Interviews 4

[ITW] Eskarina par Art’n’Games

[ITW] Eskarina par Art'n'Games

J’ai eu la chance d’être interviewée par le blog Art’n’games conçu par les fondateurs des e-commerces Geek’s Paradise et KBOOMM. De gros geeks comme eux qui rencontrent une pure geeke comme moi, ça ne pouvait donner qu’une rencontre inoubliable, scellée par un échange gravé dans l’Histoire !

Plus humblement parlant, allez vite jeter un œil à leur blog qui parle de leurs passions, qui sont aussi les nôtres, avec beaucoup d’humour.

C’est Julien de la team des Geek’s qui m’a posé toutes ses questions sur mon métier de testeuse, ainsi que sur mon lourd passif de geeke que j’étale sans pudeur sur ce blog…

Un gros merci à lui, donc, ainsi qu’à Nicolas pour ses vérifications de dernière minute. Et pour l’interview, c’est juste là !

Évènements Jeux Vidéo 8

Festival du Jeu Vidéo : We were here !

BannerFJV

Voici venuuu le teeemps du compteuh-renduuu ! Bon ok j’arrête ça tout d’suite…

Pour ceux qui nous suivent un minimum, vous saviez qu’Oujiz et moi nous sommes rendus ce week-end au double salon qui avait lieu à Paris, Portes Versailles ; le Monde du Jeu et le Festival du Jeu Vidéo !

Le parc était clairement divisé en deux parties avec à l’entrée le Festival du Jeu Vidéo, et au fond le Monde du Jeu. C’est donc dans cet ordre et en deux parties bien distinctes que je vais vous faire ce compte-rendu puisque les deux salons n’avaient pas véritablement d’interaction entre eux. Et d’ailleurs c’est bien dommage ! Je commence ainsi aujourd’hui avec un premier bilan concernant le FJV, et celui du MDJ suivra bientôt avec l’intégralité des photos que nous y avons prises !




Le Festival du Jeu Vidéo ; la déception


Le mot « déception » est effectivement le premier qui me vient à la bouche quand je dois évoquer mon expérience sur ce Festival du Jeu Vidéo 2010. L’absence de S.E.L.L. au sein de l’organisation cette année est bien évidemment la cause de ce désastre, laissant la Games Fed seule pour tenter de faire un truc qu’elle se doutait loin d’être belle, mais qu’elle a tenté de maquiller au mieux pour que tout ça ne tombe pas dans le trop moche. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, filez donc lire le Warez de Jay qui vous en expliquait les raisons !


Entrée du Festival


Tout ce bouzin événementiel et médiatique a bien évidemment provoqué l’incompréhension chez tous ceux qui étaient venus aux éditions précédentes du FJV et qui sont restés abasourdis devant la pauvreté de l’exposition de cette année. Pour faire simple, le salon se résumait à la présence de grandes marques venues mettre en avant leurs produits, à l’absence de véritables exclusivités (si l’on omet les studios indépendants venus présenter leurs projets), à des espaces réservés aux écoles de jeux-vidéo et autres compétitions d’e-sport sans véritable intérêt si ce n’est celui des yeux.

Heureusement, quelques stands salvateurs nous ont redonné le sourire tels que l’espace retrogaming du Musée du Jeu Vidéo, le coin Pix’N Love, les quelques bornes d’arcades qui traînaient dans les sombres recoins et les gars de Leelh aussi accueillants et passionnés qu’à leur habitude.




Le Musée du Jeu Vidéo, ou l’amour du retrogaming


D’abord l’espace Musée du Jeu Vidéo juste à l’entrée du salon qui dédiait sur plusieurs dizaines de mètres carré tout un ensemble de vitrines et de consoles au retrogaming passif et actif. Libre à vous de vous extasier devant les vieilles manettes, ou au contraire de les prendre en main pour une partie de Pong ou de Pac Man !


Espace Musée du Jeu Vidéo




Pix’N Love, une maison d’édition qui en a


Ça a également été un véritable plaisir de faire connaissance avec les éditeurs de Pix’N Love, au moins aussi adorables que passionnés, et qui prennent le temps de discuter avec vous de leur projet et de ce qu’ils veulent mettre en avant à travers leur initiative… Je me suis d’ailleurs pas mal déchaînée sur leur stand et, à défaut de pouvoir tout acheter, j’ai dû me « contenter » d’un porte-clé Mario mais aussi et surtout de trois superbes ouvrages : Des pixels à Hollywood d’Alexis Blanchet, La Saga des Jeux Vidéo de Daniel Ichbiah et le Cahier du Jeu Vidéo #3 sur les Légendes Urbaines… Pour les intéressés, leur catalogue complet est juste là !


Le staff Pix'N Love




Leelh, encore, toujours, et on aime ça


Et enfin le stand de 3Dduo dédié à Leelh qui, aussi petit soit-il, a su attirer notre attention. Comme toujours le staff de ce WMORPG, auquel nous avons déjà dédié plusieurs articles, a su se faire souriant et engageant tout en proposant des « packs » abo + goodies spécialement prévus pour le salon. Et puis y’a pas à dire ; voir Sha en cosplay de ghostbuster / surfeur , ou Kanjy expliquer trois fois les règles d’un jeu consistant à pouiller les gens de Motion Twin en leur collant des stickers « Je suis un Survivant » dans le dos, ça n’a pas de prix. Et un petit coucou à nos potos d’OrdiRetro, Arnoparmentier et Ludozog, qu’on a eu la chance de croiser sur place !


Leelh




C’est tout ?


Oh non, il y avait encore quelques autres petits détails sympas, comme le coin Bloodbowl, la rencontre avec Catpointzero au stand Goobox, les séances de speed-painting en direct par les infographistes de New Edge, la présence de l’équipe de Spiders pour leur projet Faery : Legends of Avalon déjà présenté à l’E3, ainsi que d’autres studios indépendants dont il reste toujours intéressant de voir le travail.




Conclusion


Pour conclure rapidement cette première partie : si vous voulez voir du « vrai » jeu vidéo, de l’exclu, du lourd et du pas épilé, il vous faudra attendre le salon « indépendant » organisé par S.E.L.L. à la fin octobre ; le Paris Games Week. Pour le reste, heureusement, il y avait le Monde du Jeu ! Mais tout ça, c’est la seconde et dernière partie du compte rendu… Encore un peu de patience !

Dans Ton Cinéma

[DTC] Sorties de la semaine




Cette semaine, du bon, du beau, du moche.


Un film... avec des acteurs.

The Town (Ben Affleck)

Autant je déteste l’acteur, autant le réalisateur et scénariste m’a toujours bluffée. Après Will Hunting et Gone Baby Gone, Ben Affleck signe avec The Town sa troisième œuvre en tant que tel. Et autant vous dire que je suis curieuse de voir ce que ça va donner !

Déjà placé dans la lignée d’excellents films comme Heat (Michael Mann), ce long-métrage pourrait bien surprendre…

On y suit l’histoire de Doug, le meneur d’une bande de braqueurs de banques plutôt talentueuse puisqu’elle ne s’est encore jamais faite attraper. Ce leader va pourtant voir son destin bouleversé le jour où il prendra en otage une directrice de banque… Bien qu’il la relâche, cette dernière reste sous pression puisque ses ravisseurs connaissent tout d’elle ; son identité, et surtout son adresse. C’est ainsi que, sans s’en apercevoir, elle va rencontrer un homme dont elle tombe amoureuse et qui se révèle être son récent kidnappeur ; Doug. Leur idylle inattendue se mue en une intense passion semblable à celle de Bonnie & Clyde et qui les mènera sur un chemin dangereux, voire pire.

The Town, adaptation du roman de Chuck Hogan, se promet d’être, avant une romance dramatique, un film d’action tirant vers le thriller avec une mise en scène travaillée.

Enfin, on notera la présence de Jeremy Renner (Démineurs, S.W.A.T.) au casting donc rien que pour ça… Faut y aller !


Site officiel




A voir également :


Floria Sigismondi nous offre avec son premier film, Les Runaways, une rétrospective sur la carrière de ce groupe éponyme mythique, notamment grâce à ses deux leadeuses charismatiques Joan Jett (I Love Rock’N Roll, c’est elle) et Cherie Currie. Entre le hard, le punk rock, et avec des débouchés sur le heavy metal, les Runaways seront respectivement incarnées par Kristen Stewart et Dakota Fanning (ça les changera de Twilight). Tout cela nous projette donc en 1975 à Los Angeles où ces deux adolescentes rebelles vont fonder ce qui deviendra le plus célèbre des groupes de « glam rock » féminin.


Site officiel


En plein essor du film d’épouvante et de ses remakes (Piranha 3D, Paranormal Activity 2, Saw 3D, etc.) Le Dernier Exorcisme se pose comme un hommage évident au film dont chacun d’entre nous se rappelle. Réalisé par un presque inconnu, Daniel Stamm, il retrace l’arrivée du révérend Cotton Marcus dans une ferme où il a été appelé pour un exorcisme (ça ne vous rappelle rien ?). Toutefois, ce dernier se rend vite compte que le mal qu’il va devoir affronter est bien pire que ce qu’il pouvait imaginer. C’est la raison pour laquelle il fait appel à une équipe de tournage pour réaliser un documentaire sur place, justifiant « habilement » au passage le choix de la caméra-épaule. Malgré ce pitch un peu lolesque et convenu d’où l’on pourrait déjà craindre des situations à la « Bon, je propose qu’on fasse tous un groupe de 1 et qu’on se retrouve au cimetière ! », ainsi que le choix d’un angle de vue en caméra-épaule déjà vu, re-vu et re-re-vu (Rec et Projet Blair Witch, pour ne citer qu’eux), on laissera sa chance à ce long-métrage issu du cinéma indépendant dont les aficionados du genre seront toujours friands !


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4RdK46zQvfg[/youtube]

Site officiel



Sources et images via Allociné

Divers 8

Les affiches minimalistes, prise 2 !



Vous souvenez-vous ? Il y a quelques semaines je vous parlais du travail de Boidin sur les affiches minimalistes. Un concept artistique très simple qui consiste à résumer en quelques traits une référence du petit ou du grand écran, tous arts confondus ; film, série, jeu vidéo, etc. Hé bien pour finir correctement la semaine avant un week-end du tonnerre (puisque nous serons au MdJ / FJV dès demain) je rempile avec d’autres artworks du même genre, à la différence près qu’ils ont été designés par tout un tas de grands malades…































































































Il ne s’agit ici que d’une sélection dont vous pouvez trouver l’intégrale sur un article de Topito. Il y en a d’ailleurs beaucoup d’autres très belles que je n’ai pas jugé bon de mettre ici car trop peu minimalistes à mon goût.

Loading

[Loading] Gaspode : Monster Hunter (1)



Gaspode nous revient trois mois après son dernier [Loading] pour nous livrer un dossier en deux épisodes sur une saga qu’il affectionne : Monster Hunter ! Licence jusqu’à récemment très peu commercialisée en Europe mais adulée aux pays du soleil levant, elle éclate au grand jour depuis quelques années chez nous et notamment dernièrement grâce à sa sortie sur Wii avec Monster Hunter Tri. Prêts pour un décorticage en règle du quand, pourquoi, comment ?


« Un chasseur sachant chasser sans son chien est un bon chasseur. Par contre, quand il est question de chasser un dragon, un chien est toujours utile pour servir d’appât, je vous l’assure. »
Voici ce que le manuel du chasseur enseigne aux jeunes recrues.

Personnellement je ne pense pas que ce soit la leçon la plus importante. Pour moi se serait plutôt : « Un chasseur qui ne finit pas en kebab pour wyvern ancien est un bon chasseur ». Pour pouvoir se vanter d’avoir tué un Rathalos il faut non seulement le tuer, mais être en vie pour le raconter, et mon premier ne va pas forcément de pair avec mon second.

[Maintenant cliquez ici et laissez la musique vous accompagner pendant votre lecture.]

Je me souviens d’une fois, j’étais parti voler des oeufs de Rathian pour un dragonologue…

Aaaah Monster Hunter, un jeu exigeant qui en a dégoûté plus d’un. Si je suis dans ce [Loading] c’est pour vous parler de la dernière exploitation de la licence en date, Monster Hunter Tri, étonnamment sorti sur Wii. Oujiz vous en a déjà parlé dans le premier KissMyLive de l’Histoire (oui avec un grand « H ») et ça m’a donné envie d’aller plus loin dans le test. C’est simple, MH Tri est un de mes jeux préférés mais aussi une énorme déception. C’est assez paradoxal mais vous allez vite comprendre, du moins je vais vite chercher à me faire comprendre.

Je vous préviens, il a beaucoup à dire sur Monster Hunter et avant de parler du Tri et de le tester je dois présenter la licence, sans ces données supplémentaire mon argumentaire serait nul et non avenu.



Monster Hunter est une des licences de jeu vidéo les plus plébiscitées au pays du Soleil Levant et pourtant elle est presque inconnue en Europe. On compte aujourd’hui neuf versions du jeu et une dixième est annoncée pour la fin de l’année au Japon. Quand on sait que le premier opus est sorti en 2004 ça en fait une série presque surexploitée et pourtant elle se vend toujours aussi bien. A un point qu’elle cumule les records de vente. Je ne vais pas m’attarder là-dessus, l’article sur Wikipedia est très précis.

Pour ceux qui ne connaissent pas voilà un topo du jeu. C’est un Hack and Slash en 3D vue à la troisième personne. Avec ça vous n’êtes pas avancé, parce que HellGate London c’est précisément ça quand on joue une classe Corps à Corps. Le principe de MH c’est que vous incarnez un chasseur qui est envoyé par la Guilde dans un village pour les aider à repousser des monstres.

Il y a deux phases, le repos et les quêtes. Au repos on se prépare, on sauvegarde et on choisit des quêtes. Ces dernières se résument souvent à aller tuer un boss qui va donner des composants en fonction de la bête occise qui va permettre de se faire forger de nouvelles armes et armures plus puissantes qui permettront de tuer des boss plus gros et méchants.

Maintenant que vous êtes scotchés à mon texte vous attendez certainement la suite, ce qui en fait un des jeux les mieux vendus du monde, un jeu qui m’aurait fait acheter une PS3, un logiciel qui me donne envie d’avoir une carte de sécurité sociale en Corée du Sud*. Mais en fait il n’y a rien d’autre à dire sur le système et l’histoire à part que le bestiaire et l’armurerie sont assez énormes, particulièrement dans la version Frontier sur PC, mais comme il faut être japonais ou coréen pour y jouer légalement on fera l’impasse sur celui-ci et on prendra « Freedom Unite » sur PSP comme référence pour nous pauvres non-nippons.

*(Oui, au Pays du Matin Calme, avoir un numéro de sécurité sociale permet de jouer à MH Frontier, le MMO, sans abonnement. Et aussi d’avoir Starcraft II gratos si on est abonné a un MMO, mais ça c’est un autre sujet…)

Alors comment expliquer qu’un simulateur de chasse ait autant de succès ?




Parce qu’il est réaliste ?

Non, on se bat avec des épées qui feraient tomber en pâmoison Cloud et les boss sont pour la plupart des Wyvern (une Wyvern est un pseudo-dragon qui dans la mythologie occidentale est aussi connue sous le nom de Vouivre).

La bonne réponse est : parce qu’il est hardcore.

C’est un jeu d’action où ce n’est pas le personnage qui gagne en expérience et monte en niveau mais le joueur. Ici le hasard n’a que peu d’influence sur le gameplay. Si le coup d’épée touche le monstre ça le blessera. Les facteurs qui feront varier les dégâts (autres que l’arme et l’amure) seront des conditions purement techniques comme l’endroit touché sur le monstre ou même la partie de l’arme qui a tapé. Oubliez la frustration de tous ces RPG où vous voyez clairement votre épée tomber en pleine face du monstre et où un joli « raté » vous dit que ce n’était qu’une illusion. Là on tape pour de vrai et les monstres aussi.

Le jeu est sans concessions, même le premier boss peut abattre un joueur confirmé s’il a le malheur de le sous-estimer. La difficulté est telle que je connais beaucoup de personnes qui ont arrêté de jouer après s’être pris plusieurs raclées du premier vrai boss (le Yan Kutku dans tous les MH sauf le Tri).

Autre point important, il est presque impossible de savoir où en est la bataille contre le monstre. A part celle du joueur, il n’y a pas de barre de vie d’affichée. La seule estimation sûre c’est quand le monstre se met à boiter et à fuir pour dormir, on sait qu’il lui reste moins de 10% de vie, mais c’est tout.




En gros Monster Hunter est un jeu qui ne prend pas les joueurs pour des manchots et rien que ça ça justifie son succès. Et c’est sa difficulté qui est le sel du jeu. Le moindre combat est épique. Quand on rencontre un nouveau monstre il faut étudier ses mouvements, on reste en haleine jusqu’à la fin car on sait que si on se relâche le gros dragon va se faire un plaisir de nous bouffer. Et puis quand on avance dans le jeu et qu’on rencontre une autre fois le pauvre Kutku qu’on a tant décimé, il arrive encore à nous surprendre avec de nouveaux mouvements, un nouveau comportement. Alors quand on croise une version plus imposante du Tigrex qu’on a galéré à tuer une misérable fois, on se fait dans le froc et on prie. Je ne peux pas vous décrire l’exultation de remporter une quête difficile de justesse. (Un boss de monster hunter battu du premier coup est soit : un coup de chance, soit un bug du jeu ; tenez-vous le pour dit !)

L’autre point du système de jeu c’est le craft. A part les armes, armures et objets de base tout se fabrique. Les composants principaux sont des métaux que vous allez devoir miner, des insectes et des poissons à attraper (pendant les quêtes avec les gros monstres) et aussi des morceaux de monstre. Pour avoir ces derniers il va en général tuer le monstre en question et le dépecer (comme le cuir dans WoW). En fonction du monstre, du niveau de la quête et d’un facteur chance vous obtiendrez des composants plus où moins rares. Quand vous terminez une quête de chasse, vous gagnerez aussi des composants, mais pour certaines parties spécifiques il va falloir chasser intelligemment. (Par exemple : un cerveau Gravios ne s’obtient qu’en lui coupant la queue et le meilleur moyen d’avoir un coeur de Monoblos c’est de le faire pleurer.) En plus capturer un monstre permet d’avoir des matériaux supplémentaires, par contre on ne pourra plus le dépecer parce qu’il parait que c’est mal vu d’étriper un pauvre dragon anesthésié.

Là où ça plait aux asiatiques c’est que certains objets sont si rares que vous n’aurez jamais plus de 2% de chance de les looter, et je ne parle pas de compos qui se trouvent sur le chien de la voisine, mais sur des dragons qui font la taille d’une montagne et dont le combat dure au minimum une demi-heure. En plus de ça, pour fabriquer certaines armes ou armures, il faudra parfois tellement de composants que vous devrez chasser une dizaine de fois le même monstre. Alors, avant de partir à la chasse on va chercher à se faire l’arme la plus efficace pour le monstre voulu et on voit qu’il nous faut zigouiller des douzaines de moustiques avec des bombes empoisonnées. Et là, on comprend que Monster Hunter est avant toute chose un jeu de grinder. Le grind est le mode de jeu préféré des asiatiques fan de MMO, ça consiste à tuer sans relâche des milliards de sangliers pour finir la quête de tutoriel du jeu et passer niveau 1, la quête suivante demande de tuer des milliards de phacochères et ainsi de suite.

Un jeu d’action bien foutu, exigeant, avec un contenu très développé et qui demande de faire du grind comme dans les MMO, voilà la recette du plus gros succès de la PSP. En Europe il est également un gros succès et ce depuis ses débuts, il suffit de voir le nombre de forums ou même les chiffres de ventes. Par contre, il n’a pas fait parler de lui autant qu’au Japon. Les clients potentiels connaissaient le jeu et se sont occupés à trouver d’autres joueurs pour profiter du mode en ligne où le nombre de quêtes est au moins trois fois supérieur au mode hors-ligne et où la difficulté y est incomparable.

Voilà la fin du premier épisode sur Monster Hunter. Vous avez pu apercevoir le coeur du jeu, ce qui en fait la réputation et le succès. Tous les épisodes de la série du tout premier sorti sur PS2 au Unite (ou Freedom 2 G au Japon) sur PSP, se sont basés strictement sur les mêmes choses. Le Tri est le premier à apporter vraiment de la nouveauté.


Dans le prochain épisode :

Monster Hunter Tri sera dévoilé ! Des dizaines d’armes dévastatrices !! Des monstres gigantesques !!! Des quêtes en ligne !!!! Et des suprises !!!!!

(Et surtout plus de points d’exclamation.)


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de mettre sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.

Cinéma Jeux 5

Ultramarines ~ Warhammer 40.000 : l’hommage en animation


Je ne voulais pas en parler parce que le visionnage de la bande-annonce ne m’avait pas bluffée sous ses aspects un peu cheap, mais puisque tout le monde buzz dessus et que -vous le savez, je ne me lasserai pas de le répéter- je suis une grande fan de l’univers Warhammer, bhein v’la ! Je me suis dit que Kiss My Geek ne laisserait pas plus longtemps ses lecteurs dans l’ignorance de cette nouvelle. Un peu après tout le monde, soit. Mais au moins je dormirai sur mes deux oreilles ce soir !

Pour faire court ; Ultramarines – Warhammer 40.000 est un long-métrage hommage à l’univers futuriste de Games Workshop Warhammer 40.000 qui, s’il a été décliné sous de nombreuses formes (jeu de plateau, jeu vidéo, jeu de rôle, etc.), n’avait encore jamais été transposé sur petit ou grand écran.

L’offense est réparée avec ce film d’animation dont on sait bien peu de choses si ce n’est qu’il est réalisé par le studio londonien Codex Pictures et qu’il devrait durer un peu plus d’une heure. Les habitués de la Bibliothèque Interdite auront l’oreille qui frétille si je leur dis que le scénario a été réalisé par Dan Abnett, l’un des plus gros écrivains de cette maison d’édition consacrée à cet univers. Ce long-métrage éponyme se consacrera donc au chapitre des Ultramarines, certainement la branche de l’armée W40K la plus représentative de son imagerie.

En ce qui concerne les voix prêtées au film, on aura droit à Terence Stamp (le Chancelier Valorum de Star Wars I) et Sean Pertwee (Smith dans Event Horizon), qui incarnent respectivement Severus et Proteus, deux personnages emblématiques de W40K. A savoir qu’en plus de leurs cordes vocales, c’est aussi leurs visages qu’ils mettront au service des animations faciales.

Cette bande-annonce n’ira pas sans rappeler aux connaisseurs les cinématiques de Dawn of War (le STR du studio Relic) ; et ce pour leur plus grand plaisir !

Si Ultramarines – Warhammer 40.000 n’est pas à espérer dans les salles obscures, on attendra tout de même avec impatience son lancement sur le net, prévu pour 2010 !




Le trailer vous a convaincus ? Foncez sur le site officiel, et surtout sur leur blog qui fourmille de teasing et autres mini-reportages expliquant leurs démarches de production.


Sources via Allociné