Jeux Vidéo 1

[ITW] Darren Korb – Sound Designer pour Bastion !


Bastion est sorti hier sur le XBLA à l’occasion du Summer of Arcade 2011. Autant dire que ce jeu est la surprise de cet été ! Des graphismes fluos cocaïnés, un gameplay arcade rôdé soupçonné d’un background fantastique accrochant !

Réalisé par le petit studio indépendant Super Giant Games, Bastion a reçu de nombreux prix prestigieux comme le Best Downloadable Game of E3 2011, a été sélectionné à l’E3 2011 par PC Gamer, est finaliste du festival du jeu indépendant, etc. Autant dire que pour un premier jeu, c’est quand même la classe 🙂

J’ai commencé Bastion hier soir et pour l’instant je ne suis pas déçu. Malgré quelques passages frustrants ce jeu est une petit merveille. Mention spéciale pour l’OST qui est excellente.

En attendant notre test sur KMG, découvrez une jolie exclu vidéo apportée directement de l’E3 par Kitsuney et nos amis de chez Xbox-Mag, à savoir l’interview de Darren KROB, Sound Designer pour Bastion ! Enjoy 🙂




Bastion (Super Giant Games) est disponible pour 1200 MS Points sur le XBLA.


Cinéma Loading 1

[Loading] Gnat : J’ai vu : J’ai rencontré le diable

Vocaloidologie : une nouvelle sélection


Aujourd’hui Gnat nous parle de sa dernière découverte en matière de cinéma coréen : J’ai rencontré le diable, de Kim Jee-Won.


Ce weekend a été pour l’occasion de découvrir un nouveau film coréen « J’ai rencontré le diable ». J’aime beaucoup ce qui vient de là bas, c’est très innovant et les codes du cinéma hollywoodien y sont souvent passés à la moulinette pour le plus grand plaisir du spectateur qui ne sait alors plus à quoi s’attendre.

Une fois de plus donc, le cinéma coréen nous livre un polar violent et soigné. Le réalisateur, Kim Jee-Won, semble être un aventurier, il s’est essayé à plusieurs genres. Je crois que son film le plus connu chez nous doit être « 2 soeurs », un film à l’ambiance angoissante façon film d’épouvante japonais. Il nous a ensuite régalés avec « Bittersweet Life », un policier sympathique dans un style un peu HK je dirais, puis avec un western moderne complétement déjanté « Le bon, la brute et le cinglé », que du bon à chaque fois !

Une valeur sûre donc pour ce nouveau film dans la veine du polar coréen, intelligent et sanglant, que j’avais tout à fait hâte de découvrir.





Pour animer cette histoire de vengeance on a deux supers acteurs, Choi Min Sik (Old boy) et Lee Byung Hun (Bittersweet life), ils sont tous les deux excellents, et donnent parfaitement vie à leur personnage. Les coréens montrent une fois de plus qu’ils savent faire du cinéma et qu’ils font actuellement partie des meilleurs.

Je n’ai pas très envie de raconter le pitch du film, ça ne me semble pas d’un grand intérêt de savoir ce qui se passe pendant les cinq premières minutes, et je trouve plus plaisant de découvrir l’histoire d’un film de A à Z.

Le film est très violent. Il a d’ailleurs été censuré en Corée. C’est une violence à laquelle on est un peu habitués dans les films de ce genre, et elle va encore un peu plus loin. Âmes sensibles donc s’ABSTENIR, vraiment. Ce qui est intéressant, c’est que cette violence n’est pas gratuite, elle a sa place dans le récit, elle sert le scénario et le développement des personnages, elle fait réagir, met mal à l’aise, à tel point qu’on finit par ne plus savoir jusqu’où ça ira, quand est-ce que finira…

Voilà le genre de film que j’aime, on ne sort pas totalement indemne de la salle de ciné parce qu’on a pris une putain de claque dans la gueule ! Et ça nous change des films de choupi !

J’attends maintenant avec impatience « The murderer », le prochain film coréen à arriver chez nous 😉



  • La cohérence scénar/violence visuelle,
  • Deux super acteurs,
  • Une réalisation excellente, qui nous tient en haleine.


  • Trop violent pour commencer à découvrir le polar coréen pour les plus sensibles.




  • [Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.


    Cinéma 16

    [Teaser] The Amazing Spider-Man


    C’est vraiment la folie des teasers en ce moment, après celui de The Dark Knight Rises, voici celui de The Amazing Spider-Man prévu lui aussi pour 2012 !

    Annoncé depuis l’année dernière comme un reboot de la franchise après le départ de Sam Raimi, ce nouveau film mettra en scène Andrew Garfield (The Social Network, Boy A) dans le rôle d’un Peter Parker encore au lycée. S’inspirant de l’univers Ultimate et réalisé par Marc Webb, le film mettra en place une nouvelle atmosphère, changera quelque peu les origines que nous connaissons et surtout aura un méchant inédit au cinéma : Le Lézard ! Nous retrouverons bien entendu toute la petite famille, à savoir l’oncle Ben (Martin Sheen) et tante May (Sally Field) mais aussi les parents de Peter, à travers des flashbacks, qui ont une grande importance dans cette univers. Par contre, pas de Mary Jane à l’horizon mais Gwen Stacy (Emma Stone), le vrai premier amour de Parker (et ça c’est le bien).

    Je vous laisse savourer.



    youtube=http://www.youtube.com/watch?v=8EATN_L1WDw

    Je dois avouer que je n’étais pas emballé à l’idée d’un reboot alors que le dernier épisode en date n’est pas si vieux que ça. Mais à la vue de ce teaser, mes craintes sont quelque peu apaisées. L’ambiance qui se dégage a l’air bien plus sombre que celle instaurée par Raimi mais surtout la réalisation a l’air aux petits oignons. Et que dire de cette vue à la première personne que tout le monde a rêvé de voir un jour ?! Bref, je commence un peu à avoir hâte.

    Et comme je vous aime bien, je vous fais profiter des photos officielles publiées dans Entertainment Weekly !



    Un costume plus moderne (dont je ne suis pas fan).



    Qu'en pensez-vous ?



    Gwen Stacy et Peter.



    Le métro, énorme souvenir du deuxième film !



    Oncle Ben, Tante May et Peter !



    Dr Connors avant sa métamorphose en Lézard.



    Il y a de la romance dans l'air non ?



    Les fameux lances-toile !



    Et la pose typique de Spidey !


    Alors, vous en pensez quoi ? Impatients ?


    The Amazing Spider-Man, réalisé par Marc Webb, est prévu pour le 4 juillet 2012 et mettra en scène Andrew Garfield, Emma Stone, Martin Sheen, Sally Field et Rhys Ifans !

    Cinéma Séries 5

    [Teaser] The Walking Dead et Dexter


    Décidément c’est le moment des teasers ! Les prochaines saisons de The Walking Dead et de Dexter se dévoilent ainsi elles aussi en quelques images…


    Tout d’abord, la 2ème saison de The Walking Dead qui malgré les critiques a connu un succès commercial important : 5,3 millions de téléspectateurs au lancement, et aujourd’hui plus de 6 millions de fans ! C’est en octobre 2011 que les zombies feront leur come back dans cette adaptation du comics de Robert Kirkman par Frank Darabont. Il faudra compter sur 13 épisodes, avec le même casting, quelques nouvelles têtes en plus : Pruitt Taylor Vince, Scott Wilson et Lauren Cohan par exemple. Je vous laisse avec cette toute première vidéo sanglante à souhait, il va sans dire qu’on en attend de nouvelles pour le Comic Con de San Diego qui aura lieu du 21 au 24 juillet !




    Quant à Dexter c’est une autre histoire : série connue et reconnue, elle attaque dès cet automne sa 6ème saison de 12 épisodes. On ne vous présente plus le tueur en série préférée des midinettes, [spoiler] récemment papa et veuf, presque coup sur coup. [/spoiler] Chaque fois plus assailli par les doutes, la mise en danger de sa véritable identité est toujours remise en danger, un cran au-dessus… Que s’apprête-t-il donc à vivre de plus ici ? Ce teaser vous donnera peut-être quelques clés… A vous de voir !




    Et je termine cette news avec un bonus, parce que vous le valez bien : le trailer du remake de The Thing par Matthijs van Heijningen (à mes souhaits) qui s’apprête à sortir au cinéma le 12 octobre !





    Sources via Allociné

    Cinéma Dans Ton Cinéma

    [DTC] Sorties de la semaine



    Étant donnée la météo du moment, un film avec des pingouins en plein juillet, ça ne choquera pas grand monde !


    Non, il ne sagit pas du nouvel Ace Ventura.

    Mr. Popper et ses pingouins (Mark Waters)

    La nouvelle comédie de Jim Carrey le met dans la peau d’un promoteur immobilier de Manhattan qui a réussi sa vie professionnelle au détriment de sa vie sentimentale. Depuis son divorce, il ne voit plus ses enfants qu’un weekend sur deux. En dehors de cela, il mène une vie solitaire, certes, mais fastueuse. Tout va donc plutôt bien pour lui jusqu’au jour où son père, un explorateur, lui envoie un colis qui contient un pingouin. Vivant.

    Aussi petit soit-il, ce dernier va changer sa vie. C’est en cherchant à s’en débarrasser qu’il va finir par en récupérer cinq de plus… qui vont transformer son appartement luxueux et sa vie en chantier.

    C’est Mark Waters, le réalisateur de Et si c’était vrai qui nous offre cette comédie déjantée. Les fans de Carrey adoreront. Pour les autres… Le pronostic est plus réservé !


    Site officiel



    Sources et images via Allociné.

    Cinéma 4

    [Teaser] The Dark Knight Rises


    Ça y est, enfin, ENFIN, Warner a lâché les premières images de The Dark Knight Rises, troisième et dernier épisode de Batman version Nolan. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça en jette. Le peu de choses que l’on aperçoit nous promet une atmosphère très pesante.


    (je ne sais pas combien de temps sera disponible la vidéo sur Youtube, sinon vous pouvez la voir ici)

    Beaucoup de questions se posent à la vue de ce teaser. Serait-ce la fin du Cape Crusader ? Est-ce bien lui ou Catwoman (Anne Hathaway) qui est en très mauvaise posture face à un Bane massif (Tom Hardy) ? Gordon serait-il au courant de l’identité secrète de Wayne ? Ra’s al Ghul fait-il son grand retour ?

    Les réponses viendront dans un an !

    The Dark Knight Rises est prévu pour le 20 juillet 2012 avec un casting de rêve composé de : Christian Bale, Gary Oldman, Anne Hathaway, Tom Hardy, Michael Caine, Marion Cotillard, Morgan Freeman, Liam Neeson et Joseph Gordon-Lewitt. Oui, rien que ça.


    Et vous, vous en pensez quoi ? Des pronostics ?

    Kapow! Lectures

    [Kapow!] Daredevil Shadowland : la fin d’une ère


    S’il y a bien un héros Marvel qui ne fait pas trop parler de lui dans les event principaux, c’est bien Daredevil. Alors quand La Maison des Idées décide de concentrer un évènement autour de lui, on avait de quoi se réjouir. Hélas, le résultat est fort décevant. Retour sur ce Shadowland écrit par Andy Diggle.

    Depuis le formidable run de Kevin Smith il y a maintenant quelques années, Matt Murdock était entré dans la période la plus sombre de son existence. Et les deux scénaristes suivant que sont Bendis et Brubaker ont suivi la même trame, en malmenant le héros, le poussant jusque dans ses plus profonds retranchements, à la limite de lui faire perdre pied. Puis Diggle est arrivé aux commandes et a décidé de le mettre à la tête de La Main, cette société secrète japonaise constituée de ninjas entièrement dévoués à leur cause, afin de purger Hell’s Kitchen. Une idée qui aurait pu être excellente si le scénariste n’avait pas bâclé son travail. C’est ainsi que débute Shadowland, la chute de Daredevil.



    Moi true dark rebelz.


    Un petit point tout d’abord sur l’ordre de lecture. Panini a encore frappé puisque pour bien comprendre les évènements, il vous faudra vous procurer le Marvel Heroes Extra ainsi que le 100% Marvel Daredevil 22. Bon, on peut déjà se demander pourquoi ils n’ont pas tout regrouper, mais soit. Mais là où c’est fort, c’est qu’il faut jongler entre les différents épisodes de ces deux parutions pour respecter l’ordre chronologique. Magnifique non ? Il existe aussi d’autres sorties estampillées Shadowland comme le Marvel Star 6 qui sont largement dispensables car centrés sur des personnages secondaires.

    Si le pitch s’avère alléchant, on se demande à la fin de la lecture si Diggle ne nous aurait pas pris pour des imbéciles tant son récit se révèle complètement vide et bourré de stéréotypes. Tout est absolument déjà vu ! Entre l’habituelle confession de Matt à l’église (soit disant qu’il n’y est pas allé depuis des lustres, ahah, on nous la fait pas hein), les débats endiablés des personnages secondaires sur l’avenir de l’avocat, la venue de Bullseye (qui se finit par contre par ce dont on avait toujours rêvé), on commence à se demander si ce n’est pas un best of des 10 dernières années. Pire encore, on a vaguement l’impression que Diggle ne maîtrise absolument pas son récit et comble les trous comme il peut en introduisant des héros connus qui ne serviront strictement à rien : c’est le cas des Vengeurs qui promettent qu’ils passeront à l’action alors qu’il n’en est rien, le Punisher aurait pu donné quelques moments de bravoure mais il retournera bien vite de là où il est arrivé, la palme revenant à Ghost Rider qui apparaît dans un épisode pour revenir bien plus tard pour ne rien faire. Bravo ! Même Foggy ne sert strictement à rien, à part se faire attaquer deux fois (et de la même manière, il doit être un peu bête).  A cela rajoutez des dialogues insipides, voir puérils, qui se veulent philosophiques et des gros stéréotypes (le costume gris de Daredevil, pour bien montrer que c’est un gros dark rebelz maintenant) et vous obtenez un résultat indigeste. Si on ôtait tous ces passages inutiles, il nous resterait facilement un quart du récit. Pour qui nous prend-on, sérieusement ? Le dénouement quant à lui se veut expéditif, à la limite du compréhensible, comme si Diggle voulait en finir le plus rapidement possible. Serait-ce finalement une vaste blague ? On se le demande.



    On en a tous rêvé. L'a-t-il fait ?


    Finalement, on se demande si Diggle n’avait pas pour but de définitivement détruire la réputation de Daredevil tant ce Shadowland est immonde. Tout cela rappelle étrangement le One More Day de Spidey, un canular bien réel, lourd de conséquence dans le récit que dans le fait de prendre les lecteurs pour des idiots. Monsieur Quesada, s’il vous plait, on ne veut plus de vous. Comment peut-on finir cette sublime ère par un déchet pareil ? Non, vraiment, je suis très énervé. Passez votre chemin. Sérieusement.

    Jeux Vidéo 4

    [Teaser] Hard Reset

    Hard Reset

    FPS made in Poland à la sauce Sci-Fi + fin du monde à base de robots mutants vénères ?! WTF?!

    First Person Survivor
    Voilà le teaser du moment qui agite les gamers sur le net: Hard Reset, un ptit FPS qui s’annonce comme un des évènements de la rentrée sur PC. Développé par le studio polonais Flying Wild Hog, prévu pour une arrivée en trombe sur vos bêtes de combats, en Septembre prochain. Pour l’instant aucune date précise n’est annoncée, à peine quelques images circulent sur leur page Facebook et le site est officiellement en cours de mise à jours… bref, pas de quoi fouetter un clavier usb !

     

    Hard Reset - Major Fletcher

     

    Polska: it rocks !
    Précisons que la team de Flying Wild Hog c’est quand même *juste* 35 personnes, expatriés d’autres stuidos-nurseries de talents polonais, comme People Can Fly (Painkiller, Bulletstorm, Gears of War PC), CD Project (The Witcher) et City Interactive.

    35 personnes ce n’est pas beaucoup, mais ils ont la gnaque et un goût du risque apparemment, puisque le jeu a été construit avec un moteur qu’ils ont eux-mêmes créé, le “Road Hog”, qui est sensé nous en envoyer plein le joystick avec “des visuels époustouflants qui apportent au jeu une incroyable atmosphère pleine de vie” (bon pour résumé: de la belle grosse voix de bande-annonce à l’américaine, quoi !!)

    Do androids dream of electronic video-games ?
    Bon sur le net les spéculations courent vite et on en est déjà à comparer l’univers d’Hard Reset à un mix entre Blade Runner, Matrix et Painkiller (si on en croit l’article de PCGamer, les premiers à avoir balancer le buzz sur ce jeu)

    Alors certes, j’suis pas über-fan, ni spécialiste de FPS (mais de sci-fi un peu tout d’même!) et si je ne m’aventurerais pas à spéculer sur les quelques photos et le teaser, le communiqué de presse, lui, j’avoue m’interpelle, niveau storyboard, tout du moins :

    



    “Le jeu (exclusivité PC) transporte le joueur dans un futur dystopique, au sein d’une humanité marqué au fer rouge, au bord de l’extinction, et confinée dans la seule cité encore debout, sous la menace constante des hordes robotiques ayant pour but d’annihiler la race humaine toute entière.
    Bezoar est ce dernier rempart d’humanité, et le joueur y incarne le Major Fletcher, un ancien combattant de l’armée, plongé au centre d’un conflit qui le dépasse, entre les 2 plus grands ennemis de la race humaine. Et ce qu’il va découvrir c’est qu’il ne faut se fier à rien, pas même à cette réalité qu’il croit connaître.”

    



     

    En images, ça donne ça:

    Hard Reset - artwork

     

    Hard Reset - artwork

     

    Hard Reset - artwork

     

    Hard Reset - vue 1

     

    Hard Reset - vue 2

     

    Hard Reset - the badass

     

    A suivre de près donc ! Vu la release imminente du jeu, et le peu de communication faite sur celui-ci, j’espère que ce jeu nous réservera une bonne surprise à la rentrée. Oui, les quelques miettes du teaser donne faim ! Reste à savoir si nos amis polonais de Flying Wild Hog réussiront à tenir leurs promesses… et ça, c’est pas gagné dans l’univers impitoyable qu’est celui du jeu-vidéo.
    So, good luck d’avance, guys !!

     

     

    (Sources)
    Le site officiel du jeu (en cours d’update / Eng)
    Hard Reset sur Twitter
    La page Facebook du jeu
    La page Facebook du studio Flying Wild Hog
    L’article fait par PCGamer
    Photos & teaser © Flying Wild Hog

     

    Kiss My Stirp 7

    Kiss my Stirp #16 : Waka Waka Wakances

    Kiss my Stirp #16 : Waka Waka Wakances

    Kiss my Stirp #16 : Waka Waka Wakances
    C’est le 14 juillet, et en cette Fête Nationale française, voici un stirp qui n’a rien à voir.
    J’avoue avoir été influencé par la conférence Bandai Namco de Japan Expo. Ça, plus le fait que j’aime les cross-overs, dessiner des fifilles et que je voudrais bien être en vacances.

    Kiss my Stirp #16 : Waka Waka Wakances
    Bien entendu, il y manque facilement trois dizaines de licences Namco dans l’histoire, mais vous les mettriez où dans la décapotable, hein ? (et puis mince, c’est long à dessiner)

    Kiss my Stirp #16 : Waka Waka Wakances
    Épilogue
    Jeux Vidéo

    [Test] Child of Eden


    Il est certains titres qui peuvent changer votre perception du jeu vidéo. Child of Eden en fait partie. Laissez-moi vous conter l’expérience nouvelle qu’il m’a offert…



    Child of Eden est le dernier né de Tetsuya Mizuguchi, le papa de Rez et de Lumines. Cela fait plus d’un an qu’on avait droit à de sublimes images, de-ci de-là, qui en disaient bien peu sur le gameplay mais dont la beauté faisait rêver. Car une chose est sûre avec « Miz » : il aime contourner les règles du jeu vidéo pour inventer les siennes. Son passe-temps favori est de nous faire redécouvrir le vidéoludisme, avec poésie et talent. Alors forcément, cet Enfant, on l’attendait avec impatience…

    Child of Eden est l’héritier spirituel de Rez, pour ne pas dire qu’il en est la suite. Cela se ressent non seulement via l’univers, mais surtout dans le gameplay puisqu’il est (à peu de choses près) le même.

    Faisons rapidement le point sur l’histoire : exactement comme pour Rez, tout se situe dans l’Eden, une intelligence artificielle digne d’un Internet du futur et qui regroupe toutes les connaissances de l’humanité. Notre objectif : protéger le « Projet Lumi » (incarné par la muse de Miz) d’une attaque virale, afin qu’il puisse s’incarner dans Eden.


    Lumi, c'est elle.


    En ce qui concerne les mécaniques de jeu, il s’agit d’un rail shooter où le but est donc : viser les cibles avec le joystick, verrouiller avec le bouton A, et les mitrailler en relâchant le bouton. L’objectif est d’aller jusqu’au bout du parcours en restant en vie. Là-bas nous attend un « boss » dont il faudra déjouer le pattern avant de passer au level suivant.


    C'est dans ce genre de niveaux que l'empreinte de Rez apparaît comme une évidence.


    Dit comme ça, on se demande ce qu’il y a d’extraordinaire. Tout simplement ce que Miz en fait : un jeu poétique et musical. En effet, chaque cible détruite produit un son. On devine aisément qu’une chaîne de cibles détruites produit une mélodie, en accord avec la musique de fond. Et plus vous marquez de point, plus vous avez de vie, plus les mélodies sont puissantes, harmoniques et présentes, notamment à travers les vibrations de la manette.


    La nature, un thème central de Child Of Eden.


    C’est tant au niveau visuel, auditif et tactile que vous partez à la découverte d’Eden. Et c’est tout simplement magique. On est transportés corps et âme dans cette explosion de couleurs et de sons… Je n’ai pas les mots pour vous décrire le quasi état de transe dans lequel m’a mise ce damné jeu ! Je crois même pouvoir dire sans rougir que ça ne m’était jamais arrivé à ce point.


    Le phénix, certainement mon passage préféré du jeu.


    Néanmoins l’expérience est courte puisque Child of Eden n’a « que » 5 niveaux à proposer, chacun représentant un univers bien différent, et dont la difficulté reste raisonnable mais non moindre. En recommençant 2 à 3 fois chacun d’entre eux, une fois qu’on a bien pigé la logique des ennemis et des boss, rien de bien compliqué. Néanmoins, pour ceux qui aiment le scoring et le challenge, un mode défi et des difficultés supplémentaires sont déblocables.


    Psychédélique baby !


    Je ne vous ai pas parlé de la compatibilité Kinect, tout simplement parce que je n’ai pas le dispositif chez moi. Mais je peux toutefois vous dire qu’au nombre de fois où je me suis faite insulter en disant que je n’avais fait l’aventure qu’à la manette, l’expérience au Kinect doit être au moins aussi transcendantale… Les vibrations en moins.



    • Le fait d’être totalement transporté grâce à la symbiose visuelle / auditive / vibratoire qui nous plongent dans le jeu,
    • L’univers visuel et mélodique, c’est une véritable explosion des sens,
    • Le gameplay ainsi magnifié qui nous sort de nos habitudes vidéoludiques.




    • Une durée de vie vraiment trop courte, comptez deux à trois bonnes heures seulement pour finir le jeu,
    • Tout comme pour Rez, certains resteront hermétiques à cette expérience qui dépendra de votre sensibilité à beaucoup de niveaux,
    • Une (cinématique de) fin un peu trop kitsch à mon goût.






    Certains diront que Child of Eden tient plus de l’art que du vidéoludisme, de l’expérience sensorielle que du jeu. Et ils n’auront pas entièrement tort.

    Sublime tant visuellement grâce à une HD psychédélique qui  nous en met plein la trogne, qu’auditivement avec les sonorités électro très particulières du jeu, Miz a donné une véritable identité à son titre et nous plonge physiquement dans son jeu. Les vibrations (ou l’utilisation du Kinect, ou les deux) en rajoutent une couche et vous impliquent d’autant plus dans le gameplay : c’est la synesthésie tant convoitée par Miz et portée à son « presque » paroxysme. Hé oui, j’en serais presque venue à vouloir de la 3D pour vivre tout ça au-delà de son intensité actuelle.

    Si Child of Eden n’est pas forcément un must have, il est au moins un must play. En effet, au risque d’être rebutés par le fait de payer une quarantaine d’euros pour une expérience aussi « courte », essayez au moins de vous le faire prêter. Commencer Child of Eden, c’est se laisser hypnotiser et le terminer d’une seule traite. Mon seul conseil hormis celui d’y jouer : mettez-vous un casque sur les oreilles pour être vraiment dans votre bulle.

    Une tranche de ma vie de gameuse que je ne suis pas prête d’oublier… et qui m’a même donné envie de (re)jouer à Rez !




    Child of Eden est développé par Q Entertainment. Il est disponible sur Xbox 360 depuis le 16 juin 2011 au prix conseillé de 42€, et compatible Kinect. Il est également prévu sur PS3 (et PS Move) pour septembre 2011.

    Site officiel.