Kapow! Lectures

[Kapow!] Empowered : bondage, sexe et super-héros


Ce mois-ci il faut l’avouer, les sorties comics ne sont pas vraiment intéressantes. C’est pourquoi j’ai décidé de vous parler d’un petit OVNI sorti il y a quelques temps maintenant mais que je viens juste de me décider à acheter : Empowered, publié chez Milady.

Empowered – ou Emp’ pour les intimes – est une super-héroïne. Enfin, tout du moins, elle essaye. En effet, elle a la fâcheuse habitude de se faire capturer par les vilains qu’elle tente d’arrêter, au grand dam de ses collègues super-héros de la Super-Bande qui doivent aller la sauver. Mais il faut dire que ce n’est pas facile pour elle, son costume a beau être la source de ses pouvoirs, à savoir une force surhumaine et un rayon énergétique, c’est aussi celle de tous ses problèmes. Trop moulant pour porter quoi que ce soit en dessous, tellement fragile que la pauvre Emp’ se retrouve à moitié nue tout le temps, pire, plus il se dégrade, moins il offre de puissance. Et que dire de son pouvoir d’invisibilité qui ne fait que disparaître le tissu, laissant la belle en tenue d’Eve. Non, décidément on ne peut pas dire que la petite blonde soit vraiment aidée, ce qui nuit grandement à sa réputation et fait d’elle la risée d’Internet. Accompagnée de son petit ami qui est un ancien sbire de super-vilain, de sa meilleure amie Ninjette un peu trop portée sur la bouteille et d’un souverain extraterrestres pervers emprisonné dans une ceinture cosmique, la belle Empowered va tenter de redorer son blason coûte que coûte, enfin… après quelques ébats dans la chambre !



Quand Emp' est en colère, ça se voit.


Scénarisé et dessiné par Adam Warren, Empowered fait figure d’OVNI dans le paysage super-héroïque. A mi-chemin entre le manga et le comic, le style graphique peut perturber aux premiers abords. On retrouve les traits du visage et les grands yeux si chers à nos amis Nippons mais aussi les courbes élancées propres à nos héroïnes Américaines. Ici, pas de couleurs ni de trame, Warren s’est contenté d’un crayonné qui offre un dynamisme étonnant aux cases. On aime ou on n’aime pas. Un autre point qui peut rebuter, le choix de l’auteur qui a opté pour un schéma narratif assez haché. On se retrouve avec des histoires qui ne font pas plus de 4 ou 5 pages, ce qui est assez difficile pour la mise en abîme. Mais force est de constater qu’on se laisse prendre au jeu et très vite les petites scènes de la vie d’Emp’ prennent de la consistance au fur et à mesure. Et il faut dire que malgré ses plaintes incessantes, ses coups de chagrin et sa sexualité exacerbée (ah pardon, ce n’est pas un défaut), la super-héroïne est très attachante, tout comme la palette de personnages tous plus dingues les uns que les autres (mention spéciale pour le Seigneur-Démon que je proclame roi de la vanne).



Emp' bâillonnée, un évènement récurrent.


L’originalité d’Empowered est son ton résolument parodique, tout les tics super-héroïques y passent. On retrouve donc les costumes moulants qui sont sujets à de multiples blagues et situations embarrassantes. On apprend par exemple que la pauvre Emp’ doit être totalement nue pour ne pas laisser entrevoir sa petite culotte, ou encore qu’elle doit s’épiler le maillot intégralement pour éviter l’effet « paille de fer ». Les super-vilains, quant à eux, sont très caricaturaux : souvent stupides et peu efficaces. De l’humour donc, mais aussi de l’érotisme, soft certes mais ce n’est quand même pas à mettre dans toutes les mains. Si les actes sexuels sont suggérés, ils n’en sont pas moins présents et Emp’ se retrouve très souvent nue. La belle n’hésite d’ailleurs pas à franchir le quatrième mur entre chaque épisode pour nous demander de ne pas regarder son charmant postérieur qui sera à la vue de tous dans la suite.



Aviez-vous remarqué que le texte est en Anglais ? Oui ? Menteurs.


Empowered est donc une très bonne série qui compte maintenant quatre volumes sortis en France (six aux USA) et qui mérite vraiment le coup d’œil par sa fraîcheur et son parti pris. Un ouvrage qui reste cependant à ne pas mettre en toutes les mains, l’érotisme étant très présent.

Cinéma 2

Un nouveau film Resident Evil en route


Non content d’avoir ruiné une franchise avec quatre épisodes tous plus médiocres les uns que les autres, Paul W.S Anderson a décidé de nous préparer un Resident Evil : Retribution. Chouette.

Peu d’informations ont encore filtré mais on sait déjà que le tournage commencera cet automne à Tokyo pour une sortie le 14 septembre 2012. On ne sait pas vraiment qui sera derrière la caméra mais une chose est sûre, c’est qu’Anderson s’occupera du scénario, ce qui nous promet beaucoup d’originalité encore une fois.

Du côté des acteurs, seule Sienna Guillory (aka la merveilleuse Jill Valentine) a été confirmé mais on ne doute pas une seconde que Milla Jovovich sera aussi de la partie pour enchaîner quelques saltos dans le rôle d’Alice. Ô joie. Après avoir introduit Chris Redfield dans l’opus précédent, il semblerait que cette fois-ci ce sera Leon S. Kennedy et Barry Burton mais aucun acteur n’a pour l’instant été annoncé.


Après un quatrième opus qui relevait un petit peu la barre en balançant du fan-service à tout va, qu’attendez-vous de ce Resident Evil : Retribution ? Qui verriez-vous pour interpréter Leon et Barry ? Dites-nous tout !

Kiss My Stirp

Kiss my Stirp #18 : Glauque that matter

Kiss my Stirp #18 : Glauque that matter

Kiss my Stirp #18 : Glauque that matter
Moi, j’aime bien les plates-formes de téléchargement sur console. Au début, je pensais que c’était juste un regroupement de jeux sans ambition ni envergure, des petits snacks jouables à la manière de ce qu’on peut trouver sur mobile.
Et puis, un jour, je me suis retrouvé, complètement hypnotisé, devant un de ces « petits jeux ». Deux heures passées dessus, l’œil torve et le rictus indélogeable, comme devant un nouveau jeu Pokémon. Et j’avais juste fait voler un pétale (j’assume), un truc qui me ferait normalement autant rêver qu’une simulation d’agrafeuse. Remarquez, ça pourrait être surpuissant.

Ouais, et donc, y a un an sortait une perle indé à l’atmosphère travaillée, mais un peu seulement sur X360.

Kiss my Stirp #18 : Glauque that matter
Joie et bonheur !

Deux minutes de plus pour vous informer que pour cause de VACANCES salvatrices, il n’y aura pas de stirp la semaine prochaine. Pas que je veux pas, hein, mais ça va être juste compliqué à faire, genre 99 picarats de récompense si j’y arrive.

Kiss my Stirp #18 : Glauque that matter - Épilogue
Épilogue

D’ici là, jouez comme des porcs et à la prochaine !

Cinéma 4

World War Z, les premières images


Le best seller de Max Brooks, World War Z, aura droit à son adaptation ciné et les premières images ont déjà filtrés !

Avec Brad Pitt dans le rôle principal qui semble très impliqué dans le projet et Marc Forster (Quantum of Solace) à la caméra, le film racontera l’histoire de l’invasion mondiale par les zombies. Pitt y sera un représentant de l’ONU qui parcourt le monde afin d’interviewer les rescapés.

Les photos nous présentent le beau Brad sur un bateau et il n’a pas l’air de faire très chaud. Le tournage a lieu dans la ville de Falmouth en Angleterre.















Le film sortira le 21 décembre 2012 et mettra en scène Brad Pitt ainsi que Bryan Cranston (Breaking Bad) !


Qu’est-ce que vous en dites ?

Cinéma Dans Ton Cinéma 11

[DTC] Sorties de la semaine


Cette semaine, le geek va pleurer. De joie, ou du sang, ça reste à déterminer.


La lanterne verte.

Green Lantern (Martin Campbell)

Ça fait des mois, des mois, et encore des mois qu’on en parle : Green Lantern débarque ENFIN sur nos écrans !

Cette très riche licence de DC Comics adaptée au cinéma (encore une) fait particulièrement trembler les fans, fébriles de se retrouver devant une bouse infâme, alors que l’univers de Green Lantern est particulièrement apprécié par les connaisseurs.

Pour toi qui ne connais pas, c’est quoi Green Lantern ? Un confrérie de protecteurs de la paix et de la justice qui a fait le serment de maintenir l’ordre intergalactique. Ses guerriers viennent donc des quatre coins de la galaxie, et chacun d’entre eux porte un anneau qui lui confère des super-pouvoirs (ceux qui ont vu l’épisode dédié de The Big Bang Theory s’en rappelleront certainement). Leur grand ennemi à l’ordre du jour : Parallax. Il menace, rien que ça, de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers. Pour venir à bout de lui, un élément parmi tous les autres va devoir les aider. C’est Hal Jordan, le tout premier humain à rejoindre le Green Lantern Corps.

L’histoire tourne autour de ce personnage à la fois très humain (forcément) mais extrêmement courageux, qui va permettre aux Green Lanterns d’exploiter une partie des pouvoirs de leurs anneaux jusque là méconnue et qui réside dans sa condition d’Homme, justement.

C’est Martin Campbell qui s’est chargé de réaliser cette adaptation du comics. Il est derrière Casino Royale et Le Masque de Zorro, deux autres adaptations très osées mais au pari réussi. C’est en partie ce qui fait qu’on peut peut-être attendre autre chose que le pire de la part de ce Green Lantern.


Site officiel


Chimp’ Guevara ?

La Planète des singes : les origines (Rupert Wyatt)

Étant donnée la qualité des derniers film estampillés « Planète des singes », il était évident qu’un petit retour aux sources s’imposait.

C’est ce que propose Rupert Wyatt. Preuve de sa bonne volonté, un casting en béton  avec notamment le très bankable James Franco, et un petit côté documentaire qui va vous faire revivre « les origines » de cette histoire passée dans la légende du cinéma (plus que dans celle de la littérature, avouons-le).

On suit ainsi les scientifiques expérimentant un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Toutefois, ils découvrent que la substance qu’ils utilisent sur leurs sujets augmente radicalement leur activité cérébrale (sérieux, ça vous fait pas penser au pitch de Peur Bleue ?!). César, le premier jeune chimpanzé à faire preuve d’une intelligence remarquable, sera le meneur d’un soulèvement contre l’Homme lorsque ceux en qui il avait confiance le trahiront. Débute alors un combat historique hors norme…

Difficile de dire pour l’instant si on peut attendre du bon de cette énième suite d’un premier opus tellement marquant qu’il n’a jusque là jamais été véritablement dépassé…

Pour l’anecdote, les singes ont été modélisés en performance capture par le studio de renom de la WETA !


Site officiel




A voir également :


Présenté en compétition au Festival de Cannes Melancholia de Lars Von Trier est, paraît-il, « la » perle de cinéma à ne pas louper cette semaine. On y retrouve Kirsten Dunst dans le rôle d’une mariée dont la cérémonie d’épousailles est chamboulée par l’approche d’une planète inconnue, Mélancholia, près de la Terre. Scénario surprenant, casting grandiose, pas de doute : Lars Von Trier (Dogville, Dancer in the Dark) est de retour !


Site officiel




Sources et images via Allociné

Divers 5

[Animation] Mac’n’Cheese

Rien de tel que finir le weekend avec un ptit court-métrage d’animation, surtout quand celui-ci cartonne bien 🙂 Et en plus ça nous vient tout droit des Pays-Bas… Vous savez l’autre pays de la culture de feuilles de… de gouda, bien sûr !! ^^

 

Mac'n'Cheese

 

Quand on est 4 étudiants en Ecole d’Arts à Utrecht, qu’on est fan de Team Fortress, qu’on a 5 mois devant soi, et qu’on aime l’animation sous toutes ses formes, ça donne quoi ?! Et bien ça nous donne Mac’n’Cheese, un court-métrage fabuleux et à voir (et revoir) absolument !!

Une course poursuite effrénée, déjantée et habilement travaillée, réalisée par 4 potes: Tom Hankins (chara-design), Gijs Van Kooten (effets 3D/2D), Guido Puijk (textures et création 3D) et Roy Nieterau (réal/ animation 3D/effets 2D), tous étudiants dans la prestigieuse école à Utrecht.

 

Mac'n'Cheese
des persos sains, de corps et d'esprits ?! hum hum !!

 

Et quand on voit leur talent, on se dit que franchement, l’Europe ça a du bon, ça regorge de talents phénoménaux et aussi de beaucoup d’humour !!

Je n’ai plus rien à ajouter si ce n’est: mettez-vous ça en plein écran, relevez le son de votre sono, et ENJOY THE RIDE ! (et svp, après avoir vu leur court-métrage, allez leur crier votre amour sur leur page Facebook !!)

 

 

(Sources)
Le site officiel
Leur page Facebook
(et si l’envie vous vient d’aller étudier dans leur fameuse école)
(court-métrage trouvé via l’excellent blog Short of the Week)

Chroniques Kapow! Lectures

[Kapow] Spider-Man : Chasse à mort


Au programme de ce Spider-Man #139 : la fin de l’arc d’Astonishing Spider-Man & Wolverine et de The Grim Hunt qui voit le retour d’outre-tombe de Kraven.

Il y a deux mois, on nous avait révélé la cause des multiples voyages dans le temps subis par Peter et Logan. Ils participaient en fait, contre leur gré bien entendu, à une émission de télé-réalité de Mojo, un alien mégalo. Après avoir découvert le pot aux roses, nos deux compères sont donc allés en découdre avec leur adversaire maintenant connu. Sauf que, notre cher Wolverine se transforme d’un coup d’un seul en Phénix noir. Et c’est ainsi que nous les avions laissé. Dans ce numéro, nous les retrouvons au Far West. Spidey est devenu un apothicaire avec un flingue tireur de toiles et Wolverine un chef Indien.



Wolverine version Phenix !


Ce que je peux vous dire de la fin de cet arc, sans trop vous en dévoiler, c’est qu’il contraste énormément avec les épisodes précédents qui étaient il faut le dire complètement loufoque et sans prise de tête. Ici, Jason Aaron donne un ton bien plus dramatique aux personnages, s’appuyant sur leurs propre solitude et souffrances du passés. On en avait eu une ébauche dans l’épisode précédent, ici, c’est très touchant et bien écrit. Voilà qui termine très bien cette histoire.

On continue ensuite avec la fin de The Grim Hunt. Le mois dernier, on avait eu l’explication de ce qui avait causé tous les tourments de Peter depuis des mois : les Kraven voulaient ressuciter le Chasseur. Pour cela, elles ont mené un gigantesque chasse à tous les héros possédant de près ou de loin le pouvoir de l’arachnide. Avec Madame Web et Araña capturées, Spider-Woman exécutée et Kaine qui s’est sacrifié, Peter est dans une drôle de situation. Pour preuve, il ressort le costume noir. C’est que le jeune homme ne va pas fort et il aura bien du mal à se sortir de cette situation.



Le retour du costume noir !


Ces épisodes sont dans la pure continuité de ceux du mois dernier : sombres, violents, glauques. On pourra dire ce qu’on veut, ce retour de Kraven est une franche réussite. On n’avait pas vu si bonne histoire du Tisseur depuis longtemps !



Kraven aussi.


Et enfin, pour combler les trous finir, Panini nous gratifie d’une petite histoire complètement décalée tirée d’un annual. Rien de bien extraordinaire à part  Stan Lee qui fait une petite apparition.

Pour conclure, on a donc eu deux arcs qui se clôturent de la meilleur des façons. Cette revue retrouve de la qualité et cela fait vraiment plaisir ! J’espère que les évènements à venir le moins prochain et qui expliqueront le pourquoi du comment du départ de Mary Jane seront du même calibre !

High-Tech 3

[Test] Sony Ericsson Xperia Play


Mieux connu sous le nom du PlayStation Phone, le Xperia Play avait fait couler beaucoup d’encre avant même sa commercialisation. Créé par Sony Ericsson désireux d’offrir une expérience de jeu nouvelle sur smartphone, celui-ci n’a pas eu le succès escompté. Voici donc pour vous un test de cet Xperia Play !

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Cinéma Tests & Critiques 6

[Critique] Super 8

Qu’est-ce qui résulterait d’une coopération entre l’un des plus grands réalisateurs du 20ème siècle : Steven Spielberg, et l’un des plus talentueux scénariste de ce début de siècle : J.J. Abrams ? Eh bien la réponse est Super 8. Avec le premier à la production et le seconde à la réalisation et à l’écriture, on obtient un brillant hommage aux films des années 80. Décryptage.

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Divers Évènements Séries 4

[Anime] Trailer : Berserk Golden Age

Voilà la bande-annonce du nouveau long-métrage (en 3 parties) réalisée par les Studio 4°C et commissionné par Toshiyuki Kubôka, prévu sur les écrans début 2012. Du lourd, du dur, de l’action… et très peu de finesse… bref, du berserk quoi 😉

 

 

Qu’on aime ou qu’on déteste le manga, Berserk était une série complètement déjantée, mais tellement différente à l’époque de sa sortie !
L’histoire se déroulait dans un univers médiéval fantastique et suivait les aventures Guts, un orphelin devenu mercenaire, et de Griffith, terrible leader charismatique de la Troupe du Faucon, une bande de mercenaires arpentant le royaume de Midland, et composée de la jolie Casca, Judo et Rickert.

 

Guts, le héros (dans un de ses moments calmes !)

 

La jolie Casca, le bras droit (armé) de Griffith

 

Griffith, leader charismatique et prêt à tout pour parvenir à ses rêves de gloire...

 

 

 

Taxée de série « mature » (« seinen » chez nos amis japs) elle a été créée par Kentaro Miura, et est parue pour la première fois chez Hakukensha, en 1990.

Miura-san, fasciné, comme tous les mangakas de son époque, par Go Nagai, a très vite développé un style très dark fantasy très dur et assez complexe.
Non seulement les personnages étaient profonds, toujours en lutte entre le bien et le mal qui résident en tout homme, mais le manga était également assez trash (scènes de torture, homosexualité, viol, etc.) bref, on est très loin des univers de Clamp ou du pays de Candy !!

 

 

 

 

 

En France, le manga a été taggé pour public averti, 16 ans et +, et au Japon, il est vrai que la tranche d’âge des lecteurs se situait plus entre 25 et 40 ans !!
L’anime de 25 épisodes qui a suivi en 1997, était lui, moins hardcore et plus conventionnel au niveau des combats et de l’ambiance générale de l’histoire. Et c’est seulement en 2002, que Miura-san recevra le Prix d’Excellence pour son manga, durant la cérémonie du Prix Tezuka, derrière le fabuleux Vagabond d’Inoue-san.

 

Miura-san, le créateur de la série (il n'a pas l'air d'un fou furieux pourtant... !)

 

 

Le Studio 4°C a donc été commissionné pour réaliser les 3 films issus de l’univers de Berserk, ou tout du moins de la première partie de l’histoire (The Golden Age Arc), à la réalisation on retrouve Toshiyuki Kubôka et c’est sous l’égide de Warner Brothers Japan que le tout sera produit.

Ce premier long-métrage, prévu pour Janvier 2012, s’intitulera Berserk Golden Age Arc I: Egg of the Supreme Ruler (Berserk Ōgon Jidai-Hen I: Haō no Tamago, en japonais donc !) en référence au Beherit, artefact magique que possède Griffith, et doté d’un pouvoir divin.

4°C pour ceux qui ne connaissent pas, c’est “ze” studio qui a produit des merveilles comme Memories (en 1995), Spriggan (1998), The Animatrix (2003), Mind Game (2003), ou encore (un de mes favoris!) Tekkon Kinkreet (en 2006)

 

 

NDR: Même si je suis une fille, j’avais suivi le manga sur la période de l’histoire (Golden Age) donc c’est avec un peu de curiosité tout de même que j’attends la sortie du premier film. 
Et puis j’avoue, Berserk est une des séries qui me rendent nostalgiques des cosplays que j’ai pu voir, lors de mes premières conventions anime/manga… (bah on se refait pas, une fille préferera toujours un cosplay de guerrier à armure, avec épée à l’appui, par rapport à un ninja à bandeau ou un pirate !… Appelez-ça le syndrome Sephiroth -lol-) 😉

 

(Sources)
Le site officiel (JP)
Le site officiel de Studio 4°C (EN)
L’excellente page Wikia fanmade sur la série (EN)
La page wikipédia sur Berserk (FR)