Warez 6

[WAREZ] En QuêTE de bouffe





S’il y a quelque chose de très addictif dans la vie, c’est bien la bouffe. La toute nouvelle chronique Kissmygeekienne lui étant dévouée ne fait qu’apporter de l’eau à mon moulin d’ailleurs ! Oui, la bouffe et non la nourriture, car si vous vous nourrissez aussi sainement que moi, on ne peut décemment pas donner le même nom à un délicieux poulet teriyaki cuisiné avec passion, patience et amour qu’à un burger lambda aussi abondamment fourré de fromage et de bacon (Gaaaahhh le bacon !) soit-il. Qui plus est, lorsqu’il est cuisiné avec lenteur, nonchalance et sauce aux glaviots.

Au-delà d’être un plaisir, il est vrai que le caractère vital de l’ingurgitation alimentaire lui confère tout de suite une importance accrue. Malgré tout, il arrive que notre maigre cervelle soit accaparée par d’autres considérations hautement plus importantes que manger, boire de l’alcool ou explorer des sites porno-trash des seventies. Une de ces considérations est le jeu vidéo. Heureusement qu’on respire par réflexe, je vous le dis !

Je vous l’accorde, c’est un peu extrémiste. Mais vous commencez à connaître ma propension à en mettre pleine la vue. Certains plus que d’autres d’ailleurs 😉 Et vous ne vous en étonnerez donc plus guère. Moi le premier, je ne peux nier qu’il m’est arrivé à de nombreuses reprises d’esquiver un repas, captivé par cet objet vidéoludique, enchaînant les scènes d’anthologie. Qui a dit God of War 3 ? Mais nous n’avons pas tous la force de caractère de cette jeune écervelée bridée, et à un moment l’estomac vainc. Quoi qu’il arrive. Alors s’offre à nos gouffres digestifs un panel assez varié pour combler ce vide stomacal de la meilleure des manières qui soit. Etat des lieux des divers QTE comestibles envisageables !




Carré

Malgré un choix cornélien, une évidence s’impose. Un endroit où l’on se rend parfois plusieurs fois par semaine avec une certaine retenue à chaque intrusion. Mais on aura tôt fait de faire taire cette petite voix. C’est tellement difficile de résister à tant de gras et de sucre servis vite pour une ingestion qui ne l’est pas moins. Au diable la raison ! Donnez-moi ma junk food !
Qui peut décemment résister à ces sandwichs chauds viandés, fromagés et saucés, accompagnés de dégoulinants sticks de patate et d’un soda dont les bulles sont portées disparues ? Qui pour lutter contre cette grande tarte à base de sauce tomate et de tout ce qui peut vous passer par le crâne du moment qu’il y a beaucoup de fromage dessus ? Qui pour résister à l’envahisseur nippon, son poisson cru et ses petites brochettes fondantes ? Certainement pas moi !



Triangle

Vous aurez astucieusement remarqué un inconvénient majeur à la précédente proposition : l’attente ! C’est typiquement le genre d’argument qui peut être rédhibitoire au moment crucial de la décision de se repaître. Il y a un moyen pour remédier à cela. Le placard !
Évidemment cela demande certaines précautions prises de longue haleine. Parfois plusieurs journées en amont. Journées lors desquelles vous aurez pris sur vous pour aller….mon Dieu, je ne peux pas….pour aller…faire des courses. Oui, l’enfer des supermarchés ! Résister à l’attraction du fauteuil. Lutter contre les 10° de ce délicieux mois de mai. Et braver la pluie, le vent et tous ces gens normaux ou étranges, je ne sais jamais comment on dit, que l’on peut croiser.
Si vous avez réalisé cette prouesse, aucune inquiétude à avoir. Il vous suffira simplement de vous munir d’une cuillère ayant servie il y a moins d’une semaine ainsi que de votre pot de pâte à tartiner favorite. Trempez l’instrument dans le pot que vous aurez pris soin d’ouvrir quelques instants auparavant. Attention, cette étape est importante ! Enfournez l’ustensile recouvert de substance marron dans votre hangar buccal et ingurgitez. Réitérez l’opération tant que le pot n’est pas vide. Pensez à vous hydrater.
Je ne saurai que trop vous conseiller de faire confiance à cette marque proposant du « bonheur à tartiner » et non à Jean-Guy, le gérant scatophile sexagénaire de « La caverne des plaisirs », votre supérette du coin, qui essaye de vous refourguer « un produit régional ».




Rond

Là vous êtes vraiment limite raisonnable. Si on exclut le fait que toutes ces belles intentions vont rapidement tourner à l’apocalypse culinaire. Pas de champignon atomique, mais celui que vous essayerez tant bien que mal de cuisiner paraîtra tout droit récolté sur l’un des coffrages fissurés de la capitale mutagène du monde : Tchernobyl.
Encore une fois, vous aurez bravé d’avance les affres des grandes surfaces pour un reload salvateur de vos compartiments à rationnement. Et vous voilà, manette en main, un creux dans le bide aussi vaste que les films de Marc Dacascos sont affligeants (big up à China Strike Force de lundi et à ADN, le Prédator tchétchène).
Bref, vous vous lancez dans une mission que vous ne soupçonniez pas si ardue : Faire un steak-pâtes, vous qui avez laminé Ikaruga d’une main, l’autre étant occupée à troller sur KMG. Faire à manger (presque) pour de vrai ! C’est la que tout dérape.
Lançant les premiers préparatifs, vous disposez ensuite de quelques menues minutes durant lesquelles vous replongez allègrement devant votre écran. Puis viens cet instant d’absorption. Un de ces instants qui vous fait reporter le soulagement de votre vessie ou qui vous invite à sauter un repas…Une fois le contrôleur agrippé, le temps ne comptera plus. Il existe à peine. Et c’est cette suave odeur de carbone chatouillant vos narines qui vous ramènera à la dure réalité. Tous vos beaux efforts partent dans la fumée émanant du résidu noir, anciennement steak de son état, en fond de poêle. Voilà un triste destin pour cette ancienne vache et pour votre estomac. Game Over.




Croix

Vous vous élevez mentalement! La nourriture physique très peu pour moi. Laissez-moi gaver cet esprit de cette manne spirituelle et ses grands coups de shotgun, de Ceste de Némée et autres invocations dévastatrices ! J’en connais qui ont tenu quarante jours dans le désert, complètement démunis sans sourciller. C’était peut-être un peu le fils de Dieu, mais moi j’ai encore quelques bières au frais, un de ces délectables paquets de biscuit apéritif entamé et vieux d’à peine 12 semaines. Et en dernier recours je peux toujours faire « carré »!



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YjA_YUY4ju8[/youtube]
Pause !

Et si on prenait le temps de bien faire les choses ? Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait que préparer à manger correctement mérite du temps et un peu d’investissement personnel. Comme vous n’avez pas vraiment la trogne du Cyril Lignac de nos contrées virtuelles, vous devez trouver ça tout aussi contraignant que moi.
Mais rappelez-vous ! Souvenez-vous de cette carbonnade flamande faite de vos mains, meilleure que l’hydromel de tous les dieux de la création. Remémorez-vous ces brochettes marinées dont seul le cerveau maternel a le secret. Ravivez la flamme oubliée de cette tartiflette un soir à flan d’alpages.
Lâchez un instant la QTEbox. Ces moments seront mille fois récompensés. Foi de gueulard !

Divers Jeux Vidéo 6

Tamuura la Draenei Mage !



Omagad ! Encore une nouvelle rubrique ! Hé oui, et pas n’importe quelle rubrique ! Une rubrique où le staff et même vous, membre de la communauté KMG, pourrez poster vos photos de Toyz, peluches ou autres objets qui vous sont chers… Bon j’ouvre ce magnifique topic avec ma superbe figurine qui a fait glousser Diraen d’ailleurs !

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Jeux Vidéo 1

Assassin’s Creed : Brotherhood, le multi que tout le monde attendait!



I’m baaaaaack ! Après deux jours de mission top secrète, je reviens sur la planète KMG. Où tous les gens qui y vivent sont beaux, forts et nus. Bref ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul à être de retour, Ezio l’est aussi et il ne sera pas seul cette fois çi ! Découvrez dans la suite Assassin’s Creed : Brotherhood, un jeu qui promet de bien belles choses…

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Divers 9

Les Douze de Halo 2



Aujourd’hui c’est la fin d’un mythe. Celui des 12 guerriers qui tentèrent par-dessus tout de sauver le Xbox Live première génération du couperet inéluctable de Microsoft. Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin ! Les mauvaises aussi.

Ça fait plusieurs jours que Sup3rClark me tenait au jus de cette anecdote totalement nostalgeek et loufoque alimentée par la presse spécialisée, je ne pouvais donc pas ne pas vous en parler. Vous qui aviez acheté la Boîte première génération. Vous qui avez connus vos premiers vrais émois de gamers auprès des Spartans. Sachez que 12 personnes dans le monde ont tenté de sauver ce qui restait de ces souvenirs…

Voici ce qu’on pouvait lire sur Jeuxvideo.com à leur sujet :


Lorsque Microsoft a fermé l’accès au Xbox Live de sa première console le 14 avril dernier, de nombreux joueurs ont refusé d’éteindre leur console afin de rester en ligne le plus longtemps possible. Des dizaines d’entre eux ont ainsi continué à jouer à Halo 2 des jours entiers dans l’espoir d’être le dernier à quitter le serveur. A l’heure où nous écrivons cette news, douze de ces irréductibles gamers sont encore en ligne ! A fond dans le trip, l’un d’eux a même posté sur les forums de Bungie :

«Nous jouerons jusqu’à ce que l’on nous en empêche par la force… Pas pour la compétition, pas pour une récompense, mais pour l’amour et la mémoire d’Halo 2.»

Impressionné par un telle détermination, Microsoft a répondu par l’intermédiaire d’un podcast présenté par le Major Nelson :

«Si vous êtes l’un des Douze de Halo 2, sachez que nous sommes avec vous, nous pensons que ce que vous faites est génial et nous ne vous couperons pas l’herbe sous le pied.

»

Ainsi donc, ni Microsoft ni Bungie ne couperont le serveur avant qu’il soit effectivement désert et on peut imaginer que les « Douze » vont encore passer de nombreux jours sur leur jeu favori.


Bien entendu, il eût été difficile que tout ceci dure une éternité ! Un mauvais réflexe, une pause pipi un peu trop longue, une mère qui branche l’aspirateur sur l’alimentation de la Xbox, une malencontreuse coupure d’électricité suite à une manipulation hasardeuse d’un voisin, ou tout simplement une petite sœur pressée de regarder son dernier DVD de Twilight, et c’est le drame…


On vous parlait la semaine dernière de l’histoire aussi poilante que touchante de la résistance héroïque des douze irréductibles de Halo 2, qui refusaient de se déconnecter afin de perpétuer la mémoire de leur jeu favori et du Live de la première Xbox.

L’histoire vient de se terminer puisque Apache N4sir, le dernier joueur connecté, s’est finalement résolu à se déconnecter hier soir à 23 heures (c’est qu’il devait un peu s’ennuyer, le pauvre). Le service Xbox Live de la première Xbox vient donc officiellement de s’éteindre. Paix à son âme.



Allez, je vous laisse verser votre petite larme ! 🙂

Jeux Vidéo 1

Steam sur Mac, c’est pour demain !

Copie-de-Mac1

Aujourd’hui Valve a annoncé la date officielle de lancement de sa version Mac pour Steam et ce sera… demain !

A moins de vivre sur une île déserte, ou de se désintéresser du phénomène et de Valve, il était difficile de passer à côté de cette info qui a été criée sur tous les toits.

Alors voilà pour vous, lecteurs de KMG qui peut-être ne décryptez plus que les pixels de ce blog tant ceux des autres vous semblent fades (ouais, ouais, on peut rêver), un résumé de ce qu’implique cette nouvelle !

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Concours 4

Congrats On-Arap, you’re our 1000th poster !


Nous vous en parlions quand j’ai annoncé l’obtention de ma clé bêta Starcraft II : Oujiz et moi-même vous préparions une petite surprise… Pour ne rien gâcher, afin d’être le plus impartiaux possible, et surtout pour faire cela de façon plus originale qu’un simple concours, nous avons décidé d’offrir la clé bêta qui nous restait à celui ou celle qui posterait le 1000ème commentaire sur Kiss My Geek… sans vous prévenir bien entendu (bande de p’tits sauvages, on vous connaît).

Et le grand gagnant est donc… On-Arap !



Oui oui, ce suspense insoutenable était totalement inutile étant donné le contenu du titre. Mais revenons-en au principal !

On-Arap, remercie Dieu de t’avoir donné dix doigts pour flooder, et écris-nous tout de suite à admin@kissmygeek.com pour que nous puissions te transmettre cette clé dans les plus brefs délais, histoire de pouvoir en jouir pleinement…

Pour les curieux, le commentaire en question était le suivant, dans mon dernier [DTC] :


J’hésite a aller voir 8th Wonderland …
ça a l’air bien, mais le coter « virtuel » n’a pas l’air vraiment poussé dans la bande annonce.
j’aurais aimé des images a la Ben-X, mêlant réel et virtuel.
j’irais par curiosité de voir Nikos en présentateur du JT ….



Comme il se doit, nous lui adressons donc nos félicitations ainsi qu’un gros merci à lui et à vous tous qui nous suivez ! A très bientôt pour de nouvelles aventures…

Dans Ton Cinéma 5

[DTC] Sorties de la semaine



Pas mal de réchauffé cette semaine, mais comme on dit, des fois c’est meilleur comme ça ! Et une petite exception française que je vous laisse découvrir par vous-même…



Maximus et Elisabeth réunis. Vous en rêviez ? Ridley l'a fait.

Robin des Bois (Ridley Scott)

On pourrait presque croire que Maximus a fait un saut dans le temps pour troquer sa tunique contre un arc. Presque !
Ridley Scott ne se mouille pas beaucoup pour sa nouvelle super-production : son acteur fétiche, un personnage usé jusqu’à la moëlle, une histoire de gentils contre de gros méchants… En somme, rien de très original ni de vraiment convaincant pour faire déplacer nos petites fesses jusqu’aux salles obscures.

Mais rendons à Ridley ce qui est à Ridley : Monsieur est l’un des plus grands cinéastes de tous les temps et il faut lui reconnaître qu’il sait faire de pitchs fades ou déjà vus de véritables chefs-d’œuvres (qui aurait imaginé que de l’escapade de deux amies serait né « le » Thelma et Louise ?).

Attendez-vous ainsi à voir dans ce Robin des Bois une version « réaliste » (pour ne pas dire « historique »), exercice dont raffole le réalisateur. Le but de Scott est clairement de donner un aspect humain à la légende de Robin des Bois. Ici, vous découvrirez comment Robin Longstride (Russel Crowe) va rallier à sa cause une bande de maraudeurs pour lutter contre l’incapacité du nouveau roi à gouverner l’Angleterre. Sous le spectre de Richard Cœur de Lion qui représentait un âge d’or disparu, Robin s’entiche de Lady Marianne (Cate Blanchett) et de toute une troupe d’hommes courageux qui vont s’affairer à redonner un sens au mot « Justice ». C’est ainsi qu’il devient des Bois et gagne le statut de légende…

A notre grand dam, notons que le casting technique très proche de celui de Gladiator ne gardera toutefois pas Hans Zimmer pour la musique puisqu’il lui a été préféré Marc Streitenfeld (American Gangster, Mensonges d’Etat). Par contre, on retrouvera avec plaisir notre méchant préféré du moment, Mark Strong, qui nous a déjà récemment ravis dans Kick-Ass et Sherlock Holmes !

A voir sans hésitation si vous voulez un film épique et un happy end. Parfait pour se détendre le week-end !

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Qui d'autre que Rorschach pour jouer Freddy ?

Freddy – Les Griffes de la nuit (Samuel Bayer)

Il aurait été difficile de penser à quelqu’un d’autre que Jackie Earle Haley pour jouer Freddy Krueger. Après son rôle dans Watchmen, l’acteur semblait tout indiqué pour incarner la sale gueule assoiffée de vengeance nous ayant tous marqués étant petits… Oui, parce que Freddy c’est avant tout une légende du cinéma d’horreur, une véritable référence ancrée en plein dans notre génération. C’est pourquoi c’est toujours avec une grande appréhension que l’on voit arriver dans nos salles des remakes de ce classique et fondateur du grand frisson cinématographique. Alors que va donner cet énième épisode de la vie de Freddy ?

Commençons par le réalisateur : Samuel Bayer. Si son nom ne vous dit rien, c’est normal. Il s’agit en effet ici de son premier grand film en tant que tel (on n’évoquera pas l’obscur Max sur lequel j’ai trouvé bien peu d’infos).

Quant au scénario, rien d’affriolant, il ne fallait pas s’attendre à moins. Une fois de plus, on retrouvera donc de pauvres victimes, jeunes, belles, et pas si innocentes que ça traquées par un Freddy Krueger qui n’a du sexy Wolverine que les griffes.

J’avoue ne pas trop savoir quoi attendre de ce film, hormis qu’il reviendra sur les origines de sa « métamorphose » et du « mais pourquoi est-il aussi méchaaaaaaant ? ». Bhein oui, vous savez bien qu’en Amérique les bad-guy ne le sont jamais sans raison !

Et si ce film est un remake du grand succès de Wes Craven, ne vous attendez pas à y retrouver l’humour noir dont ce dernier faisait preuve : ici, Freddy sera plus sombre que jamais… Faut savoir faire trembler les chaumières.

Site officiel


Non, il ne s'agit pas du dernier Michael Moore.

8th Wonderland (Nicolas Alberny, Jean Mach)

Le dernier film de la semaine est un petit français ! Très peu médiatisé quoi qu’encensé par la critique (souvent, ça va de pair), il entre en plein dans la polémique du « jusqu’où internet peut-il aller dans la création d’états politiques virtuels » ?

Il narre ainsi comment des millions de personnes du monde entier, blasées par la façon dont la planète est régie, décident de s’unir pour améliorer tout ça en fondant le premier pays virtuel par le biais du net. Ils lui donnent le nom de 8th Wonderland et votent chaque semaine par référendum une motion différente. Toutefois, quels peuvent être les impacts de telles décisions virtuelles sur le monde réel, et notamment lorsqu’elles se font réactionnaires ? Cela peut-il amener à un quelconque terrorisme ? Ce sont les questions que se posent l’ensemble des autres États, inquiets devant l’ampleur que prend 8th Wonderland. Toutefois, ils sont confrontés à un problème bien concret : comment s’opposer à un pays qui n’a rien de réel ?

Voici donc le scénario -plutôt original- mis en place par ces deux réalisateurs bien de chez nous. Ce tournage, fait en France, a toutefois tout d’une petite production « à l’américaine » et pourrait bien nous surprendre, notamment avec un casting de têtes qui ne demandent qu’à être (re)connues… Je vous invite à regarder la bande-annonce pour constater tout ça !

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Loading 4

[Loading] Pepiiit0 : mon test de CSProMod



Comme nous l’avions déjà fait précédemment, lorsque nous recevons plusieurs propositions de nos lecteurs pour [Loading] nous accroissons un tout petit peu le rythme en vous proposant deux articles par semaine. En cette fin de week-end nous laissons donc la parole à notre Pepiiit0 national qui s’exprime pour la première fois par le biais de la rubrique en nous offrant son ressenti sur Counter-Strike ProMod. Rien à voir avec du lèche-vitrine, vous allez vite le voir !


Ce dernier 31 Janvier (bon ok je sais ça date un petit peu) est sortie la version bêta 1.04 du tant attendu CSProMod. Pour les personnes ne sachant point ce que c’est, CSPromod est un projet datant de plusieurs années déjà mené par une équipe de développeurs indépendants ayant pour but de ravir les joueurs professionnels des deux versions de Counter-Strike en réunissant le moteur graphique de Counter Strike : Source et le gameplay de Counter-Strike 1.6. A travers ce test je vais exprimer mon ressenti en tant qu’ancien joueur à assez bon niveau de 1.6 et de joueur occasionnel à Source par rapport à cette version qui est un grand pas vers la version finale du jeu. J’ai décidé de découper ce test en trois parties.


Première partie :

L’installation : Très simple, un fichier d’installation à installer qui s’occupera de l’installer dans votre interface Steam. Un redémarrage de Steam ensuite et hop nous voilà en train de démarrer le jeu.

Le HUD : Alors là gros travail effectué de ce coté là, un grand nombre d’informations affichées qui sont bien plus nombreuses que sur CS 1.6 et CS:Source et le tout configurable à sa guise. Le radar lui est basé essentiellement sur celui qu’on trouve sur CS:Source mais a été travaillé aussi dans une optique d’afficher plus d’informations encore qu’avant.



Le HUD.


La configuration : De ce côté-là un énorme boulot a été réalisé aussi afin de permettre à chaque joueur de s’habituer au mieux à cette version. En effet en plus des configurations classiques que l’on trouvait dans les deux versions CS 1.6 et CS:Source on trouve un très large choix d’options rajoutées en plus. Il est possible de tout configurer du HUD aux impacts des balles en passant par leur son contre les murs.  Vraiment un plus, car ceci permet d’adapter le style de jeu en choisissant par exemple le scope des armes de CS 1.6 ou de CS:Source et ceci pour quasiment tout ce qui peut s’afficher à l’écran une fois en partie. Mon petit coup de cœur pour le possibilité de switcher sans avoir à supporter les animations présentes sur CS:Source.

Mais certes il faudrait sûrement poser certaines restrictions en lan ou compétions online pour tenter d’uniformiser un peu le tout.



Le panneau de configuration.


Deuxième partie :

Les maps : Gros changement du coté des maps (maps jouées en compétition), elles ont été totalement refaites et leur aspect est différent de leurs anciennes versions, mais il faudra peu de temps à n’importe quel joueur expérimenté pour s’y habituer et découvrir d’ores et déjà les poses à adopter.

Les armes et le recul : De ce que j’ai pu voir, le recul avec les armes est très proche de celui présent dans la version CS 1.6. Ce sont donc les joueurs de la version CS:Source qui à première vue auront du mal à s’y faire. Un recul à la 1.6 signifie donc qu’il faudra s’habituer à beaucoup tirer balle par balle. Le gameplay est plutôt pas mauvais et arrive bien à reproduire celui présent dans la version 1.6 de Counter-Strike malgré l’utilisation du moteur de CS:Source. Le recul est bien respecté et les anciens joueurs apprendront avec joie qu’il n’est plus possible de tirer correctement en courant.

Le tir à travers les murs : Point sensible, notamment pour les joueurs de CS:Source, le wallshot est présent dans CSPromod (pour le plus grand bonheur des joueurs de CS 1.6 et le mien hihi).


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=VKc3CBXpNgw&feature=player_embedded[/youtube]


Troisième partie :

Les grenades : Là aussi c’est l’aspect 1.6 qui a été privilégié et c’est le coté de ce jeu qui me déçoit un peu car la lourdeur des grenades, flashbang et smokes se font beaucoup trop ressentir et une impression de lancer une boite de conserve est présente. Les dommages des HE sont identiques à 1.6 ainsi que le flash des flashbang. Du coté des smokes c’est une autre texture un peu différente qui est présente pour la fumée que celle que l’on connaissait déjà.


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=imRW5hhU8oE&feature=player_embedded[/youtube]

Les skins : A cause du moteur graphique de CS:Source les skins des armes sont sensiblement identiques à ceux présents dans cette même version. Le skin des personnages, lui, est encore non définitif et pour le moment identique de nouveau à CS:Source.

Le mode spectateur : Rien d’exceptionnel encore, cela reste classique mais il y aurait un projet à long terme pour les gros matchs d’avoir une interface permettant d’entendre en tant que spectateur des commentaires.


Conclusion :

Un réel effort a été fourni en comparaison à l’ancienne version de CSPromod, on ressent le travail des développeurs sur ces dernières années et ceci est de bon augure pour la suite.
Personnellement j’apprécie vraiment cette version et je pense que malgré une acceptation sûrement difficile de la part des joueurs de CS:Source, il se pourrait qu’elle arrive à percer dans le domaine de l’e-sport d’ici plusieurs années.


Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.