Divers 3

Bonobo / Black Sands



J’inaugure ce nouveau daily post Nowplaying qui traitera uniquement de mes coups de cœur musicaux. L’artiste Bonobo est à l’honneur aujourd’hui ! Après 4 années de longues et douloureuses attente, venez découvrir Black Sands, son dernier album !

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Cinéma Divers Évènements Jeux Vidéo 7

Et alors la Fête de l’Anim, ça disait quoi ?



Hé bhein ça disait plein de choses ! Bon je n’ai été « qu’à » la Convention Jeu Vidéo, mais il y avait déjà de quoi se mettre sous la dent. Cette partie de la Fête qui a pris siège au Tripostal de Lille a choisi de mettre en avant l’animation traditionnelle, celle des jeunes écoles ou encore la japonaise, tout en donnant un point d’orgue au jeu vidéo, rétro ou pas, déglingué ou plus commercial. Bref, il y en a pour tous les goûts, l’ambiance est simple et bon enfant, loin d’être bondée comme une Japan Expo, mais les fans sont là, et les exposants tout disposés à vous expliquer leur stand et la raison de leur présence… N’oubliez pas que la Convention est encore là demain, alors n’hésitez pas à aller y mettre les pieds (il faut compter 6€ par personne). Si vous avez encore des doutes, ou si vous ne pouvez pas vous déplacer, voilà un compte-rendu tout en photos.



Arrivée à 10h15, le public est déjà bien présent. Heureusement, il fait bon et il ne pleut pas !



En attendant l'ouverture, on observe les alentours. Vous ne pouvez pas vous tromper sur le lieu, c'est déjà ça...



Là, y'a vraiment plus de doutes.



A l'entrée de la Convention, une rétrospective des différents supports pour l'animation. Ici, le dessin-animé.



On aura bien reconnu Wakfu, l'un des dessins-animés les plus regardés par nos jeunes français. Et ils ont bien raison !



Un autre support pour l'animation : le blog BD. A gauche, Maliki.



En progressant dans le début de l'exposition, on voit défiler les différents supports, chaque fois illustrés en image.



A l'entrée du Rez-de-Chaussée et après la petite expo, on déboule directement sur le stand de story-board avec à sa tête, Mery. Un jeune story-boardeur talentueux qu'on a le plaisir de retrouver à chaque Fête de l'Animation.



Le stand s'est très vite rempli.



Je vous avais dit qu'il était doué !



Un peu plus loin, une expo sur les anciennes machines de projection.



Plus encombrant qu'un lecteur de DVD, c'est sûr...



On pouvait aussi faire le tour pour voir le ventre des machines...



A quoi ça sert ce truc au juste ?



Encore une autre pour le plaisir... Vous savez ce sont ces vielles machines dont il faut faire tourner la manivelle pour projeter une image animée.



La suite de l'exposition est dédiée à deux longs-métrages d'animation plus commerciaux. Le premier : Ice Age. Quel plaisir de pouvoir se délecter des originaux !



Ici un autre original, encré cette fois-ci.



En plus des illustrations, des séquences de story-board, etc. on peut trouver des sculptures qui ont servi à l'élaboration du film.



Lady Scrat.



Many.



Et Diego !



Ces mecs-là ont vraiment un don (et en bonus le reflet de mon petit doigt)...



La deuxième partie de l'expo était dédiée au film Les Simpson... Très belle surprise !



J'veux l'même...



Ici aussi on a eu droit à une foultitude d'originaux créés pour le film... Un délice des yeux.



Un peu plus loin, il y avait également une mini-salle de projection avec un reportage sur le doublage français de la série. A ne pas râter.



La petite pastille brillante 20th CF ça fait toujours son effet...



Au premier étage, au stand Ankama, une énorme table recevait un décor entier du prochain long-métrage de la marque : Débil Starz. Juste à côté, une salle de projection diffusait quelques images en exclusivité.



Hé mais... Qui voilà ? Je laisse découvrir à nos lecteurs qui se cache derrière cette figure énigmatique.



Il y avait aussi des dédicaceurs fous en pleine action prêts à satisfaire les fanboys d'Ankama.



Au premier étage toujours un podium dédié à plein de choses différentes dont, ici, un "cours" sur le kimono !



Et un peu plus tard un quizz plutôt pointu, mais plein d'humour, sur Dragon Ball.



Et pour les gourmands, du Ramen tout chauuud !



Juste derrière, entre deux salles, un espace "rétro" très apprécié des visiteurs.



Et des étagères complètes de vieilles consoles/jeux dont je n'ai pas pu m'abstenir de prendre plein de clichés.



J'ai pensé à toi en voyant tout ça, mon p'tit Oujiz !



Encore...



... et encore pour les mirettes !



Dans la pièce juste à côté, tout un stand rien que pour la Crampe au Doigt... Et vu toutes les consoles à disposition, y'avait de quoi faire !



Il y en avait pour tous les goûts (surtout les bons) !



Juste en face... Eh mais on les connaît eux !



Et une photo ninja de Kanjy (comme les plus observateurs l'auront remarqué, mon appareil photo m'a lâché et j'ai du faire avec mon iPhone) !



Un peu plus loin, dans une autre galaxie, l'espace d'Aurélien, foufou du jeu vidéo qui traficotte une borne Donkey Kong pour qu'en appuyant sur le bouton "Sauter", cela éteigne votre moniteur... Troublant et complètement déglingo, j'adore ! Et il m'a aussi fait remarquer non sans une pointe d'ironie que le stand avait été conçu en quelques heures seulement !



Jamais une Convention sans un tournoi Pokemon ! Les plus observateurs auront reconnu dans les rangs l'une de nos lectrices dont je tairai le nom (j'avais promis !).



Un peu plus loin, un stand pour apprendre à jouer au Go. Vous l'aurez compris, la culture jap' est au coeur de cette Convention.



Dans un espace un peu plus grand, on retrouve des associations un peu plus conséquentes qui ont mis à disposition différentes consoles et jeux pour des tournois. L'ambiance est un peu plus tendue... ou 'passionnée', c'est selon !



Tout un espace était dédié aux jeux musicaux. Un classique de cette Convention Fête de l'Anim.



Avant de conclure, pour le plaisir des yeux, l'expo Orioto.



Et je ne terminerai pas ce reportage photo sans quelques photos de cosplay...



Han ! Sacha et Ondine ! Les vrais !!!



Le plus beau cosplay que j'ai pu voir sur la Convention (changez rien les filles, vous êtes super !), et je termine sur ça. A bientôt pour de nouvelles aventures !


Vous l’avez vu, la Convention JV de la Fête de l’Anim’ est toujours une belle occasion de faire des rencontres et d’en prendre plein les yeux sans avoir à se déplacer sur Paris ou à dépenser une fortune pour entrer. En espérant que ce shooting vous ait convaincu de vous y rendre demain, sinon il faudra attendre 2011 ! 😉


Interviews 4

[ITW] Cédric de Geek Inc



C’est l’heure de l’interview du Vendredi ! Et aujourd’hui, nous avons l’honneur de recevoir Cédric Bonnet, véritable Geek hyperactif et Podcasteur indépendant, il vous attend tranquillement… Allez venez !


Kiss My Geek : Bonjour Cedric ! Bienvenue dans l’antre de Kiss My Geek ! Beaucoup sont passés avant toi et on laissé leur marque… nous ne doutons pas que tu feras de même ! Trêve de bavardages ; une petite présentation pour ceux qui ne te connaitraient pas ?

Cédric : ASV comme sur Caramail 🙂 Je m’appelle Cédric, j’ai 29 ans et j’habite à Bordeaux. Je suis plus un podcasteur qu’un bloggueur et, surtout, je me revendique Geek! J’anime avec mon pote Julien le podcast Geek Inc disponible 1 fois par semaine (si on a le temps!). Sinon pour vivre, je suis webmaster et community manager chez un distributeur de téléphonies mobile…


KMG : Ton podcast Geek Inc est diffusé sur NoWatch TV. Peux-tu nous en expliquer le concept ?

C. : NoWatch TV c’est pour le moment un rassemblement de podcasts. L’idée de base c’est de s’entraider mais aussi d’essayer de trouver un business model pour, pourquoi pas, en vivre! En plus de NoWatch TV il y a NoWatch ZeLab pour partager nos audiences avec des petits nouveaux ou des gens confirmés qui ne veulent pas faire d’argent avec leur création, c’est aussi une zone pour expérimenter des choses et NoWatch FM c’est le penchant audio de Nowatch TV tout simplement!





KMG : Tu disais aussi être community manager ? Ca tombe bien, c’est ce que j’aspire à faire… Peux-tu nous décrire ta journée type de CM ?

C. : La journée type pas facile! On va dire qu’il y a beaucoup de veille, énormément de mails à traiter et il faut avoir un rapport presque fusionnel avec la marque (ou la cause) que l’on défend. Dans mon cas j’organise des soirées (les mowbli’s party) pour le compte de mon employeur, je prépare un podcast format web TV, etc. Le but c’est de faire participer la communauté au développement de la société d’une certaine façon. Les feedbacks sont très importants avant de prendre une décision comme la commercialisation d’un produit ou non…
Évidemment l’objectif est aussi de rendre la marque sympathique et humaine, c’est du marketing relationnel 😉


KMG : Rentrons dans le vif du sujet ! Qu’est ce qu’un geek pour toi ?

C. : On a dû me poser la question un bon millier de fois! Alors pour faire simple, un geek c’est pas seulement un possesseur d’iPhone qui reçoit ses mails dessus ou qui a le dernier MacBook à la mode! Sinon mon père rentre dans cette définition!
Ma définition du Geek est très différente de celle que les médias véhiculent . Pour moi un Geek est différent du technophile. Le geek c’est ce mec que l’on trouve bizarre car quand on le lance sur Superman, Star Wars, Star Trek, etc. Il ne s’arrête pas de parler!
Il s’intéresse à plein de choses et surtout aux mondes imaginaires. Le geek est un doux rêveur, il est à l’aise avec la technologie car il en voit l’usage, en devine les évolutions… Le geek est capable de voir comment tel ou tel objet ou service high tech peu changer son quotidien.
Le geek prend son pied devant des films ou série de SF, fantastique, etc. Mais aussi en lisant des BD, comics, et romans de SF.
C’est toujours un enfant finalement et c’est un gars à part, un peu looser peut-être et qui a certainement vécu des années de cauchemar au collège et lycée! Dans mon cas on me surnommait « internet » au lycée en 1996 car j’étais déjà connecté et les autres ne comprenaient pas comment on pouvait passer plus de temps devant son ordinateur que dans un bar le samedi soir! Aujourd’hui ils sont tous sur Facebook, bande de loosers 😉


KMG : En es-tu un ?

C. : A 200% et maintenant je le revendique avec le podcast Geek Inc!


KMG : Que penses-tu de l’évolution de cette culture ? En es-tu satisfait ?

C. : Pour moi la culture geek est absolument partout et devient mainstream. Il n’y a qu’à voir les cartons que font les films de superhéros au cinéma! Les gens n’en ont pas conscience et pourtant on me regardait bizarrement quand je lisais mon seigneur des anneaux au lycée. Et je suis prêt à parier qu’ils l’ont presque tous vu!
Je trouve que la culture geek profite à fond du cinéma et que le cinéma en profite aussi pour notre plus grand plaisir. Donc je dirai que je suis plutôt satisfait de voir comme la culture geek influence la culture mainstream!





KMG : A quoi joues-tu en ce moment ?

C. : Sur ma PSP à Fat princess, j’adore ce jeu. Sur ma PS3 à Heavy Rain (j’ai pas encore tous les trophées), à Sacred 2 avec ma compagne. Sinon en plaisir personnel, la beta de Starcraft 2, je suis fan absolu de l’univers de Starcraft!


KMG : Qu’est-ce que tu lis ?

C. : Je viens de finir les 4 premiers tome de Kick Ass, et j’attaque les comics Firefly de Joss Whedon.


KMG : Qu’est-ce que tu regardes ?

C. : Beaucoup de séries TV! Avec une copine qui fait un podcast sur les séries c’est un peu obligatoire! Lost, Torchwood, True Blood, Chuck, The Big Bang Theory, No Heroics,… Sinon au niveau des films, je suis fan de Watchmen!


KMG : Quels sont tes projets persos à court / moyen / long terme ?

C. : Court terme: Changer un peu Geek Inc pour le dépoussiérer, on ne veut pas s’endormir sur nos lauriers 😉 et lancer la V2 de NoWatch.tv
Moyen terme: Faire prospérer NoWatch.tv
Long terme: Vivre du podcast?





KMG : Quel est ton meilleur souvenir de geek ?

C. : Il y en a deux. La diffusion de le version remasterisé de Star Wars en 1997 au cinéma (n’étant pas né en 77 je n’ai pas connu le plaisir de le voir en salle) même si je trouve dommage d’avoir remonté des passage du film. Et la sortie du Seigneur des Anneaux au cinéma, c’était comme un rêve qui devenait réalité!


KMG : Comme je sais que tu taf sur la refonte de Geek Inc, tu peux nous filer un scoop, non ?! Soyons fous ; serait-il possible que tu nous montres un petit morceau du nouveau design, rien que pour nous ?

C. : Juste deux images alors, parce que c’est vous !


Julien co-animateur de Geek Inc ! Par le dessinateur de la BD "Les Geeks"

Un nouvel habillage de Geek Inc ? Peut être bien ! Et c'est pour bientôt !
Un nouvel habillage de Geek Inc ? Peut être bien ! Et c'est pour bientôt !


KMG : Wouhou, merci beaucoup ! Comme on approche de la fin, nous devons te livrer notre petit jeu. Chaque interviewé de Kiss My Geek possède un super pouvoir de geek. Par exemple, moi, je peux me mettre AFK toutes les 2 secondes, que ce soit IRL ou IG ! Et toi, quel est ton pouvoir ?

C. : Moi mon super pouvoir c’est de raccourcir les journées en faisant passer le temps très vite! Genre je me pose sur mon ordi le soir et hop c’est déjà 2h du mat!


KMG : Merci beaucoup Cédric, à très bientôt sur Geek Inc et longue vie à NoWatch TV !


Divers 1

R.I.P Nujabes


Jun Seba aka Nujabes, artiste avant tout et producteur musical du célèbre anime Samurai Champloo est décédé. 36 ans une vie à peine commencée, un succès à peine débuté. Petite rétrospective sur un de mes artistes préférées.

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Jeux Vidéo Loading 4

[Loading] Galean : mon test de Napoleon Total War



Ce jeudi dans la catégorie [Loading] on reçoit un autre de nos lecteurs, Galean, un jeune lillois passionné par les jeux de stratégie, qu’ils soient sur plateau ou sur platine. Pour son premier article il a donc décidé de nous parler du récemment sorti : Napoleon Total War. Voici ses impressions sur le jeu.




Voilà un autre jeu que j’attendais. Depuis Shogun Total War en passant par Rome et Medieval Total War, je n’avais jamais été déçu par cette suite de jeux. Là, je vois que ça va être comme Empire Total War ; des unités à distance qui vont juste pivoter sur elles-même, des canons qui vont gagner les batailles à eux seul, et un peu de cavalerie si elle arrive vivante au contact. Bref je me suis dis que ça n’allait pas être terrible, surtout que je préfère les périodes médiévales pour ce genre de jeux.



Vous aurez la même modélisation pour les personnages si vous avez le PC qui va avec.


Je commence à jouer la campagne principale, celle où l’on doit retracer la vie de Napoléon Bonaparte, que ce soit son arrivée en France pour étudier, sa conquête de l’Egypte, et enfin sa conquête de l’Europe jusqu’à la bataille de Waterloo.



Il est aussi possible de jouer la coalition avec la Prusse, l'Angleterre, la Russie ou bien l'Autriche.


Première partie… C’est beau, surtout les batailles navales lorsque l’on possède d’énormes cuirassés. Mais bon la gestion des villes, le styles des unités et des bateaux, tout ça est identique à Empire Total War, le plus embêtant restant qu’il n’y a presque pas de différences d’une faction à une autre.

Il n’empêche qu’on prend beaucoup de plaisir à voir ses troupes avancer au rythme des tambours sous les tirs d’artilleries, assiéger une ville, ou encore monter à l’abordage des navires ennemis. Je dois dire que je suis assez tiraillé entre le fait que je m’amuse à ce jeu, qui a tout ce qu’il faut pour plaire, et le fait que certaines choses font qu’on se lasse vite.



1) Ce qui m’a forcé à me coucher tard.

Bon, le jeu est beau, la durée de vie est bonne, un mélange de stratégie et de gestion bien huilé depuis le temps, des batailles grand format et fréquentes, mais quoi d’autre ?

On n’est pas non plus sur de la simulation, mais ça fait réel. On croirait presque que les batailles à l’époque se déroulaient de la même manière qu’elles ne se déroulent dans le jeu (même si je ne l’espère pas pour les soldats de l’époque). On prend plaisir à monter son armée, sa flotte, et à étendre ses frontières.

Une autre chose qui m’a plu, ce sont les relations diplomatiques, c’est plus réaliste et logique que dans les Total War précédents. Il est possible de faire de véritables alliances qui durent, de parlementer, et de prendre des factions sous sa protection (moyennant finance). Dans les anciens épisodes, même une bonne alliance volait en éclat si votre allié passait avec son armée à proximité d’une de vos villes non protégée. Toutefois, ça n’est pas encore tout à fait ça non plus ; une faction qui vous aime bien refusera parfois de s’allier avec vous (c’est là qu’il faut casser sa tirelire), et c’est parfois presque impossible de signer un accès militaire pour faire passer votre armée en territoire ennemi si une faction neutre est en travers de la route. Du coup, vous finissez par l’attaquer aussi (après tout, le but c’est de finir seul sur la carte). Ce qui est sûr, c’est que pour cet aspect du gameplay on reste encore loin de ce que nous offre un Knight of Honor.

Les tirs de barrages qu’effectuent vos troupes sont amusants à regarder malgré le fait que le gameplay se réduire à amener ses troupes à portée et à attendre que ça se passe. Le seul petit truc à savoir est qu’il faut charger les baïonnettes au canon.

La véritable stratégie de ce jeu réside dans les reliefs. Il faut bien placer ses canons, et avoir ses troupes légèrement surélevées, car si on tire en contrebas, la plus part des balles se plantent dans le sol. Ce n’est plus comme avec les flèches ; ici les boulets vont tout droit.

La musique du jeu est franchement bien, c’est du genre classique, et ça colle bien tout en restant discret.

Je n’ai à ce jour pas encore testé le mode multijoueur, car depuis que le disque est dans la boîte de jeu, je trouve qu’il y est très bien.



2) Pourquoi j’ai rapidement joué à autre chose.

Ce qui frappe dans Napoleon Total War, c’est que ça ressemble vraiment à une extension d’Empire Total War ; même système de gestion et de construction des villes, même genre d’unités, et finalement pas grand chose de neuf si ce n’est la campagne en elle-même.



Pour les batailles, on comprend rapidement que le but c'est d'avoir beaucoup d'artillerie, de pilonner l'ennemi avec, et d'attendre. Surtout que l'artillerie a des munitions illimitées.


Ca devient vite répétitif mais, heureusement, les décors rendent parfois les canons presque inutilisables. L’infanterie est utile en grand nombre, et si elle possède un bon moral, ou qu’elle a de la chance et que les boulets finissent dans les arbres et pas sur elle. De plus, il n’y a que très peu d’unités d’infanterie différentes au sein d’une faction. Mais le vrai problème c’est que l’on retrouve les mêmes unités chez toutes les autres, alors qu’il n’y en a déjà pas beaucoup de base.



Généralement, seuls les chapeaux changent d'une faction à l'autre pour distinguer l'artillerie.


Il faut ajouter à cela qu’elles ne sont vraiment pas intéressantes à manipuler… En effet, il suffit de les faire avancer en ligne et de les pivoter pour les mettre face à l’ennemi. Il y a bien deux ou trois subtilités, comme se mettre en carré face à la cavalerie ou bien utiliser les décors à son avantage, mais c’est rapidement ennuyeux. Et je voudrais savoir pourquoi ici l’infanterie ne tire que sur un rang alors que dans Empire Total War les recherches permettaient de tirer sur deux rangs… On pourrait mettre ça sur le compte de l’aspect « réaliste » du jeu si la moitié des gars qui se font faucher par un boulet ne se relevaient pas, ou si on se retrouvait moins souvent avec des bateaux qui explosent sans qu’on sache trop pourquoi. A ce propos, je croyais que c’était fait pour prendre un minimum de tirs avant de faire un grand flash antiépileptique au milieu de l’écran et de sombrer. Hors, là, une salve suffit parfois sur les navires de taille modeste pour les faire sombrer.

Avant de conclure et pour en revenir au mode multijoueur, il est vrai que je ne l’ai pas testé. Il est probable que celui-ci apporte beaucoup, mais si c’est pour revivre les mêmes choses avec un adversaire plus intelligent, je ne suis pas certain que cela change beaucoup de choses au jeu…

Bref, c’est une belle découverte pour ceux qui ne connaissent pas la série des Total War, mais il n’est pas indispensable pour ceux qui possèdent la version Empire. Même si le jeu séduit les premières heures et qu’on lui mettrait volontiers une très bonne note, au-delà des 10 ou 15 heures de jeu on se rend compte que ce n’est pas si génial que ça. Attention, ça reste tout de même un très bon jeu. Mais pour les fans de la série, il y aura un goût de déjà vu, et finalement c’était beaucoup plus drôle de voir des gars en armure se rentrer dedans en criant, suivis des éléphants qui piétinaient le tout, comme c’était le cas dans la version Medieval.



S'il y a bien une chose à sauver, ce sont les batailles navales (qui sont toutefois identiques à celles d'Empire TW).



Galean.

Warez 12

[WAREZ] F*** me, I’m geek !





La voilà, la nouvelle rubrique de vous attendiez tous. Enfin du direct download de films pornos moldavo-coréen sans publicités ! …Le pervers qui sourit. Tu sors ! Pour les autres, voici votre nouveau rendez-vous hebdomadaire. Point d’infos exclusives, point d’objectivité, mais quelques réflexions décervelées sur l’univers geek qui nous entoure. Kissmygeek s’occupe du repos de vos neurones chaque mercredi. Mettez votre cerveau en veille, ça commence !

Me voilà dans ce bon vieux TGV, en retard bien sûr, mais surtout à me demander en quoi va consister mon premier billet pour ce somptueux blog qu’est Kissmygeek. Le nom du site impose d’emblée un choix assez restreint. Kiss ayant déjà fait couler suffisamment d’encre aussi bien sur papier que sur leurs trognes, c’est donc geek qui l’emporte.

Autant l’avouer derechef, je ne me sens pas geek. Et c’est d’ailleurs certainement pour cela que j’en suis un en réalité. Il faut dire qu’être geek, ce n’est quand même pas le genre de choses qu’on crie sur les toits, ni même qu’on soit vraiment fier de l’être. Mais on est geek où on ne l’est pas. Point. Or si je me retourne sur ma vie, moi et mes envies d’être une personne équilibrée, mature, charismatique et respectée, on prend une belle droite dans la gueule enchaînée sur un German Supplex qu’Onizuka n’aurait pas renié. Ça pique de s’en rendre compte !





Mais être geek, est-ce si dramatique ? Clairement ?  OUI ! Vis à vis de la société, il faut bien dire que c’est peu reluisant et que ça n’apporte pas ou peu de choses professionnellement parlant (Sauf pour les heureux veinards bossant dans leur passion.) Mais alors mettez-nous devant une manette avec un bon petit jeu de derrière les fagots, et on va tous s’en taper comme de notre premier slip kangourou. Avec l’avènement de toutes ces nouvelles technologies et pour peu qu’on s’y intéresse, être geek c’est juste inévitable. Sauf que la geekerie a mauvaise réputation. Bah oui. C’est le jeu ma pauv’ Lucette.

Pourquoi tant de haine me direz-vous ? Vous le comprendrez bien vite en posant un œil sur votre habileté à attirer la femelle. Vous mesdemoiselles, vous aurez beaucoup moins de difficultés, les hommes étant à 80% geeks, le reste ayant un cerveau en forme de pénis. En réalité, vous êtes les maîtresses de ce monde mais vous préférez vous plaindre et faire des journées en votre honneur…Vous considérez-vous comme une tare ou une maladie incurable nécessitant le soutien de l’humanité pour lutter contre le fléau ? Le palmarès de ces différentes journées laisse songeur.

Messieurs, porter un t-shirt Space Invaders, discuter des dernières déclarations foireuses de David Cage, raconter vos rencontres, le plus souvent obscènes, sur Chatroulette, ou mimer Wolverine en vous enfonçant des piques à brochettes sous la peau. Si vous comptez séduire avec ça, autant se coller une grenade dans le calebar et attendre en souriant de voir vos roubignoles se faire la malle. Mieux vaut donc omettre quelques détails lors de votre première approche de la gente féminine si vous souhaitez la voir manipuler le joystick à vos côtés. Mais attention à ne pas verser dans le déni de soi tout de même.





Combien de fois n’ai-je entendu un « espèce de sale geek ! » voler à travers la pièce ? L’auteur de cette invective étant en général l’iphone à la main, batifolant l’appstore, cueillant les applications comme autant de pommes sur l’arbre du pêché (Messieurs les appleophobe régalez-vous de la comparaison). Chirac l’avait prédit dès 1995 : « Mangez des pommes ». Et putain qu’est ce qu’on à l’air d’aimer ça ! La firme de Cupertino s’en frotte encore les mains.

Si l’on y pense un peu, la geekerie, ce n’est autre que la technologie qui aurait fait un enfant simultanément à l’autisme et à la socialisation. Avec la multiplication des ports USB, Firewire, HDMI et consorts, on peut en faire des cochonneries. Une sorte d’alliance contre-nature improbable. Comme un elfe bourré maniant une hache grossière, chantant des odes pornos en langue orque.

Pas la peine pour autant de vous ruer sur le premier recueil de poèmes du 14ème siècle du duc de Nevers venu. Même les gens normaux ne lisent pas ça ! En plus, vous aurez tôt fait de trouver l’application crackée. Ensuite, ca va durer quoi ? 1 heure ? 1 jour ? 1 semaine ? Procurez-vous Dante’s Inferno si vous cherchez l’absolution culturelle. Vous aurez l’impression de vous plonger dans la poésie mythologique. Les nouvelles aventures de Kratos sont arrivées également. Haaa magnifiques légendes de la Grèce antique !

Alors que faire me direz-vous ? Rien. Après tout, on n’est pas si à plaindre. Nous vivons dans une société de plus en plus taillée pour nous. Comme le dit l’adage : Pour vivre heureux vivons cachés…du moment qu’on vit heureux.

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