
Rappelez-vous, j’en avais parlé il y a quelques jours sur KMG. Les mecs de Realtime Worlds Studios lance le concept de l’avatar humain. En gros au lieu de créer de toutes pièces votre avatar virtuellement, vous le faites réellement sur un « cobaye » humain. La première semaine vous deviez choisir entre deux personnes Josh et Jordan. Finalement Josh a été sélectionné par les internautes par plus de 74 % de votes. Il y a une semaine, les internautes devaient décider de sa nouvelle coiffure et le résultat est… dingue !

Cette semaine, que du bon !

Toy Story (Lee Unkrich)
Après un Shrek 4 quelque peu décevant, cette semaine c’est Woody et ses amis qui débarquent au cinéma. Autant dire qu’on les attendait avec impatience ! Haaaa l’éternelle confrontation Dreamworks / Pixar. Difficile de savoir qui est le meilleur, bien que mon cœur aille plutôt vers le studio californien à la petite lampe maladroite. D’ailleurs, rappelons que Toy Story était leur premier long-métrage de synthèse, une véritable révolution en 1995 qui ébranla le monde du dessin-animé et du cinéma dans son entier. Une nouvelle ère avait commencé… Une ère de 3D pleine d’humour. Parce que c’était aussi ça qui en faisait l’aspect subversif ; bien plus que ce que pouvait offrir Disney alors, Pixar fit exploser la réputation infantile du dessin animé. Toy Story était un chef d’œuvre avec une double lecture qui réconciliait enfin l’adulte au dessin-animé… Très fort, non ? On comprend mieux le désir qu’eut rapidement Disney de vouloir fusionner avec les artistes décalés de chez Pixar.
Pour Toy Story 3, si ça n’est pas Monsieur John Lasseter qui s’attèle à la tâche, il n’en reste pas moins le producteur exécutif. Unkrich ayant travaillé avec lui depuis le premier opus des aventures d’Andy, pas de crainte quant au respect de l’univers et des caractères si attachants de ses personnages.
Nous avons grandi avec Toy Story, et il était logique donc que son jeune héros de chair et de pixels évolue également. Aujourd’hui, Andy a l’âge d’aller à l’université et doit se défaire de ses vieux jouets. C’est sur ce pitch « survival » qui a fait le succès de la série que démarre ce troisième opus. Tout le carton de jouets se trouve ainsi projeté entre les mains impitoyables d’enfants en bas âge, en plein milieu d’une crèche. Woody, Buzz et tous les autres n’ont alors plus qu’une seule idée en tête ; retrouver Andy dont ils sont les véritables jouets.
Côté voix, en VO on retrouvera Tom Hanks (Woody), Tim Allen (Buzz), ou encore Michael Keaton (Ken). Pour la VF nous aurons droit à Benoît Magimel (Ken), Frédérique Bel (Barbie) et même… Grand Corps Malade (Rictus) !
En ce qui me concerne, ce film est le prochain à voir sur ma liste !
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=v_FfHA5whXc[/youtube]

Predators (Nimrod Antal)
Predator -le premier, le vrai, l’unique- est un film culte qu’aucun se sont essayés à reprendre. Mais ce furent toujours d’horribles échecs pour les fans de la première heure. Alors à chaque fois qu’un titre de la licence repointe le bout de son nez, nous, les geeks accrocs au camouflage ingénieux de Schwarzy, sommes au taquet. Prêts à mordre.
Nimrod Antal sera-t-il enfin celui qui relèvera le défi avec brio ? Difficile à dire. Si le réalisateur hongro-américain est peu connu, il nous a déjà pondu quelques films loin d’être médiocres (Motel par exemple). Sa filmographie peu fournie et le choix d’Adrian Brody dans le rôle principal surprennent et intriguent, nous poussant toutefois à y croire, encore.
Ce Predator(s) met au premier plan l’acteur du Pianiste dans le rôle de Royce, un mercenaire qui doit mener un groupe de combattants d’élite sur une planète qui n’est pas la leur. S’ils comprennent rapidement qu’ils ont été envoyés là pour servir de gibier, ils n’en oublient pas moins qu’ils sont de redoutables tueurs qui vont devoir compter sur leur qualités martiales respectives afin de se sortir des griffes des créatures qui les traquent. Yakuzas et anciens prisonniers vont devoir se serrer les coudes pour en découdre face aux aliens frétillants.
Étant donné le scénario, on est donc en droit de s’attendre à quelque chose de brutal et de varié au niveau des styles de combat. Miam !
Il faut le dire ; ce Predator(s) fleure bon, et ce pour les différents points que je vais énumérer. Toute d’abord, le producteur du film n’est autre que l’excellentissime Robert Rodriguez (Planète terreur), ce qui explique en partie la présence de Danny Trejo (Machete) dans le casting, mais aussi la grosse influence qu’il a eu sur tout le tournage (y’a bon !). Prenez aussi en compte que cette suite est considérée comme le 3ème opus et ne prend donc pas en compte les Alien vs. Predator, souvent considérés comme des navets. Nimrod Antal étant un fan du premier épisode, il a choisi Brody comme acteur puisqu’il considérait qu’un autre homme d’une stature plus imposante aurait cherché -dans l’esprit des aficionados- à rivaliser avec Schwarzenegger ce qui, selon lui, est impossible.
Convaincus ? Je l’espère, parce qu’il se pourrait que ce film nous fasse oublier les précédents fiascos de la bête à dreads. Enfin !
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A voir également :
Repo Men est le premier film de Michel Sapochnik et met en scène Jude Law dans un futur proche où les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer leurs vies grâce à des organes artificiels très sophistiqués… et donc très coûteux. Élaborés par une société appelée L’Union, celle-ci n’hésite pas à envoyer ses créanciers aux trousses des greffés s’ils ne parviennent pas à payer leurs implants. Ces agents spécialisés portent le doux nom de Repo Men et sont prêts à tout. L’acteur so british y joue le rôle d’un Repo Men greffé contre qui sa société va se retourner… Rien de bien extraordinaire donc, mais Forest Whitaker et Liev Schreiber devraient faire deux arguments supplémentaires pour aller passer quelques heures de plus dans les salles obscures si vous aimez les sci-fi sombres et violents !
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jl9Nvg4yuus[/youtube]
Je termine avec Tamara Drewe, la comédie britannique qui fait plaisir. Adaptée d’un roman graphique, on retrouve l’excellent Stephen Frears (Les Liaisons dangereuses, The Queen) derrière la caméra autour d’un thème un peu léger quoi que d’actualité. Il fait camper par Gemma Aterton (Le Choc des Titans) le rôle d’une citadine débarquant de Londres dans sa famille de la campagne. Le retour de cette jeune femme belle et moderne va secouer le village tranquille où elle plonge son nez refait et ses manies de journaliste people. Une comédie à l’anglaise comme on les aime, frivoles et crues, mais tellement vraies.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=H0_p4cwPUyY[/youtube]
Images et sources : Allociné.

Bientôt la fin du week-end, courage à ceux qui reprennent Lundi (comme moi) et concernant les autres, profitez bien de vos vacances ! On continue donc dans la thématique de l’été, de la chaleur, de la nudité toussa² pour vous montrer une très belle prouesse technique. Découvrez juste après le jump, Super Mario dans mon jardin !

Mais quel week-end de folie nous avons passé ! Japan Expo / Comic Con le samedi, puis ESWC le dimanche… L’aventure fut intense et nous avons vraiment passé d’excellents moments. Pour être certains de ne rien oublier, Eskarina et moi avons préféré vous écrire un compte-rendu à quatre mains, afin que vous ayez toutes nos impressions !
Le voici donc, avec des photos exclusives de notre ami JFK prises le samedi. Et tout ça c’est juste après le jump !

Plus la peine de présenter ce super ? Pour les retardataires, c’est par ici que ça se passe. Tous les characters de la Nes n’étaient pas assez forts pour participer à cette grande aventure…
Si notre petit Stevie a été producteur exécutif sur de nombreuses séries à plus ou moins grand succès (The Pacific, Into The West, Disparition…) depuis le très réussi Band of Brothers il n’avait jamais réellement « créé » de nouveau scénario pour le petit écran. Cette longue attente s’achève avec Falling Skies.
Le scénario est simple. Les temps modernes. Une invasion extraterrestre. Quelques résistants dont un (ex) professeur d’histoire, Tom Mason, qui prend la tête de cette petite troupe d’humains en détresse pour combattre et survivre. Ou l’inverse.
On le sait, le personnage du petit prof d’histoire héros dans l’âme et sexy sans le vouloir est cher à Steven Spielberg (dois-je vous rappeler qui est Indiana Jones ?). Ajoutez à cela ce que le réalisateur sait faire de mieux ; des extra-terrestres (E. T., Rencontre du 3ème Type, La Guerre des Mondes, etc.) et un contexte rocambolesque pour nous donner le droit de nous demander si le grand Spielberg est vraiment de retour ! J’espère simplement qu’on ne fera pas qu’entrapercevoir les aliens et qu’un scénario bien ficelé nous sera servi sur un plateau d’argent. On sait qu’actuellement le thème de la survie est très à la mode, il ne faudrait pas pour autant nous proposer du réchauffé… Quant aux extraterrestre, c’est un sujet de prédilection que tout le monde a toujours adoré, de la petite ménagère de 50 ans craintive au plus gros geek possible (qui a dit « moi » ?)… Falling Skies ne se promet donc pas comme une révolution ou comme une création d’une originalité à toute épreuve, toutefois il s’avèrerait que l’un de nos réalisateurs préférés retourne aux valeurs sûres qui ont fait son renom.
Bien entendu, Stevie ne travaille pas seul sur ce projet puisque son deuxième créateur n’est autre que Robert Rodat, scénariste à succès avec qui il avait d’ailleurs déjà bossé : Il faut sauver le Soldat Ryan, The Patriot, etc.
Quant au grand rôle du héros, Tom Mason, il a été attribué à Noah Wyle, le Dr. Carter d’Urgences ! On retrouvera à ses côtés Moon Bloodgood (Terminator Renaissance) et Will Patton (Armageddon). Des acteurs aux visages familiers tout en restant encore peu connus du grand public, donc, mais qui ont fait leurs preuves !
Dans le milieu exigeant des séries aussi vite créées qu’oubliées, il est encore difficile de savoir si Falling Skies sera une réussite, une daube ou un échec commercial, et ce malgré ses ingrédients qui pourraient en faire un cocktail prometteur. Quoi qu’il en soit, il devrait s’agir d’une bonne manière de passer le temps en attendant l’adaptation cinématographique de Spielberg pour Halo, prévu pour 2012. Si cela ne vous suffisait pas, sachez qu’il travaille également sur une autre série, Terra Nova, où là aussi il sera question de destruction / reconstruction de civilisations !
Falling Skies sera diffusé en 2011 sur la TNT.






PS. J’ai lutté pour garder mon calme en mettant en image la bannière de cet article. E.T. me fait toujours autant flipper, 28 ans après !
Images : Allociné.
Il y a quelques siècles de cela, notre bonne vieille nation était une monarchie comme on les aime. Guerre et famine pour ces pourceaux de manants. Luxure et volupté bien méritée pour la belle noblesse. Bien au dessus de toute cette populace plus ou moins vile, trônait un être au nom unique bien souvent suivi d’un chiffre : Le roi. Henri IV, Louis XIV ou encore Napoléon III. Le concept de suite venait de voir le jour.
Etant de la même famille, il était de bon ton de conserver le prénom des ancêtres pour perpétrer la dynastie en cours. Il suffisait simplement alors d’ajouter un chiffre romain (les chiffres arabes n’étaient pas utilisés à l’époque, et l’habitude est restée) afin de suivre l’évolution royale. Mais qu’est-ce que ce cours d’Histoire, si bien raconté soit-il, vient faire dans mon WAREZ hebdomadaire me direz-vous ? Il suffit de regarder avec un tant soit peu d’attention les line-up éditeurs de l’E3. Dead Space 2, Call of Duty 54 et The return of the very best of Alexandra Ledermann 23 : The Ultimate Bloody Canasson. Vive les suites !
Quoi de plus logique que d’utiliser un concept ayant déjà fait ses preuves auprès du public par un succès commercial retentissant ? Surtout que la démarche n’est pas nouvelle. Le cinéma en abuse depuis belle lurette ainsi que la littérature. Alors pourquoi pas le jeu vidéo ?
Oui mais voilà ! Alors que le cinéma et la littérature conservent une part importante de nouveaux concepts, le jeu vidéo, lui, sombre un peu plus chaque année dans la facilité. Les annonces de suites se multiplient et sont même devenues très largement majoritaires en comparaison des projets originaux.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ATjuy0y7Drw[/youtube]
En ces temps de crise, la chose pourrait se comprendre si le phénomène n’était pas si ancien. Il s’est simplement accentué au fil des ans pour atteindre le niveau indécent qui est le sien aujourd’hui. Après tout, l’exemple Nintendo est certainement le plus flagrant. Les nouveaux arrivants se comptent sur les doigts d’une main ces dix dernières années et ceux-ci ont quasi-automatiquement suivi le chemin tracé par leurs ainés. J’en veux pour preuve Pokemon, Animal Crossing, Sin and punishment ou Pikmin.
Cela en fait-il pour autant de mauvais jeux ? Certainement pas. Une licence juteuse ça s’entretient, ça se façonne, ça se polit comme le crâne ennemi dans lequel on aime à se rassasier de sang encore tiède. Tout le monde ne s’accorde-t-il pas à dire que Ocarina of Time est le meilleur Zelda jamais paru ? C’est loin d’être le premier du lot. Et Je préfère ne même pas aborder Final Fantasy 7…
Attention cependant, cela ne nous empêche pas d’avoir quelques bons gros navets bien dégoulinant d’avarice et de concepts pêchés au fond fin de la cuvette d’une cabine de chantier. Et ceci au beau milieu d’une série jusque là au-dessus de tout soupçon. Si vous fondiez de gros espoirs sur Crackdown 2 par exemple, l’achat d’un décamètre de corde et d’une bonne méthode de nœud coulissant se révèlera indispensable. PES 2008 m’a fait aimer le curling…

Quoi de neuf à se mettre sous la dent virtuelle alors ? Pour avoir vu tourner Vanquish, je dois bien dire que le jeu a laissé quelques mâchoires sur le carreau, y compris la mienne. Rage a également reçu un accueil plutôt chaleureux. Et ce Child of Eden s’annonce comme l’OVNI espéré par une génération glorifiant REZ.
Mais voir du neuf en pagaille est encore possible ! Et je ne vous parle pas de jeux vite développés, vite vendus et vite oubliés. Pour cela, il suffit de se tourner vers la dématérialisation. Alors que les gros studios guerroient à grands renforts de suites chiffrées ou non dans l’espoir d’illuminer la rétine du joueur avide de sensations. Les studios indépendants, eux, s’arrachent et rivalisent d’ingéniosité, de goût, d’humour ou de féérie. Cogitez sur Braid ou Winterbottom. Repaissez-vous des drôles de carnage de Castle Crashers, Infiltrez-vous dans l’univers ombragé de Shadow Complex, envolez-vous avec Flower, ressentez la fracture addictive d’un Trials HD. L’éclat d’un Splosion Man n’a d’égal que son humour.
Je vous assure d’ores et déjà qu’aucune supplication ne sera nécessaire pour danser un Limbo endiablé sous la chaleur accablante d’un Summer of Arcade, et plus globalement d’un XBLA empiétant sur les plates bandes budgétaires des jeux « boîte ».
Voilà, en toute humilité, la complainte d’un joueur, simplement heureux de prendre du plaisir manette en main. D’autant plus ébahi lorsque la découverte est totale.
On en sait encore très peu, et pourtant deux bande-annonces nous sont parvenues à son sujet : Karigurashi no Arrietty (Arrietty Borrows Everything) est le prochain anime du Studio Ghibli.
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi qui avait déjà participé à l’élaboration du Voyage de Chihiro, ce long-métrage nous plongera ici dans l’univers des « Borrowers« . Vous pensez ne pas savoir ce dont il s’agit ? Et pourtant ces créatures ont déjà au moins deux œuvres à leur actif et que vous avez déjà dû voir une fois ; Le Petit Monde des Borrowers (réalisé par Peter Hewitt en 1997, avec John Goodman), et la série des… Minipouss ! Les Borrowers sont donc de petits êtres d’une dizaine de centimètres vivant parmi les humains, mais cachés de leurs yeux. Ils confectionnent leurs maisons et leurs habits avec des objets délaissés ou grugés et se nourrissent dans nos placards, comme des souris !
On en sait bien peu au sujet du scénario, mais cette thématique du tout petit dans l’infiniment grand promet d’agréables moments de poésie comme seul le studio Ghibli sait nous en offrir…
Karigurashi no Arrietty est annoncé pour le 17 juillet 2010 au Japon. En ce qui concerne une date européenne, nous sommes toujours dans l’attente.









