour l’interview du vendredi ! Elle nous en dit plus sur les origines de la CGL, et sur elle !


Kiss My Geek : Bonjour Salomé ! Beaucoup te connaissent comme « La Copine de… » mais ici c’est de toi que nous voulons parler, rien que de toi… Alors pour ceux qui ne te connaissent pas, pourrais-tu nous dire qui tu es, et ce que tu fais ?

Salomé : Bonjour Kiss My Geek ! Je m’appelle Salomé, j’ai 21 ans et des grosses poussières, et après quelques années en école de commerce et en art à Lyon, j’ai décidé de m’installer à Paris pour rejoindre mon homme (dont je suis la copine de) et fais actuellement des études de communication. En parallèle de ça, je tiens un blog depuis près de 4 ans, qui a beaucoup évolué et même changé de nom (www.junkflood.com), qui est avant tout un blog d’humeur, et – comme j’ai le malheur d’être tombée dedans petite – de jeux vidéo.

Depuis peu je travaille également à Nolife en tant qu’attachée de presse. Je les aide comme je peux.

Je crois que tu sais tout ! Ah, non j’ai oublié de parler de ma guitare et de mon mausolée de Ken le survivant…


KMG : Bon en fait on t’a un peu menti… On ne veut pas parler QUE de toi… Nous ne te cacherons pas que nous sommes des petits filous et que notre demande d’itw tombe « comme par hasard » pile poil la semaine de l’éveil de la Confédération des Gameuses Libres… Alors voilà, on veut du scoop !

S. : Aaaahhhh la Confédération des Gameuses Libres… Tu veux du scoop? Pour toi, en exclu, la genèse du projet !

Il y a quelques mois, j’étais à Micromania pour acheter un jeu (oui, j’achète mes jeux) dit « de garçon ». Lors de mon passage en caisse, le vendeur me dit avec le naturel le plus déconcertant du monde « vous avez besoin d’un paquet cadeau? Non parce que c est pas vous qui allez jouer à ce jeu… ». En rentrant chez moi, lasse de subir ces réflexions à chaque passage en magasin spécialisé, je décide de passer mes nerfs en écrivant un billet intitulé « Une fille ça joue pas ». Le truc est hyper second degré, je prends un ton révolutionnaire et après publication, le post suscite des réactions très vives de la part de filles à qui il arrive en permanence la même chose mais également de mecs qui râlent parce qu’on se plaint tout le temps d’être considérées comme inférieures etc.

C’est alors que mon amie Larcenette commente mon article en disant : « on devrait créer la confédération des gameuses libres ». Quelques jours plus tard, on va au resto ensemble et le vin aidant, on approfondit ce délire révolutionnaire en imaginant d’autres recrues, et pourquoi pas un logo. Pousser le délire 2nd degré et anti-féministe jusqu’au bout.

Puis tout s’est enchaîné assez naturellement sur Twitter. Des filles qui nous « followaient » (Diraen, Nalexa, Sandrine Camus, Force Rose) et qui partageaient notre point de vue ont adhéré au truc, on fait une réunion, décidé de lancer le truc pour délirer, avec un shooting et discours à l’appui, lors de la journée de la femme.

La CGL part du constat très objectif qu’une fille dans un magasin de jeu a qu’elle le veuille ou non l’étiquette casual mais il ne faut pas perdre de vue que nous jouons beaucoup sur l’auto dérision. Nous avons voulu rassembler de vraies gameuses autour d’une communauté qui ne demande rien et ne prétend pas révolutionner quoi que ce soit.

Celles qui y adhèrent incrustent simplement le logo de la CGL dans le design de leur blog ou site. C’est un peu comme les mecs avec leurs tatouages dans Indiana Jones 3, pour terminer sur une référence culturelle.


KMG : Maintenant que les présentations sont faites, rentrons dans le vif du sujet ! Qu’est-ce qu’une geeke pour toi ?

S. : Pour moi il n’existe pas un profil type de geeke. Ça peut aller de la fille passionnée d’informatique, à celle collectionnant comics et figurines Marvel, en passant par la gameuse casual ou hardcore. Avant tout une personne geeke c’est quelqu’un de curieux, qui est à fond dans sa passion et qui update toujours ses connaissances en faisant partie d’une communauté qui a ses propres codes, lieu de rencontre (net etc).

Le truc étonnant en revanche c’est qu’être geek était il y a quelques années très péjoratif et que, la mode aidant, c’est désormais en passe de devenir un terme fourre-tout. Maintenant, t’es considéré comme « geek » si t’as des wayfarer, si t’as un Tshirt Batman..il y a encore ce côté très cliché du geek à cause des tendances vestimentaires, alors qu’on est en réalité bien loin de Wayne’s World et qu’il est très courant de croiser des filles PGM certes, mais très bien sapées.


KMG : En es-tu une ?

S. : Je ne sais pas… Je suis partie à Tokyo pour m’acheter tous les jeux Hokuto No ken sortis sur Fami et super fami, je suis amoureuse de Snake,quand je trouve un jeu qui me plait je peux y passer 14h par jour sans manger ni parler à qui que ce soit.
Je suis plus une autiste en fait je crois…


KMG : Que penses-tu de l’évolution de cette culture, et de la place que nous nous y sommes faite ?

S. : Si tu parles de l’évolution de la culture geek, je la trouve démesurée. Si « nous » représente des bloggeurs / bloggeuses, des « geeks », je pense qu’on est devenus une sorte de référence qu’il faut solliciter à tout prix. Je parle en tant que bloggeuse, mais j’hallucine toujours de recevoir un jeu gratuit ou d’être invitée dans une soirée de lancement! Les gens de notre espèce sont depuis quelques temps élevés au rang de journalistes, de consultants presque. Mais bon je vois le verre à moitié vide, je suis quand même très heureuse de vivre dans un monde où Battlefield company 2 en 4×3 me dit bonjour chaque matin quand je prends le métro, je suis ravie de voir Heavy Rain au 20h de TF1 et super contente de pouvoir parler de la Wii avec ma grand mère !


KMG : A quoi joues-tu en ce moment ?

S. : Je viens de finir Bioshock 2, je commence à peine mass effect 2, j’ai aussi Alien Vs Predator à avancer. Ça manque de Kojima tout ça…

Ou alors d’un bon Osu Tatakae Ouendan 3.


KMG : Qu’est-ce que tu lis ?

S. : J’essaye de terminer Duma Key de Stephen King depuis des mois, de commencer la ligne noire de Grangé mais j’ai une vraie flemme avec les bouquins. J’ai plus ou moins arrêté de lire après m’être rendue compte que le point culminant d’un bouquin se situe peu après la moitié. J’en ai marre d’être déçue par des fins médiocres ou des twist incohérents.


KMG : Qu’est-ce que tu regardes ?

S. : BFMTV le matin, Moundir le mercredi soir (pour l’anecdote, Poulpe m’avait inscrite mais je n’ai visiblement pas rempli les critères! ), Morandini sur Direct 8, et surtout beaucoup de séries US. Je te conseille Mentalist pour Patrick Jane, la saison 4 de Dexter qui est juste glauque à souhait, 30Rock parce que c’est une série qui a dépassé tous les codes de la série humoristique et qu’alec baldwin y est exceptionnel, et enfin, si tu as eu le maheur de passer toute ta vie à côté de Battlestar Galactica, il faut vite que tu rattrape cette erreur. Au moins pour Gaius.


KMG : Quels sont tes projets persos à court / moyen / long terme ?

S. : J’ai malheureusement beaucoup de projets dont je ne peux pas parler mais il y a à court terme un nouveau projet professionnel, un projet de vidéo bientôt terminé avec une amie bloggueuse, une nouvelle chanson en route, des nouveautés sur mon blog (l’icône I love Raoh est en réalité réservé à un projet bientôt opérationnel)…

Je ne prévois pas sur le long terme. J’aime bien quand un projet s’improvise, se monte sur un coup de tête, et quand on n’a pas le temps de se lasser de son idée de départ à cause des préparatifs et détails techniques ou administratifs. Je suis assez impulsive et j’aime bien quand une émulation se créée de manière improvisée.


KMG : Quel est ton meilleur souvenir de geeke ?

S. : Le premier qui me vient à l’esprit remonte à cet été, lorsque j’ai passé une journée entière de 10h à 2h du matin à jouer à L4D avec mon frère en réseau. On avait nos casques, lui à Lyon, moi à Paris, et on a passé une journée sans manger ni se lever / laver pour terminer au mieux toutes les maps en difficulté max de L4D. C’était vraiment un moment de …dépassement de soi !
Deuxième meilleur souvenir ce serait lorsque j’ai terminé MGS4, j’attendais ce jeu depuis des années, mon cher et tendre m’a offert la PS3 et Snake avec, et je me souviens encore qu’il a du me consoler pendant deux jours tellement je pleurais lors de la cinématique finale !

Et enfin très bon souvenir : j’étais petite, mon frère et moi jouions à FF7, lorsqu’à un moment, près d’un parc, il fallait donner un code d’accès. Tous deux avions juste trop la flemme de parcourir la ville pendant 3h pour trouver ce fichu code, alors on l’a tenté au hasard. Bingo.


KMG : Comme chaque interviewé, nous te proposons notre petit petit jeu : chacun sur Kiss My Geek possède un super pouvoir de geek. Par exemple, Oujiz peut se mettre AFK toutes les 2 secondes, que ce soit IRL ou IG ! Et toi, quel est ton pouvoir ?

S. : Je suis un peu une memory card d’apparence humaine. Je retiens tout, tout le temps, à vie.


KMG : Merci beaucoup Salomé, tu as le mot de la fin !

S. : Je t’aime.


Et pour le plaisir des mirettes un autre shoot de Salomé fait à l'occasion de la CGL !


Loading Séries 9

[Loading] On-Arap : Dr Horrible Sing-Along Blog !

Ce soir, nous lançons un nouveau concept de topic ! En effet, de nombreuses personnes souhaitent écrire en « casual » sur KMG. Nous avons donc décidé de créer « Loading » qui sera réservé uniquement à ces lecteurs qui souhaitent s’investir un peu plus. Aujourd’hui Monsieur On-Arap ouvre le bal et nous présentera la web série Dr.Horrible’s Sing-Along Blog !

J’ai découvert cette série grâce a une planche de Davy Mourier sur son blog.

Après un visionnage de Dr. Horrible’s Sing-Alone Blog j’ai été surpris.

Tout d’abord par le format : c’est un film en 3 actes de 13 minutes chacun, il dure donc en tout une bonne demi heure.

Ensuite par les « erreurs » volontaires du réalisateur Joss Whedon (a qui l’on doit Toy Story, Alien Resurrection, mais surtout Buffy Contre les Vampires). Par « erreurs » (j’insiste sur les guillemets) je pense a ces gros clichés kitchs, ces chansons niaises, qui, habilement dosées par J. Whedon, donnent un aspect comique à la série.

Les chansons me rappellent beaucoup celles de Flight Of Conchord : des paroles simples, niaises (je me répète) devant lesquelles on sourit bêtement et qui nous donnent envie de les ré-écouter :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dfaXt1rC2G0[/youtube]

J. Whedon (réalisateur ET scénariste) a eu l’idée de créer cette web-série en pleine crise des scénaristes a Hollywood afin de, je cite (wikipédia) : « montrer qu’un projet de qualité pouvait être produit avec peu de moyens, en utilisant Internet et en contournant ainsi le système des grand studios de télévision et de cinéma. »

Hummm c’est bien joli tout ça comme message mais … est-ce que cette web-série est vraiment de qualité ?

Penchons-nous sur le scénario :

La série est présentée sous la forme d’un Video-Blog d’un côté, celui du Dr.Horrible, et de l’autre, sous la forme d’un film lambda. Donc ce Dr-Horrible (qui n’est autre que Neil Patrick Harris, le Barney de HIMYM), génie du mal, cherche a faire ses preuves pour entrer dans la Mechante Ligue du Mal.
Mais il est tombé amoureux de cette fille qu’il croise a la Laverie, Penny (Felicia Day), une militante qui cherche a défendre les SDF. Dans le lot on croise un Super-Gentil-Hero : Captain Hammer (Nathan Fillion) super-prétencieux, et super-stéréotypé, ainsi que d’autre personnages moins importants qui font leur appariton comme Moist (Simon Helberg, le Howard de TBBT), un « Super-Vilain de l’eau. ».


Le scénario ne donne pas spécialement envie de voir cette « web-série » même si on y vois un petit intérêt, on a envie de voir a quoi cela ressemble (l’effet Marvel avec Super-Hero et Super-Vilain).

En ce qui me concerne : j’ai adoré.

Le film va assez vite, il n’y a pas des masses de scènes inutiles et longues, on a tout ce dont un film a besoin pour réussir, sans ses défauts.

C’est du geek/comic a 100%, Il n’y a pas des masses d’effets spéciaux cela dit. La fin est plutôt téléphonée aussi (je ne spolierai pas) et nous laisse sur notre faim … on en veut plus !


Je vous laisse quelques liens :

On-Arap

Jeux Vidéo 12

[Unboxing] Coffret Collector Final Fantasy XIII



Sans plus attendre voici les photos du coffret collector Final Fantasy XIII. Le déballage s’est rapidement fait et a été ponctué d’une certaine déception.

Mes explications en image.



Le tant convoité... L'emballage est blanc, comme on y a été habitué, avec la typographie reconnaissable et le logo sobre et onirique.



Hé oui, FFXIII est déconseillé aux moins de 16 ans.



J'ouvre enfin la boîte, qui a un peu plus de la taille du jeu... Qu'est-ce qui se cache là-dedans ?



Voilà le contenu intégral : le jeu, un livre d'artworks, une OST de morceaux choisis, trois artworks cartonnés recto-verso et deux stickers (le même).



Le jeu reprend la jaquette du collector mais en y ajoutant l'héroïne Lightning. Je pense ne pas me tromper si je dis que c'est la première fois qu'une version française affiche, en plus du logo et du titre, l'un des héros de l'opus.



Le livre d'artworks n'est pas très grand ni très épais : à peu près la même chose que pour le jeu.



A l'intérieur, quelques images choisies du jeu et des textes en 5 langues différentes. Quel dommage... Pourquoi n'avoir pas dédié une langue à chacun d'entre eux ? Ca ôte un peu du côté prestigieux et unique... Collector, en somme. Bref, ce premier goodies n'a rien extraordinaire, et c'est ma première déception.



Il faudra quand même qu'on m'explique l'intérêt d'un livre d'artworks avec des images que l'on peut retrouver en jeu... Et il est où le côté exclu du collector là-dedans ? Bon, sinon, le papier glacé est de jolie qualité, et la mise en page est plutôt soignée.



Voici l'OST. Comptez une dizaine de morceaux (fallait pas rêver non plus). Le CD est joliment décoré par les héros de plein pied.



Voilà les trois artworks cartonnés. Deuxième grosse déception : ils sont recto-verso. On retrouve donc dos à dos nos six héros. Je n'oublierai pas non plus d'évoquer le fait qu'en plus de tous ça le choix des binômes a été mal fait puisque ce sont les plus charismatiques que l'on retrouve sur une seule et même carte... Si vous voulez les encadrer il faudra faire un choix. Pourquoi n'avoir pas plutôt dédié un carton par personnage ?! Encore une fois, ici, collector ne rime pas avec édition prestige. J'avoue avoir eu un goût amer en bouche.



Le coup est tout de même rattrapé par la qualité du papier et de l'impression. Encore heureux...



Voici les stickers (j'en ai eu deux au lieu d'un, une erreur j'imagine) qui reprennent l'un des logos phare du jeu. Troisième grosse déception. Pour le coup, on ne retrouve ni la qualité, ni la logique du collector. Il me semble que n'importe quel joueur aurait préféré un stickers du logo du jeu plutôt que ce picto somme toute plutôt moche et monochrome... Dernière aberration : le fond n'est pas translucide mais blanc. On ne va pas se cacher que le gros contour blanc, en plus d'être moche, est plutôt cheap et limite les surfaces sur lesquelles vous pourrez le coller sans avoir trop peur du mauvais goût.



Voici l'intérieur du boîtier. La platine est jolie mais dans l'ensemble plutôt simple et l'imprimé n'est pas de la plus belle qualité. Sur le manuel d'instructions on retrouve, une fois de plus, Lighting (c'est la troisième fois tout de même). Un peu de variété dans les persos représentés n'aurait pas fait de mal au package, à mon humble avis.



Haaa enfin une bonne surprise, et je terminerai là-dessus : la notice est en couleurs ! Elle est bien faite, agréable à lire et correctement illustrée. M'enfin ça, ça n'a rien de propre à la version collector...


Certes, ce « collector » (j’insiste sur les guillemets) ne coûtait que 10€ de plus par rapport à la version normale, mais quand même…

Je ne vous cache donc pas que j’ai été déçue par ce coffret que j’espérais voir se distinguer des autres parce que … C’est FF quoi ! Ca fait quand même partie des licences les plus attendues à chacune de ses sorties !

Je dirais donc que, puisque ce coffret n’apporte aucun bonus en jeu, on peut s’en passer sans regret. En ce qui me concerne je préfère payer un peu plus cher et avoir de beaux goodies de qualité, que 10€ de plus pour être déçue. Et puisque le contenu ingame qui généralement contrebalancer la faiblesse qualitative des goodies n’est pas proposé pour ce coffret, on devinera qu’il n’en devient pas incontournable. Réservez-le aux plus gros fans qui ne passeraient pas à côté quoi qu’il arrive.

Est-ce parce qu’on s’attend toujours au mieux avec la licence Final Fantasy qu’on est chaque fois plus déçus ? Je ne sais pas… Est-on en droit de dire qu’on se fait des illusions ? Je ne l’espère pas. C’est dommage qu’ici Square Enix ait fait dans le goodies pingre et de qualité discutable. En tant que fan de la première heure je n’aurais, quoi qu’il arrive, pas pu résister à l’achat de ce package, mais j’avoue qu’il me donne quelques craintes quant au prochain opus. Espérons que je ne serai pas la seule à y voir des défauts et que Square Enix saura se rattraper pour le prochain, quitte à nous faire payer un peu plus cher.

Le bilan sur la forme étant fait, je m’en retourne à ma console et vous donne des nouvelles bientôt ! Prions donc pour que mes impressions du jeu en lui-même ne soient pas à l’unisson de celles sur ce coffret…


Cinéma Dans Ton Cinéma 4

[DTC] Sorties de la semaine



Cette semaine, je vous parlerai d’un film qui va nous rendre chèvres !



Et il est où Pierre Richard ?

Les Chèvres du Pentagone (Grant Heslov)

Hé bhein ouais, cette semaine je ne vous parlerai que des Chèvres du Pentagone, sûrement parce que c’est un film que j’attends beaucoup et qui à mes yeux éclipse tous les autres (faut dire qu’à part un Kitano on n’avait pas non plus grand chose à se mettre sous la dent).

Ce film est le deuxième d’Heslov en tant que réalisateur. Il a déjà participé à d’autres long-métrages en tant que producteur ou co-producteur (Good Night and Good Luck par exemple) mais s’est avant tout fait remarquer sur le petit et le grand écran comme acteur, dans des rôles plus ou moins glorieux (X Files, Le Roi Scorpion).

Le pitch met en scène quatre personnages complètement loufoques : Bob Wilton (Ewan McGregor), un journaliste en manque d’inspiration rencontre Lyn Cassady (George Clooney), un militaire qui a mis ses pouvoirs paranormaux au service de la lutte contre le terrorisme. Ils sont tous deux envoyés en Irak ou ils se joignent à Bill Django (Jeff Bridges) et Larry Hooper (Kevin Spacey), deux membres de « l’unité » combattant la même cause. Ce long-métrage mêle donc missions militaires et expérience paranormales. Le mieux dans tout ça c’est que c’est tiré de faits réels ! En effet, le film est inspiré du livre du journaliste Jon Ronson qui a révélé l’existence d’expérimentations de l’armée américaine visant à développer des unités spécialisées dans le paranormal.

D’ailleurs, le scénariste des Chèvres du Pentagone a dit : « Les gens vont penser que nous avons ajouté tout ce qui est complètement dingue et loufoque, mais en fait tout est vrai. Toutes ces choses comme essayer de passer à travers les murs, ou tuer un hamster du regard, sont tirées d’expériences réalisées par l’armée ou la CIA dans les années 60, 70 et 80. » Ça fait peur, quand même… Mais en même temps ça fait rêver ! Allez, ne me dites pas que vous non plus vous n’avez jamais essayé de déplacer un crayon par la pensée, ou de tordre une cuillère comme dans Matrix !

En bref, Les Chèvres du Pentagone c’est un peu l’extra-terrestre de la semaine (du mois ?). A la manière des films de Guy Ritchie, il met en scène une pléiade d’acteurs célèbres dans des rôles complètement déjantés. Ça n’est toutefois pas une première du genre pour le casting choisi puisqu’on a déjà pu voir les quatre acteurs pré-cités dans des comédies similaires.

Le thème, en plus des quatre personnages phare complètement atypiques, promettent un film burlesque à souhait.  On notera également la présence d’autres acteurs qui vous évoqueront bien des souvenirs et qui semblent avoir été choisis pour en rajouter une couche côté cliché et déjanté : Stephen Lang (le méchant militaire dans Avatar), J. K. Simmons (le méchant directeur éditorial dans Spiderman) ou encore Robert Patrick (le méchant tout court dans Terminator 2).

Je vous invite à aller jeter un œil au plus vite à la bande-annonce qui saura très certainement vous donner envie si vous êtes fanas de comédies américaines décalées :


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ro2RMloNJIY[/youtube]



Site officiel