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[Loading] JP : The Pacific

Jeudi-ci nous recevons un nouveau lecteur, JP, qui nous parle de l’une de ses passions : les séries. Ou plutôt devrais-je dire « la » série puisqu’il s’est ici penché sur une toute nouvelle saga qui l’a interpellé et qui porte le nom de « The Pacific ». JP, c’est à toi !

Sériephile dans l’âme, je me jette à corps perdu dans toute nouveauté et aujourd’hui je mets la main sur la nouvelle série (ou plutôt mini-série) de l’ami Steven Spielberg : The Pacific.

Pour présenter un peu la bête, il s’agit grossièrement d’un « Band of Brothers » à la sauce Guerre du Pacifique. Je me dis ; pourquoi pas, si Spielberg arrive à faire aussi bien que son premier bijou que fut Band of Brothers, alors on aura tout gagné. C’est là que le bât blesse, il ne s’agit pas d’une copie de l’illustre ainé. Pourquoi ? Je m’en vais vous l’expliquer ici.

The Pacific est une série de Steven Spielberg diffusée par HBO.

Tout d’abord, ce premier épisode (car il n’y a eu qu’un seul épisode de diffusé pour l’instant) part très mal. Vous me direz « Comment juger la série sur un seul épisode ? », mais bon faut bien commencer par quelque chose. Avec Band of Brothers, on a eu droit à deux voire trois épisodes pour nous familiariser avec les personnages, nous montrer un peu le caractère de chacun et surtout nous présenter les liens qui les connectent. Pour moi, le plus important dans ce type de série ou de film sur de grandes guerres de notre histoire est que l’on se sente proche des personnages, que l’on rie aux imbécilités du drôle de la troupe, que chacun ait sa particularité ; le petit marrant, le débrouillard, le type un peu dark avec un passé lourd à porter, etc. Dans The Pacific, rien de tout ça, on nous présente les personnages en une petite dizaine de minutes et hop ! On les envoie sur le front à Guadalcanal. Une lacune qui détruit encore plus les personnages qui n’ont aucun charisme, aucun de ne se détachant véritablement.

Je continue tout de même à regarder me disant que peut-être ça va péter dans tous les sens, que l’on va avoir un Band of Brothers survitaminé… Puis non, on voit arriver la première vraie baston (parce qu’il y en a une fausse, oui, véridique) aux environs de la quarantième minute. Pour un épisode de 50 minutes, ça la fout vraiment mal. Puis pour une baston, c’est une baston foirée : totalement dans le noir, on ne voit absolument rien… je veux bien que la guerre ce soit aussi ça, mais il y a des moyens pour rendre les combats nocturnes intéressants, mais là non, rien, nada. On voir simplement un type tirer comme un sourd avec sa mitrailleuse dans des broussailles.

Quelques points positifs restent quand même à mettre en valeur. Premièrement, les acteurs quasi-inconnus, mis à part le personnage que l’on suit dans cet épisode ; James Badge Dale qu’on a pu voir dans 24. Et ça je trouve que c’est super rafraîchissant. Un générique magnifique avec un rendu graphique magique (un passage du crayonné au réel) et enfin l’aspect historique qui semble bien respecté.

James B. Dale

Finalement The Pacific me déçoit (pour le moment) pour sa réalisation soporifique et ses personnages sans forme. Tout est là pour avoir notre nouveau Band of Brothers, mais j’ai peur que devant l’autel de l’audience, HBO et Spielberg aient décidé de dénaturer un peu (voire beaucoup) la référence des séries de guerre. Personnellement, je continuerai à la suivre, mais ça commence mal et une série de dix épisodes amputée dès le début d’un épisode pilote qui accroche, « ça sent le roussi » comme dirait l’autre…

Divers 7

Kiss My Geek in your town, bitch ! Des affiches à placarder partout !



Bonjour à tous ! Notre graphiste fou, Pierre Maîche, a encore fait des siennes pour notre plus grand bonheur. A notre demande, il a créé une affiche Kiss My Geek pour que nous puissions l’utiliser à volonté !

Ainsi, nous vous la mettons à disposition ; n’hésitez pas à envahir l’espace vital de vos collègues, de vos amis, de votre famille, avec cette magnifique petite chose :



Pour un plus beau rendu, foncez sur ce lien vers l’image en grand format : c’est bien plus cool pour faire de grandes affiches !


La folie a déjà commencé ce matin avec Koroeskohr qui a sauvagement affiché la sienne sur les murs de son école. Voici ses photos :



Comptez sur Oujiz et moi pour en faire autant, et que la KMGmania se répande grâce à vous! N’hésitez pas à faire comme Koroeskohr et à nous envoyer vos photos que nous mettrons sur la page Facebook de Kiss My Geek. A bientôt pour de nouvelles aventures !


Warez 34

[WAREZ] Microsoft pour méga fail !

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Vous ai-je dit que je kiffais Bill Gates et ses sbires ? Oui, je sais. Ca peut paraître étonnant, mais franchement ce qu’ils font est assez énorme. Et en tête de la liste des sbires, les créatifs publicitaires, sans aucune hésitation. Vous savez, ces personnes qui à l’aide d’une simple idée créent l’émotion, l’intérêt, l’envie. Laissez-moi vous dire que chez Microsoft les émotions c’est comme les failles. C’est leur truc. Le spot Internet Explorer 8 en est le meilleur exemple. Entre stupeur et hilarité les frontières se mêlent.

En savoir plus

Lectures

IG Mag a un an !



Aujourd’hui IG Mag fête ses un an. A l’aube de publier son septième numéro, c’est avec beaucoup de plaisir que je leur souhaite plein de bonheur et de réussite pour la suite !


IG Mag (In Game Magazine) est une revue qui paraît bimestriellement. La principale caractéristique de ce magazine est qu’il paraît sans aucune pub ! Mais ça n’est pas ce qui est le plus intéressant, non… J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette revue spécialisée que je suis depuis les débuts.

D’abord, son format. En effet, l’IG Mag arbore un format poche très pratique et bien plus costaud que les autres revues si facilement pliées, tordues, et qu’on ne sait jamais où fourrer dans son sac. Bhein oui, je vous rappelle quand même que le sac d’une fille c’est toujours un sacré foutoir.

Ensuite, il met en avant des journalistes qui publient des textes de qualité, sans qu’ils soient forcément des figures réputées du journalisme vidéoludique. On trouve un peu de tout, de temps à autres des interventions de Messieurs plus connus (provenant de Gameblog, Nolife, ou autre), et le plus souvent des plumes dont on ne connaît pas forcément la bouille, et ça n’est pas plus mal ! D’ailleurs il suffit de voir leurs partenaires pour comprendre qu’on a du bon à se mettre sous la dent (Pix’n Love par exemple).

Enfin, et surtout, ce qui me plaît ce sont les sujets traités. IG Mag met un point d’honneur à mettre beaucoup de matière dans chacun de ses numéros. Jeux commerciaux, indies ou rétros, tests, reportages, interviews, dossiers, biographies, etc. Le jeu vidéo est traité en long, en large et en travers, dans le présent, le passé et le future, dans tous les pays, pour tous les publics.

Les grandes rubriques sont : Critiques, Economie, People, Culture, Rétro et Geek Zone. IG Mag traite intelligemment et exhaustivement l’ensemble de ses articles au sein d’une mise en page jamais surchargée, toujours bien choisie. En outre, elle préférera scinder un reportage sur plusieurs numéros afin d’être certaine de le creuser correctement, plutôt que de proposer un condensé d’information trop résumé pour être véritablement enrichissant. C’est simple, je finis toujours par le dévorer de bout en bout, parcourant même les sujets par lesquels je me sens moins concernée. Chaque fois j’en sors moins bête, pas seulement parce que je sais ce que j’achèterai dans les mois à venir en terme de jeu vidéo, mais surtout parce que j’en apprends plus sur son histoire, sur ceux qui la façonnent, etc.

Par exemple, dans ce septième numéro vous trouverez, au hasard, une interview de Toshimichi Mori (BlazBlue) et de Warren Spector (Deus Ex), une rétrospective sur la saga Final Fantasy (comptez 10 pages) et sur le Point & Click, un reportage sur la 3D et l’arcade au Japon, une enquête sur le MMO pour les enfants, etc. Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts, pour les gamers, les casuals, les aficionados ou les simples curieux.



Les couvertures sont toujours soignées et présentent une partie "glacée".


Comptez 8,50€ pour plus de 250 pages. C’est un prix qui pourrait en effrayer quelques uns mais, après tout, ça représente un investissement mensuel de 4,25€, ce qui est une moyenne plutôt faible pour les magazines du même genre.

Rien que pour essayer et vous faire votre propre avis, je vous conseille vivement de vous en acheter un. Et si vous avez des doutes, vous pouvez toujours vous rendre sur leur site officiel où il est possible de parcourir interactivement une partie de la revue.

En espérant vous avoir convaincus, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures !


Cinéma Dans Ton Cinéma 4

[DTC] Sorties de la semaine



Mercredi 24 mars 2010 sera ou ne sera pas… C’est un peu ce qu’on se dit quand on sait que le Alice de Tim Burton sort demain. Alors, renaissance ou mort de Burton ? A vous de nous le dire !


Une affiche malsaine et troublante, au plus proche de l'oeuvre de Carroll, n'en déplaise aux bien-pensants.
Ne trouvez-vous pas cette affiche dérangeante ? A l'image de l'oeuvre de Carroll, dirais-je, n'en déplaise aux bien-pensants !

Alice au Pays des Merveilles (Tim Burton)

Hé oui demain c’est la sortie du nouveau Burton, celui dont le nom est presque devenu un genre tellement il a marqué nos grands et nos petits écrans. Mais voilà, depuis quelques années, certains (dont moi) trouvent que Tim s’essouffle et que mettre ses potes (Johnny Depp) et sa femme (Helena B. Carter) à l’écran, c’est bien, mais quand on livre un chef d’œuvre, c’est mieux…

Alors que peut-on attendre de cette nouvelle burtonnerie ? Un bijou de cinéma ou une erreur de carrière ? Que penser quand on sait que pour l’OST on retrouvera Tokio Hotel aux côtés d’Avril Lavigne ? Qu’imaginer quant on voit que Burton s’attaque -une fois de plus- à un grand classique de notre littérature ? Le pire ou le meilleur ?

Si vous pourrez admirer la beauté du film en 3D sachez que, comme pour Avatar, il avait au départ été prévu pour une projection en 2D. A vous de voir, donc, si la 3D présentera un réel intérêt esthétique et visuel. Personnellement, j’en doute (à moins que vous n’aimiez la trace des lunettes 3D d’1 kg sur votre nez, le surcoût lié à leur location, et le mal de crâne qui leur est généralement assorti).

Pour terminer, et puisque je vois peu d’autres chose à vous dire plutôt que d’aller le voir pour vous faire votre propre avis, je dirais : attention aux amalgames. Pour ce film notre petit Tim ne reprend pas tel quel le livre de Lewis Carroll mais en fait bien une « libre adaptation » où Alice revient à l’âge presque adulte refaire un petit tour au Pays des Merveilles pour régler ses comptes. « Libre adaptation »… Je vous laisse deviner ce que ces deux mots innocents peuvent devenir entre les mains du réalisateur. Eh bien oui, un chef d’œuvre ! Ou une sombre bouse. Qui vivra, verra !

Site officiel


A voir également :

Légion – L’Armée des Anges de Scott Charles Stewart… OK j’y crois pas du tout mais moi, quand y’a un ange, ça m’interpelle toujours un peu ! Bon en plus le pitch post-apocalyptique peut prêter à sourire, mais pourquoi pas ? En gros l’histoire tourne autour de Dieu qui envoie une légion d’anges pour exterminer la race humaine après avoir perdu foi en l’humanité. Bien entendu, le petit humain ne se laisse pas faire et monte un groupe de résistance autour de l’archange Michael qui trouve qu’il faut pas déconner, quand même ! En tout cas, ne cherchez pas ce qu’a fait Scott Charles Stewart puisqu’il s’agit de son premier film ! Site officiel