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[Loading] Daakon : mon scénario multi-table de Blood Bowl



Souvenez-vous, nous vous avions déjà présenté Daakon il y a quelques semaines dans un précédent Loading. Jeudi-ci il nous offre à nouveau un scénario de jeu de rôle fraîchement tiré des Croisades d’Unnord. Adapté cette fois des règles du jeu de rôle Warhammer, il nous plonge en plein tournoi de Bloodbowl. Le principe de ce scénario est de faire jouer le multi-table. C’est-à-dire que plusieurs groupes de joueurs, avec à chaque fois un MJ à leur tête, s’affrontent ou coopèrent au sein d’une même trame. Mais Daakon vous expliquera tout cela mieux que moi puisque c’est de son imagination qu’est sorti le tout ! Une chose est sûre : j’y ai joué, dans l’équipe des Hobbits, et on s’était bien marrés !


Voilà le scénario Warhammer que nous avons écrit cette année pour les croisades.

Il s’agit d’un scénario multi-table où les joueurs incarnent des équipes d’encadrement (les coachs) des différentes équipes qui s’affrontent lors d’un tournois.

Il n’y a pas de vraie trame scénaristique, les PJ ayant pour seul objectif de « remporter » la coupe en menant leurs joueurs à la victoire.

Le scénario comprend les « règles » de gestion des matchs, la description des équipes PJ et PNJ participant au tournois et plusieurs outils indispensables pour « animer » la partie. (Tableau de crasses et emmerdes, liste de PNJ monnayables, etc.).

Nous l’avons fait jouer et avons eu de bons retours. 23 joueurs répartis sur 4 tables, 8 masters à temps plein ( 5 pour maîtriser les 4 tables, 3 pour gérer les PNJ « communs » et communiquer les informations inter-tables). Ca a été une belle après-midi, épuisante à maîtriser mais très satisfaisante au bout du compte.

Ca nous a également permis de remarquer deux gros défauts dans le scénario :

– Le scénario est beaucoup trop long pour tenir dans les 6 heures règlementaires. Si c’était à refaire nous trouverions un moyen de raccourcir les matchs pour les rendre plus rapides.

– Il y a eu un déséquilibre flagrant dans l’équilibre des pouvoirs en faveur de l’équipe elfe. Nous pensions qu’il serait contrebalancé par l’opposition « politique » que subissent les elfes dans leur background, certains des coachs elfes n’ayant absolument pas pour but de gagner. Les PJ elfes sur nos tables se sont montrés plus soudés que nous ne l’ayons attendu et ont roulé sur les équipes en face d’eux.

Peut-être y aura-t-il une revanche l’année prochaine ? Les Rangers de Mordheim, prestigieuse équipe humaine qui a remporté la coupe cette année reviendra-t-elle mettre son titre en jeu ?

Réponse l’année prochaine peut-être 🙂


Le scénario en .pdf est visualisable et téléchargeable juste ici.

Le grain de pixel d’Eskarina :

[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.


Warez

[WAREZ] Shake My Geek !





Geek et Sport. Voici deux mots qui ont une saveur contradictoire. Ce petit goût désagréable comme le procure si bien l’agneau à la menthe so british. Deux ingrédients séparément savoureux pour une association étrange et contre-nature. Il est de notoriété commune que le geek ne pratique pas ou peu de sport. La pratique intensive de Call of Duty n’étant tragiquement pas encore considérée comme sportive. Alors lorsque le bide fut venu, le geek se retrouva bien dépourvu ?

Imaginons un instant que ces basses allégations soient fondées. Que le geek soit effectivement une grosse sangsue à écrans. Pourquoi tant de jeux de sport alors si ces deux mondes se refusent l’un à l’autre? Tout simplement car les sportifs d’hier sont les geeks d’aujourd’hui. Après s’être taillé une condition physique de rêve pendant ces longs mois d’entraînement en poussin C au club des vaches avariées d’Avesne sur Helpes grâce aux chaudes recommandations parentales, le jeune sportif fini par découvrir les jeux vidéos. C’est là que tout s’écroule généralement. Comment résister ? Sur simple pression d’une touche, des exploits dont on n’ose rêver prennent forme sous nos yeux. Des gestes qui, malgré les années de travail, se refuseront certainement à la majorité de la populace aussi acharnée soit elle. Tout cela au chaud, la fatigue en moins. BINGO !

De nos jours, les mioches font du « Christiano Ronaldo » virtuel et plus réel. Par exemple à FIFA (pour ceux qui n’auraient pas suivi, PES est devenu aussi divertissant qu’un présentateur de Direct 8. Que la France soit leur équipe étalon pourrait expliquer la chute en qualité du jeu depuis quelques années. Cet ancien must have est devenu aussi plaisant qu’un match de la bande à Domenech. A quand les histoires de proxénétisme de Kojima ?)





Je disais donc à FIFA, les buts défiant l’entendement sont légion pour eux, mais demandez leur de faire une passe à peu près exploitable avec un ballon savamment cousu main par des enfants asiatiques et le couperet tombe : FAIL ! pendant que la baudruche file au loin sur un pointu d’une rare technicité. Au moins avec un rond, une croix et un carré tout le monde s’amuse.

Mais le geek, suant sang et eau sur son sport virtuel de prédilection, ne serait-il qu’un beauf 2.0 ? Un de ces êtres sanguins et grommelant, capable de gicler de son confortable observatoire télévisuel pour beugler à la lune sur sa dalle telle une vache-garou en mutation?…Il faut bien admettre que parfois nous n’en sommes pas si loin.

Une petite note au passage, avez-vous remarqué la récurrence du cuir et des filets dans le sport ? Handball, football, basket et autres…On ne peut nier les similitudes flagrantes avec un certain milieu dont les initiales sont également celles de Sid Meyer. Toutes ces matières si…emblématiques. Se faire du bien dans la souffrance physique. Dit comme ça, le sport se consomme vraiment très bien manette en main.





Évidemment, les constructeurs réagissent au fur et à mesure que les postérieurs des plus jeunes s’élargissent. Nintendo en tête avec le célèbre long seller qu’est Wii Fit et sa Wii Board. Tout comme la console blanc nacrée de BigN, c’est typiquement le genre d’objet que l’on se procure sur un geste compulsif. Imaginant les innombrables possibilités immersives d’une exploitation intelligemment faite, pour se retrouver finalement avec un ramasse-poussière de plus. Je dois bien admettre que Wii Sports, en son temps, m’a valu quelques courbatures bien senties. Mais depuis le constat d’un travail musculaire reste vierge.

A défaut des joueurs, c’est surtout le catalogue gamer de la machine qui s’est essoufflé. Et avec les doux songes d’un corps d’Appolon en s’amusant. Wii Fit n’est autre que le Sport-elec des temps modernes. Moi qui regardais Bellemare et Maryse, sûr de ma résistance à leurs chants de sirènes dévoreuses de pognon. J’ai fini par y passer sans même m’en apercevoir. Ils sont forts ces japonais ! Est-ce à force d’engloutir du poisson que les chants de leurs sirènes sont plus doux à mes oreilles ?

Malgré tout, je ne peux cacher mon impatience à retrouver le chemin des terrains et de la sueur qui l’accompagne. Ressentir ce bien-être post-effort, ces sensations qu’aucune manette ne pourra jamais procurer. Mais il y a tant d’autres choses qu’elle seule sait me donner.


Divers 3

Mais ils sont fous ces lecteurs de KMG ! (le retour du comeback)

Il y a des jours comme ça où l’on se dit que l’on ne mérite pas de telles attentions… Et il y a des jours tous les jours !

OUI BON CA VA HEIN ! Je sais, j’ai repris les mêmes phrases que Eskarina sur son poste dédicasse mais son intro est tellement bien… que j’ai décidé de la garder ! Découvrez l’attention d’un lecteur de KMG qui me touche beaucoup !

En savoir plus

Cinéma 9

Avatar : sortie du DVD et du Blu-Ray aujourd’hui… et c’est le drame



Ce 21 avril 2010 est un grand jour pour certains, parmi lesquels je m’inclus, puisqu’il signe la sortie DVD du blockbuster de Cameron : Avatar.

Je fais partie des personnes qui sont tombées sous le charme de Pandora et des Na’vis. De celles qui ont versé une larme (ou plusieurs) pendant et après le film. Et aussi de celles qui sont retournées le voir plusieurs fois dans les salles obscures, avec un plaisir répété. Je ne parlerai pas non plus des nombreuses heures de boulot passées avec l’OST dans les oreilles. Ou encore le… Ouais, je sais… Et j’assume !

Bon, vous l’aurez compris : j’attendais fébrilement cette date qui me permettrait de ramener toutes ces petites bêtes bleues dans mon salon. Peu étonnée par le nombre, le support et la variété des publicités assenées pour l’évènement (et qui sont finalement à la hauteur de la lourde campagne publicitaire pour les sorties en salle), j’en ai été néanmoins grandement déçue en en constatant le résultat ce matin en farfouillant sur le net.

Je m’explique.

Si on a déjà bien l’impression d’être des pompes à frics avec de telles superproductions (et là je ne parle pas que du septième art, mais aussi du dixième), on s’attend au moins à ce qu’on nous dissimule avec un peu plus de savoir-vivre les arnaques que l’on nous tend lors des sorties DVD.

Et pour cause, je vous résume ici l’ample offre proposée aux fans pour cette sortie :

  • – Le DVD – de 14 à 16€ environ
  • – Le combo Blu-Ray / DVD – de 21 à 25€ environ

    • Si comme moi ce matin vous vous êtes un peu réconfortés devant cette dernière offre « combo » qui semble plutôt alléchante, (rien à voir avec le dernier SSFIV)  reposez vos petits petons sur terre. En effet, si on devine aisément qu’elle s’adresse à ceux qui hésiteraient encore à s’acheter un lecteur Blu-Ray, on a du mal à croire qu’il s’agisse véritablement d’une offre commerciale sympa, ces deux derniers mots constituant un oxymore à eux seuls. Eh oui, si cette offre s’adresse aux dubitatifs de la galette bleue, c’est qu’ils ne sont pas peu nombreux ! A peu près la moitié des acheteurs du DVD dirais-je, qui, donc, opteront certainement pour raquer 10€ de plus « histoire d’être sûrs » plutôt que de prendre la version la moins onéreuse  des deux. Sans compter qu’ils raqueront sûrement à nouveau en novembre, vous allez comprendre pourquoi. Pas con cette offre, hein ?

    Vous avez bien lu et je le répète : aujourd’hui en commerce, vous ne trouverez aucune édition collector d’Avatar. Pour cela il faudra attendre novembre 2010, si les dates et les propos de l’équipe de Cameron sont tenus. Je vous passe les excuses bidons déployées comme bouclier en carton  pour justifier une telle absence de contenu, les autres sites internet s’en sont chargé mieux que moi.

    Pour résumer et enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie déjà béante : aucune cut-scene (ne vous attendez pas à voir la scène de queues entre Neytiri et Jake), zéro bonus, aucune présentation soignée (le disque dans le boîtier, et vous pouvez vous brosser pour un petit livret d’accompagnement), et pour un goodies du style t-shirt ou toyz, on repassera. Vous achetez le film, pour le film -celui que vous avez vu au cinéma (le pirate qui lève les bras au fond de la salle, rassieds-toi s’il te plaît)- et pour rien d’autre puisque c’est tout ce que la jolie boîte proposera, sans prestige aucun ni pour le contenu ni pour l’emballage.

    Si les boîtes de prod’ se sont bien vantées de la demande liée à cette sortie DVD (1,5 million d’exemplaires du DVD en 2D et 300.000 en Blu-Ray), il est évident que l’offre n’est clairement pas à la hauteur et que le plus gros souci semble surtout lié ici à l’écoulement des stocks et à une rentrée d’argent rapide plutôt qu’au fanservice.

    Moi qui attendais ce 21 avril avec tant d’impatience, je constate avec regret que mon plaisir est repoussé à novembre, soit près d’un an après la sortie du film. J’imagine que beaucoup de moutons feront l’erreur de s’acheter le Blu-Ray deux fois dans les deux éditions,  puisque c’est ici clairement le but. En ce qui me concerne, je préfère attendre 6 mois supplémentaires. Mon seul espoir réside tout simplement en ce que cette édition collector réjouisse les fans à juste titre pour nous faire oublier cette débandade complète, car il est bien dur de retourner si difficilement à la réalité quand un univers a su vous apporter tant de rêve…



    PS. à l’adresse du pirate au fond de la salle : oui, l’adjectif « ample » utilisé pour désigner l’offre proposée pour ce DVD était tristement ironique.

    Chiffres via Le Point