Jeux Vidéo 5

Telltale va pixéliser Retour vers le Futur



Quand j’ai lu cette news, j’ai eu un reflux Oujizesque en moi qui a crié « WAIT… WHAT ??? »

Telltale Games, l’éditeur ayant mis sur pied des tueries du point & click telles que Sam & Max Season 1 to 3 (aucun mauvais jeu de mot de ma part, promis) et Tales of Monkey Island s’apprête à faire une adaptation de la geekissime saga Retour vers le Futur !

Bien évidemment, Marty Mc Fly et Doc Brown seront de la partie, et loin de moi l’idée de me dire que parce que c’est dans un jeu vidéo, je ne me ferai pas le plaisir de revivre leurs aventures !

De ce que l’on sait déjà, fidèle à un modèle économique qu’il éprouve depuis plusieurs années, le studio publiera la Saison 1 du jeu en cinq épisodes. Parmi les méga bonnes nouvelles, on apprend également que c’est bien Christopher Lloyd qui assurera le doublage du « Doc » le plus mythique de l’histoire ! Ajoutez à ce casting la présence comme consultant du scénariste de la saga : Bob Gale ! Vous vous dites que la folie s’arrête sûrement là ? Hé bien non ! Parce que MONSIEUR Steven Spielberg sera également de la partie en tant que producteur du jeu ! Oui, oui ; ils l’ont fait…

Le titre officiel du jeu et ses plates-formes restent pour l’instant du domaine de l’inconnu, même si des versions dématérialisées prévues pour la fin de l’année seront préférées et que l’option Mac a été évoquée.

Je termine avec un détail sympa et les premiers visuels du jeu qui dénotent déjà une ambiance cartoon et déjantée aussi propre à Telltale qu’à toutes ses licences pour l’instant préférées : Bob Gale a indiqué que Hill Valley (la ville des héros de la trilogie) sera bien au rendez-vous et qu’elle aura un rôle déterminant dans le jeu !






Quand on sait que Telltale a également annoncé un projet du même genre sur Jurassic Park moi je dis : à quand ?!


Sources et images via JVCom, Allociné et Gamekult.

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[Loading] Oroshimau : Le Seigneur des Anneaux, la trilogie et plus encore (2) !



Oroshimau nous offre aujourd’hui la seconde et dernière partie de son article sur les produits dérivés de la saga du Seigneur des Anneaux… Si vous n’aviez pas lu la première, c’est juste ici, et sinon, c’est juste là !


Les dérivés : Partie II

  • La musique
  • Le dessin animé
  • Le TCG
  • Les livres dérivés
  • Les Aventures de Tom Bombadil
  • Les parodies


La musique

La musique du Seigneur des Anneaux est une musique assez douce et surtout très harmonieuse. Certains morceaux sont tout simplement magiques à écouter, d’autres me font imaginer que je me retrouve dans la contrée avec Frodon, Sam et tous les autres, d’autres encore me font pleurer immédiatement quand je les écoute car ça me rappelle des moments fort de l’histoire. Je pense que Howard Shore a très bien réstitué l’idée musicale du Seigneur des Anneaux car cette musique rappelle chaque moments fort du film immédiatement.



Le dessin animé

Le premier dessin animé du Seigneur des Anneaux date de 1977. C’est une adaptation de Bilbo le Hobbit en animé. Il fut suivi en 1978 par une autre adaptation d’un producteur (Ralph Bakshi) complètement différente mais celle-ci s’arrête à la bataille de Fort-le-Cor. Une suite était prévue mais elle ne se fit jamais car la première partie était un flop monumental. Par la suite, en 1980 une adaptation du Retour du Roi fut réalisée pour la télé mais il ne s’agissait en aucun cas d’une suite à celle de Bakshi. C’était tout simplement une suite à Bilbo le Hobbit. Sincèrement je trouve que cette animé est vraiment nul. Par contre dis peut-être ça parce que j’ai une représentation très arrêtée sur les personnages du film et surtout que j’ai d’abord vu le film avant de voir le dessin animé.


Le jeu de carte TCG

Le jeu de carte à collectionner du Seigneur des Anneaux n’a jamais rencontré un franc succès en Belgique (et oui je suis un petit belge ^^ ). Mais je sais que ce jeu est assez vaste car il a beaucoup d’extensions. Il y en a en effet plus ou moins 17 (je ne compte pas les cartes promotionnelles). Ce jeu est basé sur le fait qu’il y a des cartes lieu, personnage, action, etc. ; comme pour la majeure partie des TCG (Trading Card Game : jeux de carte à collectionner). Je n’ai quasiment jamais joué a ce jeu car je n’aime pas plus les jeux de carte que ça mais j’avais quelques amis qui y jouaient et qui avaient l’air de l’apprécier.


Les livres dérivés

Beaucoup de livres dérivés sont sortis après le succès du film. Parmi ces livres le contenu est très éclectique ; ça va du dessin à colorier à l’analyse, en passant par les artbooks. Je vous conseille d’ailleurs ceux de John Howe ils sont tout simplement époustouflants (et à environ 40€ sur Amazon). Même si vous n’êtes pas fan des artbooks vous trouverez quand même votre compte dans ce fabuleux livre.



Les Aventures de Tom Bombadil

Ce livre est le premier écrit par Tolkien. C’est un recueil de poèmes mais seulement les deux premiers parlent de Tom Bombadil. Tolkien ne se dit pas l’auteur de ce livre ; il s’en dit seulement le traducteur (comme pour Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux). Tout cela est donc supposé être tiré du Livre Rouge de la Marche de l’Ouest qui, lui, est le recueil des mémoires de Bilbo et Frodon. Certains compte auraient été écrits par Bilbo, Frodon ou même Sam Gamegie. D’autres sont tous simplement issus du folklore du pays de Bouc. Il y’a une petite allusion à ce livre dans le premier volet de la saga : La communauté de l’anneau.



Les parodies

Un certain nombre de parodies ont été faites autour de l’univers du Seigneur des Anneaux. Certaines assez bien faites, d’autres tout à fait nulles et indignes d’intérêt. Ma parodie préférée reste sans nul doute « Le seigneur des poivrots » ; elle allie un humour potache à un grand nombre d’allusions en-dessous de la ceinture qui sont tout à fait bien choisies au bon moment. Elle est disponible sur Youtube pour les intéressés.


Conclusion

J’èspère que mes articles vous ont fait prendre goût à l’univers du Seigneur des Anneaux ou alors que vous avez redécouvert l’univers fantastique de Tolkien grâce à moi. Merci de votre lecture et à bientôt sur KissMyGeek.


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.

Les dérivés : Partie I

Warez 9

[WAREZ] Le goût des choses simples



Avez-vous déjà cédé aux sirènes de la redécouverte d’un biscuit que vous mangiez étant petit. Vous aviez cette image bénie dans la tête, vous revoyant savourer ce délice. Vos grands yeux mouillés d’émotion et d’envie. Vos papilles en émoi devant tant de bonheur gustatif. Tout vous parait naturel et les émotions d’hier vous tourmentent encore. Vous cédez et achetez un de ces paquets contenant les joyaux de votre innocence passée. Verdict ?

Vous agrippez le césame vers un instant de jeunesse avec une dextérité rappelant sensiblement mamie Yvonne qui a chopé la maladie de la vache folle en mangeant du corned beef à la petite cuillère devant Derrick il y a 17 ans. Cette pointe de stress vous fait perler quelques gouttes de sueur à l’entrelacement de vos doigts. Fixant l’emballage qui a sensiblement évolué depuis tout ce temps, vous êtes assaillis de question. « Est-ce qu’ils auront le même goût ? » , « Est-ce que je vais aimer encore ? », « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de potentiellement casser un mythe ? ».

Peu importe tout ceci, de toute façon, vous allez forcément finir par craquer. L’emballage savamment déchiqueté, vous faites glisser la couche de protection ondulée, ultime rempart de cette forteresse de nostalgie. Les voilà qui se révèlent à vous. Les formes et couleurs n’ont peu ou pas changé. Vous libérez ce paquet de l’emprise de l’une de vos mains que vous dirigez vers l’objet du désir encore proprement imbriqué. L’extrémité de votre index en effleure la surface si caractéristique. Chaque anfractuosité de sa robe interpelle votre mémoire. Ses douces fragrances se répandent, procurant quelques frissons imperceptibles. Vous vous revoyez gamin. L’heure du goûter est proche. Ne manque que la sensation fraîche et pure du verre de lait, accompagnement rituel de cette délectable tentation.





Tiraillé entre l’admiration et la curiosité, vous décidez de vous saisir fébrilement du Graal tant convoité. Vous le faites tourner entre vos doigts, hésitant et contemplateur. Il faut se lancer maintenant. L’aspect est ce qu’il est, mais le véritable juge de paix est la dégustation. Toutes papilles dehors, vous salivez déjà. Sans précipitation vous dirigez l’offrande dans sa dernière demeure. Vous ne le quittez pas un seul instant du regard jusqu’à sa disparition dans l’antre. La fermeture de votre mâchoire s’accompagne d’un geste de la main qui fait rompre en douceur ce met aux craquelures si évocatrices. Les premières saveurs se dispersent. Vous savez en une fraction de seconde si c’est bien lui.

Si tel est le cas, le plaisir est au rendez-vous. Quelque soit la qualité du biscuit. Car finalement, ce n’est pas tellement la succulence du goût qui importe, mais bien les souvenirs et les sensations d’antan qu’il fait ressurgir .

Voyez-vous, je suis allé voir The Expendables hier. Et bien c’est un peu pareil. Même si intrinsèquement le film est loin d’être un chef d’œuvre, il s’assume complètement dans une sorte d’auto-dérision expiatoire des films d’action des années 80-90. le grandiloquent spectacle explosif et les sonorités des phrases héroïcomiques ont conservé cet abus. Cette saveur d’antan. comme ces choses simples (merci la saucisse Herta) que nous dégustions avec espièglerie étant petits.



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A9Lc1mxyq_s[/youtube]

Un casting célestostéroné, des explosions plus gigantesques que celles d’un Boeing en plein World Trade Center, un scénario jonché des stéréotypes que nous chérissions tant (Ouh le méchant général d’Amérique latine qui mange des burritos à la téquila !) et cousu d’un fil si blanc et si épais qu’on pourrait dessiner au trait près le story board de 4 pages qui a dû servir de base. Un peu comme si le rôti du dimanche midi, que votre chère mère vous confectionne, était ficelé avec de la grosse corde de marin. Ça ne vous empêcherait pas de savoir que la viande est rouge, bien tendre et aussi sanguinolente qu’un enfant fraichement dépecé vivant.

Quoi qu’on en dise, on peut difficilement s’attendre à un film profond, d’une pertinence réflexive unique ou dissimulant de subtiles messages écologiques uniquement à la lecture des noms illustres à l’affiche. Et d’ailleurs j’ose penser que ce n’est pas le but recherché par le spectateur qui s’aventure dans cette sombre salle. Alors, posez bien consciencieusement votre matière grise dans le pot de formol jouxtant votre collection de fœtus de Kangourou. Munissez-vous de pléthores de munitions gustatives, gazeuses et éventuellement des petits à-côtés nécessaires, et laissez-vous balafrer la vue et l’ouïe pendant cette heure et demie de spectacle à l’ancienne. Je dois bien avouer que tout ceci m’a séduit.

Il me reste cependant quelques regrets qu’un second opus pourra combler, je l’espère. Fichtre ! Où sont Chuck Norris, JCVD, Steven Seagal et peut-être The Rock dans une moindre mesure?



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=cDBRWaGAq_8[/youtube]

PS Spoiler léger : Schwarzy n’a rien perdu de son jeu d’acteur. Tout en intériorisation. Il pourrait refaire l’effaceur demain, les yeux fermés. Magique !