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Qu’est-ce qu’un Geek ? Eskarina intervient !


A chaque Ankama Convention, c’est devenu une tradition, Inside Ankama organise des tables rondes pour débattre autour de sujets divers.

Cette année, lors de la sixième édition, j’ai été invitée à débattre aux côtés de Tiris (Lead Game Designer d’Arena Confrontation) et Tonio (Game Designer de Wakfu) autour du sujet qui nous touche tant : Qu’est-ce qu’un Geek ?

Je vous laisse regarder cette vidéo et me donner vos impressions (et une deuxième viendra dans les jours qui suivent) ! 🙂


La vidéo n’est malheureusement plus disponible

Sociologeek 3

[Sociologeek] : RAGE

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!

Putain ça y est je pète mon câble bordel de madre de dios !

J’en ai gros sur la patate, et ça va chier ! Putain mais qui est le con qui m’a encore catalogué ? Qui est l’enfoirée qui a osé me traiter de .. de … de … QUOI ?!?!?!?


NON MAIS NON PUTAIN MAIS MEEEEEERDE !!!!!

Mais c’est pas possible !!!!! Mais mec t’es le Morsay de la race humaine ! Rhaaaaa !!!!

IL EST TEMPS QUE J’EXPLOSE !!!!


Face à une intransigeance de mon entourage à tolérer mes gouts musicaux :

–          Misogynes : « Finis ta vaisselle ou tu finiras ta vie seule ! » Sanseverino

–          Psychohypnloflips : « J’aimerais me dire que je suis bien mieux que ces petits cons faits de muscles et d’os Mais je ne suis qu’un petit merdeux » Stupeflip

–          Débilitants : « On va tous crever ! On va tous crever ! Y’à la fin du monde qui nous guette mais nous on fait la fête ! » Didier Super

–          Inutiles « Tu parle ! Blablabla Blablabla Blablabla Blablablablablablablablabla blablablablablablablablablablablablabla blablablablablablablablablablablablablablabla » Katerine

–          Bobos : « Je roule en ambulance, dans ma bulle en funambule. Sur le fil de ma vie je m’envole avec une plume » Hocus Pocus

–          Vulgaires : « Rajoute San derriere et devine qui baise ta mère en 4 lettres ! » Orelsan


Alors OUI ! RHAAAAAA !!! OUI je suis misogyne, psychodérangé, débile, inutile, bobo et vulgaire selon toi, mais si tu t’abaisse à me dire « Dis moi ce que tu écoute je te dirais qui tu es »  reste à ce niveau là car nous n’avons pas les mêmes valeurs !!!!!


Anecdote véridique : une collègue de bureau très sympa, fille fofolle avec une voix haut perchée mais bucheuse et adorable, me sort « Ha au fait on est allés au ciné l’autre fois et j’ai pensé a toi, on s’assoit, et là une vieille nous demande de nous pousser alors qu’on était bien assis, et j’ai imaginé que toi tu lui aurais dit « MAIS DEGAGE MAMIE CONASSE ! » j’ai voulu la remballer mais au final on s’est poussés »

MAIS VOILA ! VOILA ! Qu’est ce qui oblige les gens à être gentils ? Qu’est ce qui oblige les gens à faire moultes concessions pour les autres ? Qu’est ce qui t’empêche de dire haut et fort « Ce que tu fais, ça m’emmerde !» ? Pourquoi tu va dire « C’est pas grave c’est rien » à quelqu’un qui t’a marché et détruit le pied dans le bus ?


Faire des concessions pour vivre en société ? Mais a quoi bon ? Les gens vous ont-ils jamais rendu une quelconque bonne action ? NON !

RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!


Laissez sortir cette putain de rage !!!!! Un truc te fait chier ? DIS-LE !


VULCAINRAGEEEEEE !!!!!

Jeux Vidéo 1

[Test] Kirby : Au Fil de l’Aventure

kirby_entete

Les jeux vidéo, j’y suis entré par Kirby, et j’en sortirai -peut-être- par Kirby. Une histoire d’amour vidéoludique vieille de plus de 15 ans désormais, qui se poursuit via un nouvel épisode sur Wii. Sorti il y a plusieurs mois aux États-Unis et au Japon sous l’appellation « Kirby : Epic Yarn« , le voilà qui déboule chez nous affublé du titre « Kirby : Au Fil de l’Aventure« .

Alors, ça sonne peut-être moins glorieux, mais c’est finalement plus proche de l’ambiance bon enfant et décontractée que nous offre le jeu.

« Hiiiiiyaaaaaah ! » (© Kirby)

L’histoire en elle-même, si elle n’atteint pas le niveau de naïveté de Mouse Attack, n’augure pas d’un mélodrame poignant. La bouboule rose, en voulant satisfaire son légendaire appétit, s’attire les foudres du sorcier Maillalenvers, que l’on devine bieeeeen maléfique. Ni une ni deux, Kirby se fait enfermer dans une chaussette magique (oui, je sais), et découvre un monde où tout n’est que fil et tissus, y compris lui. Il y fait la connaissance du Prince Ponpon et du Royaume de la Courtepointe, mis à mal par le méchant magicien. Afin d’ajouter toujours plus au côté adorable du soft, cette petite histoire nous est narrée par une voix-off qui prend différentes intonations selon le personnage à interpréter, comme un gentil papa qui lit un conte à son enfant sage avant de dormir. Yep, au moins aussi mielleux que ça.

Tout n’est que douceur et tendresse dans le jeu. Une partie de 2 minutes donne des envies irrépressibles de câlins, Kirby pousse des cris terriblement mignons et on assiste à des scénettes inter-niveaux naïves, mais tellement craquantes. Il faut bien entendu parler de la réalisation globale. Drapé dans une 2D qui se permet le luxe de faire oublier que l’on n’est pas en HD (prévoyez un bon câble YUV quand même), le jeu offre à nos oreilles de douces mélodies interprétées pour la plupart au piano, et absolument remarquables. Mention spéciale pour les niveaux enneigés, aux sonorités de carillons à la fois oniriques et entraînantes.

La direction artistique est merveilleuse, parfaitement maîtrisée, du bonheur sur DVD. J’aurais du mal à continuer de parler de l’aventure sans ajouter des superlatifs dégoulinants de guimauve, passons donc aux autres points.

« Double-droite, j’ai dit ! » (© Chkao)

La wiimote tenue à l’horizontale, façon NES (visualisez New Super Mario Bros Wii ou DK returns), l’on manipule Kirby ou le prince Ponpon (pour le second joueur) de façon assez singulière pour un épisode de la série.

Oubliez l’aspiration et le vol de pouvoirs. Dans ce royaume, le héros de Dreamland n’est plus qu’un fil, et l’air lui passe au travers. Impossible de voler au-dessus des niveaux également, il faudra sauter à la façon d’un quelconque plombier.

Pour palier à cela, Kirby dispose d’un fil qu’il utilise comme un fouet, pour se défaire de ses ennemis, pour s’agripper partout, pour faire une pelote, etc… Ces capacités sont bien exploitées dans des niveaux au level design qui met du temps à s’affirmer. Ainsi, on apprendra au fur et à mesure à se balancer façon Tarzan, accroché à des boutons, à tirer un pan du décor pour rapprocher une plate-forme, ou révéler de nouveaux passages, ainsi que d’autres trouvailles bien senties.

S’il n’arrive pas à la cheville d’un Mario Galaxy niveau variété des situations, ce Kirby sait tout de même se diversifier, notamment par le biais de transformations spécialement conçues pour des passages bien spécifiques du jeu. Char d’assaut, 4×4 ou camion de pompier (shiny red firetruuucks !), chacun offre un gameplay propre, et donnent l’occasion à la wiimote de rappeler qu’elle existe pour autre chose que ses boutons de façade.

Tiens, les boutons, parlons-en. Si l’ensemble s’appréhende en deux secondes et demies, le dash (deux fois une direction sur la croix) semble avoir du mal à sortir. Manipulation simple et jusque-là toujours réussie dans les précédents opus, elle paraît ici mal s’accommoder de la croix toute miteuse de la Wiimote, et peut faire rager lors de certaines séquences. Ce souci mis à part, tout se joue sans problème. Mais alors aucun problème.

« Heu, déjà ? » (© Chkao)

Car oui, le jeu se laisse jouer sans difficultés majeures (outre les soucis énoncés plus haut), du moins si on le fait en ligne droite. Les obstacles sont gentillets, l’action mesurée, voire mollassonne sur les premiers niveaux. Pompon sur le gâteau, on ne peut PAS mourir. Que Kirby se fasse attaquer, écraser, aplatir contre un bord, bombarder, qu’il tombe ou qu’il se brûle, il pourra continuer l’aventure comme si de rien n’était, perdant juste une bonne partie de ses perles.

Ces perles-là sont au coeur d’un système qui permet de faire passer la pilule de la facilité exagérée, en offrant un système de scoring léger, mais efficace. Chaque perle a une valeur, et bien sûr, il faut aller dénicher les plus intéressantes dans des recoins moins faciles d’accès que les simples petites perles. Ce faisant, on fait monter un compteur de combo qui n’a d’autre intérêt que d’instaurer un record. Si Kirby se fait toucher, le compteur retombe à zéro, et vous pouvez dire adieu à votre run parfait. Cela pourrait en motiver certains… A savoir aussi : détruire un ennemi autrment qu’en le lançant sur un autre ne vous donne aucune perle. Préparez bien votre coup !

C’est en tout cas qui peut sauver le jeu, qui autrement se finit en approximativement six heures en traçant, plus si l’on veut tout débloquer. Cela passe par des re-runs de certains niveaux imposés par des petits PNJ, où l’objectif est différent : Atteindre un certain nombre de perles, trouver cinq personnages planqués dans le décor… Ces épreuves ne sont pas des plus passionnantes, il faut l’avouer, et gonflent comme elles peuvent la durée de vie. Certaines peuvent même donner un peu de fil à retordre, mais seront balayées avec un soupçon de ténacité. Pour comparaison, j’ai mis dix-huit heures pour plier le jeu dans tous les sens, et je suis du genre à prendre mon temps.

Au final, Kirby : Au Fil de l’Aventure est un titre certes pas indispensable, mais très bien ficelé (ha ha), avec sa touche unique, sa réalisation sans faille et cette onctueuse couche de douceur  devant laquelle on a du mal à résister. Une moyenne d’un d’aaawwwww toutes les cinq minutes, et un sourire affiché durablement. De la joie en boîte, voilà ce qu’est (encore une fois) ce Kirby.

  • réalisation bétonnée, musiques enchanteresses
  • craquant et mignon, de façon infinie
  • très plaisant à jouer
  • système de scoring, là où on ne l’attendait pas !

  • facile, sauf dans de rares exceptions
  • débuts un peu mous
  • fichue croix de Wiimote…
  • vous reprendrez bien un peu de sucreries avec votre guimauve ?
Évènements Lectures

Walking Dead : Charlie Adlard en rencontre/dédicace à Paris le 17 mars.

walking dead

Amis Parisiens fan de zombies et de comics, en ce jeudi 17  mars vous allez être gâtés. Charlie Adlard, le talentueux dessinateur de l’excellent comic book Walking Dead, sera en rencontre/dédicace à la FNAC de Châtelet-les-Halles à l’occasion de la sortie du tome 13 de la série et ce à partir de 17h30. Bande de veinards.

L’occasion pour lui de venir parler de son travail, du futur de Walking Dead et sûrement de son adaptation en série télé qui a rencontré un franc succès (pour ma part, je n’ai point aimé). Pour ceux qui ne l’auraient toujours pas vu, elle sera diffusée sur la chaîne Orange Ciné Choc à partir du 20 mars.

A noter que Charlie Adlard sera aussi au Virgin Megastore des Champs-Elysées demain mercredi 16 mars de 18h à 20h pour une séance de dédicaces.

Vous n’avez donc aucune excuse si vous loupez ça !

Plus d’infos sur le site de Delcourt.

Cinéma Évènements Jeux Vidéo 3

La Fête de l’Animation 2011 est arrivée

Fete de l'Animation 2011


Rappelez-vous, il y a un an j’avais fait un saut à la 6ème Fête de l’Animation de Lille et je vous avais rapporté plein de souvenirs. Cette année le festival rempile pour son septième anniversaire avec un programme de oufzor, du 17 au 20 mars à Lille.

Comme l’année passée, une Convention Jeu Vidéo est à prévoir : expo Game Art, hommage à Mario Bros, jeux vidéo urbains ou musicaux, conférences et documentaires, rétro et next-gen… Il y en aura pour tout le monde !

Mais bien évidemment la Fête de l’Anim ça n’est pas que ça : comptez en effet sur la présence d’Enki Bilal , Barry Purves, Hayo Freitag Phil Mulloy ou encore Motomichi Nakamura !

C’est aussi le moment idéal pour faire connaissance avec le Pôle Images Nord-Pas de Calais ainsi que la Plaine Images qui participent activement à l’évènement.

L’exposition Game Art vous fera découvrir une quinzaine d’artistes dont les œuvres détournent le jeu vidéo –  hardware, codes graphiques, sonores – et amorcent une réflexion sur notre rapport aux images et au jeu vidéo.

Vous pourrez aussi (re)découvrir l’actualité de l’animation française et japonaise lors des programmes « C’est animé près de chez vous » et « Japanim ».


En vrac vous pourrez aussi trouver :

  • les meilleurs courts-métrages indépendants ainsi que ceux des écoles d’animation européennes,
  • de la japanimation en veux-tu en voilà (Summer Wars, Evangelion 2.22, etc.),
  • une salle d’arcade temporaire,
  • un espace pour les associations OrdiRétro et la Crampe Aux Doigts,
  • des ligues Nintendo, PES, etc.,
  • des expos sur le Pixel Art, les 25 ans de Super Mario, et des conférences sur le Jeu Vidéo,
  • une convention sur l’univers « Asie » (japanim’, manga, etc.),
  • du cosplay et du karaoke, et plein d’autres choses encore !


Autant dire que cette année les publics visés sont principalement les geeks, gamers et autres fanatiques de la culture japonaise. Néanmoins, les néophytes sont toujours les bienvenus et le festival est tout aussi bien encadré et éclectique pour que votre grand-mère s’amuse sans se perdre 🙂 L’ambiance est fun est détendue, et surtout on y fait plein de rencontres et de découvertes… J’espère vous y voir !

Le catalogue complet des activités est ici, n’hésitez pas à y jeter un œil pour le détail des horaires et des lieux, qui varient selon le thème !


Le tarif s’élève à 3 euros la séance / 6 euros le Pass Journée / 20 euros le Pass Global et les expos s’étendent de Lille à Tourcoing. Plus d’infos sur leur site officiel www.fete-anim.com !

Cinéma Dans Ton Cinéma

[DTC] Sorties de la semaine


Le Seigneur des Anneaux.

World Invasion : Battle Los Angeles (Jonathan Liebesman)

Étant donné le scénario actuel au Japon, un tel film ne va pas vraiment nous redonner du baume au cœur… Toutefois ça fait des mois que ça buzze dessus à coup de vidéos sympatoches, du coup on est forcément curieux de voir ce que ça donne !

Au croisement entre La Guerre des Mondes pour le scénar, et District 9 ou encore Signes pour le style global, WI:BLA nous situe en pleine base militaire de Los Angeles où un groupe de Marines est confronté à un ennemi dont la seule chose qu’ils savent est qu’il veut s’emparer de  l’approvisionnement en eau du coin, en détruisant tout sur son passage. Très vite, des créatures robotisées pas avenantes pour un sou font leur apparition.

Un film catastrophe contre les extra-terrestres de plus, allez-vous me dire ? Peut-être pas.

D’abord parce que Liebesman est celui qui est parvenu à faire un remake réussi du Texas Chainsaw Massacre en 2007.

Mais aussi parce qu’au casting on retrouve des bons, comme Aaron Eckhart et Michelle Rodriguez.

Je vous laisse jeter un œil à ce trailer qui en dira plus long que des mots.



Site officiel


Sources et images via Allociné

Divers 10

Here comes another new challenger : Chase !


Il a 22 ans, il vient de Tours, et surtout c’est un bon gros geek comme on les aime ! Voilà le deuxième nouvel arrivant de notre salve de recrutement : Chase !

Il se présente lui-même comme un « inconditionnel de comics, de jeux vidéo rétro et next gen, de cinéma, de science-fiction et de musique« , et nous l’accueillons aujourd’hui avec grand plaisir au sein de l’équipe.

On ne vous l’apprend plus, c’est notre salve de recrutement de newsers il y a plusieurs semaines qui nous a donné lieu à de belles surprises dont il fait partie, ainsi que d’autres qui viendront aussi étoffer l’équipe dans les jours qui viennent mais… Je ne vous en dis pas plus !

Tout le staff de Kiss My Geek souhaite la bienvenue à Chase, donc, et lui laisse le difficile exercice de la présentation pour que vous le découvriez mieux à travers ses propres mots sous peu 🙂


Sociologeek

[Sociologeek] : Vive moi

Nous sommes aujourd’hui le 13 Mars, et c’est la St Rodrigue. Le Sociologeek ne pouvant tomber mieux, je ne dirais qu’une seule chose : VIVE MOI.

Oui je me kiffe, je m’adore, et je vous souhaite de me connaître. C’est tellement la classe.

Plus sérieusement, je me suis toujours demandé si dans le monde IRL 2.0 gouverné par les geeks évidemment, nous fêterons aussi nos saints ? Aurons-nous la St Mario ? La St Snake ? La St Gérard Baste ?

Du coup je me mets à imaginer notre monde 2.0, et qu’est ce que nous aurions décidé d’élever au rang de Saints protecteurs des geeks.

Evidemment toutes les religions auraient disparues, et nous fêterions l’avènement de l’unique et vraie religion : Le Saint Jeuvidéoisme.

Culturellement parlant, je citerais Stupeflip, la menuiserie : « Prendre des ptits bouts d’trucs et puis les assembler ensemble, et écouter le résultat tranquille dans ma chambre ». Que ce soit pour une expo, pour de la musique un concert, nous prendrions des ptits bouts de trucs geeks pour en faire un courant culturel majeur dans l’histoire de l’art. La vraie vie quoi.

Imaginez-vous dans Bulletstorm, à choper du kikou avec votre lasso pour les powner avec une magnifique mention « Trou de balle » +25 baby.

Imaginez-vous dans MGS, approchant le kikou qui fait son tour de garde, pour l’étouffer ou lui casser la nuuuuuuuuuuque ! (J’ai toujours aimé le mot « nuque », belle connotation atomique)

Imaginez-vous dans NBA 2K11, claquant un « Dunk après contact » sur un Kevin dubitatif devant tant de talent

Imaginez-vous dans Super Meat Boy, où on s’en fouterait de finir le niveau, puisqu’on jouerait avec un kikou qu’on prendrait plaisir à éclater

Imaginez-vous dans Wow, gouverné par les geek, les xXxXx_KEVINKITU_xXxXx bloqués au lvl le plus petit possible, histoire de pouvoir les powner tranquille.

Imaginez-vous dans Angry Birds, où le principe serait seulement de lancer des dots nommés « Connaissance » sur des cibles kikou

Imaginez-vous dans Doodle Jump, dirigeant un geek saurant sur la gueule de minuscules Kevins plats.

Halalala qu’elle sera belle notre vie …

VULCAIN !

Jeux Vidéo 1

[Test] Killzone 3


Killzone 3, c’est un peu « le » blockbuster des FPS en exclusivité sur Playstation 3, sensé mettre en vitrine tout ce que la console next-gen de Sony a dans le ventre.  Sorti fin février, presque deux ans jour pour jour après le deuxième volet, il était attendu au tournant par beaucoup de fans et de sceptiques dont je faisais partie. Je ne rappellerai pas toutes les polémiques autour du titre, mais cet opus avait un petit air de « ça passe, ou ça casse ». Voilà mon avis à ce sujet.





Killzone, je n’en avais jamais joué que la démo du 2. Je ne connaissais ainsi ni les ficelles du gameplay, et encore moins celles de l’univers. C’était donc une totale découverte pour moi et il faut voir ce test comme celui d’une noob sur le sujet. Heureusement, les FPS console ça me connaît de mieux en mieux, disons donc que ça compense !

Malgré la présence d’un mode coop’ (attention, l’écran est scindé à la verticale… aoutch) et d’un multijoueur en ligne (basé sur le deathmatch), c’est avant tout sur la campagne solo que j’ai mis la main (à la manette, malgré la compatibilité PSMove). En effet je me suis entichée d’un farouche anti-FPS-consoles, et les modes multi, c’est rarement mon truc. Notez donc toutefois la présence de ces deux modes ; c’est toujours sympas de les proposer aux joueurs et il va sans dire que ça rallonge la durée de vie ! Maintenant que vous savez tout, je peux me lancer.

Killzone 3 est la suite chronologique immédiate du 2. Le jeu commence donc par un petit rappel du final de l’épisode précédent. Ça permet aux confirmés comme à ceux qui découvrent de s’imprégner de l’univers du jeu. Cela frappe dès le départ : l’histoire de fond est sombre et violente et affronte deux grandes forces armées, celle des Helghasts (les nazis de l’espace) à l’ISA (les gentils rebelles). Les premiers ont pris le contrôle d’à peu près tout et comptent bien grapiller les miettes qui leur manque, quitte à mettre l’humanité en danger. C’est là que vous intervenez. Vous incarnez Sev’, un sergent de l’ISA affublé de son acolyte Rico. Et ils ont les boules grave.


Sev’, Rico et Jammer, les trois vrais héros du jeu.


Autant dire que le scénario n’a rien d’extraordinaire et que les rivalités entre les différents membres de l’ISA (notamment Rico et son sérieux problème vis à vis de l’autorité le réduisant parfois au rang d’ado-pré-pubère-tête-à-claque) n’apportent pas un grand intérêt au jeu. Dès le départ on sait que le but du jeu va être de buter le méchant capitaliste à la tête de tout ce merdier, et l’histoire se déroule sans véritables surprises. M’enfin reprocher à un FPS de ne pas avoir un scénario de oufzor, c’est comme reprocher à iTunes de ne pas être user friendly. Tout le monde râle, mais au fond ça ne nous empêche pas de prendre du plaisir à l’utilisation.

7 heures. C’est ce qu’il m’a fallu pour finir le jeu de Guerrilla Games en mode Facile. Malgré mon passif en tant que joueuse de FPS console, j’avoue que ce mode que je pensais être pour les naabs était plutôt corsé ! Habituée surtout au gameplay de Gears of War, la plongée dans Killzone 3 m’a un peu déstabilisée au départ.

Très sensible au niveau des commandes, c’est parfois dur d’être précis dans ses tirs et il va vous falloir un petit temps d’adaptation si vous n’êtes pas habitué, au risque de prendre un peu trop de temps à stabiliser votre visée et vous faire canarder. En outre, il ne vous faudra pas faire n’importe quoi aux commandes de Sev’ ; l’utilisation des couverts et des armes appropriées au conflit que vous affronterez sont essentiel. Et c’est une qualité que je n’avais pas rencontrée depuis longtemps dans un FPS. En effet, malgré une artillerie assez limitée, pas question de vous contenter d’une seule arme pour toute la durée du jeu ; il faut vraiment vous adapter à la situation.

Malgré un choix d’armes dont on a vite fait le tour, vous constaterez rapidement que les ennemis sont plus variés qu’il ne le semble.  Bien sûr, hors de question de se passer des irremplaçables soldats d’assaut, snipers et autres flammers. Mais ajoutez à cela quelques mini-boss et d’autres beaucoup plus massifs, ainsi que les avant-potes disposant d’armes lourdes pour vous éviter toute impression de lassitude. Petite mention spéciale : l’ennemi par excellence qui m’a bien faite triper est le soldat de corps à corps qui se rue sur vous avec un gros cri de zombie affamé et qu’il vous faut flinguer au plus vite au risque de devoir l’affronter à mains nues en bourrinant sur R3. Bien stressant dans les moments de rush, notamment quand l’IA ne vous laisse pas de répit.


Les voilà avec leur dague dégainée ! Des vraies saletés…


On le sait, le plus grand danger d’un FPS est sa répétitivité. Killzone 3 s’en sort plutôt admirablement de ce côté là en alternant trois phases différentes de jeu ; phase classique (on avance et on tire) / phase d’infiltration (on avance et on tue le plus discrètement possible) / phase motorisée (à bord d’un véhicule, ou autre). C’est ce qui fait la plus grosse force du jeu.

Ce que je retiendrai surtout de Killzone 3 est son aspect fun : les fatalities au corps à corps qui vous permettent de tuer sur le coup un adversaire pris par surprise en lui explosant les orbites à coups de pouces, mais aussi les phases motorisées qui sont un vrai plaisir. Chacune d’entre elles vous met à bord d’une machine différente et à l’artillerie spécifique (ce qui pallie un peu à la pauvreté de l’arsenal en jeu) : jet pack, moto, vaisseau, tank… C’est un vrai plaisir d’être à chaque fois aux manettes d’un véhicule différent, qu’il s’agisse d’une phase de conduite, de tir, ou des deux  à la fois !


Killzone 3, un jeu qui vous en met plein les yeux. Mouhaha.


Enfin, je ne peux pas terminer cette critique sans parler de ce que Killzone a fait de mieux : sa beauté graphique. C’est bôôôô ! Les environnements son variés, et surtout très fouillés, regorgeant de détails donnant une véritable vie à l’ensemble des paysages que vous parcourez. Les FX (notamment les explosions) sont très réussis, et les phases épiques sont des boss mesurant la taille d’un gratte-ciel dévoilent tout le potentiel de la Playstation 3. Seul petit hic : les visages parfois un peu figés des personnages. C’est dommage, parce qu’ils ont beaucoup de charisme !



L'affrontement contre le Mawlr. L'un des plus grands moments du jeu, à n'en pas douter.


Côté regrets, on pourrait évoquer la présence parfois handicapante d’un allié à vos côtés, nécessaire à votre progression mais qui préfère prendre son temps plutôt que de vous coller aux basques, vous ralentissant souvent dans les moments scriptés du jeu. Et il y en a beaucoup. L’avantage en ce qui le concerne est son pouvoir de résurrection ; lorsque vous tombez au combat et que votre allié n’est pas trop loin, il peut venir vous relever. Dit comme ça c’est plutôt cool, mais une fois sur deux il est bien trop loin, ou trop occupé à essuyer des tirs, du coup vous mourez comme une pauvre merde dans votre sang et votre vomi sans pouvoir rien faire. Heureusement, la mort dans Killzone 3 n’a rien de trop frustrant ; les points de respawn sont réguliers, et on sent là la volonté grand public des programmeurs. Plus d’une fois j’ai dû recommencer certains passages du jeu (oui oui, malgré le mode Facile) mais jamais je n’ai eu envie de balancer ma manette contre un mur. Chose plutôt courante chez moi 😀



  • L’univers très sombre et les personnages charismatiques (Sev’ et Jammer ont la classe, y’a pas à dire),
  • C’est beau, très beau,
  • Les phases de jeu variées et originales qui apportent un véritable intérêt et beaucoup de fun au titre, atténuant l’éventuelle répétitivité liée à son genre,
  • La mise en scène qui rend certains instants totalement épiques, et notamment les combats contre les boss,
  • La présence d’un mode coop’ et multijoueurs.



  • Un arsenal assez limité,
  • Quelques bugs qui viennent  gâcher le plaisir de jeu (scripts foirés, hitboxs parfois rageantes),
  • Une musique trop discrète (exceptée celle du générique de fin, qui tchue) malgré des doublages français de belle qualité,
  • [spoiler] La fin dénuée de véritable boss ; j’attendais depuis le début une vraie confrontation contre le grand méchant du jeu, du coup j’ai été un peu déçue par l’absence de challenge ! [/spoiler]



Au départ dubitative concernant ce titre, force m’a été de constater que Killzone 3 se révèle être un FPS de très belle qualité, tant au niveau du gameplay que de la beauté visuelle. Oui car c’est surtout ce que l’on retiendra du soft de Guerrilla : c’est beau, très, très beau. Y’a pas à dire, on sait nous en mettre plein les mirettes avec des mises en  scènes clairement là pour impressionner. Si les moments forts du jeu sont plutôt en dents de scie, on ne peut pas ressortir indemne du combat contre le Mawlr qui nous tient vraiment en haleine. Seul hic, la faible variété en ce qui concerne les armes et les missions. Le but du jeu est de nettoyer / avancer / nettoyer / avancer ; on ne demande pas au joueur de réfléchir. Tout ça risque de donner un semblant de répétitivité chez certains joueurs exigeants. Heureusement, ce défaut est très bien masqué par les phases de jeu variées alternant scènes de shoot classique et balades en jet-pack, en tank, en vaisseau, et en un tas d’autres véhicules imaginatifs et très amusants à prendre en main.

On saluera également la présence d’un mode coop’ et multi que je n’ai pas pu tester mais qui viennent indubitablement étoffer la rejouabilité du soft.

En somme, en tant qu’exclusivité PS3, Killzone 3 est une très bonne alternative à Gears of War si vous ne possédez pas de Xbox, ou que vous attendez le troisième volet d’Epic avec impatience. Certes c’est plus nerveux et moins lourd, mais ça vous promet tout de même de très grands moments d’héroïsme accroché à votre manette ! Je vous laisse avec cette petite vidéo de gameplay qui vous donnera un bel aperçu des possibilités de ce titre à posséder absolument si vous êtes un accroc aux First Person Shooter.




Killzone 3 est une exclusivité PS3 développée par Guerrilla Games. Il est disponible depuis le 23 février 2011 au prix conseillé de 65€, et est compatible PSMove !

Kiss My Stirp 4

Kiss my Stirp #7 : In the name of…

In the name of...

In the name of...

Alors je sais qu’on en a déjà parlé sur Kiss my Geek, mais j’ai découvert Game Dev Story tout récemment. Je me suis usé les yeux et l’index pendant des heures dessus, et cependant, il y a eu un certain lien avec tous les jeux que j’ai virtuellement développé.

Stirp #7 : In the name of...

… J’adorais donner des noms débiles à mes créations <3

Tous les titres chelous de ce stirp m’ont été aimablement fournis par Pipomantis (la tête de >:3 c’est lui !) et son esprit tordu. Thanks dude !

Épilogue