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[Test] Dragon Age : Inquisition

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Après un premier épisode encensé et un second très décevant, Bioware était attendu au tournant pour le retour de l’une de ses licences devenue phare : Dragon Age !


Cette série de RPG à l’occidentale initiée en 2009 voulait avant tout renouer avec les codes du genre (Baldur’s Gate, etc.). Autant le pari était-il réussi pour le I, autant le II (qui faisait la part belle à la jouabilité console et à « l’arcadisation » du titre) s’était-il fait jeter de la boue au visage. Ce troisième opus, intitulé « Inquisition », a réveillé nos espoirs… Et plutôt à raison !


Des tests très complets pullulant sur le web depuis déjà plus d’une semaine, j’ai tenu à vous offrir quelque chose d’un peu différent.


Le week-end passé j’ai donc décidé de streamer ma découverte sur PC du jeu, à vos côtés, sur notre chaîne Twitch Fumble Time. Voici mon aperçu du jeu « à chaud » en 3 heures de vidéo.


J’ai bien entendu ajouté un résumé de mes impressions afin de tirer une conclusion de mon expérience vidéoludique (et vous épargner 3 heures de visionnage si vous préférez les retours écrits) !

 

La création de personnage

 

Comme pour les précédents Dragon Age, on reste dans le classique !

  • 4 races (Humain, Elfe, Nain et Qunari),
  • 3 classes parmi lesquelles Guerrier (1 main / 2 mains), Voleur (1 main, 2 mains) et Mage.


Ce choix assez restreint au début s’étoffera bien entendu tout au long du jeu avec vos spécialisations.

Ajoutez à cela un héritage (famille noble, etc.) et ça y est : le background de votre personnage est planté. Place à l’éditeur de personnage !



Vous l’avez vu, l’éditeur est complet. Très. Complet. On regrettera peut-être certaines coupes de cheveux un peu étranges chez les femmes (qui ont plus de choix sur les coupes courtes à la calvitie naissante que sur des modèles véritablement féminin) mais ne chipotons pas. L’outil reste puissant et, dès les premières minutes de jeu, cela nous permet d’appréhender le potentiel du moteur graphique. Les textures sont bluffantes !

Petit hic cependant sur celles des cheveux qui leur donneront souvent l’impression (en basse qualité notamment) d’être en plastique… Dommage !

 

L’aventure

 

Le personnage étant créé, il nous faut maintenant passer au cœur du jeu… Dragon Age III reste dans l’univers propre au jeu, Thédas. Et voici l’histoire dans laquelle vous vous retrouvez plongé :

De mystérieuses failles faisant apparaître des démons sont venues déchirer le ciel et vous en portez la marque à la main. Comment ? Vous ne vous rappelez plus. Une chose est sûre : chaque fois que vous vous approchez d’une faille, celle-ci réagit. Alors forcément, vous passez pour la personne à abattre ! Sauf que… Plus que de simplement réagir à votre contact, vous avez le pouvoir de fermer ces failles ! Une organisation inquisitoriale se formant devant vos yeux (vous découvrirez comment) va donc décider de vous prendre sous sa houlette pour mettre un terme au problème…

Place au gameplay !

 



 

Vous l’aurez compris, le gros point faible du gameplay au stade de mon aventure est la prise en main, clairement orientée console. Une aberration pour un style de jeu né sur PC ? Pas forcément si la jouabilité est bien adaptée aux 2 supports de jeu. Et ça n’est clairement pas le cas ici (en tout cas, pas à mon goût).

Autant en mode classique qu’en mode tactique, j’ai vraiment la sensation d’être handicapée et de ne pas avoir une liberté  de mouvement / de caméra suffisante pour pouvoir jouer convenablement… Malheureusement, cette première impression a profondément terni mon ressenti. Vous l’avez vu pendant la vidéo, ça a été un vrai calvaire de prise en main pour moi. J’espère sincèrement que ça s’atténuera au fur et  à mesure de mes heures de jeu !

 

Innocent ou coupable ?

 

En effet, Dragon Age III est beau (autant graphiquement que dans ses ambiances, on est transporté), soigné (tant dans son histoire que dans ses doublages) et promet un contenu de jeu effarant avec un monde ouvert, pour la toute première fois sur cette licence. En outre, les relations entre les personnages sont à nouveau approfondies et promettent de belles surprises / (b)romances / etc. Je m’en voudrais donc d’en rester là.

Si vous aimez les RPG à l’occidentale et que la jouabilité manette (proche d’un Witcher 2) ne vous fait pas peur : foncez. Dragon Age : Inquisition va être une superbe histoire à vivre, je n’en doute pas ! Il va simplement falloir que je passe outre ce souci de maniabilité, et je suis certaine que toutes les autres qualités du jeu y mettront un terme sans problème.

Pas de doute, Bioware a rattrapé le tir avec ce troisième titre beaucoup plus soigné que le précédent, et surtout plus complet que les deux premiers réunis ! Voilà qui redonne du souffle à la licence et qui lui promet de belles années à venir… Car, oui, Dragon Age ne se contentera pas d’une trilogie comme nous avons pu l’apprendre il y a peu…

Vivement !


Dragon Age : Inquisition – Bioware – PC, PS4, PS3, 360, One – 40 à 60€


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4 Comments

  • Reply
    Kyra
    04 Déc 2014 11:29

    Il me le faut !!!

  • Reply
    Silence
    26 Déc 2014 5:31

    Bon bon, je l’attendais ce test. Cela me rassure aussi , j’ai trouvé le Gameplay foireux également, si bien que je regrette parfois de jouer en difficile : je perds parce que mes persos font n’importe quoi ou que les angles sont foireux plus souvent que part manque tactique, un peu dommage !

    Mais l’ambiance, les graphismes, la musique soignée rattrapent le tout. On a un sentiment d’immersion qui se fait de plus en plus rare de nos jours ^^. Quelques niveaux un peu labyrinthes m’ont fait un peu chier sinon (l’oasis en particulier…)

    • Reply
      Eskarina
      28 Déc 2014 9:42

      Et c’est précisément pour ça que je compte bien le finir !

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