Le monde va se faire zombifier ! C’est évident et seul les geeks pourront y échapper. C’est pas moi qui le dis c’est Zombieland ! En attendant la Zombification future de notre monde, on peut déjà voir ce que ça donnerait sur les personnages de Street Fighter !
Mon titre est un peu réducteur mais j’avoue que les grosses paires de seins m’ont tout de suite fait penser à Enfer & Paradis… Highschool of the Dead, le dernier né des studios Madhouse arrive !
Vous allez me dire : « Hey, c’était pas Oujiz qui devait écrire cet article ? » Mais il est tellement galant (et surbooké par ses autres articles) qu’il me laisse l’honneur de vous parler du comics Kick-Ass, sur le point d’être adapté au cinéma (sortie le 21 avril 2010).
Kick-Ass n’est pas un « vieux » comics puisqu’il est sorti en 2009. C’est avec grand plaisir que j’ai donc découvert cette série faite de mains de maîtres : Mark Millar (pour le scénar) et John Romita Jr (pour le dessin).
Autant vous dire que ces mecs-là ne sont pas n’importe qui puisque Millar a travaillé en tant que scénariste pour les plus grands (DC Comics, Marvel, etc.) et sur quelques unes des plus belles productions (Ultimate X-Men, Wanted, Superman RS, etc.). Quant à John Romita Jr, son talent a tout simplement redonné souffle à la série Iron Man, il a apporté un tournant graphique à Spider-Man et a fini par travailler lui aussi sur les X-Men (Uncanny). C’est sur Wolverine qu’il commence à travailler avec Mark Millar en 2004. Depuis, ils ne se sont plus quittés !
C’est donc ensemble qu’ils ont décidé de mettre sur pied Kick-Ass, un comics à la fois sombre de réalité, drôle et violent. Pour ce dernier aspect, il a souvent été comparé au Punisher, un comics dont le héros est typique des productions des années 80′ ; torturé et brutal. Car, oui, c’est là que se situent les plus grandes originalités du titre qui nous intéresse.
Kick-Ass se situe dans le monde réel (le nôtre). Ses héros sont pour la plupart des adolescents (voire des enfants). Et il est terriblement violent. Ce sont ces trois éléments qui donnent tout son piquant au scénario et qui le différencient des autres comics qui peuvent sembler, pour certains, un peu trop politiquement correct et aseptisés. Ainsi, les héros du dernier-né de Millar-Romita Jr n’ont pas de super-pouvoirs et font couler beaucoup de sang malgré leur jeune âge.
L’omniprésence de ce sang entre en contradiction avec les comics les plus traditionnels et se justifie par le fait que le cadre se situe dans le monde réel. Ceci est un autre avantage de Kick-Ass (en plus de sa jeunesse) puisque ça lui permet de faire fourmiller les références propres à notre génération. Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, le héros de la série est un fan de Joss Whedon. Tout comme Mark Millar, en fait. Il faut savoir que ce dernier adore multiplier les références populaires dans ces comics, ce qui permet à ses lecteurs de mieux s’identifier, tout en s’exprimant sur ses goûts personnels à travers ses héros.
Mettre des enfants au sein de scènes de violence sanguinolente dont ils sont les acteurs (et souvent les vainqueurs) est un pari risqué et provocateur qui plaira aux fans de comics de la première heure. Pour les sensibles, il faudra repasser. On sait que Millar est reconnu pour ses prises de risques qui lui ont créé autant de fans que de détracteurs mais… voir le sang couler des mains de la petites fillette de 10 ans qu’est Hit Girl, la voir transpercer à coup de katanas les dealeurs du quartier… Je crois que ça n’a jamais été aussi jouissif !

Malgré sa grande classe et son atypisme, Hit Girl n’est pas l’héroïne principale du comics. Il s’agit de Kick-Ass (d’où le titre éponyme) dont le vrai nom dans la vie est Dave Lizewski. Malgré ce qu’on pourrait en croire, Dave n’a rien d’un Peter Parker solitaire et associal rejeté par toute la classe. Et surtout : il n’est pas piqué par une araignée radioactive, n’est pas soumis à des expériences pour changer son squelette en adamantium, n’a pas été bercé trop près d’un réacteur nucléaire… Non. Dave a tout d’un adolescent « normal ». Il n’est ni beau ni moche, il a quelques copains fans de comics, et rêve de sortir avec une fille de sa classe qui l’ignore royalement. Sa vie familiale est tout de même marquée par un drame (puisqu’il en faut toujours un) ; la mort de sa mère suite à rupture d’anévrisme. Son père continue toutefois de l’éduque sans lui inculquer les arts martiaux ou l’emmener dans un orphelinat d’enfants aux pouvoirs surnaturels. Non, je vous le répète : dans Kick-Ass, pas de super pouvoirs ni de destinée surréaliste !

Si Dave décide de revêtir une combinaison de plongée pour aller combattre les délinquants de son quartier, c’est parce qu’à force de lire des comics avec ses potes il a fini par se demander : mais… pourquoi personne n’essaye-t-il d’aider les gens, comme les super-héros ? Pourquoi personne n’y a pensé avant moi ? Comme s’il n’avait rien à faire, le jeune adolescent se livre corps et âme -surtout corps- à sa cause, essuyant des défaites humiliantes avant dé véritablement se faire connaître.
A grand renfort de raclées et d’hospitalisation, Dave décide donc de tracer son bout de chemin jusqu’à constater qu’en fait, si, quelqu’un y avait pensé avant lui. C’est ainsi qu’il rencontre Hit Girl et Big Daddy.
Mais on n’en saura pas plus parce que le tome 1 de Kick-Ass est plutôt « court » scénaristiquement parlant. Il plante les personnages en mettant au premier plan Kick-Ass et en nous faisant découvrir les deux autres protagonistes dans une scène jouissive de violence et d’hémoglobine qui nous font vainement tourner et retourner la dernière page entre nos mains… Quoi ? C’est déjà fini ?!
Graphiquement, la patte de Romita Jr est un véritable délice et on sent qu’il a pris plaisir à donner vie à Kick-Ass. Les couleurs sont bien dosées (ni trop sombres, ni trop flashy), le découpage est efficace (quoi que pas très original) et le trait est assuré sans être trop sombre ou trop clean. Les ombrages sont bien dosés et la colo, quoi que numérique, a laissé sa place à des coups de stylets proches de coups de pinceau qui donne un petit côté « gouache » loin d’être déplaisant. Le tout est donc très frais sans être niais et le trait du cultissime dessinateur offre à l’ensemble un juste milieu agréable qui sauve Kick-Ass d’une ambiance vieillotte ou caricaturale.
On n’a alors plus qu’une hâte : avoir le tome 2 entre les mains et espérer que Nicolas Cage ne dénaturera pas le rôle de Big Daddy. Mais pour cela il faudra attendre respectivement juin et avril 2010.
Vous n’avez donc pas à hésiter : foncez sur Kick-Ass, c’est un comics qui promet de devenir une véritable référence dans les années à venir. Un vrai petit plaisir dont on ne se sent même pas coupable.
Le grain de pixel d’Oujiz :
J’aime l’énergie dégagée par Mark Millar. Kick Ass est un OVNI parmi tous les comics que j’ai lu jusqu’alors. Quand le virtuel rencontre la réalité, Kick Ass est le genre de comics qui ne vous laisse pas indemne. Rare sont les comics qui ont poussé la réflexion après leur lecture, Kick Ass m’a clairement retourné le cerveau au point de commencer des esquisses de mon futur costume de super héros… Mais pourquoi personne n’y avait pensé avant moi ? haha
La révolution des Nerds qu’ils disaient, elle commence à peine !
KICK ASS UN MUST HAVE !
Kick-Ass est publié aux éditions Panini au prix de 11€ environ.
Plus que que 14 jours avant la sortie de la suite la plus célèbre du monde ! Adobe CS5 ! Voici un petit aperçu qui est assez « amazing » comme dirait JCVD…
Étant donné le « succès » que commence à prendre notre rubrique [Loading] (qui, comme je vous le rappelle, permet à nos lecteurs de proposer leurs articles, strips, ou autres), Oujiz et moi avons décidé de répéter la rubrique plusieurs fois par semaine pour nous adapter au rythme des propositions. Tout ça histoire d’éviter qu’avec un seul [Loading] par semaine vous ayez à attendre deux mois avant de voir votre publication sur le blog !
Sinon, pour en revenir à notre invité, il s’agit de Daakon ! Un passionné de jeu de rôle qui nous fait généreusement partager sa passion en vous offrant un scénario tout cuit de Dungeons & Dragons qu’il a écrit de toute pièce. Il alterne les parties en tant que Maître de jeu ou joueur, et en quelques mots, ce rôliste est un vieux de la vieille qui sait de quoi il parle. Vous pouvez donc vous ruer sur son scénario sans appréhension aucune. Et pour y avoir joué, je peux vous dire que c ‘est de la balle et qu’on a passé un très bon moment. Bref, c’est avec grand plaisir que je laisse Daakon s’exprimer sur le sujet et offrir à KMG son premier scenario de JDR en libre téléchargement. Daakon, c’est à toi !
Chose promise, chose due, voici le scénario tant désiré.
Le principe est simple : une équipe d’aventuriers est envoyée dans le plan de Pandémonium, un endroit sombre, lugubre, où les âmes damnées sont enfermées pour l’éternité au milieu de vents hurlants. Il est notoire qu’il n’existe aucune sortie au Pandémonium et que toute personne y mettant les pieds est condamnée à plus ou moins long terme à devenir fou.
Le scénario a été écrit pour les Croisades d’Unnord 2009. Il est prévu pour 6 joueurs avec des personnages préconstruits mais peut facilement s’adapter à d’autres groupes de PJ pour peu qu’un personnage soit capable de contrôler ou calmer les vents. La puissance des PNJ rencontrés sera évidement à moduler en fonction du niveau des joueurs.
Le scénario aurait dû être prévu pour être joué en 6 à 8 heures mais l’abondance de décors, de lieux et de personnage en font plutôt une mini-campagne qu’aujourd’hui je ferais jouer en trois ou quatre séances, en laissant aux joueurs le temps de s’acclimater à l’ambiance du lieu et de trouver les pistes.
La « cause » de leur envoi dans Pandémonium peut également être modulée. Par défaut le scénario fait intervenir un « grand méchant » fort détestable et machiavélique qui piège les joueurs grâce à l’enlèvement d’un de leur proche, les attirant dans une grotte mystérieuse. Il est possible d’attirer les joueurs dans cette grotte pour des tas d’autres raisons, de manière à l’intégrer à vos campagnes.
Le scénar a été écrit pour du D&D 3 (ou 3.5, c’est pareil, on s’en fout).
Si jamais vous possédez la très nouvelle version D&D 4, mon conseil est de prendre vos livres, les jeter à la poubelle et aller vous acheter un vrai jeu de rôle à la place. Ou alors mettez-vous franchement à un MMORPG, D&D 4 étant à mon avis le pire mélange jamais fait entre jeu vidéo et jeu de rôle papier.
(Oui, je suis partial. J’ai d’ailleurs pour habitude de sauvagement agresser quiconque me pose la question lors des Croisades. Il y a des choses dont on ne parle pas, question de bienséance ! Les seules, les uniques, les vraies versions de D&D ce sont les versions antérieures aux règles pourries de la V4. C’est est un véritable gachis de coller à un univers aussi riche des règles aussi l’amentables. On s’attendrait presque à pouvoir sauvegarder sa partie entre deux combats et passer des annonces sur les channels de discussion.)
La description de l’univers est tout a fait adaptable à du ADD et nécessite évidement un tout petit peu d’adaptation pour les caractéristiques des PJ / PNJ (je ne sais pas si d’irréductibles paléontologues continuent à y jouer, j’ai connu un célèbre matelot à qui j’avais donné mes vieux bouquins qui continuait d’y jouer il y a quelques années encore …).
Bonne lecture et bonne partie.
Daakon.
Le scénario est à votre disposition sur ce lien.
Vous pouvez également retrouver d’autres scénarios de JDR des Croisades d’Unnord sur ce lien.
A l’heure où je retranscris cette interview, je pense bien fort à Maxime sans qui les choses auraient été plus difficiles ! Bon mais vu que Davy Mourier vous intéresse sûrement plus que mes états d’âmes, je vous laisse dévorer cette interview qu’il a eu la générosité de nous accorder.
J’ai toujours aimé jouer en Multi, établir des stratégies, engueuler mon partenaire, l’accuser d’une erreur que j’ai commis. Ce sont des choses qui m’ont toujours fait kiffer. Et ce qui est bien c’est que dans le dernier MGS – qui devrait sortir dans les mois à venir -le mode co-op à l’air plutôt fun…














