Warez 3

[WAREZ] Watch me if you can !






Comme vous l’aurez remarqué et comme je l’ai déjà dit, je suis légèrement téléphage. Cruelle et jouissive addiction d’une génération Club Dorothée dont on a du mal à se débarrasser. Damned. C’était le bon temps ! Même si la boite à images n’est pas une sinécure à se coltiner tous les jours, on s’en éprend. Cinq ans déjà qu’elle a activé le Jesus Mode et les chaînes se sont multipliées autant que les pains il y a deux mille ans. Reste à alimenter la programmation et par conséquent notre appétit de zombies de l’audiovisuel. On ne s’étonne donc pas d’avoir vu fleurir un nombre pléthorique de programmes sur le bouquet numérique. Beaucoup d’appelés pour peu d’élus ayant droit à une écoute plus ou moins attentive. Au moins ont-ils le droit de brouiller notre paysage auditif alors qu’une autre activité nous happe. Parmi tout ce fatras, les séries sortent plus que leur épingle du jeu.

Même ce grand média qui a vu naître le Bigdil’ s’y est activement mis en décapitant proprement le film du mardi soir pour y faire trôner les Experts ou autre. Choix…discutable dirons-nous. Le souvenir du « mardi c’est permis* » s’estompe un peu plus chaque semaine. Et je ne vous parle même pas du sort de ce bien aimé film du dimanche soir. Heureusement, parmi ce tsunami de séries, se cachent quelques petites perles. Des joyaux plus ou moins bien façonnés qui gagnent ou perdent de leur éclat à chaque taille saisonnière. Mais le véritable éclat se remarque à l’attachement que l’on peut avoir vis-à-vis d’un personnage. Coup de projecteur, on ne peut plus subjectif, sur ces énergumènes fictifs qui nous mettent le grappin dessus en un clin d’œil.





Vic Mackey

Plus qu’un homme, un culte à la testostérone. Mais attention, de la testostérone maitrisée…plus ou moins. Toujours est-il qu’il y en a une dose impressionnante, ça vous ne pouvez en douter! Chacun de ses spectateurs se retrouve tôt ou tard défonçant la porte d’une chambre en grandes pompes, s’abritant d’une rugueuse roulade au pied du lit pour finir par menacer Gradhoubl, le chat des voisins, à l’aide d’une bouteille d’huile prise à la hâte dans la cuisine. Tout en beuglant et invectivant au « suspect » de mettre ses mains sur la tête. Grisant !
Le Boss de la Strike Team de The Shield sait en effet se faire écouter attentivement. Etre taillé comme un taureau imberbe peut aider il est vrai. Carrure cubique, sanguin sans être sanguinaire, les cornes en moins, la cervelle en plus. Et quelle cervelle il a le bougre ! Entre vice et ingéniosité les frontières sont parfois minces, mais lui permettent toujours de trouver l’issue…ou de défoncer l’obstacle pour s’en créer une. Quitte à s’embarquer dans pire galère. Il conserve cependant une part d’humanité et de bienveillance émouvante qui engage à tout lui pardonner. Jusqu’à un certain point.



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Barney Stinson

Suit-up ! Cet ex-docteur Doogie, personnage emblématique de How I Met Your Mother, fait rêver plus d’un mâle par sa verve auprès de la gente féminine. Dans ce groupe de joyeux drilles à la Friends, il se distingue par ses frasques invraisemblables. Golden Boy au métier camouflé, éternellement affublé de son costard sans lequel il ne peut concevoir la vie, il se rue avec classe et assurance sur toute demoiselle au physique avantageux. Quoi qu’il raconte, l’affaire se conclut dans les minutes qui suivent. Parfois astronaute, médecin, sportif de haut niveau, il endosse tous les costumes, mêmes les plus ridicules. Il invente les stratagèmes les plus rocambolesques pour arriver à ses fins. Et il y arrive toujours ! Surtout lorsque son plan est d’une logique flirtant avec le plat ancéphalique. Vous cherchiez l’extrême inverse de Jean-Claude Dusse ? Vous l’avez trouvé ! Cependant, une chose l’effraie plus que tout. Une chose lui met la boule au ventre : Les gifles de Marshall. Cinq fois il a promis d’apposer son empreinte sur l’épiderme facial de ce bon Barney. Et toutes n’ont pas encore atteint la cible. Lire la peur sur le visage angélique de cet homme si assuré est un vrai régal. He’s gonna be Legen – wait for it – dary !


Warning ! 1 ou 2 spoils.

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Voilà pour ces deux beaux spécimens. Vous les connaissez très certainement déjà, mais si ce n’est pas le cas, je ne saurai que trop vous inviter à leur accorder un instant.
D’aucun critiqueront ces choix ou reprocheront l’oubli de tel personnage ou telle série. Je leur répondrai donc que malheureusement (ou pas), une vie me tend les bras et parfois la faiblesse m’assaille et m’invite à fuir ma dalle 26 pouces pour gambader le pavé. Ce qui ne me permet pas de décortiquer chaque sortie télévisuelle.
Ensuite il faut bien faire un choix. Deux, cela vous paraît peu ? Réfléchissez-y. Combien vous ont réellement marqué? Combien dont vous vous souveniez de citations? …Au-delà de 3, vous êtes le proxénète télévisuel de votre cerveau !
Enfin je me suis uniquement attardé sur un et un seul personnage. Et non sur des séries dont les personnages sont plus ou moins homogènes. J’ai fait un long travail sur moi-même pour ne pas inclure Six Feet Under, série ébouriffante, mais dans laquelle les protagonistes se disputent notre attention. Et on leur donne bien volontiers.
D’une manière plus exhaustive, quelques autres larrons ont frôlé la gloire kissmygeekienne. Bitcher (Oz), Dr House, Dexter, Andy Botwin (Weeds), Kavanaugh (The Shield), Red Foreman et Michael Kelsaw (70’s show)… Peut-être pour une prochaine fois. Et vous, quelles sont vos serials muses ?

* Oui, je sais c’était sur M6.

Jeux Vidéo 1

Gears of War 3, le teasing commence…



Aujourd’hui, les nouvelles informations sur Gears of War 3 pleuvent. Peu après le lancement du trailer, ça n’a rien d’étonnant. Et ça n’est sûrement pas un phénomène qui va décroître… Mais alors, elles disent quoi ces news ?

Elle viennent principalement d’un magazine russe que toute la presse spécialisée s’est empressée de traduire ou de faire transiter par l’intermédiaire de CVG, puisqu’il semblerait que ces veinards du Grand Nord ont décroché une exclusivité mondiale…

Pas de grande surprise quand on découvre qu’Epic Games fait du 3 une suite chronologique du 2, qui nous laissait avec les images poignantes d’une humanité en total naufrage entre les mains locustes. Nos Gears bien aimés se retrouvent alors isolés sur Raven’s Nest, une île artificielle où le président Prescott les rejoints. Attention spoiler : sur place, ils apprennent que le père de Marcus Fenix est encore en vie et qu’ils vont donc devoir retâter du terrain pour le retrouver, puisqu’il détiendrait la clé qui mettra fin au cauchemar de toute une génération.

Toutefois, les Locustes ne seront pas seuls à s’en prendre plein la tronche, puisqu’une autre race d’extra-terrestres les rejoint : les Lambets (dont on parlait déjà dans le deuxième opus). Ces derniers, plus puissants que les Locustes, utiliseraient leurs tentacules comme bouclier tout en se laissant exploser sur leurs adversaires juste avant de mourir, histoire de laisser un souvenir derrière eux.

Outre les nouvelles créatures que l’on devra affronter, on en apprend également plus sur l’armement de nos Gears. Prévoyez donc au menu le lance-grenades organique (ses projectiles vivants plongeront dans le sol pour mieux pouvoir attaquer du dessous), le DB Shotgun (dont le double canon est dévastateur), des grenades à fragmentation, mais aussi des smoke et des inflammables. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner si on les combine astucieusement… Notamment si on en colle une dans la bouche de l’adversaire dont on se sert comme bouclier avant de le renvoyer dans les rangs de ses petits copains… Si, si, ce sera possible.

En plus de toute cette artillerie, notez la venue d’un nouvel élément qui devrait ravir l’immense majorité des bourrins que vous êtes : le mécha Silver-Back, avec mitrailleuse illimitée et lance-grenades. Ne manquerait plus qu’un petit ruban rouge, et ce serait Noël avant l’heure.

En ce qui concerne le mode multi-joueur (le plus grand intérêt du soft), Epic Games y va bien entendu de ses améliorations : vous pourrez désormais vous échanger vos armes et munitions en plein combat ! Comptez également sur la présence d’un level design en bêton assorti à des environnements destructibles, et vous tenez entre les mains une véritable bombe vidéoludique…

Vivement.


Get the flash player here: http://www.adobe.com/flashplayer



Via CVG et JVCom.


Dans Ton Cinéma

[DTC] Sorties de la semaine




Argentine et Brooklyn ça rime. Surtout cette semaine !


Une affiche complètement psychédélique !



Enter the Void (Gaspar Noé)

Le réalisateur argentin a choisi la première semaine de mai pour nous livrer son dernier chef d’œuvre. Le nom de Gaspar Noé ne vous dira peut-être rien, et pourtant il nous a déjà livré des films très controversés autant qu’encensés, comme Irréversible pour ne citer que la plus connue de ses contributions.

Dans Enter the Void, il traite un thème tout aussi scabreux : la drogue.

Le long-métrage retrace l’histoire d’un petit dealer, Oscar, qui a emménagé récemment à Tokyo avec sa sœur Linda. Si ce dernier gagne sa vie en revendant des doses à la sauvette, sa cadette vit du striptease dans une boite de nuit. Pour en rajouter au cadre glauque parfait pour le déroulement d’un drame, un soir, lors d’une descente de police, Oscar est touché par une balle. C’est pendant son agonie que commence véritablement le film puisqu’elle tourne autour de l’état secondaire dans lequel il entre, proche de celui d’un esprit. Ayant promis à sa sœur de ne jamais l’abandonner, il ne parvient pas à s’arracher à la terre des vivants et son âme erre alors dans Tokyo au sein d’hallucinations chaotiques et cauchemardesques…

Il faudra donc vous attendre à une œuvre proche du cinéma expérimental mixant Requiem for a Dream à Lost in Translation, avec un aspect acide et controversé plus poussé. En choisissant un casting majoritairement non professionnel ou débutant, Gaspar Noé marque clairement la tendance « réaliste » qu’il veut donner à ce long-métrage qu’il a qualifié auprès de la presse comme étant son « 2001 à lui » et qu’il faut donc prévoir comme un trip visuel et scénaristique.

A voir pour les curieux en manque d’audace cinématographique.

Site officiel



Elle vous fait pas penser à Phone Game cette affiche ?

L’Elite de Brooklyn (Antoine Fuqua)

Dans un tout autre répertoire, on retrouve Antoine Fuqua dans sa nouvelle superproduction « à l’américaine » (dans tous les sens du terme) : L’Elite de Brooklyn.

En temps normal, je vous dirais de vous méfier de Fuqua qui a l’immense talent de toujours bourrer ses films de castings de qualité mais d’en faire de véritables déceptions. Un exemple ? Le Roi Arthur. Et je ne citerai que lui (parce qu’on pourrait aussi parler des Larmes du Soleil et… OK, je m’arrête).

Du coup ici on retrouve de quoi allécher le spectateur un peu naïf et la ménagère en manque de testostérone : Richard GereEthan Hawke, Don Cheadle et Wesley Snipes : RIEN QUE ÇA. Même Vincent D’Onofrio s’y est collé.

La bande-annonce elle aussi fait plutôt envie mais sert un scénario convenu qui sent le réchauffé, voire le cramé, et met en scène des flics tristounets devant leur incapacité à combattre le crime dans le 65e district de Brooklyn, l’un des plus malfamés du coin en question.

Richard Gere y plante donc un policier proche de la retraite qui sombre dans l’alcool et les menus plaisirs pour fuir la déprime. Ethan Hawke quant à lui galère à joindre les deux bouts et porte à bouts de bras (sans jeu de mot) sa femme enceinte et gravement malade, ainsi qu’une maison qu’il va falloir penser à agrandir avec l’arrivée des bébés. Quant à Don Cheadle, on lui donne une fois de plus (cf. Iron Man 2) le rôle du « bon noir » qui, pour l’amour de son pays, travaille depuis des années sous couverture dans un cartel de la drogue, ce qui lui a valu une année de prison et le divorce. Là vous me dites ; c’est quoi le rapport entre les trois ? Bhein justement, c’est autour de leur rencontre que tourne le film.

Vous aurez raison de croire qu’il ne vaut mieux pas aller le voir si vous y allez pour vous changer les idées. On pourra néanmoins lui reconnaître qu’il a été véritablement tourné en plein Brooklyn, loin des studios, et qu’il a dont le mérite de traiter au plus proche de la vérité un phénomène de société actuel que l’on pense souvent bien trop propre au cinéma.

Alors, est-ce qu’on laisse une nouvelle chance à notre petit Antoine, ou pas ?

Site officiel

Divers 6

Hommes, je vous aime !


Y’a des prestations gratuites qui font plaisir à voir, et celle-là m’a bien donné la pèche dès le matin (merci Sept !). Tant d’auto-dérision mêlée à une bonne dose de talent, moi, ça me fait craquer. Déjà plus d’un million de vues rien que pour cette vidéo qui parlent d’elles-mêmes. Enjoy !


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M8PAuvxCZuM[/youtube]


Alors pour ceux qui se demanderaient, faut quand même pas croire : ce ne sont pas des amateurs qui se sont dit comme ça par hasard :Hé les mecs mettes-vous en rang, on va se refaire Lady Gaga à notre façon ». En réalité, cette vidéo est interprétée par On The Rocks, une chorale de l’université d’Oregon, pleine d’inventivité et qui revoit à sa façon les grands tubes musicaux d’hier et d’aujourd’hui. Chapeau bas, messieurs.