Évènements 7

Japan Expo, Comic Con & ESWC : We were here !

Mais quel week-end de folie nous avons passé ! Japan Expo / Comic Con le samedi, puis ESWC le dimanche… L’aventure fut intense et nous avons vraiment passé d’excellents moments. Pour être certains de ne rien oublier, Eskarina et moi avons préféré vous écrire un compte-rendu à quatre mains, afin que vous ayez toutes nos impressions !

Le voici donc, avec des photos exclusives de notre ami JFK prises le samedi. Et tout ça c’est juste après le jump !

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Séries 2

Falling Skies, une série créé par Spielberg avec des E.T. et des rescapés dedans


Si notre petit Stevie a été producteur exécutif sur de nombreuses séries à plus ou moins grand succès (The Pacific, Into The West, Disparition…) depuis le très réussi Band of Brothers il n’avait jamais réellement « créé » de nouveau scénario pour le petit écran. Cette longue attente s’achève avec Falling Skies.

Le scénario est simple. Les temps modernes. Une invasion extraterrestre. Quelques résistants dont un (ex) professeur d’histoire, Tom Mason, qui prend la tête de cette petite troupe d’humains en détresse pour combattre et survivre. Ou l’inverse.

On le sait, le personnage du petit prof d’histoire héros dans l’âme et sexy sans le vouloir est cher à Steven Spielberg (dois-je vous rappeler qui est Indiana Jones ?). Ajoutez à cela ce que le réalisateur sait faire de mieux ; des extra-terrestres (E. T., Rencontre du 3ème Type, La Guerre des Mondes, etc.) et un contexte rocambolesque pour nous donner le droit de nous demander si le grand Spielberg est vraiment de retour ! J’espère simplement qu’on ne fera pas qu’entrapercevoir les aliens et qu’un scénario bien ficelé nous sera servi sur un plateau d’argent. On sait qu’actuellement le thème de la survie est très à la mode, il ne faudrait pas pour autant nous proposer du réchauffé… Quant aux extraterrestre, c’est un sujet de prédilection que tout le monde a toujours adoré, de la petite ménagère de 50 ans craintive au plus gros geek possible (qui a dit « moi » ?)… Falling Skies ne se promet donc pas comme une révolution ou comme une création d’une originalité à toute épreuve, toutefois il s’avèrerait que l’un de nos réalisateurs préférés retourne aux valeurs sûres qui ont fait son renom.

Bien entendu, Stevie ne travaille pas seul sur ce projet puisque son deuxième créateur n’est autre que Robert Rodat, scénariste à succès avec qui il avait d’ailleurs déjà bossé : Il faut sauver le Soldat Ryan, The Patriot, etc.

Quant au grand rôle du héros, Tom Mason, il a été attribué à Noah Wyle, le Dr. Carter d’Urgences ! On retrouvera à ses côtés Moon Bloodgood (Terminator Renaissance) et Will Patton (Armageddon). Des acteurs aux visages familiers tout en restant encore peu connus du grand public, donc, mais qui ont fait leurs preuves !

Dans le milieu exigeant des séries aussi vite créées qu’oubliées, il est encore difficile de savoir si Falling Skies sera une réussite, une daube ou un échec commercial, et ce malgré ses ingrédients qui pourraient en faire un cocktail prometteur. Quoi qu’il en soit, il devrait s’agir d’une bonne manière de passer le temps en attendant l’adaptation cinématographique de Spielberg pour Halo, prévu pour 2012. Si cela ne vous suffisait pas, sachez qu’il travaille également sur une autre série, Terra Nova, où là aussi il sera question de destruction / reconstruction de civilisations !

Falling Skies sera diffusé en 2011 sur la TNT.


















PS. J’ai lutté pour garder mon calme en mettant en image la bannière de cet article. E.T. me fait toujours autant flipper, 28 ans après !


Images : Allociné.

Warez 7

[WAREZ] Au suivant !





Il y a quelques siècles de cela, notre bonne vieille nation était une monarchie comme on les aime. Guerre et famine pour ces pourceaux de manants. Luxure et volupté bien méritée pour la belle noblesse. Bien au dessus de toute cette populace plus ou moins vile, trônait un être au nom unique bien souvent suivi d’un chiffre : Le roi. Henri IV, Louis XIV ou encore Napoléon III. Le concept de suite venait de voir le jour.

Etant de la même famille, il était de bon ton de conserver le prénom des ancêtres pour perpétrer la dynastie en cours. Il suffisait simplement alors d’ajouter un chiffre romain (les chiffres arabes n’étaient pas utilisés à l’époque, et l’habitude est restée) afin de suivre l’évolution royale. Mais qu’est-ce que ce cours d’Histoire, si bien raconté soit-il, vient faire dans mon WAREZ hebdomadaire me direz-vous ? Il suffit de regarder avec un tant soit peu d’attention les line-up éditeurs de l’E3. Dead Space 2, Call of Duty 54 et The return of the very best of Alexandra Ledermann 23 : The Ultimate Bloody Canasson. Vive les suites !

Quoi de plus logique que d’utiliser un concept ayant déjà fait ses preuves auprès du public par un succès commercial retentissant ? Surtout que la démarche n’est pas nouvelle. Le cinéma en abuse depuis belle lurette ainsi que la littérature. Alors pourquoi pas le jeu vidéo ?

Oui mais voilà ! Alors que le cinéma et la littérature conservent une part importante de nouveaux concepts, le jeu vidéo, lui, sombre un peu plus chaque année dans la facilité. Les annonces de suites se multiplient et sont même devenues très largement majoritaires en comparaison des projets originaux.



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En ces temps de crise, la chose pourrait se comprendre si le phénomène n’était pas si ancien. Il s’est simplement accentué au fil des ans pour atteindre le niveau indécent qui est le sien aujourd’hui. Après tout, l’exemple Nintendo est certainement le plus flagrant. Les nouveaux arrivants se comptent sur les doigts d’une main ces dix dernières années et ceux-ci ont quasi-automatiquement suivi le chemin tracé par leurs ainés. J’en veux pour preuve Pokemon, Animal Crossing, Sin and punishment ou Pikmin.

Cela en fait-il pour autant de mauvais jeux ? Certainement pas. Une licence juteuse ça s’entretient, ça se façonne, ça se polit comme le crâne ennemi dans lequel on aime à se rassasier de sang encore tiède. Tout le monde ne s’accorde-t-il pas à dire que Ocarina of Time est le meilleur Zelda jamais paru ? C’est loin d’être le premier du lot. Et Je préfère ne même pas aborder Final Fantasy 7

Attention cependant, cela ne nous empêche pas d’avoir quelques bons gros navets bien dégoulinant d’avarice et de concepts pêchés au fond fin de la cuvette d’une cabine de chantier. Et ceci au beau milieu d’une série jusque là au-dessus de tout soupçon. Si vous fondiez de gros espoirs sur Crackdown 2 par exemple, l’achat d’un décamètre de corde et d’une bonne méthode de nœud coulissant se révèlera indispensable. PES 2008 m’a fait aimer le curling…





Quoi de neuf à se mettre sous la dent virtuelle alors ? Pour avoir vu tourner Vanquish, je dois bien dire que le jeu a laissé quelques mâchoires sur le carreau, y compris la mienne. Rage a également reçu un accueil plutôt chaleureux. Et ce Child of Eden s’annonce comme l’OVNI espéré par une génération glorifiant REZ.

Mais voir du neuf en pagaille est encore possible ! Et je ne vous parle pas de jeux vite développés, vite vendus et vite oubliés. Pour cela, il suffit de se tourner vers la dématérialisation. Alors que les gros studios guerroient à grands renforts de suites chiffrées ou non dans l’espoir d’illuminer la rétine du joueur avide de sensations. Les studios indépendants, eux, s’arrachent et rivalisent d’ingéniosité, de goût, d’humour ou de féérie. Cogitez sur Braid ou Winterbottom. Repaissez-vous des drôles de carnage de Castle Crashers, Infiltrez-vous dans l’univers ombragé de Shadow Complex, envolez-vous avec Flower, ressentez la fracture addictive d’un Trials HD. L’éclat d’un Splosion Man n’a d’égal que son humour.

Je vous assure d’ores et déjà qu’aucune supplication ne sera nécessaire pour danser un Limbo endiablé sous la chaleur accablante d’un Summer of Arcade, et plus globalement d’un XBLA empiétant sur les plates bandes budgétaires des jeux « boîte ».

Voilà, en toute humilité, la complainte d’un joueur, simplement heureux de prendre du plaisir manette en main. D’autant plus ébahi lorsque la découverte est totale.

Cinéma 3

Karigurashi no Arrietty, le prochain Ghibli



On en sait encore très peu, et pourtant deux bande-annonces nous sont parvenues à son sujet : Karigurashi no Arrietty (Arrietty Borrows Everything) est le prochain anime du Studio Ghibli.
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi qui avait déjà participé à l’élaboration du Voyage de Chihiro, ce long-métrage nous plongera ici dans l’univers des « Borrowers« . Vous pensez ne pas savoir ce dont il s’agit ? Et pourtant ces créatures ont déjà au moins deux œuvres à leur actif et que vous avez déjà dû voir une fois ; Le Petit Monde des Borrowers (réalisé par Peter Hewitt en 1997, avec John Goodman), et la série des… Minipouss ! Les Borrowers sont donc de petits êtres d’une dizaine de centimètres vivant parmi les humains, mais cachés de leurs yeux. Ils confectionnent leurs maisons et leurs habits avec des objets délaissés ou grugés et se nourrissent dans nos placards, comme des souris !
On en sait bien peu au sujet du scénario, mais cette thématique du tout petit dans l’infiniment grand promet d’agréables moments de poésie comme seul le studio Ghibli sait nous en offrir…
Karigurashi no Arrietty est annoncé pour le 17 juillet 2010 au Japon. En ce qui concerne une date européenne, nous sommes toujours dans l’attente.






Cinéma 2

Vampires Suck : la parodie de Twilight



Twilight est sujet à beaucoup de moqueries, justifiées ou non, vous êtes les premiers à le savoir ! Étant donné le succès mondial de la saga, il était presque évident qu’il aurait droit à sa parodie.

C’est le petit plaisir que ce sont offert Jason Friedberg et Aaron Seltzer, les réalisateurs de Spartatouille et Big Movie (entre autres), avec un titre au double-sens ironique : Vampires Suck. Petite anecdote : ce sont d’ailleurs également ces deux potes qui se chargeront de Scary Movie 5 ! Autant vous dire que les comédies parodiques lourdingues et potaches, ça les connaît.

Annoncé pour 2010, je ne sais pas si Vampires Suck dépassera le stade du DVD dans les obscurs rayons de votre supermarché, mais le trailer a au moins la qualité de donner le sourire à ceux qui, comme moi, on pu voir Twilight 1 et 2. Je vous laisse à votre tour devant ce petit délire (très) léger du jeudi soir !



Si vous aimez vous moquer de Twilight, mais cette fois-ci à juste titre, je vous invite à regarder le Faux Raccord de cette semaine qui lui est dédié (et qui est au passage une excellente émission d’Allociné).

Jeux Vidéo 7

Un tout premier trailer pour The Last Story



Ne faites pas semblant, je vous vois trépigner d’impatience à l’idée de regarder ce trailer !

Je l’avais déjà détaillé dans un précédent article, mais je répète ici rapidement les informations à retenir : The Last Story est le prochain J-RPG de Mistwalker, studio créé et dirigé par le créateur de la saga Final Fantasy, Hironobu Sakaguchi. Ce n’est donc pas sans impatience et appréhension que les fans de la série, majoritairement déçus par le quatorzième opus, attendent ce jeu sur Wii qui devrait (on l’espère) nous redonner nos joies de gamers d’antan et offrir une alternative à ce que nous propose désormais Square Enix sur consoles HD.

Grâce à ce tout premier trailer, vous allez pouvoir en deviner un peu plus sur le jeu et son gameplay. Laissons-nous regarder ça avant d’aller plus avant dans les spéculations :




Si les informations en ce qui concerne The Last Story sont données au goutte à goutte, on peut ici déjà deviner un J-RPG nerveux, et d’une beauté surprenante étant donné son support (nous ne rappellerons pas les limitations techniques de la console de Nintendo). Les phases de combat semblent mêler action et shoot à la première personne, un système de plus en plus prisé pour les jeux du même type (J-RPG, Action-RPG). Exit le tour par tour pour ce soft, a pirori (snif). Il reste toutefois difficile de savoir si en combat tous les personnages du groupe seront jouables en même temps ou si seul le leader pourra être pris en main, et l’IA paramétrée. Etant donné ce que l’on voit ici, la première alternative semble peu probable. Bien entendu, cela ne retirer rien à la stratégie et à la gestion de groupe qui apparaissent ici toujours et de façon évidente au centre d’un système de jeu qui se cherche innovant sans pour autant rompre complètement avec les bonnes vieilles bases du genre.

A tout ce que l’on peut voir ici, on ajoutera un univers sombres, des personnages aussi torturés que charismatiques et des créatures impressionnantes qui ponctuent la vidéo d’une impression rassurante et confortable ; pas de doute, nous sommes en terrain connu, et attendu ! Outre les combats, à travers ce trailer d’à peine plus de deux minutes Mistwalker a eu l’intelligence et la présence d’esprit de nous montrer que The Last Story aura bien entendu son scénario ficelé, mais aussi et surtout ses phases d’exploration. Un message très clairement adressé aux déçus du 9 mars…

Stay tuned ! D’autres nouvelles ne devraient pas tarder à tomber étant donné la deadline japonaise de 2010 brandie fièrement en fin de vidéo.