Divers 25

Here comes a new challenger ! Coups Critiques #0 est online !



Je sais, je sais , je sais. Je n’ai pas tenu mes engagements, Coups Critiques plus une autre vidéo devaient être postées vendredi soir ! Mais vous savez c’est à cause de la faille temporelle… C’est avec plaisir et un peu de stress que je vous annonce que Diraen et moi, on se lance dans le podcast vidéo de jeux vidéos ! Le pilote est dans la suite, W00T !

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Jeux Vidéo 60

GameCreds : Un réseau social crée par des Gamers pour des Gamers.


Je suis toujours à la recherche du réseau social parfait. Je suis sur Facebook pour garder contact avec quelques potes, communiquer sur KMG et faire semblant d’avoir une vie sociale. J’ai essayé de nombreux réseaux sociaux qui se disaient pour Gamers mais je n’ai jamais été réellement satisfait. Raptr en premier d’ailleurs. GameCreds va-t-il me faire changer d’avis ?

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[Loading] Irvin : UDK, ou quand Epic Games décida de faire un gros cadeau




En ce jeudi placé sous le signe du repos, nous avons le plaisir de laisser la parole à un lecteur qui nous suit depuis le début et qui ne connaît pas la langue de bois : Irvin ! Pour ce [Loading] il va nous parler d’Epic Games (Gears of War, Unreal Tournament 3, etc.) mais surtout de l’innovation que cette boîte a mise sur le marché et qui a créé une petite révolution dans le milieu de la création numérique, son moteur graphique : l’Unreal Engine. Avec l’Unreal Development Kit elle a permis aux autres entreprises de profiter de sa technologie, ce qui a débouché sur des jeux comme Batman : Arkham Asylum, BioShock, Mirror’s Edge, et j’en passe… Mais cet article vous dévoilera aussi un aspect surprenant de l’avenir des Indie Games ! Je lui laisse la parole pour une explication plus en profondeur !



UDK.

Non, ce n’est pas l’Union Démocratique des Koalas, seulement le Unreal Development Kit.

De prime abord, on aurait tendance à se dire « boarf, c’est l’éditeur d’Unreal… ». C’est à la fois vrai et faux.


Unreal Engine.

Unreal, c’est avant tout un engin de jeu, un moteur graphique performant. Sa dernière mouture est dérivée en 3 variantes :

  • Unreal Engine 3, dont la licence coûterait approximativement dans les 700kilos de patates US (négociable), et qui se cache derrière Mass Effect 2, Borderlands, Batman Asylum machinchouette, Gears of War, etc. En gros, ça crache du lourd, du coriace, du solide niveau graphique. En général on reconnaît assez rapidement les jeux développés avec cet engin car tout semble « ciré ».

  • Unreal Engine 3 Atlas, développé par Epic Games China, et qui a vocation à faire tourner des meuporg (les fonctions réseaux requises sont déjà implémentées, etc), et dont NCsoft a déjà fait l’acquisition de deux licences (une pour le futur Blade&Soul notamment)

  • UDK : sa mouture « gratuite ».


J’ai dit gratuit ?

Oui, gratuit.

Bien sur, il existe un certain nombre de « mais », tant financiers que techniques. Epic Games n’est pas l’Armée du Salut des Dev Indépendants, et ils ne saboteront pas leur principale source de revenu en donnant leur engin gratuitement.

Les conditions générales d’usage de l’UDK sont les suivantes :

  • Si vous utilisez UDK en interne, sans distribution extérieure, à des fins de développement : 2500$/an et par machine. En gros, si vous développez en interne un simulateur d’évacuation en cas d’incendie (tout à fait faisable avec UDK), ça vous coûte des sous.

  • Si vous comptez VENDRE votre application, cela vous coûtera 99$ à donner de suite, puis 25% du revenu généré à partir du moment où vous dépassez les 5000$ US de chiffre d’affaire grâce à votre application. Revenus incluant bien sûr la publicité, les abonnements, les sponsors, etc. Il ne faut pas les prendre pour des imbéciles, ils ont prévus les bidouilles de petits malins.

  • Si votre application est totalement gratuite, sans aucun but lucratif, cela vous coûtera la modeste somme de keudal, keutchi, 0, niet, nada.


Ouais mais alors il sert à rien l’engin à 700k patates US !

Arrêtez donc de les prendre pour des idiots chez Epic Games.

Il y a d’autres mais, et pas des moindres, qui attendent le développeur indépendant qui, des étoiles pleins les yeux, envahit les forums de UDK sans faire de recherche, en posant un bon gros sujet bien laid :

« bjr, gé 12 an, g sui kévin, é je ve fér 1 meuporg tro kewl !!! on fé com3n ? »

On rigole, on rigole, mais malheureusement ce genre de petits punks en culottes courtes ont effectivement commis ce type d’atrocités sur le dit forum. Paix à leur âme.

Globalement, et sans entrer dans les détails techniques scabreux, une licence d’UDK et une licence d’UT Engine 3, c’est comme un stéphanois à côté d’un Lyonnais, comme un ch’ti à côté d’un Parisien, comme un type de québec à côté d’un Montréalais : c’est attachant, un peu pathétique, mais ça ne sait pas encore que l’on a inventé l’eau tiède, l’électricité et ce genre de choses.

Ah, il vaut mieux que je reste dans le domaine technique ? Bon et bien, voilà :

  • le support : à 700k $US, vous avez un support technique fiable, l’accès à une documentation avancée, là où avec le UDK, la documentation reste minimale, et soumise au bon vouloir de la communauté.

  • le code natif : aie aie aie. Ce petit point fut pendant un moment « final » pour bien des rêves d’indépendants. UDK ne permet pas de faire du « code natif ». En gros, au lieu de faire du bon gros code C++, java ou j’en passe, on doit se bouffer du UTScript maison (qui tourne bieeeen moins vite) et rester dans les cases définies par Epic. C’est tout à fait suffisant pour transformer des mods d’UT3 en « stand alone », mais pour du lourd, pour du meuporg, c’est pas possib’, l’architecture réseau et graphique d’UT3 n’étant pas conçue pour gérer autant de joueurs, et étant plutôt orientée FPS. De plus, cela force les programmeurs à apprendre le UTScript. Mais il y a un moyen détourné d’exécuter du code externe, C++, java et j’en passe, pour UDK : les dll. Par l’usage de librairies externes, on peut exécuter nos fonctions maisons, et donc transformer en profondeur le UDK, notamment en lui ajoutant des fonctions serveur plus avancées. De plus, elles tourneront plus vite que le UTscript. C’est un peu du bricolage, ça ne remplace pas le code natif, mais ça permet de compenser.


En définitive.

Malgré ses limitations, le UDK est un vrai bijou à côté des solutions gratuites open source, comme Unity, JME, Ogre3D. Contrairement à ces solutions gratuites bien mignonnes de pingouins, le UDK conserve la plupart des fonctionnalités de l’éditeur de l’Unreal Engine, possède un moteur graphique au top, moderne, stable, robuste.

Là où le graphiste travaillant sur Ogre3D ou JME doit supplier le programmeur de lui coder des shaders (simplifions grossièrement: les matériaux), UDK lui offre une superbe interface graphique orientée nodes (des boitiers de fonctions à relier) qui va générer ces shaders ! Plus besoin d’un type maîtrisant le C pour faire un superbe matériel d’océan animé, le level designer ou le graphiste peut le faire SEUL.

Il en va de même pour l’importation d’objets décoratifs, statiques ou animés, de la gestion du niveau de détail (affichage en basse résolution des éléments graphiques au loin, en haute résolution des éléments proches), des collisions, des particules !!

Là encore, pour des scripts simples, le level designer peut travailler directement dans l’éditeur pour les conçevoir. Vous voulez un piège qui, si un joueur marche dans la zone, déclenche un élément animé, des particules, et blesse le joueur ? Pas besoin d’appeler le programmeur, le level designer peut le faire directement via kismet, un éditeur d’évènements là encore par nodes, avec qui le codeur peut éventuellement communiquer.  


This is the end, my only friend, the end…

Vous connaissez déjà les jeux commerciaux conçus avec l’Unreal Engine, sans forcément savoir que c’est lui qui tourne sous le capot. Par contre, connaissez vous les jeux qui peuvent être conçus avec le UDK ?

Quelques maquettes jouables ici : http://udk.com/showcase

Plus que jamais, l’avenir du jeu vidéo viendra des indépendants. Et ça, les studios l’ont compris. On verra probablement de plus en plus des jeux/éditeur comme Never Winter Nights. Valve a déjà fait un pas dans cette direction, il est désormais possible d’envoyer nos chapeaux/armes/accessoires en 3D pour Team Fortress 2, et si l’objet correspond au style et aux contraintes techniques propres à TF2, il sera intégré au jeu.

A quoi bon payer un type à ajouter du contenu quand vos clients sont près à le faire avec un grand sourire et pour pas un rond ?


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.


Jeux Vidéo 3

Portal is free. End of story.



Comme quoi, les 13 du mois ne sont pas toujours aussi merdiques que la superstition aime à le laisser entendre. Depuis aujourd’hui, et jusqu’au 24 mai, Steam est en état de grâce et vous offre le téléchargement gratuit de l’un des jeux de réflexion les plus connus et appréciés des fans pour son humour et sa qualité de jeu. Je vous parle bien entendu de Portal.

Si vous trouvez ça plutôt étrange comme geste de générosité, je vous invite à lire le communiqué de Steam à ce sujet :


Portal used to cost money. Until May 24th, it’s free. End of story.

Well, technically speaking, there are some strings attached. Fortunately, they’re entirely decorative. We just like the way they look, swaying in the gentle breeze created by a million people simultanously fainting from shock at the news that Portal is free. Now you have no reason not to try Portal.

« I have a reason, » some of you are probably typing into an angry email. « You see, sir, I own a Mac. »

Well guess what: For the first time ever, Portal is also available for the Mac.

« Capital news! But the excellent puzzle adventure Portal won over 40 Game of the Year awards; Surely it must cost at least five or six hundred dollars. »

You’d think that, especially since it actually won over 70 Game of the Year Awards. But, like we keep saying, Portal is free. Free on the Mac. Free on the PC. But only until May 24th. So you only have a few days to decide if your free copy of Portal is worth the price we’re currently charging – which is you ever-so-slightly moving your index finger just barely enough to click the big red « download » button right there to the left.



Et où est le »big red button » qui vous permettra de faire l’acquisition de ce petit mythe vidéoludique ? Juste . Profitez-en vite !

Évènements 4

Soirée de lancement de Leelh à l’Aéronef


Hier se tenait à l’Aéronef de Lille la soirée de lancement du WMORPG : Leelh. Ayant eu le plaisir d’avoir été invitée, je m’y suis rendue guillerette, avec mon badge Kiss My Geek, mon iPhone pour vous tweeter en direct, et un Neofuegan prêt à bien profiter de tout ça.

La soirée commençait à 19h30, au sommet d’Euralille dans l’espace de l’Aéronef, une salle conçue habituellement pour des concerts. Nous avons été accueillis comme pour les grands salons, à force de listes d’invités et de sacs de goodies.

Dans ce dernier, noir et sobre imprimé du logo du jeu, on pouvait trouver un poster, un porte-clef ouvre-bouteille et une présentation cartonnée du jeu, le tout à l’effigie de Leelh.

La première chose qui m’a frappée, c’était le nombre de personnes présentes. Beaucoup d’amis et de représentants des partenaires du jeu, mais aussi des blogueurs comme Eowine et des spécialistes dans leur domaine, comme Mondes Persistants. Un beau petit monde pour une soirée dans l’ensemble plutôt sobre et familiale.

Après quelques minutes à faire connaissance avec les gens présents, ou à s’écrier de surprise devant la présence de ceux que l’on ne s’attendait pas à voir, la soirée s’est lancée.

En première partie, tout l’équipe de Leelh a présenté le jeu et l’équipe, mais aussi l’histoire de leur studio : 3Dduo. Un moment plaisant et ponctué de rires face au naturel des membres du staff, à l’image de l’entreprise qu’ils représentent.



La présentation de Greg restera dans les annales tant elle nous aura fait rire.


Un moment plaisant où on a pu en apprendre plus sur tous ces gens qui permettent à 3Dduo de vivre et à des projets comme Leelh de voir le jour. Mais aussi sur les difficultés rencontrées par le studio pour la mise en place du projet, et notamment récemment avec le débordement qu’ils ont subi cette semaine avec leur dernière phase de bêta puisqu’une centaine de milliers de joueurs s’est précipitée sur le jeu, provoquant de gros soucis techniques de leurs côtés. Ils en ont donc profité pour s’excuser des « pannes » encourues mais aussi pour annoncer que le lancement du jeu (qui devait se faire hier soir) serait reporté à la fin du mois afin de leur laisser le temps de mettre en place les infra-structures nécessaires à l’accueil de tous ces joueurs ! Une mauvaise nouvelle qui en cache une bonne, donc…

Après tout ça est venu l’exercice difficile, mais obligatoire, de la présentation des partenaires. Une phase de la soirée qui s’est passé aussi ludiquement que possible puisque tous les partenaires sont présents physiquement en jeu sous la forme d’enseignes, de bâtiments détruits, de panneau d’affichage bancals, etc. A côté des discours pompeux et quelque peu commerciaux on pouvait tout de même continuer à admirer les artworks exposés sur la toile.


Le directeur du Furet du Nord était de la partie, devant une image de son enseigne que nous ne souhaitons pas devenir réalité !


On a également eu l’honneur de recevoir une partie de l’équipe  de la LMBC (club de Basket de Lille) puisque l’un de leurs membres fait partie du jeu ! Il s’agit d’une première mondiale dans le domaine du MMORPG.


Il était difficile de louper Olivier Gouez qui dépassait tout le monde de trois têtes au moins.


C’est après cela qu’est arrivée la phase « RP » de la soirée, comprenez la phase « survie » propre à Leelh : l’ouverture du buffet ! Y’a pas à dire, on a été bien reçu avec un vrai banquet de guerriers, plutôt original puisqu’il était composé presque essentiellement de viande (de toutes façons les végétariens ne pourraient pas survivre dans Leelh !) : pâté, poulet farci, brochettes et j’en passe, un vrai régal. Mon côté fille (comprenez : chieuse) aurait bien voulu un peu de sucré pour dire de finir en beauté, mais c’était vite oublié : arrosez ça de quelques bières bien fraîches gracieusement offertes pour la soirée, et l’ambiance était repartie !

La deuxième partie de l’évènement a vu fuir les plus calmes d’entre nous puisqu’il s’agissait de deux concerts bien bruyants comme on les aime, avec les Toybloïd qui m’ont faite craquer, et les Jumping Jack dont je garderai des acouphènes jusqu’à la fin du mois.



Les trois nénettes de Toybloïd avaient de l'énergie et du talent à revendre, pas de doute... Dommage qu'elles aient dû nous fausser compagnie plus tôt que prévu ! La jeunesse c'est bien, mais c'est aussi très fragile.



Jumping Jack : le calme avant la tempête. Retrouvez les photos du pogo des gars de Leelh dans les photos plus bas.


Et nous n’allions pas repartir Neofuegan et moi sans avoir pris une photo holographique de nous deux sur un stand mis en place pour l’occasion ! D’ailleurs, j’ai pu immortaliser le même pour Wax, No, et un troisième de leurs compères dont je préfère omettre le nom plutôt que de rebaptiser une nouvelle victime (hein Tobby)…



Bref, une soirée de lancement qui a su mêler un aspect familial, cérémonial et rock n’ roll à la fois ! Il fallait le vivre pour comprendre… Je remercie encore toute l’équipe de 3Dduo de m’avoir conviée, et je m’excuse auprès de Kanjy pour ce geste de recul-réflexe que j’ai eu au moment de lui dire au-revoir en fin de soirée 😀



Warez 6

[WAREZ] En QuêTE de bouffe





S’il y a quelque chose de très addictif dans la vie, c’est bien la bouffe. La toute nouvelle chronique Kissmygeekienne lui étant dévouée ne fait qu’apporter de l’eau à mon moulin d’ailleurs ! Oui, la bouffe et non la nourriture, car si vous vous nourrissez aussi sainement que moi, on ne peut décemment pas donner le même nom à un délicieux poulet teriyaki cuisiné avec passion, patience et amour qu’à un burger lambda aussi abondamment fourré de fromage et de bacon (Gaaaahhh le bacon !) soit-il. Qui plus est, lorsqu’il est cuisiné avec lenteur, nonchalance et sauce aux glaviots.

Au-delà d’être un plaisir, il est vrai que le caractère vital de l’ingurgitation alimentaire lui confère tout de suite une importance accrue. Malgré tout, il arrive que notre maigre cervelle soit accaparée par d’autres considérations hautement plus importantes que manger, boire de l’alcool ou explorer des sites porno-trash des seventies. Une de ces considérations est le jeu vidéo. Heureusement qu’on respire par réflexe, je vous le dis !

Je vous l’accorde, c’est un peu extrémiste. Mais vous commencez à connaître ma propension à en mettre pleine la vue. Certains plus que d’autres d’ailleurs 😉 Et vous ne vous en étonnerez donc plus guère. Moi le premier, je ne peux nier qu’il m’est arrivé à de nombreuses reprises d’esquiver un repas, captivé par cet objet vidéoludique, enchaînant les scènes d’anthologie. Qui a dit God of War 3 ? Mais nous n’avons pas tous la force de caractère de cette jeune écervelée bridée, et à un moment l’estomac vainc. Quoi qu’il arrive. Alors s’offre à nos gouffres digestifs un panel assez varié pour combler ce vide stomacal de la meilleure des manières qui soit. Etat des lieux des divers QTE comestibles envisageables !




Carré

Malgré un choix cornélien, une évidence s’impose. Un endroit où l’on se rend parfois plusieurs fois par semaine avec une certaine retenue à chaque intrusion. Mais on aura tôt fait de faire taire cette petite voix. C’est tellement difficile de résister à tant de gras et de sucre servis vite pour une ingestion qui ne l’est pas moins. Au diable la raison ! Donnez-moi ma junk food !
Qui peut décemment résister à ces sandwichs chauds viandés, fromagés et saucés, accompagnés de dégoulinants sticks de patate et d’un soda dont les bulles sont portées disparues ? Qui pour lutter contre cette grande tarte à base de sauce tomate et de tout ce qui peut vous passer par le crâne du moment qu’il y a beaucoup de fromage dessus ? Qui pour résister à l’envahisseur nippon, son poisson cru et ses petites brochettes fondantes ? Certainement pas moi !



Triangle

Vous aurez astucieusement remarqué un inconvénient majeur à la précédente proposition : l’attente ! C’est typiquement le genre d’argument qui peut être rédhibitoire au moment crucial de la décision de se repaître. Il y a un moyen pour remédier à cela. Le placard !
Évidemment cela demande certaines précautions prises de longue haleine. Parfois plusieurs journées en amont. Journées lors desquelles vous aurez pris sur vous pour aller….mon Dieu, je ne peux pas….pour aller…faire des courses. Oui, l’enfer des supermarchés ! Résister à l’attraction du fauteuil. Lutter contre les 10° de ce délicieux mois de mai. Et braver la pluie, le vent et tous ces gens normaux ou étranges, je ne sais jamais comment on dit, que l’on peut croiser.
Si vous avez réalisé cette prouesse, aucune inquiétude à avoir. Il vous suffira simplement de vous munir d’une cuillère ayant servie il y a moins d’une semaine ainsi que de votre pot de pâte à tartiner favorite. Trempez l’instrument dans le pot que vous aurez pris soin d’ouvrir quelques instants auparavant. Attention, cette étape est importante ! Enfournez l’ustensile recouvert de substance marron dans votre hangar buccal et ingurgitez. Réitérez l’opération tant que le pot n’est pas vide. Pensez à vous hydrater.
Je ne saurai que trop vous conseiller de faire confiance à cette marque proposant du « bonheur à tartiner » et non à Jean-Guy, le gérant scatophile sexagénaire de « La caverne des plaisirs », votre supérette du coin, qui essaye de vous refourguer « un produit régional ».




Rond

Là vous êtes vraiment limite raisonnable. Si on exclut le fait que toutes ces belles intentions vont rapidement tourner à l’apocalypse culinaire. Pas de champignon atomique, mais celui que vous essayerez tant bien que mal de cuisiner paraîtra tout droit récolté sur l’un des coffrages fissurés de la capitale mutagène du monde : Tchernobyl.
Encore une fois, vous aurez bravé d’avance les affres des grandes surfaces pour un reload salvateur de vos compartiments à rationnement. Et vous voilà, manette en main, un creux dans le bide aussi vaste que les films de Marc Dacascos sont affligeants (big up à China Strike Force de lundi et à ADN, le Prédator tchétchène).
Bref, vous vous lancez dans une mission que vous ne soupçonniez pas si ardue : Faire un steak-pâtes, vous qui avez laminé Ikaruga d’une main, l’autre étant occupée à troller sur KMG. Faire à manger (presque) pour de vrai ! C’est la que tout dérape.
Lançant les premiers préparatifs, vous disposez ensuite de quelques menues minutes durant lesquelles vous replongez allègrement devant votre écran. Puis viens cet instant d’absorption. Un de ces instants qui vous fait reporter le soulagement de votre vessie ou qui vous invite à sauter un repas…Une fois le contrôleur agrippé, le temps ne comptera plus. Il existe à peine. Et c’est cette suave odeur de carbone chatouillant vos narines qui vous ramènera à la dure réalité. Tous vos beaux efforts partent dans la fumée émanant du résidu noir, anciennement steak de son état, en fond de poêle. Voilà un triste destin pour cette ancienne vache et pour votre estomac. Game Over.




Croix

Vous vous élevez mentalement! La nourriture physique très peu pour moi. Laissez-moi gaver cet esprit de cette manne spirituelle et ses grands coups de shotgun, de Ceste de Némée et autres invocations dévastatrices ! J’en connais qui ont tenu quarante jours dans le désert, complètement démunis sans sourciller. C’était peut-être un peu le fils de Dieu, mais moi j’ai encore quelques bières au frais, un de ces délectables paquets de biscuit apéritif entamé et vieux d’à peine 12 semaines. Et en dernier recours je peux toujours faire « carré »!



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YjA_YUY4ju8[/youtube]
Pause !

Et si on prenait le temps de bien faire les choses ? Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait que préparer à manger correctement mérite du temps et un peu d’investissement personnel. Comme vous n’avez pas vraiment la trogne du Cyril Lignac de nos contrées virtuelles, vous devez trouver ça tout aussi contraignant que moi.
Mais rappelez-vous ! Souvenez-vous de cette carbonnade flamande faite de vos mains, meilleure que l’hydromel de tous les dieux de la création. Remémorez-vous ces brochettes marinées dont seul le cerveau maternel a le secret. Ravivez la flamme oubliée de cette tartiflette un soir à flan d’alpages.
Lâchez un instant la QTEbox. Ces moments seront mille fois récompensés. Foi de gueulard !