Événement médiatique assurément, culturel sans doute, Interstellar est le dernier né de l’esprit des frères Nolan. Bien loin de Batman et de ses conflits intérieurs ou du système matriochkesque du fameux Inception, c’est cette fois vers l’extérieur que l’œuvre de Christopher Nolan semble se tourner dans cette épopée sous forme de blockbuster SF à tendances hard science dans laquelle Cooper (Matthew McConaughey) a pour charge, avec son équipe, de sauver l’humanité via la conquête spatiale (n’en déplaise à Florence Porcel, il s’agit bien ici de conquête et pas uniquement d’exploration). J’ai dit « semble » ? Oui, car s’il est vrai qu’une grosse partie du film se tourne vers les étoiles, c’est en fait bien en l’Humain et ses différentes facettes que Nolan trouve ses thématiques principales. Interstellar est-il donc le film de SF de notre génération ? Est-il le digne successeur de 2001 : A Space Odyssey comme beaucoup de médias le laissent penser ? Lucy a-t-elle elle aussi touché un monolithe ? Parlé-je de l’australopithèque ou de Scarlett ? Répondons aux deux premières questions et oublions les suivantes.
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